Lisa était allongée sur un banc solaire, la tête relevée. De la terrasse, elle pouvait voir la mer et les palmiers. Le soleil était haut et chaud. Elle en profitait.Elle portait à peine le string d’un bikini diaphane qui masquait peu de chose de son intimité. Elle était intégralement bronzée. Elle avait des seins généreux aux mamelons bien marqués, elle devait cela à sa carnation mate. Ils étaient naturellement fiers et bien galbés, sans une once de silicone, ce qui devait être probablement rare à Los Angeles.La taille était fine, le ventre avait ce discret galbe d’une musculature entretenue, le nombril délicatement dessiné, la rondeur des hanches traduisait une féminité affirmée. Les jambes étaient longues, lisses et fuselées. Ses cheveux auburn ondulaient doucement jusqu’aux épaules et soulignaient le beau visage d’une femme de la trentaine, dont le trait, sans être une ride, était suffisamment marqué pour montrer toute son intense personnalité. Les yeux noirs et chauds, les lèvres ourlées contribuaient à une sensualité affirmée mais sans vulgarité.Elle était songeuse, son bras droit pendait le long du corps, la main près du sol tenait un livre ouvert « Le secret du dixième tombeau ».— Encore un roman qui met en scène les Templiers, leur mystère et leurs secrets, pensa-t-elle.À cet instant, elle se souvint de la prophétie de cette vieille femme arabe, ridée comme un pruneau sec dont elle avait presque la couleur. Dans un mauvais anglais, rocailleux comme ce coin de terre, elle lui avait lancé, alors qu’elle faisait des fouilles archéologiques en Palestine :— Mademoiselle Sorrenti, nul ne revient indemne qui s’approche des Templiers, ces démons. Ne l’oubliez jamais. Un jour vous penserez à moi !Déjà, à l’époque, la fureur des conflits avec l’Islam n’était peut-être pas étrangère à ce propos qui les diabolisait.Pourtant, pour elle, tout commença avec une conférence…– 1 –Lisa Sorrenti ! Ce nom restait gravé dans sa mémoire. Bill Konsbrück était furieux et cela se voyait. Il venait de baiser sa secrétaire.Il avait l’habitude de dire que, chez lui, un bon orgasme le libérait des problèmes et lui permettait de mieux se concentrer. Cette fois, cela n’avait pas marché. Pourtant, en revenant de la conférence, il avait attrapé sa secrétaire, l’avait couchée sur la table d’examen, les pieds dans les appuis-jambes : c’est comme ça qu’elle était la plus offerte. Son string rapidement arraché, laissait voir sa vulve et son cul.Lorsqu’il était énervé, il bandait comme un étalon. Bill avait à peine ouvert son pantalon pour extraire sa queue : il la défonça sans préparation. Elle gémit un peu, il ne savait si c’était de douleur ou de plaisir, de toute façon, il s’en foutait. Après quelques coups de boutoir, il éjacula sauvagement. En vain, il était toujours aussi furieux des propos tenus lors de la conférence de cette Lisa Sorrenti.Monica Sweart sentit la verge la pénétrer. L’organe était de bonne taille, la pénétration fut un peu douloureuse mais elle aimait ce va-et-vient brutal et régulier qui ramonait en elle. À chaque coup de boutoir, elle sentait le pubis de Bill qui la heurtait et les couilles qui rebondissaient contre son cul. Cela contribuait à la montée de son plaisir et les gémissements de douleur initiaux furent rapidement remplacés par ceux du plaisir.Dans la position où elle était, les genoux relevés à angle droit, le bassin était légèrement basculé. À chaque aller-retour, elle percevait bien le gland contre la paroi antérieure de son vagin. Ce frottement sur son point G lui procurait une sensation délicieusement excitante. Comme il la baisait toujours sans préservatif, elle sentit bien quand il éjacula violemment. Cela suffisait à son plaisir et pendant qu’il jouissait égoïstement de son orgasme, elle sentit monter le sien. Ce fut bon quand même.Cela faisait maintenant dix ans que Monica Sweart était la secrétaire du docteur Bill Konsbrück. Monica était une authentique secrétaire modèle : elle était plutôt jolie, s’habillait avec une recherche discrète, sa voix avait un timbre à la fois sensuel et rassurant, ce qui, au téléphone avec les patients, était un atout majeur.D’un