RésuméDivorcée, avec un ado à charge et devant faire face à des difficultés financières, j’envisage sérieusement de passer une annonce et de proposer mes services comme « escort ». Après tout, je me sens toujours belle à moins de quarante ans, et j’aime le sexe. Je finis par franchir le pas et, très vite, les appels affluent. Je sélectionne un premier contact, et je me rends à son rendez-vous. Cette première séance est rapide, et je me retrouve très vite dehors avec, au fond de mon sac, cet argent frais… et beaucoup d’interrogations.Pendant une semaine, cet argent est resté au fond de mon sac. La façon dont je l’ai gagné m’a un peu gênée au début. Et puis, j’en ai pris mon parti. Je suis même devenue intérieurement fière de l’avoir gagné : en une heure, le gain s’élevait à presque une semaine de salaire de la cadre moyenne que je suis. Briser les tabous n’était finalement pas si difficile que cela. J’avais vendu mon corps, je n’en avais pas souffert, ni dans mon intégrité physique, ni moralement, et je n’avais pas volé cet argent.Une dizaine de jours après ces « premiers pas d’escort », je publiai à nouveau mon annonce sur le Net. Toujours une seule annonce, sur un seul site, où je prenais soin de préciser mon statut d’occasionnelle. Quelques heures après sa publication, j’allumais mon téléphone dédié à ce que je devais bien appeler ma double vie. Comme je m’y attendais, la messagerie était engorgée. Je zappais d’office ceux dont la vulgarité me sautait aux oreilles.Je finis par noter les coordonnées et heures d’appel de quatre hommes, dont deux que je pouvais appeler de suite. Je composai le premier numéro, légèrement fébrile : même si je crânais intérieurement d’avoir réussi à dépasser mes limites, je ressentais une certaine appréhension lors de cette prise de contact. Je tombai sur une voix grave, presque rassurante, qui, après s’être brièvement présentée, me posa mille questions. Je répondais, en gribouillant sur un papier pour m’occuper et tromper ma fébrilité, sur mes pratiques et ma plastique, en donnant le plus de détails possible et en m’efforçant de paraître détendue et détachée, comme un gage de professionnalisme.Mon inconnu me demanda, dans son flot de questions, si j’acceptais la sodomie. Je n’avais pas pensé à cette question ! Pourtant, depuis toujours, je savais que cela faisait fantasmer les hommes… Comme une idiote, je n’avais pas pensé qu’on me demanderait aussi de monnayer cette partie de mon corps. De toute ma vie, je n’avais offert mon derrière qu’à celui qui est devenu le père de mon enfant, et uniquement pour lui faire plaisir ; je finis par répondre que cela nécessitait un supplément d’argent. Après dix bonnes minutes d’une conversation conclue sur la tenue que je devais porter, nous avions convenu d’un rendez-vous assez long, quatre-vingt-dix minutes plus tard, dans un bar près de chez lui. Cela me laissait tout juste le temps de me préparer. J’avais manqué trois ou quatre appels – c’est fou ce qu’il y a d’hommes qui cherchent des amours tarifées !Mon portable à nouveau éteint, je fonçai à la salle de bains. Je passais dix bonnes minutes sous la douche, me frottant et me re-frottant, profitant de ma peau détendue par l’eau chaude pour peaufiner à l’aide de mon petit rasoir rose la douceur de mes aisselles et de mon intimité. Une fois séchée, je me passai un lait pour le corps, rendant ainsi ma peau soyeuse. J’enfilai ensuite un ensemble blanc, un shorty bordé d’un liseré de dentelles, avec un top à fines bretelles assorti. Je me maquillai légèrement, « pas comme une pute », ne pouvais-je m’empêcher de penser. Je lissai mes cheveux, passai une paire de bas auto-fixants, blancs aussi. Je m’admirai un temps dans le miroir de ma chambre, avant de passer un chemisier blanc et mon tailleur bleu marine, complétant ainsi avec des escarpins le look « escort occasionnelle et