6Je me rĂ©veille tout seul après une nuit agitĂ©e. Je n’ai que des rĂŞves bizarres avec Ayesha et ses amies. J’ouvre les yeux et tout autour de moi, j’ai des images de femmes noires gigantesques. Dans certains coins, ce sont des images encadrĂ©es, des posters, mais certaines images semblent holographiques ou en tout cas tridimensionnelles. Ce sont de formidables effets d’optiques.J’attends un peu en admirant ces superbes femmes aux murs, mais Ayesha ne vient pas. Je me lève et hĂ©site un moment, puis sors de ma chambre sans prendre la peine de m’habiller. Je dois ĂŞtre fou, mais cette sensation est trop forte. Me retrouver nu en face d’Ayesha…Je descends donc les escaliers tout nu et retrouve Ayesha dans la cuisine.— Bonjour mon chĂ©ri, dit-elle jovialement, tu as bien dormi? Ton petit dĂ©jeuner est prĂŞt. Je te laverai après.Je m’assieds Ă ma place, tout nu. C’est quand mĂŞme fou comme sensation, je l’avais fait quelques fois tout seul lorsque Nathalie Ă©tait partie, mais ce matin, en face d’Ayesha qui porte une robe lĂ©gère pour la plage, c’est encore mieux. Rien que le fait d’ĂŞtre complètement nu en face d’elle me donne les meilleures sensations possibles, comme un plaisir sans fin. Quand nous avons fini de manger, je dĂ©barrasse et fais la petite vaisselle.Ayesha me fait ensuite ranger deux ou trois choses qui ne sont pas encore Ă leur place dans le salon, puis elle me demande d’aller Ă la cave chercher un sac. Lorsque je suis de retour, elle me demande de le remplir avec ce qu’elle a prĂ©parĂ© sur la table, des victuailles, et des affaires de plage.— Arno, va vite chez Marta et demande lui son petit sac rouge, passe par la clĂ´ture, cela ira plus vite.Je veux sortir de la cuisine pour aller dans ma chambre chercher des vĂŞtements.— Ce n’est pas la direction de la maison de Marta, sors sur la terrasse et va par le jardin.Elle a repris son ton autoritaire. Elle est vraiment impressionnante quand elle est comme cela, et je ne veux pas qu’elle se fâche. Alors, j’obĂ©is. Je sors tout nu dans le jardin et vais jusqu’Ă l’endroit oĂą je peux passer dans le jardin de Marta. Je ne le regrette mĂŞme pas, après tout je connais bien Marta, elle semble aimer me voir ainsi puisqu’elle m’a dĂ©jĂ complimentĂ© de nombreuses fois sur mon physique. J’arrive sur la terrasse de Marta. Je frappe au carreau de la baie vitrĂ©e et l’appelle dans sa maison. La porte est ouverte mais je n’ose pas entrer. Au bout d’un moment, je l’entends arriver, j’entends d’abord le martellement de ses hauts talons sur le dallage avant de la voir arriver. Et c’est un choc. Marta est splendide ce matin, elle est vĂŞtue d’un superbe tailleur de cuir noir dĂ©licieusement terminĂ© par des bottes montant jusqu’aux genoux, ce qui doit ĂŞtre chaud pour la pĂ©riode, mais je ne m’en plains pas. Elle est fantastique.— Arno, sourit-elle, que fais-tu lĂ ? Tu ne devais pas aller Ă la plage?— Wow, vous ĂŞtes très belle, ne puis-je que rĂ©pondre en admirant cette grande femme dans une tenue sublime.— Merci. Tu es gentil. Tu aimes donc ma tenue?— Oh oui, vous ĂŞtes vraiment très belle, fantastique.Elle sourit encore en me regardant bizarrement.— Que me vaut le plaisir de ta visite, raconte-moi?— Ayesha a demandĂ© que vous lui rendiez son sac.