point de vue professionnel, elle était rompue à toutes les techniques de la bureautique moderne, elle se servait avec aisance des programmes de traitement de texte, des tableurs. PowerPoint n’avait aucun mystère pour elle, ce qui donnait à Bill beaucoup d’avantages dans la préparation de ses communications scientifiques. Chose rare à notre époque, elle connaissait encore parfaitement la sténographie.Bien qu’elle soit mariée, elle ne comptait pas ses heures. Le docteur Konsbrück avait une réputation de bon chirurgien, ce qui conférait à Monica une réelle fierté et lui donnait envie de satisfaire, toujours plus, son patron. Elle contribuait à sa manière, à la bonne image de son employeur.Environ un an après son entrée en service, elle lui montra jusqu’à quel point, elle pouvait pousser son dévouement, combien elle était une perle rare. La qualité du travail de Monica, sa compréhension des choses, son intuition, sa discrétion, avaient créé un lien de complicité entre elle et son chirurgien. Ceci est assez fréquent lorsqu’il existe une bonne entente entre un patron et sa secrétaire personnelle. De ce fait, elle finit par être dans la confidence de choses intimes.C’était en été, au retour des vacances. Cette après-midi là, Bill arriva au bureau. En entrant, il soupira :— Ah ! Mademoiselle Sweart (bien qu’elle soit mariée, Bill l’appelait toujours Mademoiselle), je me sens nerveux, tendu comme pas possible. J’aurais bien besoin de tirer un bon coup. Il n’y a vraiment que ça pour que je sois au top, affronter le reste de la journée et terminer mes consultations.Selon sa théorie, Bill avait coutume de dire qu’un bon orgasme libérait son trop plein d’énergie, apaisait ses tensions nerveuses et lui permettait ainsi de mieux se concentrer. En matière de sexualité pratique, Bill avait toujours un grand nombre de théories.Monica saisit tout de suite l’intérêt de ces propos. En un an, elle avait appris à connaître son patron, elle l’appréciait. Elle lui vouait quasiment un culte. De plus, il était bel homme et avait une réelle prestance. Elle n’eut donc aucun scrupule à se dire qu’elle devait absolument aider son patron, en bonne secrétaire qu’elle était. Bien sûr, elle était mariée, mais son mari, s’il était doux et attentionné, n’en était pas moins qu’un piètre amant.Monica était vêtue d’une petite robe noire avec de fines bretelles qui ouvraient l’horizon d’un large décolleté : il laissait voir des promesses agréables. Comme elle avait le sein ferme et haut, elle pouvait très bien se passer de soutien-gorge.Bien que ce fût l’été, et malgré la chaleur de Los Angeles, elle mettait un point d’honneur à ne jamais venir jambes nues au bureau. Ce jour-là, elle portait de fins bas noirs, tenus par un simple porte-jarretelles de tulle translucide de même couleur : trois arcades noires formées par les jarretelles, entouraient les hanches et le pubis ; derrière, un bandeau noir et étroit laissait les fesses qu’elle avait fermes, bien dégagées. Monica cultivait régulièrement sa silhouette pour la rendre ferme et nerveuse, le muscle dessiné, mais sans excès.Pendant que Bill était dans son bureau, elle entra dans la salle d’examen attenante. Elle mit en place les appuis-jambes de la table d’examen, en les écartant bien et en les remontant. Elle dégagea ses bras des bretelles, retroussa sa robe pour qu’elle ne forme plus qu’une ceinture autour de sa taille. Elle enleva sa petite culotte noire et se coucha sur la table d’examen. Le papier blanc qui recouvrait cette table, faisait plus encore, ressortir son bronzage intégral. Sa toison pubienne, soigneusement rasée, ne laissait qu’une étroite bande de poils courts, encadrée par l’arcade du porte-jarretelles, sorte de flèche qui indiquait le point de pénétration du mâle.La manière dont elle avait disposé les appuis-jambes, faisait que son bassin dépassait de quelques centimètres, du bord de la table. En venant de son bureau, Bill ne pourrait avoir qu’une vision de rêve : les jambes largement écartées, habillées de bas noirs, les cuisses fléchies à plus de 90°, les genoux en appui au-delà de l’angle droit, le mettrait directement en face de