raffinée » dont je me vantais dans mon annonce. Je glissai des préservatifs et un petit tube de gel lubrifiant dans mon sac, pris mes clefs et sortis de l’appartement.L’appréhension me saisit à nouveau une fois au volant de ma voiture. Je ne pouvais m’empêcher de penser « et si je tombais sur un maniaque ? », ou « et si c’était un serial-killer ? ». C’est pour cela que j’avais donné rendez-vous, comme lors de ma première fois, dans un lieu public. J’étais pertinemment consciente que, lieu public ou pas, le risque existait tout de même. En même temps, je me sentais à nouveau en train de briser un tabou. Ce mélange de peur et de fierté me donnait, bizarrement, une impression de liberté. Je garai ma voiture à environ cinq cents mètres de notre lieu de rendez-vous, préférant finir le chemin à pied pour me détendre. Je regardai ma montre quand la brasserie fut en vue, j’étais juste à l’heure.—oooOooo—Je passe devant la terrasse couverte, je le vois, tel qu’il s’est décrit : la petite cinquantaine, un tout petit embonpoint, les cheveux très légèrement poivre et sel, en jean, chemise claire et veste sombre. J’entre lentement, la porte me semble lourde, mon cœur bat fort ; je passe entre les chaises pour le rejoindre, il me fait un petit sourire, plie son journal et, d’une main, bouge la chaise à côté de la sienne. Je m’y assois, pose mon sac sur la table, et dis « bonsoir, je suis Pauline » (c’est mon prénom d’emprunt). Il me répond que je suis encore plus jolie que ce que laissent deviner les photos (pour partie floutées) de mon annonce, et me demande si je veux boire quelque chose. J’acquiesce en souriant, et sans me laisser le temps de dire quoi que ce soit, il hèle un serveur et commande une coupe de champagne. Nous trinquons, je me sens à la fois maladroite et forte. Il se présente, prétend se nommer Philippe. Il est divorcé depuis cinq ans, il habite à côté d’ici. Tout à coup, au milieu de notre conversation, il se penche vers moi et me glisse à l’oreille :— Allons-y, j’ai très envie de vous.Nous nous levons, il paie nos consommations, et nous retrouvons dans la rue ; il me guide doucement et, en moins de cinq minutes, nous arrivons à un immeuble des années 70, avec une grande entrée en dallage clair. L’ascenseur se referme et nous emmène au deuxième étage ; je sens une main frôler ma hanche.Nous sommes dans un bel appartement de célibataire. Il y a encore une tasse à café sur la table de la salle à manger. « Philippe » me propose une autre coupe de champagne, je refuse : j’ai l’estomac vide, je ne tiens pas à avoir la tête qui tourne.— Alors vous serez ma boisson, dit-il en souriant.Sur ces mots, il m’attrape par la taille et me colle à lui. Sa bouche se pose sur mes lèvres, sa langue me chatouille le palais. Sous l’effet de la surprise, je me laisse faire, puis je pose une main sur son torse et une sur sa nuque et lui rends son baiser. Je ne sais combien de temps dure ce baiser. J’ai l’impression de jouer un rôle mais, au fond de moi, je sais que ce n’est pas un rôle, que je fais cela pour de l’argent. « Philippe » recule :— Vous embrassez divinement bien, m’affirme-t-il en sortant une enveloppe non cachetée d’une poche intérieure de sa veste.J’y jette un rapide coup d’œil – il semble y avoir le nombre de billets convenu – et l’enfourne au fond de mon sac, tandis qu’il jette sa veste sur une chaise et dit :— Je vais faire une petite toilette, venez m’aider.Je le suis à la salle de bains où il se déchausse, ôte chaussettes, chemise – dévoilant un torse quasi imberbe – et pantalon, puis se dirige devant le lavabo. Je comprends : j’enlève aussi ma veste que je pose sur le bord de la baignoire, remonte légèrement les manches de mon chemisier, je fais couler de l’eau tiède, puis je baisse son caleçon. Son sexe a commencé à grossir, mais il ne bande pas encore. Je fais mousser du savon dans mes