Alors que je fête mes 30 ans, je suis en famille et je fais une rencontre qui va bouleverser ma vie.En effet, un vendredi soir de juillet, j’organise pour mes trente ans une fête mémorable avec toutes mes copines et quelques-unes de leurs amies (en bref une soirée entre filles). Nous avons décidé de faire la fête en discothèque et de prolonger ensuite le week-end en comité restreint.Vers minuit, nous nous retrouvons donc dans une discothèque près de chez moi et nous sommes une petite quinzaine ; je passe une soirée merveilleuse, avec beaucoup d’alcool, encouragée par mes amies, et donc je délire un maximum en dansant comme une folle et en allumant autour de moi à tout va, ce qui est la première fois. Effectivement je suis plutôt de nature discrète mais mes trente ans, toujours célibataire sans enfant, m’ont fait me rendre compte que mon train de vie austère, hostile à toute initiative délirante, est un vrai frein à l’accomplissement de mon existence.C’est pourquoi mes copines font tout ce qui est en leur pouvoir pour que je me lâche un maximum et c’est ce que je fais. Une fois la soirée terminée, nous rentrons à quatre à la maison, plus une copine qui n’est pas prévue, mais rien de grave, nous ferons un week-end à cinq.Le samedi après-midi, je sors de mon état d’ivresse et je me joins à mes copines déjà réveillées qui m’ont préparé la dînette. Nous mangeons un morceau et nous décidons de partir en balade dans les collines du Lubéron, près des sites protégés, pour profiter du soleil et du paysage. C’est sur le chemin que je décide de faire connaissance avec cette personne que je ne connaissais pas et qui me semble très fermée.En fait elle s’appelle Sonia, elle a 26 ans, célibataire depuis deux ans et vivant dans un village près de chez moi. C’est une copine de Christine, une de mes meilleures amies, et d’ailleurs le chauffeur du week-end. Je discute donc avec elle pendant une bonne demi-heure lorsque nous arrivons enfin.Nous nous regroupons et nous partons vers le point où nous avons décidé de nous installer. Il s’agit d’une ancienne chapelle en pierre un peu délabrée située en haut de la colline, avec une vue imprenable sur le Lubéron, entourée d’arbres immenses et tapissée d’une prairie verdoyante avec, de manière clairsemée, des champs de lavandes. Arrivées sur place, nous discutons ensemble et je vois Sonia s’ennuyer quelque peu ; je décide donc de lui tenir compagnie et de faire plus ample connaissance.Une heure plus tard, Christine me prend à part et m’explique la raison de l’état d’esprit de Sonia, en me disant de ne pas trop en faire, car il s’avère que Sonia aime les femmes et uniquement les femmes, et que sa dernière relation s’est mal terminée quand elle a appris que sa partenaire était en fait mariée et qu’elle avait profité d’elle pour se faire une nouvelle expérience.Forte de ces nouvelles informations, je prends un peu mes distances et reprends la journée tranquillement. Le soir arrivant, nous décidons de rentrer pour continuer la soirée à la maison. Arrivées chez moi, nous nous installons sur la terrasse pour dîner, enfin surtout pour boire et grignoter.Nous nous racontons nos derniers exploits et les derniers potins du groupe en toute tranquillité, lorsque je vois Sonia s’écarter du groupe et rentrer dans la maison. Je m’assois près de Christine pour essayer de comprendre ce comportement et surtout pourquoi elle est venue se joindre au groupe, si elle se sent si mal, mais elle ne sait quoi me répondre.Prenant mon courage à deux mains, je décide d’aller rejoindre Sonia pour essayer de discuter. Je la cherche un moment, mais j’entends des gémissements dans la salle de bains ; je décide alors d’ouvrir discrètement la porte et là, je la vois en train de pleurer. Je referme et fais mine de frapper à la porte. Elle me répond d’attendre un instant puis elle vient m’ouvrir la porte. Je lui demande si tout va bien et elle me répond que oui et qu’elle a juste eu un petit coup de déprime en entendant les autres parler de leurs histoires de couple.J’essaie de la réconforter en lui parlant de mon célibat forcé, ce qui la fait sourire légèrement. Nous rejoignons le groupe après quelques instants et nous terminons la soirée. Le lendemain, je me réveille un peu plus tôt pour aller prendre ma douche matinale et, étant un peu dans le brouillard, j’entre dans la salle de bains, mais sans m’apercevoir de la présence de Sonia que je vois alors entièrement nue, et je découvre alors un corps de déesse.Sonia est métisse, avec une couleur brillante accentuée par les restes d’eau de la douche, elle a une poitrine ferme de taille moyenne mais bien ronde, un pubis entièrement rasé et des formes fines et