— Ah oui, attends.Elle retourne Ă l’intĂ©rieur et revient un peu plus tard.— Tiens voilĂ .Elle me tend un petit sac rouge.— J’ai des rĂ©unions aujourd’hui. Je serai absente toute la journĂ©e, profite bien de la plage.— Merci Marta, rĂ©ponds-je en ne pouvant regarder autre part que ce splendide corps fĂ©minin gĂ©ant habillĂ© de cuir noir.Elle est devant moi, et il me faut lever et baisser les yeux pour l’apercevoir de haut en bas. Je ne sais quelle partie est plus belle, mais je sens cette excitation latente dans tout mon corps. Les picotements vont des pieds aux bouts des mains.— On dirait que tu apprĂ©cies vraiment ma tenue… J’en suis ravie, tu ne peux le cacher, et puis surtout, tu as l’air beaucoup plus Ă l’aise avec moi. Je ne peux en profiter aujourd’hui, mais demain, tu viens chez moi comme prĂ©vu et je veux te voir toute la journĂ©e comme tu es maintenant. D’accord.— Oui, rĂ©ponds-je.— Promis?— Oui Marta, je vous le promets.— Bravo. Cela me fait très plaisir.Elle me prend dans ses bras. Le contact avec le cuir me fait trop d’effet. Je manque de m’Ă©touffer de plaisir. Elle me regarde après m’avoir embrassĂ©.— Tu es malade?— Non, non, je vais bien.— On dirait que tu n’es pas bien, tu as de la fièvre?— Non. Je vous assure, je vais très bien.Elle bouge lĂ©gèrement et son corps recouvert de cuir frotte le mien complètement nu. Je respire difficilement, alors elle me dĂ©pose.— Je te fais confiance, hein? Sinon, je vais prĂ©venir Ayesha.— Non, je vous promets, je vais bien.— Je te crois. Allez, sauve-toi, je dois partir et toi tu dois aller passer une superbe journĂ©e Ă la plage.Je retourne Ă la clĂ´ture et passe chez moi. J’apporte le sac rouge Ă Ayesha.— Tu as couru? Tu sembles essoufflĂ©.— Non, je vais bien.— Viens prendre ta douche et ensuite nous y allons.Nous montons et elle me lave toujours consciencieusement, et cette fois me douche mĂŞme Ă l’eau froide, ce qui tempère Ă peine mes ardeurs. Dès que je suis sec, elle me mène Ă ma chambre et choisit ce que je vais porter. Elle me donne un bermuda bleu clair et un polo jaune. Il ne reste vraiment pas grand chose dans mes armoires, juste quelques vĂŞtements. MĂŞme pas de chaussettes ou de sous-vĂŞtements. Elle prend mon maillot de bains et va le ranger dans le grand sac. Ensuite, je porte tout dans le coffre de sa voiture et nous partons.L’Ă®le oĂą j’habite est au large des cĂ´tes atlantiques. Elle n’est pas trop Ă©loignĂ©e de la cĂ´te, environ cinq miles nautiques. Il avait Ă©tĂ© un jour question de construire un pont pour relier l’Ă®le au continent, mais cela avait Ă©tĂ© abandonnĂ© complètement il y a quatre ou cinq ans. Nathalie m’avait expliquĂ© Ă l’Ă©poque qu’avec le nombre d’habitants qui quittaient l’Ă®le et les touristes qui ne venaient plus, le pont n’Ă©tait pas du tout rentable, et il fallait continuer Ă venir sur l’Ă®le en bateau. Avant, il y avait aussi un petit ferry pour les voitures, mais ce dernier avait d’abord espacĂ© ses voyages quotidiens, c’Ă©tait devenu hebdomadaire, et ensuite Ă la demande. Lorsque nous allions Ă terre, par exemple pour les examens, nous prenions un des bateaux de l’Ă®le qui faisait la liaison. Il y avait Ă©galement de petits cargos qui venaient livrer les marchandises et prenaient livraison de ce qui Ă©tait produit sur l’Ă®le pour le continent. Les anciennes lignes ne venaient plus non plus, elles avaient Ă©tĂ© remplacĂ©es par des sociĂ©tĂ©s appartenant Ă l’une de ces nouvelles habitantes. Elles semblaient vraiment vouloir tout changer et faire les choses Ă leur manière.