Laissez-moi revenir sur nos premiers mois ensemble, Laure et moi, et nos découvertes.Et laissez-moi vous décrire le cheminement qui nous a conduits à une forme de plaisir, certes standard dans les films pornographiques, mais tout à fait hors du commun pour un couple de dix-huit ans, il y a dix ans maintenant.Depuis nos débuts, six mois plus tôt, Laure et moi étions rapidement devenus dépendants du corps de l’autre. Elle était très à l’aise avec sa propre nudité, comme vous l’avez compris lors de mes premiers récits, et cela l’aidait sans aucun doute au moment d’essayer quelque chose de nouveau. Elle dormait toujours nue, été comme hiver, seule ou avec moi, se promenait en sous-vêtements durant des heures, parfois le sexe nu avec seulement une paire de bas, parfois avec uniquement une de mes chemises à peine boutonnée et tombant juste au-dessus de la naissance de ses splendides fesses.Cette aisance ne se manifestait pas que dans sa chambre. Elle s’amusait de voir ses copines et équipières de volley regarder à la dérobée ses petits suçons à l’intérieur des cuisses pendant les douches, … Ah oui, le volley … C’était sans doute dans ces vestiaires, pourtant exclusivement réservés aux joueuses, qu’elle prenait le plus de plaisir à s’exhiber.Régulièrement, même si nous ne devions pas nous voir, elle se rendait à l’entraînement avec dans son sac sa lingerie la plus sexy qu’elle enfilait délicatement à la sortie des douches. Elle prenait un malin plaisir à me le raconter, sachant que cela avait le don de me titiller au plus haut point. Je l’écoutais et l’imaginais attacher son porte-jarretelles devant toutes les autres filles qui en étaient encore aux collants. Je les imaginais scrutant, le plus discrètement possible, sa si petite chatte, ses lèvres nues et toujours gonflées. Cela ne lui attirait certes pas la sympathie, mais ce n’était pas ce qu’elle recherchait. Elle aimait susciter l’envie et la jalousie. Dans ce cas, la jalousie de ne pas oser ce qu’elle osait : être une femme sensuelle et sexuellement libérée à dix-huit ans à peine. Elle me racontait toujours cela d’un ton détaché, parfois même avec humour, mais elle savait dans quel état elle me mettait dans ces moments-là.Elle adorait me provoquer lorsque nous n’avions pas l’occasion de nous isoler. Je me souviens d’un jour où j’étais passé chez elle pour lui faire un rapide bisou avant de reprendre le train. Elle m’attendait comme convenu, vêtue d’un long et chaud manteau, nécessaire en ce mois de février. Arrivés sur le quai de la petite gare où nous devions nous séparer, elle ouvrit son manteau devant moi, dévoilant un petit ensemble culotte et soutien-gorge à balconnet jaune agrémenté de bas auto fixants couleur chair ! La surprise passée, mon érection fut fulgurante, mais je ne pouvais rien y faire et je fus contraint de l’abandonner comme cela. Je ne sais pas qui avait le plus envie de l’autre ce jour-là. Mais en faisant de la sorte, elle savait que, le lendemain, mon désir serait à son paroxysme, garantissant les câlins les plus chauds et les plus passionnés.Chaque nuit ensemble était l’occasion d’atteindre les limites de notre fatigue, et de notre expérience. Il n’était pas rare pour nous de faire l’amour cinq fois sur la nuit. Elle avait un truc infaillible pour me remettre d’aplomb très rapidement. Elle se glissait sous la couette et prenait mon sexe en bouche. Vu que je dormais, j’étais donc au repos et elle n’avait aucun mal à le prendre entièrement en bouche. Elle le suçait légèrement, mais c’était en général la chaleur de sa bouche qui me réveillait. À chaque fois, j’étais surpris. Imaginez-vous, vous vous réveillez avec votre sexe entièrement dans la bouche de la femme que vous aimez, et sur laquelle vous fantasmez sans cesse… Elle le laissait ensuite grandir le plus longtemps possible jusqu’à ce qu’elle doive se résoudre à céder du terrain lorsqu’il atteignait le fond de sa gorge. Elle n’avait jamais fait de fellation avant notre