fermes sans défaut, pas la moindre cicatrice ou la moindre vergeture ni même cellulite, et je me sens comme absorbée par cette beauté qui rayonne d’elle, le tout accentué par un visage fragile mais respirant la jeunesse, avec des cheveux noirs et des yeux verts que je n’avais pas remarqués la veille.Au bout d’un moment à rester figée comme une cruche, je reviens sur terre, bredouille quelques excuses et sors de la salle de bains. Quelques instants plus tard, elle vient frapper à ma porte pour me signaler qu’elle a libéré les lieux. Je prends alors ma douche à mon tour et en revenant dans la salle à manger, je m’excuse de nouveau et elle me sourit pour me faire comprendre qu’il n’y a aucun problème.Dans l’après midi, mes copines rentrent chez elles, une par une, et Sonia reste un peu pour m’aider à ranger, mais au moment de partir à son tour, je sens une tension l’envahir et je lui demande si tout va bien, mais elle ne parvient pas à me répondre. À force d’insistance elle se met à pleurer et je me sens terriblement gênée, et je m’excuse à nouveau. Elle me répond que ce n’est pas moi mais la solitude de rentrer chez elle avec personne pour lui tenir compagnie. Comprenant son désarroi je l’invite à rester pour la nuit et, à force d’insistance, elle finit par accepter.Nous passons la soirée à essayer de nous détendre, en bavardant de tout et surtout de pas grand-chose, mais nous revenons sans cesse à cette douleur partagée de solitude. J’ai pris une semaine de vacances et elle est entre deux boulots d’intérimaire ; je l’invite donc à tromper notre solitude à deux le reste de la semaine, ce qui finit par lui rendre le sourire, bien qu’elle hésite, prétextant le fait que nous nous connaissons si peu. Je lui dis donc justement que ce sera l’occasion de faire plus ample connaissance.Nous passons ainsi quelques jours ensemble, à blaguer, à échanger nos histoires, jusqu’au jeudi après-midi où, suite à un mouvement brusque, je me retrouve coincée au niveau du dos. Sonia s’occupe alors de moi de manière royale jusqu’au dimanche, où je dois me résigner à prendre quinze jour de repos forcé par mon médecin pour récupérer. Sonia me propose alors ses services, en échange de rester avec moi une semaine de plus avant de reprendre son nouveau boulot, qui commence le lundi suivant, ce que j’accepte avec plaisir non seulement parce que cela m’arrange bien mais aussi car je suis ravie de ne pas être seule pendant encore une semaine.Je récupère alors peu à peu et nous nouons des liens forts avec Sonia, au point que le dimanche suivant, je lui propose de rester encore à la maison une semaine de plus pour qu’elle puisse m’aider le soir en rentrant du travail ; et elle accepte ma proposition pour me remercier de l’avoir réconfortée et parce qu’elle ne pouvait pas me laisser seule, car nous n’abandonnons jamais une amie.La semaine suivante, je me rends compte que sa présence me manque lorsqu’elle travaille, et je suis comme une gamine quand elle rentre à la maison. Et c’est avec ces sentiments de manque grandissant que je finis par me poser la question de savoir si je ne suis pas en train de tomber amoureuse de cette fille. Les premiers jours, je refoule donc au maximum ces sentiments et c’est donc Sonia qui en fait les frais car je me montre hostile envers elle, essayant de la repousser le plus possible.Elle finit par me demander pourquoi j’ai changé envers elle, et je dois me résigner à lui parler franchement.Je lui explique alors mon déchirement entre l’envie d’être avec elle et la peur de développer des sentiments envers une femme. Elle m’avoue alors ses préférences sexuelles mais elle me dit aussi qu’elle sait que je suis au courant et que c’est sûrement de là que proviennent mes craintes et que je ne dois pas la repousser car nous sommes amies à présent.Après plusieurs minutes de discussions, elle décide de mettre un terme à mes doutes et elle se jette sur moi et m’embrasse comme jamais on m’avait embrassée auparavant, avec une telle douceur et une telle sensualité en même temps, puis elle stoppe son baiser. Elle me regarde un instant et me dit que si j’ai apprécié, c’est que j’ai des sentiments, et si cela ne m’a rien fait, voire m’a dégoûtée, c’est que je n’éprouve rien pour elle.Je reste alors figée et, au bout d’un instant, je lui réponds que cela m’a beaucoup plu, ce qui la laisse à son tour complètement désappointée, car elle pensait que je ne réagirais pas. On reste ainsi un long moment à s’observer sans un mot ni un geste, puis je finis par lui dire que je ne sais pas réellement ce que je ressens et que je ne souhaite pas la faire souffrir en me rendant compte dans quelques jours, semaines, mois, années que