Dans les premiers âges de l’Égypte, le pays, au début de l’âge du bronze, était divisé en plusieurs clans dont les chefs se référaient à un animal mythique que l’on retrouve dans leurs panthéons de divinités. Dans un de ces clans – celui du Delta – le couple de chefs venait de mettre au monde un enfant, Mamer, qui sera l’unificateur de tous les royaumes.Jusqu’à l’âge de 10 ans, il n’y a rien à signaler, mais pour son quinzième anniversaire, alors qu’il discutait avec une enfant pourvue du don de divination, l’enfant dont on a perdu le nom lui conseilla d’aller chercher des herbes pour faire des onguents, sachant qu’elle n’osait pas dire la vérité, que son clan allait être anéanti, mais que lui allait avoir une destinée royale pour ne pas dire divine.— Mamer, est-ce que tu pourrais aller me chercher de la fleur de nénuphar au bord du fleuve ? Mais fais attention au Dieu Crocodile.— Oui, cela me prendra bien toute la journée ; je prends ton frère pour m’aider.La récolte s’annonce plus longue que prévue, et en rentrant il voit une fumée suspecte s’élever au-dessus du village du clan. Mamer pose sa récolte sous un palmier et rampe jusqu’à la limite du village, et là il assiste à une scène de désolation. Le village est entièrement rasé, les assaillants du clan du Taureau ont rassemblé des femmes dans un enclos, et les enfants sont exécutés sommairement.Une fois le départ des troupes, Mamer, les yeux emplis de fureur, parcourt le campement pour découvrir l’enfant qui lui avait dit d’aller lui chercher des fleurs de lotus qui vivait encore, à la limite de la mort.— Que s’est-il donc passé ? s’enquiert-il.— Les membres du clan du Lion ont surpris les nôtres et les ont massacrés. Il n’y a rien à faire dans l’immédiat, mais tu dois recomposer le clan avec des exclus et construire un camp fortifié. Tu es promis à un bel avenir._______________________Mamer a pris le chemin de l’exil de son clan et longe la vallée du Nil en remontant où il rencontre trois suppliciés, enterrés dans le sable. Il les dégage et leur demande s’ils sont d’accord pour le suivre dans sa quête.— Oui, répondent-ils ensemble Tu nous as sauvés, nos vies t’appartiennent.Ainsi continue ce groupe de quatre personnes à remonter encore plus loin le cours du Nil et sort de la zone du Delta. Là , les quatre rencontrent un paysan qui fait tranquillement paître sa vache.— Salem. Voulez-vous partager mon repas ?— Avec plaisir.— Comment avez-vous fait pour échapper au clan du Taureau ?— Ma famille a été massacrée, mais il faut que je me refasse.— Faites attention : il y a toujours des gardes du Taureau qui se promènent par là  ; je dirai que vous êtes de la famille.À peine le repas terminé, ne voilà pas que quatre hommes à mine patibulaire s’approchent du campement du paysan :— Salut. Qui sont ces nouveaux ? Tu ne les as pas déclarés au chef.— Ils viennent d’arriver ; tu pourras faire la commission toi-même.Mamer, sentant le danger, rassemble ses moyens de défense ainsi que ses compagnons en s’éloignant du campement. Dès qu’ils sont sortis du champ de vision, ils vont à la recherche de leurs arcs et flèches. Le chef des gardes a bien remarqué que les quatre comparses s’étaient éloignés et va pour les rechercher ; mal lui en prend, une flèche lui perce le cou et une autre le cœur. Sans attendre, les quatre compères se jettent sur les gardes restants et les tirent comme des lapins.— Voilà de quoi nous équiper sérieusement, remarque Mamer.— Et moi, je fais quoi ? dit le paysan.