— A quelle plage veux-tu aller? Je ne connais pas moi.— Moi, je connais très bien tous les recoins de l’Ă®le. C’est le seul endroit que je connais, mais je le connais bien.— Tu as souvent fait des tours?— Oui, Nathalie me laisse aller partout, il n’y a pas de danger, j’aime rouler Ă vĂ©lo. J’aurais voulu avoir une petite moto, mais Nathalie m’a dit qu’elle n’a pas pu avoir l’autorisation d’en faire venir une sur l’Ă®le.— Le vĂ©lo c’est mieux. Alors? Ou allons-nous?— A la pointe nord. C’est le plus sauvage, personne n’y va.Je lui indique le chemin. Je dois souvent me mettre Ă genoux sur le siège pour voir la route. Au delĂ de notre petit village, il existe encore quelques fermes et puis c’est plus sauvage, des bois et des prairies, parfois des champs. Le chemin de terre nous mène Ă destination. C’est un endroit oĂą il y a beaucoup de vent. Après les rochers et les falaises, je lui indique l’endroit oĂą arrĂŞter la voiture. Je sors et respire l’air fortement iodĂ© de ce coin, un air qu’on ne respire qu’ici. Avec nostalgie, je me rappelle de nos jeux il y a quelques annĂ©es. Maintenant, plus personne ne vient.— Prends les sacs, me dit Ayesha. OĂą allons-nous?Je lui indique le sentier pour continuer Ă pied. ArrivĂ©s Ă la falaise, nous descendons par le petit chemin jusqu’Ă la plage. C’est d’abord une belle crique qui se trouve Ă l’abri du vent. L’eau y est très claire, et le sable est d’un blanc presque immaculĂ©. Je me rappelle en touchant le sable si doux toutes nos journĂ©es ici. Et plus loin les cavernes et le passage vers les longues plages couvertes de sable plus courant. La mer arrive doucement sur le sable, c’est marĂ©e haute mais contrairement aux autres endroits de l’Ă®le, la diffĂ©rence de marĂ©es est pratiquement imperceptible, uniquement dans cette crique. Au bout de la crique vers la mer, c’est presque fermĂ©. Un jour, j’avais plongĂ© et nagĂ©, j’avais remarquĂ© que la crique Ă©tait pratiquement fermĂ©e. A marĂ©e haute, l’eau passait par-dessus les rochers, mais Ă marĂ©e basse, ces rochers gardaient l’eau de la crique. Ayesha avise un endroit juste au milieu.— Tu as très bien choisi, c’est un endroit charmant.Nous sommes vraiment isolĂ©s ici, loin de tout bruit de la civilisation, juste le chant de la mer et les cris d’oiseaux peu nombreux pour le moment.Ayesha ouvre le sac et place un tapis de plage sur le sol. Elle sort des serviettes de plage et un petit sac.— VoilĂ , nous sommes prĂŞts pour une bonne journĂ©e. Nous devrions venir ici une fois par semaine, propose-t-elle.— Oh oui, rĂ©ponds-je, et je pourrai te montrer d’autres plages de l’Ă®le, il y a aussi les dunes.Je regarde dans le sac mais ne trouve pas mon maillot.— Je ne vois pas mon maillot, dis-je Ă Ayesha.— Te servirait-il Ă quelque chose? Il n’y a que nous.— Euh, c’est vrai, rĂ©ponds-je, mais… nous sommes Ă la plage… enfin, quelqu’un peut arriver.