l’anatomie la plus intime de sa secrétaire dont on pouvait entrevoir la muqueuse rose.Le porte-jarretelles noir, lui aussi, laissait une mince bande de peau brune et mate sous sa robe sombre, roulée autour de la taille, elle mettait bien en évidence ses seins bronzés et fermes qui pointaient fièrement vers le plafond, les bras légèrement écartés le long du corps et la tête fléchie vers l’arrière et le bas, contribuaient à cette sensation d’offrande vivante, une vestale prête au sacrifice de son corps.Avant de l’appeler, elle prit soin de s’enduire la vulve et l’anus avec le gel d’examen : ceci rendrait la pénétration plus agréable et plus facile pour son patron.— Docteur ? Pouvez-vous revenir un instant en salle d’examen ? C’est urgent…Bill surpris, presqu’inquiet, se rendit immédiatement dans la pièce à côté.— … Monica !… (Ce fut bien la première fois qu’il l’appelait ainsi), s’exclama-t-il.Son ton laissait percevoir à la fois la surprise et l’interrogation.— Docteur, ne m’avez-vous pas dit que vous aviez absolument besoin de baiser ? Une bonne secrétaire n’a-t-elle pas pour mission de rendre les conditions de travail de son patron absolument parfaites ? Je suis là pour vous servir et je suis prête !— N’êtes-vous pas mariée ?— Docteur, dit-elle en relevant la tête et le regardant dans les yeux avec défi et provocation, avec ce regard souligné par le rimmel, chaud et fiévreux, de la femelle qui attend le rut, n’avez-vous pas l’habitude de dire qu’il ne faut pas mêler la famille et le boulot ? Je vous en prie, ne traînons pas en vaines discussions, il y a beaucoup de consultations prévues cet après-midi.Ces propos enlevèrent à Bill, tous ses doutes et remords, si tant est qu’il puisse avoir des remords en ce domaine.Cette fois, mais ce serait bien la dernière, il prit le temps d’apprécier le cadeau qu’elle lui offrait. Sa peau, idéalement bronzée jusqu’au périnée, mettait bien en évidence sa vulve rose, offerte et brillante. Le gel lubrifiant donnait l’impression qu’elle mouillait déjà de plaisir, ce qui était peut-être possible. Ses seins durs et tendus ne demandaient qu’à être empaumés.Il prit le temps de la préparer : il introduisit d’abord doucement l’index dans son vagin, en un mouvement de va-et-vient tournant. Lorsque ses sécrétions naturelles s’ajoutèrent au gel lubrifiant, il introduisit aussi le majeur, en continuant le même mouvement qui provoquait en elle, des ondes de plaisir. Elles irradiaient jusqu’au bout de ses pieds. Cela devint presque insoutenable lorsqu’en plus, son pouce se mit à tourner doucement en titillant le capuchon du clitoris. Il n’arrêtait ce mouvement que pour caresser doucement du bout de la langue, ce clitoris tendu et surexcité.Monica avait envie de crier mais par respect pour son patron, elle se retenait, ce qui provoquait en elle, une sensation ambiguë de jouissance et de souffrance contenue qui augmenta encore d’un cran lorsqu’il mit un troisième doigt.Bien qu’il n’appréciât pas trop ce mode de pénétration, Bill avait remarqué que sa secrétaire avait également préparé son anus. Cela signifiait-il qu’elle aimait la sodomie ? Bien que son patron fût un authentique macho, chose exceptionnelle, il ne voulait pas la décevoir. Il entreprit donc de caresser tout doucement la petite fleur rose délicatement entre-ouverte, pour « amadouer » le sphincter.Monica se tendit un peu, personne ne l’avait jamais enculée mais ça, Bill ne le savait pas, de même qu’elle ne savait pas qu’il pratiquait rarement ce plaisir. De toute façon, il fallait qu’elle soit parfaite : s’il souhaitait la prendre comme ça, il fallait donc qu’elle soit d’accord et bien préparée, un point c’est tout. Elle se détendit donc et se laissa faire. En même temps qu’il gardait son pouce dans le vagin, il introduit doucement l’index dans le trou du cul, rendu tolérant par l’effet combiné du massage et du gel.Le mouvement combiné de va-et-vient dans les deux orifices, provoqua chez elle, des sensations inconnues mais finalement fort agréables. Elle pensa avec délices que la sodomie ne serait peut-être pas si désagréable que ça. Elle se sentait prête pour cette nouvelle forme de