— Il y a bien des crocodiles dans les environs ; ils sont tombés sur eux malencontreusement ! On t’aide à les jeter dans la rivière.Un peu plus loin dans leur errance, ils croisent un autre errant qui a l’air particulièrement costaud. Cet errant propose à Mamer un duel pour prendre la tête du groupe. Ils se mettent torse nu et commencent sans arme à se battre à main nue. Chacun essaye de gagner, mais les forces sont équilibrées jusqu’à ce que Mamer, simulant une faiblesse, ouvre une faille dans la défense de son adversaire qui s’imaginait pouvoir enfin gagner.Sur le dos, avec Mamer assis sur son abdomen, il ne peut faire autre chose que de se rendre.— Mon nom est Jondlar. Je suis le rescapé d’un massacre de ma tribu.— Tout comme moi.— Faisons cause commune.— Cela me va.— Il nous faudrait encore une vingtaine de recrues pour attaquer le clan du Lion qui est à la base de la destruction de ma tribu.— On continue à chercher et à former.Après avoir encore erré un certain temps, c’est une troupe finalement de cinquante guerriers qui est assemblée.— Il est prévu que nous allons attaquer le camp Lion ; mais comme lui, on le fera par surprise. On va susciter que les meilleurs soldats partent en mission pour l’attaquer. Au retour, il faudra être d’attaque pour les recevoir. Qui de nous sait le mieux courir ? Et surtout le plus longtemps.À ce moment-là , un jeune homme se détache.— Amine. J’ai le pied agile, et peu armé je vais presque aussi vite qu’une gazelle.— Bon, voilà mon plan. On va provoquer le clan du Lion en faisant de la manière suivante. En premier, nous allons attraper un membre de leur tribu pour savoir combien de combattants il y a dans le camp. Ensuite, nous allons attaquer et tuer une sentinelle un peu isolée, avec nos arcs en ne laissant qu’une flèche et en le pillant. Puis le lendemain nous renouvellerons la chose, mais cette fois ce sera avec Amine qui se montrera ; nous serons un peu en retrait et hors de vue. Si Amine n’entraîne à sa suite qu’un ou deux soldats, on va les flécher et les tuer. Si la troupe est moins importante que la nôtre, on l’attaque également. Là , il faudra faire gaffe que chacun attrape sa cible. Si la troupe est plus importante que la nôtre et que les troupes qui restent sont faibles, on laisse passer puis on prend son camp.C’est ainsi qu’Amine, ayant entraîné le gros des troupes à sa poursuite, permit à Mamer de prendre le camp du Lion. Les quelques soldats restants lui prêtèrent de suite allégeance. Lorsque les troupes du Lion revinrent bredouilles, ce fut pour constater que leur camp avait été occupé et que les portes étaient fermées : ils étaient sans moyens pour attaquer le camp fortifié.Amine à ce moment apostropha ces troupes : — Je vous offre de vous joindre à nous ; nous avons encore bien des batailles à faire comme celle-là . J’accepte de prendre le commandant de ce clan comme officier.Devant l’impossibilité de reprendre leur camp, et voyant qu’ils avaient affaire à un chef qui avait ses idées bien en place, la majorité – pour ne pas dire pratiquement tous – firent allégeance, à l’exception de l’ancien chef et quelques membres de leurs familles.— Pourquoi tu ne veux pas te joindre à nous ?— Parce que j’ai une revanche à prendre, lui répondit-il.— Tu fais une erreur, car maintenant j’ai une armée nettement plus importante que la tienne ; et si je décide de t’attaquer maintenant, tu es un homme mort.