— Retire tes vĂŞtements, tu n’as pas besoin de maillot.Nous y revenons, mais cette fois, c’est elle qui m’oblige Ă le faire. Au moins elle ne pourra pas dire aux autres que j’ai dĂ©cidĂ© de me dĂ©shabiller et de rester nu, c’est elle qui le veut. Je retire mon polo et mon bermuda qu’elle me fait ranger directement dans un sac.— Viens ici, me dit-elle au moment oĂą je veux m’Ă©lancer vers l’eau.Je reviens vers elle. Elle s’est assise sur le tapis et me montre un flacon.— Ne cours pas ainsi au soleil, tu vas brĂ»ler avec une peau si claire.Doucement, elle commence Ă oindre mon visage et puis mon cou et mon thorax, mes bras, elle me fait tourner pour enduire mon dos. C’est relativement rapide grâce Ă ses grandes mains. Quand elle a descendu jusqu’aux chevilles et pieds, elle me retourne et remonte vers les cuisses. Tout se passe bien, Ayesha est occupĂ©e de me caresser le corps comme lorsqu’elle me lave. Et enfin, je ne m’y attendais pas du tout, elle prend mon sexe tendu en main. Son visage est proche, je sens mĂŞme de temps en temps son souffle. Elle l’enduit doucement de lotion, ainsi que mes testicules. J’ai l’impression qu’ils vont exploser. Après cette sĂ©ance, j’ai envie de m’isoler pour me masturber en pensant Ă elle et Ă ce qu’elle me fait en ce moment.Les caresses ne durent pas plus longtemps, elle m’a enduit de lotion Ă cet endroit comme les autres parties de mon corps. Ne sait-elle pas les effets qu’elle produit sur moi?— C’est mieux comme cela, sans maillot. Tu aimes ĂŞtre tout nu, n’est-ce pas?Mon cĹ“ur s’emballe et ma bouche s’assèche. Je n’ose rĂ©pondre Ă une telle question.— Allons, poursuit-elle en souriant, je le vois bien, tu peux me l’avouer.— Parfois, rĂ©ponds-je pour ne pas avouer vraiment.— Ah. Tu viens souvent nu ici?— Non, jamais.— Alors quand te promenais-tu nu du temps de Nathalie?— C’est arrivĂ©, quand elle n’Ă©tait pas lĂ . Dans la maison.— Jamais devant elle?— Non, certainement pas!— Elle ne t’a jamais vu nu?— Oui, avant, il y a longtemps, lorsque j’Ă©tais petit. Mais depuis que j’ai huit ans, je crois, plus personne ne m’a vu tout nu, enfin, Ă part vous et Marta… depuis… euh… depuis quelques jours.— Et maintenant, tu peux faire ce que tu veux, tu peux te balader tout nu devant moi, ou Marta, ou mĂŞme Sarah, cela ne nous dĂ©range absolument pas.— Oui, bredouillĂ©-je mort de honte par cette discussion.— Cela ne me dĂ©range pas, tu sais? Avec moi, tu peux te sentir libre Ă ce niveau. Allez, va jouer!Elle m’envoie en me donnant une claque sur les fesses. Je cours jusqu’Ă l’eau et plonge dans l’eau claire et tiède.C’est la première fois que je suis tout nu Ă la plage et c’est gĂ©nial, une sorte de libertĂ©. Nu dans la nature, c’est gĂ©nial, mais la sensation est diffĂ©rente que lorsque je suis en face d’Ayesha.Je nage dans la crique, et après quelques jeux dans les vagues, trop faibles aujourd’hui, je vais jusqu’au mur qui ferme la crique. Au delĂ , c’est la mer, l’ocĂ©an atlantique, il n’y a plus rien avant l’AmĂ©rique. Comme avant, je plonge et nage après le mur. La mer est un peu houleuse, mais je suis un bon nageur. Je me retourne pour admirer les falaises et la cĂ´te qui va au loin, les rochers… Sans en entendre le bruit, je vois arriver une grosse vedette vers moi, elle semble encore loin, mais elle avance rapidement.Rapidement, je l’Ă©lance vers la crique, passe les rochers et nage mon meilleur