mains et commence sa toilette. Je sens son corps se tendre au contact de mes mains. L’eau sur sa queue le refroidit un peu. Je m’applique, prenant soin de prendre mon temps, de bien le décalotter pour qu’il soit bien propre, puis je le rince.Je le regarde par en dessous, ses yeux tombent dans les miens, je le vois et l’entends prendre une profonde inspiration tandis qu’une de ses mains se pose sur ma nuque. Je sais ce que je dois faire. Je m’agenouille sans cesser de caresser son sexe qui se dresse ; le carrelage est froid à travers mes bas. Une fois installée, je le regarde à nouveau dans les yeux, darde ma langue et la fais remonter lentement, très lentement, depuis ses couilles jusqu’à son prépuce. Sa bite pointe vers le haut maintenant ; il a un sexe assez large, mais d’une longueur dans la norme. Je fais courir ma langue autour de son gland violacé, puis je vais titiller son méat. Je prends ses couilles à pleine main et le regarde à nouveau dans les yeux.— Tu suces bien, continue, me souffle-t-il à mi-voix.Il n’a pas le temps de finir que ma bouche le happe. Je salive autant que je peux, faisant virevolter ma langue sur son gland tout en le branlant lentement. Je fais descendre mes lèvres autant que possible sur sa queue tout en saisissant ses couilles et les malaxant ; ma bouche va-et-vient, descendant presque jusqu’à m’étouffer. Ses mains glissent sur mes épaules, je le sens déboutonner maladroitement mon chemisier puis glisser une main sous mon top. Il s’empare violemment de mon sein gauche, sa main se referme dessus pour le pétrir sans ménagement. Il relâche son emprise pour me maltraiter le mamelon, le pinçant pour le faire durcir.— À mon tour, dit-il autoritairement.Sa queue, luisante de salive, se retire de ma bouche. Ses mains m’empoignent sous les aisselles, il me fait relever, relève ma jupe et baisse ma culotte, me saisit à la taille et m’assoit sur le bord du meuble du lavabo.Tout en se baissant, il finit d’enlever ma culotte, écarte alors en grand mes cuisses, jetant un regard gourmand sur ma chatte lisse, et y plonge la tête. Je penche mon torse en arrière, m’appuyant sur mes mains pour lui faciliter l’accès. Sa langue se glisse entre mes lèvres et remonte doucement à la recherche de mon clitoris. Sa langue remonte et joue avec mon bouton. Je pousse de petits soupirs, en faisant attention de ne pas les exagérer. Je finis de déboutonner mon chemisier, remonte mon top et me caresse les seins.Si je suis excitée, c’est uniquement mental. Le physique ne suit pas, exactement comme lors de ma première rencontre d’escort.J’ai les yeux mi-clos, la bouche entrouverte. Je me laisse faire, je me sens à la fois offerte et forte. Offerte parce que j’écarte les cuisses devant un homme que je ne connaissais pas il y a une demi-heure ; et forte parce j’aurais pu dire non, mais j’ai dit oui et je lui prends son argent. Il aura mon corps, mais rien de plus.Il salive de plus en plus, sa bouche ne ménage pas sa peine. Je sens un doigt s’introduire en moi. Je pousse un long soupir, et accélère mes halètements pour lui donner du cœur à ce qu’il fait. La réaction ne se fait pas attendre, il glisse un deuxième doigt dans mon intimité trempée de sa salive. Aussi incroyable que cela puisse me paraître, je ressens quelque chose, pas vraiment du plaisir, mais une sensation agréable. Je me contracte sur ses doigts en gémissant. Puis je lui chuchote :Il ne se le fait pas dire deux fois, se relève, ouvre un tiroir du meuble du lavabo, en sort un préservatif. Fébrilement, il en jette l’emballage par terre, et le déroule sur sa queue. Son gland est congestionné de désir. Tout en restant assise sur mon perchoir, je rapproche mes fesses du bord pour l’aider à me pénétrer. Il présente sa bite à l’entrée de mon intimité, je m’écarte grand en passant mes jambes autour de sa taille, un de mes escarpins tombe par terre quand il me pénètre d’un coup de reins conquérant. Je renverse ma tête en arrière en poussant un soupir rauque, alors qu’il commence à s’activer. Je m’agrippe à lui, lui murmurant qu’il m’excite, qu’il me baise bien.