plaisir.Bill ouvrit son pantalon, le laissa tomber sur ses chevilles, il fit de même avec son caleçon et approche du périnée, sa verge douloureusement tendue. Avec sa main, il lui fit faire des mouvements de haut en bas : le bout du gland caressait ainsi doucement le sexe de la fille depuis le clitoris jusqu’au trou du cul.Monica était au septième ciel : son dieu allait la prendre. Leurs deux sexes tendus étaient idéalement mouillés. Bill n’eut aucune difficulté à pénétrer le vagin, très lentement, avec attention. Il se conduisait de manière absolument exceptionnelle, car pour la pénétration, il était en général plutôt cow-boy.Cette fois, sa secrétaire ne put étouffer un râle profond de plaisir : ce n’était pas seulement la pénétration de la verge qui, bien sûr, lui apportait un plaisir immense, mais surtout, le fait que ce soit son patron qu’elle vénérait, qui lui procurait ce plaisir immense.Au mouvement initial de la verge qui entrait et sortait lentement, succéda un rythme de pénétration plus vif et saccadé. Il la pénétrait vigoureusement jusqu’au fond, elle sentait bien son gland qui heurtait le col. Il faisait alors une pause avant de se retirer plus lentement, faisant durer le plaisir.En même temps, il lui triturait les seins à deux mains. Il s’attardait, le gland à l’entrée du vagin, se faisant désirer avant de la pénétrer à nouveau. À chaque coup de boutoir, elle gémissait d’un plaisir croissant ; elle mourait d’envie de hurler, ce qu’elle fit au moment où ils jouirent ensemble.Elle était totalement cambrée, appuyée seulement sur ses talons et ses épaules, le bassin totalement décollé de la table, courbée comme un arc, arc-boutée contre le pubis de son amant. Elle resta ainsi, suspendue dans les airs, pendant un long moment. Bill qui visiblement avait apprécié, se sentait encore en appétit. Il voulut lui faire un petit plaisir supplémentaire.Se retirant doucement de son vagin, puis s’aidant de la main pour guider le geste, il s’attaqua à l’anus. Encore tout à son orgasme, elle se laissa pénétrer avec complaisance. Seules les femmes qui maîtrisent parfaitement les muscles de leur vagin, peuvent donner par là ce que la sodomie apporte à l’homme : avoir le pénis bien enserré par le sphincter de l’anus apporte une sensation de massage à nulle autre pareille, pour autant que l’orifice consentant, se laisser pénétrer sans douleur. Une bonne lubrification permet à l’organe de glisser en recevant cette caresse uniformément circulaire. Ce fut le cas aujourd’hui.Bill, en général brutal, enculait rarement car sa brutalité provoquait un spasme du sphincter. Il lui rendait la pénétration douloureuse. Cette fois, par contre, la sensation était extraordinairement agréable et il la fit durer pour profiter d’une sensation dont il avait oublié le plaisir.Il entama un lent mouvement de va-et-vient qui faisait pénétrer sa verge de plus en plus profondément à chaque mouvement. Son plaisir était si intense, qu’il ne réalisa même pas qu’il pétrissait les seins de Monica avec une telle vigueur qu’on aurait pu le croire agrippé à deux bouées.Comme c’était sa seconde éjaculation, elle fut plus longue à venir mais il sentit très nettement monter le sperme en sa verge, dans des spasmes inouïs dont l’intensité augmentait à chaque coup. Ils lui arrachèrent des cris d’ogre qui vient d’avaler un énorme festin, et qui se terminèrent en un gémissement de plaisir lorsque la dernière onde fut passée.Sans oser se retirer, pour faire durer encore le plaisir de l’emprise à la fois ferme et douce autour de sa queue, il se pencha en avant, se coucha sur le ventre de Monica et l’embrassa dans le cou pour la remercier.Monica de son côté, ne finissait pas de jouir de son premier orgasme : elle n’avait jamais rien connu de pareil. Lorsqu’elle arriva à la jouissance, sous les coups de boutoir répétés de son patron, elle eut l’impression de s’envoler dans un espace de lumière indéfinissable, ni le temps ni l’espace n’existait plus, c’était la fusion complète avec son partenaire.Il est vrai que le véritable orgasme est un phénomène plus mental que physique, surtout chez la femme. Il est vain de croire vouloir l’y conduire, si elle n’est pas prête et consentante. Aujourd’hui, Monica était vraiment dans les meilleures dispositions : pour la première fois, elle faisait l’offrande, à son maître, à son dieu, de ce qui lui était le plus intime.