— Finalement, tu as raison. Je fais allégeance.Finalement, Jondlar parcourt le camp espérant trouver des survivants de sa tribu ; c’est ainsi qu’il retrouve une tante, la sœur de son père qui a été réduite en esclavage. Tous les esclaves sont libérés, et le choix leur est laissé d’exercer la profession de guerrier. Mais une partie choisit de continuer à faire fructifier la terre et les bêtes.Réunissant ses troupes, il ouvre une discussion : comment vaincre les Taureaux ? La même ruse a peu de chance de marcher. Il faut qu’on mette sur pied un groupe d’espions pour connaître notre futur ennemi.Jondlar, qui a obtenu vengeance, prend la tête de ce groupe et part avec armes et bagages en direction du clan du Taureau. Ils se déguisent en marchands avec quelques têtes de bétail, de quoi appâter les Taureaux. La route se passe sans incident et les nouvelles de la prise du camp du Lion n’ont pas encore franchi la limite du clan du Taureau.— Ho, de la sentinelle ! Peux-tu ouvrir la porte à d’honnêtes marchands ?Là -dessus, le chef des gardes de la porte ouvre et vient au-devant d’eux, curieux de ce que ces marchands peuvent offrir.— On serait mieux à l’intérieur pour déballer notre marchandise, réplique Jondlar.— C’est que j’ai ordre de ne laisser entrer personne avant le retour du chef de clan.— Il est parti pour longtemps ? C’est surtout avec lui que je voulais faire affaire.— Il faut bien compter une dizaine de jours ; il est allé mettre le siège devant le camp des Gazelles, avec l’aval de son allié le Lion.— Il ne vous reste alors personne, si ce n’est que la garde de la porte ?— On peut dire cela.— Bon. En attendant, nous allons rendre visite au clan du Delta et nous repasserons dans une quinzaine de jours.— Vous risquez d’y aller pour rien : on a rasé ce clan il y a quelque temps.— Dommage, il y avait de bons clients. Mais au fait, vous devez avoir des esclaves, suite à votre attaque. Il n’y en a pas à vendre ?— Ce ne sont que des femmes, mais je veux bien. Combien tu m’en offres ?— Il faut voir la marchandise.C’est ainsi que les six femmes rescapées de l’attaque se retrouvent devant Jondlar qui repère tout de suite la mère de Mamer.— J’en prendrai trois : celle-ci, celle-là , et pour finir celle-là ici. Je te les échange contre trois vaches porteuses.— Cela me semble un bon prix. Affaire conclue. Au fait, il y en a deux qui sont aussi porteuses.— C’est bien. Cela fera d’autres esclaves !— Salut. Je vais en attendant remonter le Nil pour visiter le Lion qui peut-être fera affaire.Évidemment, dès qu’il a le dos tourné, il se tourne vers celle qui semble être la mère de Mamer, enlève les liens qui les empêchent de marcher correctement et leur annonce :— Je suis le bras droit de Mamer, et vous me semblez être sa mère.— Non, pas sa mère, mais sa cousine ; sa mère fait partie du harem du chef, elle n’était pas à vendre. Les deux autres viennent du camp des Gazelles.— Il y a réellement si peu de soldats maintenant ?— Non, ils sont tous là  : il n’a pas dit la vérité.— Ils sont combien de combattants ?— Une bonne centaine, mais seule un quart est motivé ; les trois-quarts sont des semi-esclaves combattants.— Est-ce qu’il y a des faiblesses dans ce camp ?— Oui. À l’opposé de la porte du côté de la forêt, il n’y a que peu de soldats, et la palissade n’est pas bien entretenue. On utilise cette sortie pour aller chercher du bois pour cuire.— Intéressant ! Hé, les gars, vous continuez votre chemin ; je vais jeter un coup d’œil sur la palissade nord pour voir s’il y a quelque chose à faire. Effacez mes traces et foncez vers le camp du Lion.Cheminant au milieu des papyrus le plus discrètement possible, Jondlar se faufile vers la partie nord du camp et voit qu’il y a encore une dizaine d’esclaves légèrement entravées qui sont occupées à ramasser des papyrus. Il n’y a qu’un surveillant. Lentement, il sort son couteau, et en rampant il s’approche et soudain l’égorge tout en mettant un doigt sur ses lèvres pour signifier le silence. Il s’approche du groupe d’esclaves et les délivre en leur annonçant qu’il les prend avec lui, mais il faut discrètement partir.