crawl pour retourner Ă la plage. Je manque de m’Ă©touffer en avalant de l’eau de mer.J’arrive Ă la plage et me retourne. La vedette vient de franchir la limite de la crique et arrive vers nous. Aucun son de moteur. Je me retrouve sur la plage et cours jusqu’Ă Ayesha, qui me regarde arriver. Je me prĂ©cipite sur ma serviette et me cache le corps de la vue des deux femmes gĂ©antes noires en uniforme qui sont occupĂ©es d’arrĂŞter leur bateau sur la plage. Les deux femmes sont vĂŞtues d’une combinaison moulante faite dans une matière qui pourrait ĂŞtre du latex. Leur corps est entièrement recouvert de ce jaune vif, elles ont en outre des bottes jusqu’aux genoux, noires et des gants de la mĂŞme couleur. A leur ceinture, j’aperçois des pochettes et mĂŞme une arme qui ressemble Ă un pistolet mais pourrait ĂŞtre autre chose.La première saute en dehors du bateau pendant que la seconde reste Ă bord. Elle vient dans notre direction et s’arrĂŞte Ă deux mètres de nous.— Jeune homme, il est strictement interdit de sortir de la crique en nageant. La mer est dangereuse ici.— Mais je suis dĂ©jĂ venu plein de fois.— Ce n’est pas une raison, c’est une nouvelle règle.— Oui, mais ce n’Ă©tait pas dangereux avant, je pouvais y aller.— Il sera sage, certifie Ayesha en se levant. Bonjour, je suis Ayesha, la tutrice de ce garnement.— Bonjour Ayesha, nous faisons partie du corps de dĂ©fense de l’Ă®le, nous sommes les garde-cĂ´tes. Votre pupille a dĂ©passĂ© les limites, et c’est interdit. Je devrais le punir, mais je serai indulgente cette fois. Mais qu’il ne recommence plus.— Il sera très sage, rĂ©pond Ayesha.La gĂ©ante en uniforme nous salue et retourne Ă son bateau. En quelques secondes, l’embarcation a fait demi-tour dans un silence parfait et retourne vers la mer.Ayesha se retourne et vient vers moi. Tout de suite elle prend ma serviette.— Arno, commence-t-elle de toute sa hauteur, quand on te fait une remarque, tu ne rĂ©ponds pas, tu acceptes ta faute.— Oui Ayesha, mais avant…— Je me fiche de ce qui se passait avant, me coupe-t-elle en haussant le ton. Tu obĂ©is et tu ne rĂ©ponds pas, tu as compris?— Oui Ayesha.— Il y a toujours des remarques Ă te faire, Ă croire que tu n’as jamais eu d’Ă©ducation. C’est pourtant la moindre des choses.— Oui, Ayesha, je suis dĂ©solĂ©, ce sont vos règles, Nathalie ne faisait pas comme cela.— Et bien tu t’habitueras Ă mes règles. Et rapidement, parce que je ne veux pas passer toutes mes vacances Ă corriger tes erreurs. J’ai de nombreux moyens pour accĂ©lĂ©rer les choses. Tu as compris?— Oui Ayesha, rĂ©ponds-je très impressionnĂ© et penaud.Je me sens honteux. Je n’ai rien fait de mal, mais chaque fois que je me retrouve dans cette situation oĂą elle crie sur moi alors que je suis tout nu, mĂŞme si je ne pense pas avoir fait quelque chose de mal, j’ai envie de me cacher sous terre.— Maintenant, viens!Elle me prend la main et m’emmène Ă l’eau. Nous nageons et elle se radoucit, rit, joue avec moi plutĂ´t comme une amie. Elle aime me prendre dans ses bras et sauter dans les vagues. Nous jouons Ă la balle et ensuite nous retournons sur la plage pour manger nos victuailles. Elle a prĂ©parĂ© un bon panier repas. Je m’aperçois que je meurs de faim.Dans ce perpĂ©tuel Ă©tat d’excitation, les autres sensations semblent disparaĂ®tre, comme si tout Ă©tait focalisĂ© sur mon sexe.Après le repas, elle me donne un livre et me fait lire Ă voix haute. Quand elle a dĂ©cidĂ© que nous avions digĂ©rĂ©, elle se lève.