À vingt-cinq ans, elle n’avait encore jamais connu l’orgasme. Elle s’était mariée à vingt ans, parce qu’elle pensait qu’il était normal qu’on se marie à cet âge. Elle avait rencontré son futur mari quelques mois auparavant, c’était un informaticien de cinq ans son aîné, il n’était pas moche, ils ont sympathisé, ont eu quelques rapports et puis se sont mariés.Sa vie sexuelle était assez simple : son mari, parfait égoïste sexuel, le soir en se couchant, lui disait simplement « j’ai envie de faire l’amour ». Monica se mettait alors sur le dos, pliait les genoux, écartait les cuisses. Il la couvrait alors, la pénétrait en s’aidant de la main, sans trop de difficultés car le désir qu’il ressentait, l’avait déjà mis en érection.L’intromission était le plus souvent pénible voire même douloureuse, car elle n’était absolument pas préparée mais fort heureusement, cela ne durerait pas longtemps. Il se soulageait rapidement et c’était fort bien ainsi car elle ne supportait pas trop sa mauvaise haleine.Elle comprenait alors, comment on devenait lesbienne car parfois, elle aussi, ressentait des besoins qu’elle soulageait discrètement en se caressant. Elle sentait bien qu’il pouvait y avoir autre chose que ce rapport primaire et simplifié. Son éducation l’avait jusqu’alors, encore retenue de goûter ce plaisir féminin partagé.Alors elle prenait le temps, quand les tensions de son ventre étaient trop fortes. Elle se caressait lentement, avec volupté, dans son bain, sous la douche, seule devant la télé, parfois dans un parc après son footing,… Elle titillait son clitoris, jouait avec lui, le décapuchonnant, dans des mouvements parfois rapides, parfois lents jouant avec ses sécrétions pour alimenter le plaisir, se passait les doigts entre les lèvres, explorait les recoins de son vagin, cherchant de nouvelles sensations, variant la vitesse et la force de la pression.Lorsqu’elle était seule, elle se caressait en même temps le ventre et les seins, jouait avec les tétons, jusqu’à ce qu’elle jouisse, le plus souvent en silence, avec un soupir long et profond.Aujourd’hui, la situation était tout à fait différente, elle avait choisi de se soumettre à son patron.Le plaisir fut tel qu’elle ne ressentit pas immédiatement la pénétration anale. Progressivement, elle perçut cette sensation inhabituelle mais qui ne lui était pas désagréable, contrairement à ce qu’elle craignait à propos de la sodomie.Ce jeu contenait un tel plaisir qu’elle ne put s’empêcher de jouir une seconde fois sans attendre son partenaire. Ce fut plus discret, moins puissant, mais cela s’ajoutait à l’orgasme précédent pour décupler le plaisir. Elle revint progressivement sur terre et put observer son patron occupé à se prendre un pied royal.Elle jouissait à le voir jouir, à le voir perdu dans cette bulle de plaisir qu’elle voyait monter progressivement en lui, et qui allait éclater sauvagement. Elle ressentit bien au fond d’elle, les soubresauts de son éjaculation. Le sentiment de plénitude qu’elle éprouvait à donner cette jouissance à Bill, à remplir parfaitement sa fonction de femme soumise au bon vouloir de son maître, était tel qu’elle se serait bien offert un troisième orgasme si elle n’avait été si fatiguée.Elle fut autrement mieux récompensée : le baiser de remerciement que Bill lui déposa dans le cou, restera gravé en elle, plus fort qu’une marque au fer rouge. Ils n’échangèrent aucun mot, chacun reprit sa place mais depuis lors, elle savait que lorsque Bill l’appelait Monica, cela signifiait qu’elle devait lui donner son corps. Mais pendant le travail, c’était toujours Mademoiselle Sweart.Une parfaite relation dominant-soumise venait de naître.Aujourd’hui, par contre, Monica était atterrée, abattue, honteuse. Elle se sentait minable. Elle n’avait pas suffisamment perçu la détresse de Bill, elle n’avait pas réussi à le réconforter, elle avait failli à sa tâche de femme soumise et dévouée sur laquelle il pourrait s’appuyer pour retrouver ses forces, pour se ressourcer. Pour la première fois, Monica était en échec et cela lui était encore plus insupportable qu’elle ne comprenait pas pourquoi.Elle aurait aimé l’interroger, lui faire dire sa souffrance pour qu’elle puisse la prendre sur elle, l’en débarrasser. Elle sentait bien pourtant que ce n’était pas le moment : son patron était sur des charbons ardents.