j’ai fait fausse route. Elle comprend ma prise de distance face à cette situation et m’informe qu’elle préfère partir et rentrer chez elle.Au bout de quelques jours, je ne cesse de penser à elle, elle hante mes rêves, mes phantasmes amoureux, mais rien de sexuel, juste besoin de la sentir près de moi, de l’embrasser, de la faire rire, d’être avec elle en somme.Au bout de plusieurs jours de ce manque, je décide de l’appeler pour que nous nous voyions ce week-end et elle accepte.Arrivée à la maison, je lui déballe tout, en lui expliquant qu’elle me manque, que d’imaginer ne pas être avec elle me désespère. Après cet aveu, elle me sourit et me dit qu’elle me croit sincère, et qu’elle est donc prête à essayer une vie de couple avec moi. Je me mets à pleurer et elle aussi, et enfin, nous nous prenons dans les bras l’une de l’autre et nous restons ainsi blotties ensemble pendant un long moment. Nous essuyons nos larmes et nous échangeons un nouveau baiser tendre et langoureux, nos langues se mêlant et dansant l’une contre l’autre, et nous passons la nuit ensemble, échangeant quelques caresses et quelques baisers avant de nous endormir, l’une contre l’autre, sans aller plus loin, car elle s’est montrée compréhensive de mon manque d’expérience.Nous nous réveillons donc le matin dans les bras l’une de l’autre et échangeons un nouveau baiser mais cette fois-ci, j’ai bien l’intention d’essayer d’aller plus loin et je le lui fais comprendre en lui effleurant le sein. Elle me demande si je me sens vraiment prête à franchir le cap, en me rassurant si ce n’est pas le cas, mais j’ai envie de partager ça avec elle, et je lui confirme donc mon désir et nous nous embrassons de nouveau, mais avec beaucoup plus de fougue cette fois-ci ; mon cœur bat la chamade, pris entre angoisse et désir. Puis elle se lève, se déshabille doucement ; une fois entièrement nue, elle m’assoit et me déshabille doucement et tendrement.Une fois toutes les deux nues, elle m’allonge et elle s’allonge sur moi, mettant une de ses cuisses entre les miennes et posant son entrejambe à califourchon sur ma cuisse. Elle m’embrasse à nouveau et fait doucement remonter sa main le long de mon ventre, et saisit ma poitrine pour la malaxer avec tendresse, faisant dresser la pointe de mes seins. Je me sens parcourue par d’intenses frissons brûlants lorsqu’elle descend sa bouche et se met à me lécher et sucer mes tétons durcis d’envie.Dans le même temps, elle fait glisser sa main sur mon ventre, jusqu’à rencontrer mon sexe humidifié par ces caresses, et elle commence à me masturber à un rythme idéal sur les endroits qui me font le plus de sensation. Elle ondule en même temps son bassin, faisant frotter son sexe sur ma cuisse qui commence à être souillée par son liquide intime. Elle insère parfois son doigt dans mon vagin pour en prendre le jus qu’elle remonte sur mon clitoris, qu’elle caresse avec adresse, alternant avec sa bouche baisers et coups de langue sur mes seins.Soudain elle cesse tout, se redresse et me positionne en levrette avec un regard coquin, je ne la reconnais plus, elle semble envoûtée par l’excitation et se montre plus entreprenante. Une fois positionnée, elle plonge sa langue dans mon sexe qui s’ouvre sans difficulté, et la voilà qui me fouille l’entrejambe comme elle fouillait ma bouche il y a un instant ; de ses deux mains, elle malaxe mes fesses, les écartant largement. Je me sens partir lorsqu’elle positionne sa langue sur mon clitoris et qu’elle m’enfonce deux doigts qu’elle agite en moi.Sans retirer ses doigts elle se met à embrasser mes fesses et fait glisser sa langue sur mon anus, et bien que cela me surprenne, je me laisse faire tellement j’ai envie de la sentir ; de son autre main, elle force son doigt dans mon anus, puis deux. Voilà que je subis ma première double pénétration.Puis elle retire ses doigts de mon vagin et elle se remet à me lécher le clitoris, laissant ses deux autres doigts fichés dans mon anus, et je finis par être emportée par un orgasme déchirant. Elle retire ses doigts, je m’allonge sur le dos, et elle vient m’embrasser, me faisant goûter à ma propre intimité. Elle s’assoit en face de moi, écartant largement les cuisses et elle se caresse. À cette image, je me sens de nouveau excitée et je plonge ma tête entre ses cuisses pour lui dévorer maladroitement son sexe qui a un goût que je ne pensais pas apprécier.Elle ne tarde pas à avoir un orgasme et nous finissons la matinée au lit dans les bras l’une de l’autre. Nous avons fait l’amour toute la journée, et j’ai même trouvé le courage de lui rendre ses caresses anales.Depuis, nous ne nous sommes plus jamais séparées et nous sommes même aujourd’hui pacsées.