rencontre, et je n’avais évidemment jamais connu ce plaisir. Mais notre attirance l’un pour l’autre lui avait permis d’être très vite à l’aise et de n’avoir aucune appréhension au moment de saisir mon membre et de le glisser entre ses lèvres. D’autres fois, elle n’attendait même pas que nous ayons dormi une heure ou deux pour engager un nouveau câlin. Mon sexe à peine sorti de son vagin, trempé de sperme et de ses sécrétions, elle plongeait dessus, le suçant sans aucune retenue, très tendrement pour ne pas me faire mal, jusqu’à ce qu’il fut apte à nouveau. Et croyez moi, ça marchait à tous les coups. En général, c’est ce qu’elle faisait lorsqu’elle n’avait pas encore joui. C’était son désir qui lui permettait de faire cela, je crois.Beaucoup d’hommes, moi y compris à priori, évitent tant que possible d’embrasser leur compagne après une fellation, même sans avoir joui. Avec Laure je dus vite vaincre cet obstacle. Et je fus agréablement surpris. Mélanger nos langues, nos salives, mon sperme, sa cyprine et je ne sais quoi encore me rendait fou, et me donnait envie de lui faire l’amour à nouveau, encore plus intensément.Bref, vous vous demandez où je veux en venir. C’est simple, avant de vous expliquer la suite, je voulais que vous compreniez bien qui elle était. Venons en à ce que je désire vous raconter.Quelques semaines après mon premier récit, nous passions une nouvelle nuit ensemble. Après un magnifique câlin, nous nous étions blottis l’un contre l’autre, sans dire un mot. Elle rompit soudain le silence en posant la question qui allait tout changer :— Tu me sodomiserais ?Jamais je n’aurais cru qu’elle puisse me poser une telle question. Je ne savais que répondre. Il y a dix ans, la sodomie était une pratique bien plus confidentielle qu’aujourd’hui. Internet balbutiait, et les films pornos n’étaient diffusés que sur une chaîne cryptée. Je n’avais donc jamais eu l’idée de pratiquer un tel acte. Je ne savais même pas si cela pouvait me plaire. Le sujet était clairement tabou. En a-t-elle eu envie ou pas ? Je n’en savais rien et rien dans la façon de poser la question ne m’a permis de le savoir. Sans trop réfléchir je répliquai :— Tu voudrais ?— Non, répondit-elle immédiatement.Le silence reprit.Cela n’avait duré que quelques secondes, mais l’idée était maintenant installée dans mon esprit, et cela allait me torturer des semaines. Le faire ou pas ? Qu’en pense-t-elle ?J’ai appris bien plus tard que c’était une de nos amies, Marie, qui avait éveillé en elle ce désir, car c’était bien un désir. Marie était, à dix-huit ans, avec son copain dix ans plus âgé qu’elle, devenue une adepte de la sodomie. Elle en avait parlé à Laure, lui avait détaillé son expérience. Malgré la douleur, elle semblait comblée. Bref, elle avait donné à Laure l’envie d’explorer cette nouvelle voie. Je suppose, la connaissant, bien qu’elle ne l’ait jamais reconnu, qu’avant de me poser cette question fatidique, elle avait commencé de son côté à découvrir cette partie de son corps et les formes de plaisir qu’elle pouvait en tirer. Je suis certain qu’elle n’avait aucune honte, car elle n’avait honte d’aucune parcelle de son corps, mais elle avait certainement peur de la douleur, ce que nous pouvons tous comprendre.Quelques semaines plus tard, ses parents étant sortis pour la soirée, nous en profitions pour nous abandonner au plaisir dans la chaleur d’un bon bain. Nous étions assis face à face, ses cuisses serrées autour de ma taille. Mes mains se trouvaient sous ses fesses pour aider sa danse sur mon sexe. Petit à petit, je rapprochais une main de cette zone encore inconnue pour moi. Je remarquais également que, plus je me rapprochais de son petit trou, plus elle oscillait du bassin, comme pour m’aider à finalement l’atteindre. Je me contentais de masser son anus, n’osant pas tenter de le forcer. Aucun doute, elle adorait. Ses cris étaient amplifiés à chaque passage de mes doigts.Je ne suis pas allé plus loin ce soir-là. Elle me dit qu’elle