– 2 –Bill Konsbrück avait déjeuné aux « Midis Culturels » qui se déroulaient une fois par mois dans un grand restaurant de Los Angeles. Il s’agissait de déjeuners-conférences toujours très intéressants. L’oratrice de ce jour, Lisa Sorrenti parla des associations templières dans le monde contemporain.Lisa Sorrenti était une archéologue, doublée d’une psycho-sociologue. Intellectuelle subtile et cultivée, elle était, en plus, une femme superbe : grande, brune, élancée, une tignasse foncée, ondulée. Le regard chaud de ses yeux noirs de jais ressemblait à des braises. Ses courbes et ses dimensions (90D – 75 – 95) laissaient rarement les hommes indifférents et provoquaient souvent la jalousie des femmes.Sans le vouloir, elle jouait de sa séduction en s’habillant en sexy chic. Aujourd’hui, elle était habillée d’un tailleur Prada rouge dont l’aspect un peu strict la rendait plus désirable encore.Sous son chemisier de soie crème transparaissait, soulevé pas ses seins généreux, un caraco où se mêlait le rouge et le noir, du plus bel effet sur sa peau un peu mate.Tout homme un peu averti, aurait vite repéré qu’elle portait des bas nylons noir, avec une belle couture rouge, bien marquée à l’arrière, et immanquablement tenu par un porte-jarretelles. Ils rehaussaient le galbe naturel de ses jambes fuselées, accentué par le port de stilettos vernis rouges à talons résolument hauts : un corps de rêve doté d’un esprit vif et brillant.Au Moyen-Orient, ses recherches sur le terrain, consacrées aux Templiers, l’avaient conduite à aborder le problème de la résurgence templière dans le monde moderne, sous forme de sociétés, d’associations, de clubs le plus souvent, si pas secrets, du moins très discrets. Elle avait découvert ce phénomène sur Internet. Avec beaucoup de talent, elle démonta le mécanisme de ces groupements, montrant combien ils étaient loin de la réalité, comment ils s’écartaient de la règle et de l’esprit Templiers, pour devenir surtout des sociétés secrètes, lobbies d’influence, parfois même avec des déviances sexuelles que rien, hormis les accusations qui avaient été jadis fabriquées contre l’Ordre pour le détruire, ne justifiait.Elle était loin d’avoir tort et Bill Konsbrück était bien placé pour le savoir : il était le Grand Maître d’une secte templière qu’il avait lui-même créée à Los Angeles.Le Dr Konsbrück, chirurgien émérite, avait de nombreuses cordes à son arc. L’un de ses hobbies était l’étude du Moyen Âge : les croisades et l’histoire des Templiers. Bill était aussi l’archétype du « macho flamboyant » : il affirmait haut et fort, la primauté de l’homme sur la femme, en qui il ne voyait qu’un être de seconde zone, essentiellement destiné au bon plaisir du mâle, aux tâches subalternes, aux corvées ménagères, à la conception et à l’éducation des enfants.Pour lui, la femme ne devrait pas travailler. Son idéal était la femme au foyer mais il était forcé de reconnaître qu’elles étaient utiles dans certains emplois comme celui de secrétaire, par exemple.Bill Konsbrück était fort bel homme avec beaucoup de prestance. Bien que marié, il additionnait, comme le Don Juan de Mozart, les aventures féminines, vécues comme de simples défoulements sexuels sans grand lendemain.Le « Chapitre des Templiers de Los Angeles » qu’il avait créé, avec son ami Pat O’Sullivan, menait en fait une croisade contre toutes les avancées féministes de la société moderne.L’idéal et l’objectif qu’ils s’étaient donnés n’étaient pas franchement dans l’air du temps. Cette idée, terriblement ringarde, imposait aux membres de l’association de rester secrets. On entrait au Chapitre par cooptation et après initiation, dans une association qui regroupait quelques membres influents de la société