— Prenez avec vous quelques tiges de papyrus pour que nous effacions nos traces plus loin.Ils partent tout d’abord vers le Nord, puis en arrivant vers une zone sableuse ils bifurquent vers l’Est en laissant traîner derrière eux les tiges de papyrus pour effacer les traces. Plus loin, ils partent carrément vers le Sud en espérant rejoindre la caravane de marchands. Toute la journée passe en mettant ce plan à exécution, et dans la soirée ils voient la caravane des marchands. Jondlar les fait accélérer avant que la nuit tombe dans l’espoir de trouver refuge dans le camp avant d’être rejoints par les troupes du Lion. C’est dans l’obscurité assez profonde qu’ils arrivent vers la porte, et à la lueur d’une torche les gardes reconnaissent Jondlar et ouvrent en grand la porte et la referment car ils entendent le bruit des poursuivants dans le noir.L’ensemble du camp se précipite sur les armes et monte sur la palissade pour voir ce qui se passe. Jondlar affranchit Mamer des événements.— Super bien joué. J’espère qu’ils vont en perdre une bonne partie en essayant de prendre le camp. En attendant, allons vers la porte pour voir ce qui s’y passe.Effectivement, arrivent en courant les soldats du Taureau.— Qu’est-ce que vous voulez ? tonne Mamer.— Ou est Lion ?— C’est moi, maintenant !— Non, je veux parler au vrai Lion.— Tu es bête ou quoi ?— Dis-moi ce que tu veux ; le Lion est mon second, maintenant.— Je veux récupérer les esclaves que vous nous avez volés !À ce moment-là Jondlar riposte :— Pour ces trois femmes, les trois vaches ne te suffisent pas ?— Ceci oui, mais je parle de ceux qui étaient dans le bois derrière le camp.— Cela doit être des pillards. Ces gens ne respectent rien.— J’aurais pourtant bien cru que leurs traces se confondaient avec les vôtres.Discrètement, Jondlar fait signe aux archers de se préparer à les flécher et aux troupes normales à les attaquer au signal. Quand il constate que la majorité des troupes se trouve à portée de flèches pour assister aux négociations, il abaisse brusquement son bras et une volée de flèches et de javelots part en direction des troupes. On ouvre les portes et on se jette sur la troupe qui venait assaillir le camp, une fois la moitié des troupes adverses vaincues.— Stop ! Je vous offre de vous joindre à nous et vous serez épargnés.Le gros des troupes baisse les armes, et il ne reste qu’une poignée d’hommes à vouloir résister autour du chef. Ils sont rapidement liquidés et le chef est fait prisonnier.— Taureau ? demande Mamer.— Qu’est-ce que cela peut te faire ?— C’est la différence entre une mort douce et une mort pénible pour toi.— Oui, c’est bien moi.— Combien de femmes as-tu ? Et comment as-tu traité celle qui était la femme du chef du Delta ?— Si je te dis, que m’arrivera-t-il ?— Je suis moins sanguinaire que toi. Plusieurs possibilités s’offrent. Pour t’aider, sache que je suis le fils du chef de feu clan du Delta.— Je vois… Il me semblait bien que je n’avais pas bien tout nettoyé.— Je n’étais pas présent lors de ta razzia.— Alors, que vas-tu faire ?— Je vais d’abord t’immobiliser pendant que je vais aller chercher ma mère. Un bon point pour toi si tu m’éclaires comment pénétrer dans ton camp et en ressortir sans combattre.— Il n’y a pratiquement plus de soldats.— Je vais contrôler vers ceux qui se sont rendus sans problème.En contrôlant vers les autres, il apprend qu’il y a encore une cinquantaine de soldats, dont la moitié ne sont pas des mi-esclaves. Il retourne vers Taureau :— Il y reste une cinquantaine de soldats, soit la moitié de tes troupes. Je prends ta coiffe ; cela me servira pour aller négocier. C’est ton fils qui commande ? Quel nom a-t-il ?