avait adoré et qu’on verrait bien où cela nous mènerait, et à quel moment.Dans les semaines qui suivirent, j’insinuais de plus en plus souvent un doigt entre ses magnifiques fesses rebondies. L’effet était à chaque fois le même et m’incitait à recommencer. Mais je ne savais toujours pas comment j’allais oser franchir le cap.C’est elle qui m’y aida, clairement, un soir de printemps où j’entrais dans sa chambre.Il était 23h00, je venais d’arriver chez elle après un souper de famille. Je devais y passer la nuit uniquement. Cela n’était pas facile à faire accepter par mes parents, mais par chance ils ont compris qu’il était finalement mieux que je découvre cette étape de la vie en ne leur mentant pas, en gardant une relation de confiance. Les siens étaient bien plus ouverts encore. Peut-être trop…Bref, je m’égare…Elle était assise à son bureau, me tournant le dos. Une faible lumière éclairait un livre, juste assez pour ne pas se fatiguer les yeux. L’ambiance était très sensuelle, soulignée par une musique de circonstance – les compilations « Rockmantique » faisaient fureur à l’époque.Sa tenue était également de circonstance : chaussures en corde à talons nouées aux chevilles, petite robe d’été en lin beige, le tout sur, vous ne devinerez jamais, une paire de bas bruns. La robe n’était clairement pas prévue pour porter des bas, car on en voyait clairement la lisière et la bande de fixation brillante typique des dim-up.Je me penchais sur elle pour l’embrasser, ne pouvant m’empêcher de parcourir son corps d’une rapide caresse, partant du côté de sa poitrine jusqu’à la cuisse, remarquant l’absence de tout sous-vêtement. La fin de soirée s’annonçait coquine, comme toujours avec Laure.— Que lis-tu ?— Regarde ! Me dit-elle en fermant le livre pour que j’en voie la couverture.— Dictionnaire de la sexualité !!Je ne savais pas que ce genre de livre existait. Ce n’était pas du tout un livre porno, c’était réellement technique, sans photos, avec juste quelques schémas parfois.Et ce livre appartenait à… son père. Quand je vous disais que ses parents étaient ouverts. Elle l’avait trouvé dans le grenier, et semblait captivée par la lecture.Elle le rouvrit et me montra quel mot elle « étudiait ». Vous l’aurez maintenant deviné, c’était le mot sodomie.— J’en ai envie, vraiment envie, faisons-le ce soir, tu veux ? me demanda-t-elle tout bas.Inutile de répondre évidemment.Je l’embrassai amoureusement, passant ma main dans ses longs cheveux bouclés.Elle se leva, et retira elle-même sa si petite robe. Je sentis l’effluve de son intimité ; cela faisait visiblement un moment qu’elle lisait ce livre. Elle se blottit contre moi, je caressai ses douces et rondes fesses.— Tiens, tu n’auras qu’à utiliser ça au bon moment, me dit-elle en me tendant un flacon de savon liquide. Je compris immédiatement quel en était le but. Déjà lors de nos ébats dans le bain, l’eau savonneuse avait bien aidé mes petites caresses à cet endroit. Pourquoi du savon liquide me demanderez-vous ? Parce que les lubrifiants spécifiques ne s’achetaient pas si facilement à l’époque.Son odeur m’envoûtait, j’avais envie de boire son sexe si lisse et humide.Je l’assis sur son bureau et m’assis sur sa chaise. Elle comprit immédiatement où je voulais en venir, s’allongea sur le dos et passa une jambe de chaque côté de ma tête. Je commençai par des petits bisous à l’intérieur de ses cuisses et sur son pubis, mais je ne pus résister très longtemps ; la soirée était trop spéciale. J’embrassai son sexe comme on embrasse une bouche. J’y glissai ma langue dans un lent va-et-vient. Elle gémissait de plus belle et appuyait sur ma tête pour m’encourager à la pénétrer. Elle était vraiment très excitée et cela se remarquait également à la quantité de cyprine que je recueillais dans ma bouche. Je décidai, cette fois, de ne pas l’avaler mais de la laisser petit à petit couler le long de ses lèvres gonflées, pour atteindre ses fesses et ce petit orifice qui allait être le