— Tu es une bonne pute, tu aimes te faire baiser, me répond-il.Je l’accompagne dans ses mouvements autant que ma position me le permet. Il change parfois de rythme, ne laissant que son gland en moi, pour repartir d’un grand coup, cherchant à aller au fond de mon ventre, pour ralentir à nouveau. Le rythme s’accélère, je contracte tout mon ventre sur sa queue, mes jambes le serrent, j’accroche de plus en plus fort mes mains à ses épaules. Son souffle se fait alors court, il pousse un long cri rauque, tout son corps se tend et, dans un ultime et violent coup de reins, me faisant reculer sous l’emprise, il gémit en disant :— Je te donne mon foutre !Je sens ses spasmes de plaisir à l’intérieur de moi. Sa tête se pose contre ma nuque, je sens son souffle chaud, mes mains parcourent son dos, comme je le ferais à un « vrai » amant. Il relève la tête, vient écraser sa bouche sur mes lèvres dans un long baiser. Puis, baissant une main, il attrape la capote à la base et se retire. Je caresse doucement son torse et son ventre, une fois qu’il a jeté le latex empli de sa semence dans la petite poubelle.Le souffle encore court, il me dit :— Allons au lit, nous y serons mieux.Je suis allongée sur la couette, je n’ai gardé que mes bas, l’appartement est bien chauffé. J’ai les yeux mi-clos, et « Philippe » me tient dans ses bras. J’ai la tête sur son épaule, je passe négligemment ma main sur son torse et son ventre. Je le sens prêt à s’endormir. Un homme est un homme, qu’il paie ou non, finalement ils ont tous des points communs. Ma main dessine de petits cercles sur son ventre, joue avec son nombril. Je laisse glisser ma main jusque sur son sexe. Je joue avec, le caresse doucement.Brusquement, « Philippe » se lève et disparaît. Il est de retour quelques instants plus tard, avec une bouteille de champagne, deux flûtes et un bol de petits amuse-gueule. Il ouvre la bouteille, l’œil malicieux, me tend une flûte, nous trinquons. Nous parlons de choses et d’autres, de son divorce, de sa fille majeure qu’il aide beaucoup. Je fais attention de ne pas me livrer. Les verres ont été posés sur la table de chevet, et je sens qu’il faut que je reprenne ce pour quoi je suis venue.Une idée me vient à l’esprit. Je prends dans ma bouche une petite gorgée de champagne et, sans l’avaler, je baisse ma tête vers son sexe et le prends dans ma bouche. Je ne sais si c’est l’effet des bulles ou juste l’idée, mais la vigueur revient en « Philippe ». Malgré le vin pétillant dans ma bouche, son sexe sent le latex et le sperme. Son sexe, s’il ne durcit pas tout de suite, grossit très vite. Je finis par avaler le champagne, devenu tiède et sans bulles, mais continue de m’appliquer à ce qui est mon travail de ce soir. De son côté, mon amant entreprend de me caresser, et il est bien moins brutal que tout à l’heure dans la salle de bains. Il s’attarde sur mes seins, tantôt les saisissant à pleines mains, tantôt excitant mes mamelons de manière finalement pas désagréable.Je ressens un certain plaisir à ses caresses. J’en suis la première surprise. La douceur du moment, peut-être aussi le fait que je n’ai pas fait l’amour depuis un bout de temps maintenant font que je me sens, bizarrement à mes yeux, réceptives à de telles câlineries. Il s’étend de tout son long ; je comprends et me positionne à quatre pattes au-dessus de lui pour un soixante-neuf. Je fais aller ma bouche sur l’intérieur de ses cuisses et sur ses bourses, pour finalement prendre son sexe, qui durcit maintenant, aussi profond que possible. De son côté, il me lape la chatte, et sa langue fait souvent de longs allers et retours depuis mon clitoris jusque mon