— C’est Achim.À nouveau, Jondlar s’offre pour aller récupérer et pacifier le camp du Taureau.— Offre-leur la vie sauve et libre s’ils me font allégeance, mais surtout récupère ma mère et ce que tu peux de ma famille, précise Mamer.Se présentant devant le camp avec le schesch de Taureau avec la moitié de l’escadre, l’autre ayant fait le tour pour arriver vers la porte nord, sous les ordres de Lion qui a compris que le duo Mamer et Jondlar forme un paire invincible.— Je voudrais parler avec Achim ! proclame Jondlar derrière un double bouclier, ne voulant pas servir de cible trop facile.— Qu’en est-il de mon père ?— Il est prisonnier chez nous. Il a voulu nous attaquer, mais on l’a laissé en vie. Actuellement elle dépend un peu de toi.— Que voulez-vous ?— Pacifier le camp du Taureau et récupérer certaines esclaves et libérer d’autres, réquisitionner certains de vos soldats et que vous posiez les armes.— Pourquoi le ferais-je ?— Sauver la vie de ton père et peut-être la tienne !— Celle de mon père, c’est pas la mienne. Mais vous me semblez bien peu pour exiger quoi que ce soit.— C’est comme tu veux.Et il fait un signe à un archer d’envoyer une flèche rouge dans le ciel – ce qui est le signal d’attaquer par le Nord – et part se mettre à couvert hors de portée des archers.Un léger bruit de bataille avec une palissade qui s’écroule au Nord suffit pour qu’Achim pose les armes.— Je me rends ; je vois que je n’ai pas été suffisamment prudent. Tu as dit que j’aurais la vie sauve si je me rendais.— Oui, mais tu ne l’as pas fait spontanément ; cela va dépendre de Mamer, maintenant notre chef.— Si je te dis où sont tous nos trésors, est-ce que ceci compensera ?— OK, cela m’évitera de chercher.C’est ainsi que Jondlar réussit à libérer toute une armée d’esclaves et fait prisonniers tous ceux qui n’étaient pas des esclaves pour les amener au camp du Lion qui commençait à déborder de monde. Les vivres qui ont pu être récupérés dans le camp du Taureau furent les bienvenus.Les retrouvailles de Mamer et de sa mère furent attendrissantes.Plus tard, dans la case du chef que Mamer avait nationalisée (ce avant que les notions de nationalité soient à l’ordre du jour), il ne reste que Mamer, sa cousine et sa mère. — Dites-moi comment cela s’est passé.— Pour moi, ce fut relativement facile : Taureau m’a prise dans son harem. Je n’avais pas grand-chose à faire.— Mais il t’a…— Évidemment ; le premier soir, il a fallu qu’il marque son territoire et il m’a violée, mais après il a été beaucoup plus doux. Finalement, j’aimais bien sa compagnie.— Tu n’étais pas amoureuse de lui, quand même ? Est-ce que tu es enceinte ?— Deux fois non ; j’ai pris des herbes pour cela.— Bon, cela va alléger son sort. Et toi, ma cousine ?— Moi, j’ai pas eu la chance de lui plaire ; il a fait de moi une esclave de travail agricole, et j’étais prévue de servir de fille à soldats prochainement.— Cela va mettre un petit poids dans la balance du mauvais côté. Je n’oublie pas qu’il est responsable de la mort de mon père. Qu’est-ce que tu me conseilles, mère, avec Taureau et son fils ?— Son fils, je ne l’ai que peu vu ; mais ce que j’en sais, il ferait un bon intendant, il n’aime pas la guerre. Par contre, le père, il ne pensera qu’à prendre une revanche.— Bon, je vois. Finalement, le mieux c’est que je le transforme en esclave et que je le donne à ma cousine comme esclave de maison. Elle l’aura sous les yeux et ne va probablement rien lui laisser passer. Mais je vais te faire attribuer une maison, et mère, tu restes avec moi. Je ne te lâcherai plus ; j’aurai besoin de toi pour fonder notre dynastie.