centre de toutes nos sensations ce soir-là. J’attrapai ses jambes sous les genoux pour l’inciter à les replier sur sa poitrine, tout en les gardant écartées. Elle comprit et les saisit elle-même, me permettant d’utiliser mes mains à autre chose. Sa posture était d’une indécence folle et m’incitait à continuer sans crainte.J’insinuai un doigt entre ses fesses enduites partiellement de son liquide intime tandis que ma bouche continuait son exploration. Je massai lentement et de plus en plus fermement son anus. Ses gémissements changèrent, comme à chaque fois que j’avais fait cela dernièrement. Après quelques minutes, je le sentais se modifier, devenir plus souple, moins contractée. Je sentis que je pouvais, pour la première fois, passer cette si magnifique dernière barrière de son splendide corps. Je poussai lentement mais fermement, ma première phalange entra, lui arrachant un petit cri.— Tu as mal ? demandai-je immédiatement.— Non, continue, mais vas-y tout doucement.Je laissai mon doigt en elle, sans trop bouger, insistant un peu plus sur mon aspiration de son clitoris. Son petit anneau finit par s’adapter et ne plus serrer mon doigt. Je repris le mouvement très lentement, en augmentant progressivement l’amplitude. Elle gémissait et avait le souffle court. Elle ne semblait pas souffrir.Elle se releva et descendit de son bureau. En quelques secondes, elle me déshabilla et s’agenouilla entre mes jambes. Sa fellation fut courte et intense. Sans aucun doute, de mon côté j’étais totalement prêt.Elle se releva, me tourna le dos en s’appuyant sur son bureau, pour mieux se cambrer. Ses rondes fesses se retrouvèrent à quelques centimètres de mon visage. Je repris mes caresses, tout en embrassant ces deux délicieux globes de chair. D’une main je m’occupai de son vagin, de l’autre, je repris mon exploration de son anus, introduisant à nouveau lentement un doigt. Je me levai et décidai qu’il était temps de passer à l’étape suivante. Je pénétrai son sexe pour décupler son excitation et lubrifier mon membre au maximum.Je pris le flacon de savon liquide et fit couler une petite quantité de liquide dans son sillon. Je fis entrer et sortir mon doigt à plusieurs reprises, en essayant à chaque fois d’introduire un maximum de lubrifiant.Après quelques minutes de ce traitement, je remarquai que son œillet était totalement dilaté et lubrifié.— Je suis prête, assieds-toi ! me dit-elle le souffle court.Mon sexe quitta son écrin si chaud, je m’assis et l’attrapai par la taille. Elle vint se positionner au-dessus de moi et s’assit lentement, les jambes écartées de part et d’autre des miennes, jusqu’à ce que mon gland entre en contact avec ses fesses. Je voyais le galbe de ses cuisses augmenter sous l’effort. Elle était d’une sensualité infinie. Je plaçai le sommet de mon sexe contre son petit trou.Dans cette position, elle pouvait d’elle-même contrôler le mouvement et se retirer si la douleur devenait trop forte.La pression augmenta, puis diminua. Elle avait peur, quoi de plus logique. Mais elle recommença, se laissa lentement descendre jusqu’à ce que mon gland passe la première étape. Elle s’arrêta de respirer pendant un temps qui me parut une éternité. Puis elle poussa un long gémissement, teinté de douleur mais aussi de plaisir.Je plaçai mes mains sur ses hanches, non pas pour pousser, mais pour la rassurer et l’accompagner dans ses mouvements. Elle s’assit un peu plus, je sentis mon membre s’enfoncer, centimètre par centimètre. C’était une sensation totalement nouvelle. La pression était forte, je sentais les contractions de ma Laure, c’était extraordinaire. Jamais je ne m’étais senti en elle à ce point. Elle entreprit des mouvements du bassin de plus en plus amples. Je finis par la pénétrer entièrement. Je sentais ses fesses toucher la base de ma verge. Elle gémissait, criait différemment. Je me doutais bien qu’elle avait mal, je voulais que l’expérience soit géniale pour elle aussi.— Ça va mon amour, lui demandai-je avec autant d’admiration que de passion ?