anus. Je le branle doucement tout en faisant jouer ma langue sur tout le pourtour de son gland ; mais il me fait comprendre, en se dégageant, qu’il me veut à nouveau.Il me positionne pour me prendre en levrette, je le sens guider sa queue vers l’entrée de mon vagin. D’un grand coup de reins, il me prend. Est-ce sa manière habituelle de faire, ou est-ce pour me faire comprendre que c’est bien lui qui paie, et donc qui décide ? Je n’ai pas le temps de m’étendre dans de longues considérations, ma chatte se fait pilonner avec ardeur tandis que ses mains s’agrippent à mes hanches. J’ondule du bassin, l’accompagnant dans ses mouvements. Je glisse une main sous moi, griffant doucement ses boules, et l’encourageant de soupirs lascifs et de petits cris aigus.Je sens un de ses doigts me masser l’anus. Je sais ce qui m’attend. Je n’ai jamais réellement apprécié de me faire enculer. Je l’ai fait par amour pour l’homme avec qui je partageais mes jours. Ce soir, je vais le faire pour de l’argent. J’en serais presque fière, si je ne redoutais un peu le moment de la pénétration.Le doigt se fait insistant, et parfois me pénètre le cul. Je le sens appuyer sur sa bite à travers la mince paroi qui sépare mon vagin de mon anus. Je ne peux m’empêcher de me poser une question, alors que je lui caresse les boules : fait-il cela pour son plaisir ou pour s’assurer de sa virilité en un geste conquérant ? Mais une fois de plus, ma question restera sans réponse, du moins dans l’immédiat, car je le sens se retirer et présenter son gland sur le « moins lisse de mes orifices » comme disait Gainsbourg dans « Love on the beat ». Je lui chuchote alors de patienter deux secondes ; je cours littéralement prendre mon sac resté sur la table et lui tend le tube de gel, en lui demandant d’aller doucement au début.Je suis sur les genoux, la tête dans l’oreiller, je creuse mon dos au maximum. Je sens son gland s’aplatir sur mon anus, je tends mes bras en arrière attrapant mes fesses à pleines mains pour lui faciliter le passage. Il me pénètre millimètre par millimètre, j’ai l’impression d’être distendue. Je prends de profondes inspirations à chacune de ses progressions, rejetant l’air dans de petits soupirs. Lorsque la couronne de son gland se fraye enfin un chemin en moi, je lâche enfin mes fesses. Un long gémissement s’échappe de ma bouche, je ne sais comment il sera interprété, et je m’en fiche. Je sens comme une brûlure dans mon fondement, tandis que la pénétration se fait maintenant plus rapide, plus enfoncée, plus forte. Les mains se rivent à nouveau à mes hanches, et je l’entends me dire :— Comme il est bon, ton petit cul tout serré…Cette rodomontade toute masculine ne me touche pas tandis qu’il commence ses mouvements. Au début, je n’ose bouger, pourtant je n’ai plus mal. Je me sens élargie, comme engourdie, mais la douleur s’est évanouie.— Baise-moi bien le cul, lui ordonné-je.Rivant violemment ses mains (et ses ongles) dans mes hanches, il démarre au quart de tour, alors que je le suis et le conduis aussi dans ses mouvements. Pris d’une furie, son chibre me maltraite le cul, et je l’entends me déverser un flot d’obscénités. Je me souviens des dernières fois dans une telle situation : je resserre mes cuisses, il ne tiendra pas bien longtemps. Il n’a plus rien à faire de mon plaisir, seul le sien le guide, mais je suis venue pour ça. Son souffle se fait court, ses mouvements sont de plus en plus saccadés. Il se retire d’un coup sec, provoquant une douleur, me laissant béante, et quelques secondes plus tard, je sens son sperme sur le haut de mes fesses, puis couler dans le creux de mes reins, alors qu’il pousse un râle bestial.—oooOooo—Je suis couchée sur le ventre, un peu écrasée par la masse de mon compagnon qui somnole, collé à moi par sa semence.Je me sens forte. Cet homme pensait me posséder, mais qui a possédé l’autre ?