— Viens, allons faire une promenade.Je me lève et vais Ă mon sac.— Que fais-tu?— Je prends mes vĂŞtements.— Cela ne sert Ă rien, viens comme tu es.Ses paroles m’excitent encore plus. J’ai peur. OĂą allons-nous? Elle me prend la main et nous marchons le long de la mer pour rejoindre le petit passage qui va vers la longue plage du nord qui revient vers le sud par le cĂ´tĂ© ouest, celui opposĂ© Ă la cĂ´te. Elle me tient la main et je me sens encore plus bizarre, complètement nu dans cette immensitĂ©.— Tu vois, cela ne valait pas la peine de t’habiller.— Oui, rĂ©ponds-je convaincu par ce qu’elle dit. J’ai peur quand nous sommes dehors.— Il ne faut pas. Je suis avec toi. Tu sais, nous devrions revenir Ă la plage une fois par semaine.— Oh oui, j’aime beaucoup venir Ă la plage, et nous pourrions aller aux autres, il y a plein d’endroits que j’aime sur cette Ă®le.— Entendu, nous revenons la semaine prochaine, toute la journĂ©e.— Oui.— Et ce sera comme aujourd’hui, tu seras nu toute la journĂ©e. Pas besoin de vĂŞtements, n’est-ce pas?— Non Ayesha, rĂ©ponds-je confus de plaisir.— D’ailleurs, lorsque nous viendrons Ă la plage, tu ne devras pas t’habiller du tout, tu quitteras la maison tout nu.— Mais… Et sur la route si…— Tu es dans la voiture. Et ce n’est pas comme s’il y avait plein de monde. Aujourd’hui, nous n’avons vu personne, tu m’as emmenĂ©e dans un endroit très isolĂ©. Donc, plus besoin de t’habiller pour venir, cela me donnera moins de travail de lessive.J’imagine sortir de la maison tout nu en voiture. C’est relativement excitant en y pensant, mais je suis certain que j’aurai la honte en rĂ©alitĂ©. Pourtant cet après-midi, me retrouver ici complètement nu avec Ayesha est un plaisir indescriptible. Je commence Ă ĂŞtre habituĂ© Ă elle, et c’est comme si c’Ă©tait devenu la norme de me retrouver nu avec elle.Il faudra que je vienne un jour seul sur cette plage, et que je me balade seul complètement nu. Quelle libertĂ©!Le bateau des garde-cĂ´tes passe Ă proximitĂ© et les femmes en jaune nous regardent. Cela me gĂŞne et je passe de l’autre cĂ´tĂ© d’Ayesha, pour tenter de cacher mon corps nu Ă la vue de ces deux femmes. L’ample robe d’Ayesha qui flotte au vent y parvient Ă peine. C’est pour cela qu’il ne faut pas se balader tout nu dehors, il y a d’autres personnes.ArrivĂ©s au bout de la plage, il y a encore des rochers. C’est une autre structure gĂ©ologique et si l’on passe, on arrive dans des rochers qui continuent dans l’eau. Je sais qu’il y a plein de cavernes Ă cet endroit, mais c’est dangereux. Il n’y a pas moyen de remonter ici vers le sommet de la falaise.— Nous devons retourner d’oĂą nous venons, avertis-je Ayesha, impossible de passer.— Tu sais ce qu’il y a après?— Des rochers, la mer est très dangereuse ici. A marĂ©e basse, on peut entrer dans des cavernes. Mais personne n’est autorisĂ© Ă y aller.— Pourquoi?— C’est dangereux. Et privĂ©, je crois. On m’a dit que ces cavernes allaient quelque part, assez loin sous l’Ă®le, mais il n’y a pas de document Ă ce sujet. En tout cas, c’est ce qu’on m’a dit.