californienne. Leurs rituels ne dédaignent pas le recours aux pratiques sexuelles. Bien au contraire, la gaudriole était la base de leur rituel.Le Dr Patrick D. O’Sullivan était un éminent gynécologue de Los Angeles, probablement le plus couru de la ville. Il se limitait à la pratique de la gynécologie médicale et à celle de l’obstétrique. Pour tout ce qui était chirurgical, il s’adressait à son excellent ami, le Dr Bill Konsbrück.Pat, c’était son surnom, avait un profond mépris pour les femmes qui n’étaient pour lui qu’un objet de travail et d’études.Elles étaient aussi l’instrument incontournable du plaisir sexuel. Elles devaient donc être absolument parfaites de ce niveau, et c’était son rôle de médecin gynécologue de contribuer à cette perfection.Il devait probablement les haïr un peu, car son succès spontané auprès d’elles restait très limité et plus motivé par sa position et son argent que par un charme viril qu’il ne possédait pas.Bill et lui avaient créé ce « Chapitre Templier » dont Pat était devenu le Grand Sénéchal, de fait, le second dans la hiérarchie de l’Ordre. Il était donc normal que Bill lui fasse part de la situation par téléphone.Avant même de commencer ses consultations, il prit le temps de l’appeler et lui fit un résumé assez détaillé de la situation. L’un et l’autre étaient fort ennuyés des conclusions de l’oratrice.— Cela risque de nuire à notre recrutement, au moins pendant un certain temps, conclut Pat après une courte pause, mais dis-moi, comment s’appelle cette « poule » ?— Tu veux dire, la conférencière ? demanda Bill.— Oui !— Lisa Sorrenti, pourquoi ?— Je pense que je la connais, attend une minute…Le docteur Pat O’Sullivan entreprit de compulser ses fiches de consultation et se mit à jubiler.— Cette Lisa Sorrenti est une de mes patientes. Célibataire mais fort jolie, énormément de caractère, elle me semble décidée et tenace ; bien qu’encore fort jeune – selon mes fiches, elle devrait avoir 35 ans – elle est occupée de se tailler une place dans le cénacle des archéologues. Une bonne femme comme ça aurait dû naître avec des couilles ! Cette fille est dangereuse. Elle est capable de tout.— Que peut-on faire ? demanda Bill, on ne peut pas la tuer ?— Toujours selon mes fiches, expliqua Pat, elle devrait bientôt venir à ma consultation, elle se fait suivre très régulièrement, tous les six mois, pour un contrôle normal de sa contraception. Fais-moi confiance ! Je pense que j’ai une petite idée.Sur ce, ils se quittèrent.Bill un peu rasséréné, put entamer sa consultation, plus détendu. Monica en entrant, constata immédiatement la différence et s’en trouva rassurée, elle aussi. Elle ne put toutefois s’empêcher de lui annoncer que Danuta Cruz avait pris rendez-vous.— De grâce, Monica, essayez de la décommander. Expliquez-lui que j’ai pris du retard à cause d’une opération beaucoup plus longue et difficile que prévue et que je ne pourrai pas lui consacrer tout le temps dont elle a besoin.— Bien docteur ! Je vais essayer.– 3 –Danuta Cruz, tout comme Lisa Sorrenti, était le modèle de femme tout à fait insupportable pour Bill : elle était belle, riche, intelligente, fière et libre, sans complexe, et surtout pas soumise. Elle consommait les hommes comme Bill séduisait les femmes.Toutefois, autant le Docteur Konsbrück multipliait les relations suivies, généralement de courte durée, autant Danuta utilisait en général, le principe de « l’usage unique » : elle choisissait sa victime avec soin – pas n’importe qui – la séduisait, l’emportait, s’en servait une fois, et la jetait ensuite, comme un vulgaire Kleenex usagé. C’était à la fois une vraie salope et une sorte de mante religieuse.Bill la connaissait sans plus, car il était difficile à Los Angeles de ne pas connaître Mademoiselle Cruz. Leur première rencontre remontait à quelques semaines. Ce fut au cours d’une réception pré-électorale organisée par le gouverneur de Californie.Il est toujours un moment où, dans ces réunions, on n’échappe pas aux discours. Le cocktail et le buffet se déroulaient dans une gigantesque salle ornée de colonnes. L’une d’elle, accolée au mur du fond, formait ainsi une sorte de