— Ça fait mal, mais c’est bien aussi, c’est bizarre, continue, continue, doucement.En fait, c’était à elle de continuer car dans cette position, c’était elle qui contrôlait tout le mouvement.Dieu qu’elle était belle ! J’espère ne jamais oublier cette image et ce moment. Son dos luisait de sueur, ses cuisses se contractaient à chaque va-et-vient, modifiant le reflet de la petite lumière sur ses bas, ses gémissements longs et rauques me transportaient dans un autre monde. De ma main, j’atteignis sa petite toison noire et descendis jusqu’à son sexe ouvert et friand de caresses. Je caressai son petit bouton, ce qui transforma ses gémissements en cris.Soumis à un tel traitement, je ne pus résister que quelques minutes. Mon sexe était trop bien, si serré dans cet écrin si chaud. J’agrippai ses hanches pour être sûr que la pénétration serait maximale au moment où mon sperme jaillirait dans les entrailles de la femme que j’aimais. Je criai, ce qui m’arrivait très rarement, et fus pris quasiment de convulsions tant c’était fort.Les mouvements s’arrêtèrent. Nous restâmes dans cette position quelques minutes, le temps de récupérer notre souffle. Mais Laure n’avait pas joui. Il ne fallait pas rêver, c’était la première fois. J’étais déjà heureux d’avoir senti et entendu son plaisir. Mais je voulais qu’elle ait un orgasme, c’était le minimum que je pouvais faire pour elle après un tel moment.Je l’incitai à se lever. Ma verge sortit de son corps en lui arrachant un dernier soupir. Lorsqu’elle fut debout, je vis qu’un filet de liquide coulait entre ses fesses. Elle attrapa quelques mouchoirs et l’essuya devant moi, sans fausse pudeur, restant elle-même en tant que (jeune) femme déjà totalement consciente et maître de sa féminité et de sa sexualité.Je la couchai sur le lit et entrepris un cunnilingus aussi intense que ma langue me le permettait. Mes doigts vinrent à la rescousse et quelques minutes plus tard Laure se cambra et saisit ma tête de ses deux mains, me permettant littéralement de boire son orgasme.Après quelques instants, nous reprîmes nos esprits. L’odeur de nos ébats remplissait la petite chambre. Nous avions bien besoin d’une douche. Sans dire un mot, je dénouai les lacets autour de ses chevilles, lui retirai ses chaussures, et fis glisser ses bas le long de ses jambes. Nous n’avions pas encore dit un mot. Ce fut sous la douche que nous échangeâmes nos impressions.— C’est vrai, ça fait mal, mais c’était supportable, tu as été très doux.J’étais trop heureux d’entendre cela. J’avais malgré tout une crainte qu’elle soit refroidie à vie par l’expérience et qu’elle ait trop souffert.— Moi j’ai adoré. Je me sentais d’avantage en toi. Je sentais qu’on ne faisait qu’un. C’était magique. Tu voudras recommencer tu crois, lui demandai-je en espérant évidemment entendre un oui ?— Si tu es toujours aussi doux, oui, sans aucun doute, me répondit-elle amoureusement.Et effectivement, nous recommençâmes, pas trop souvent pour ne pas en faire une habitude. Cela devait rester quelque chose de spécial entre nous. Elle y prit de plus en plus de plaisir, et finit par avoir cet orgasme, paraît-il si particulier.C’est rare de connaître une telle symbiose intime avec une femme. Je le souhaite à tous. Je ne l’ai plus jamais connu depuis. Je me demande parfois pourquoi j’ai quitté une femme pareille. Mais bon, nous avions dix-huit ans, dix-neuf au moment de la rupture, et à cet âge-là on a envie de découvrir plein de choses avec plein de gens différents, et pas uniquement au plan sexuel. Aujourd’hui nous nous entendons bien, et menons notre vie chacun de notre côté.L’inconvénient de tout cela, c’est que jamais depuis je n’ai été réellement satisfait de ma vie sexuelle. Rassurez-vous, cela ne m’empêche pas d’aimer de tout mon cœur ma compagne.Mais Laure, elle aura toujours une place à part, et à chaque fois que je la vois, il me semble avoir cette divine sensation de sa peau sous mes doigts…