niche, où le hasard voulut que Bill se trouvât. Au moment où les orateurs commencèrent à parler pour encenser le gouverneur, tout le monde se tourna vers eux.Danuta se trouvait juste devant Bill, quasiment collée contre lui, le cachant du reste du public. Il était coincé, quasiment prisonnier dans ce recoin. Sans que son visage ne la trahisse en rien, avec sa main discrètement glissée derrière le dos, elle entreprit de lui caresser le sexe à travers le pantalon.Bill était bel et bien coincé : il ne pouvait bouger car il y a trop de monde autour de lui, sa main droite tenait un verre de Champagne, tandis que la main gauche était immobilisée par des dossiers ; il n’osa pas protester de peur de faire un esclandre trop remarqué, ce qui n’était pas souhaitable dans une telle assemblée de notables. Il fut donc obligé de subir.Le travail manuel de Danuta était d’une redoutable efficacité : elle lui triturait le gland et les couilles, faisait courir le tissu du pantalon habillement sur sa verge dans de fines caresses puis empaumait résolument la verge d’un mouvement plus vif et rapide. Malgré la gêne qu’il éprouvait du fait de l’endroit et de la manière dont on le prenait, lui, sans son consentement, il ne put s’empêcher d’entrer en érection.Lorsque la verge fut suffisamment tendue, elle glissa agilement sa main dans le pantalon, jusque dans le caleçon. Lui serrant bien la queue dans la main, elle entreprit un lent mouvement de va-et-vient, savamment rythmé. Bill avait toutes les peines du monde à rester impassible. Il était difficile de résister à l’excitation.Lorsqu’il commença à mouiller, Danuta se servit des sécrétions et avec ses trois premiers doigts, elle commença de masser le gland et le frein, alternant des mouvements divers, de rotation et de friction, qui éveillaient chez Bill, des ondes de plaisir ; elles irradiaient jusque dans ses jambes, ses cuisses flageolaient un peu. C’était une véritable torture : il ne pouvait rien faire ni rien dire, il sentait monter un plaisir qu’il n’avait pas demandé ; il avait bien compris jusqu’où Danuta voulait aller. Elle le ferait jouir en public et contre son gré.Effectivement, lorsqu’elle sentit qu’il mouillait de plus en plus, elle recommença son va-et-vient, en tenant cette fois, la verge entre le pouce et l’index fermement serrée autour de la hampe. Elle sentait bien les réactions intimes de sa victime et, avec un art consommé, elle réglait la vitesse du mouvement pour prolonger le plus impossible la torture et retarder l’éjaculation. Plus ce serait long, plus grande serait la quantité de sperme.La garce était redoutablement habile : Bill savait qu’il allait éjaculer dans son pantalon, en public, dans un subtil mélange de honte et de plaisir primaire.Le visage de Danuta ne trahissait aucun sentiment mais elle jouissait sadiquement de cette situation, elle entendait prolonger ce moment le plus longtemps possible. Elle ressentait les réactions physiologiques de la verge de Bill mais savait aussi que, mentalement, cela était insupportable à son partenaire : elle connaissait bien les opinions de Bill à propos des femmes, et la manière dont il les traitait en général. Lorsque le dernier orateur approcha de la fin de discours, elle accéléra et amplifia le mouvement.Au moment où les applaudissements commencèrent, Bill ne put se retenir d’éjaculer en fermant les yeux et se redressant en cambrant les reins. La belle s’éclipsa promptement, la main gluante de sperme qu’elle essuya au passage sur le pantalon de sa victime, le laissant à sa honte. Il se débarrassa de son verre, renonçant à s’occuper de son dossier, il s’en servit plutôt pour masquer le haut de son pantalon.Il était persuadé que tout le monde le regardait, les yeux rivés sur une énorme tache de sperme sur son pantalon, il sentait le liquide collant dans ses vêtements. Il avait l’impression que cela lui coulait jusque sur les chaussures. Il ne salua personne, se faufila jusqu’aux toilettes où il put s’éponger et se débarrasser de son caleçon.Tapie dans un coin, Danuta l’observait à son insu avec jubilation. Elle se murmura sans que personne ne l’entende :— À plus tard, chéri !