Résumé de l’épisode 1 : « Manon veut voir le loup »À la suite de circonstances plus ou moins arrangées par Manon, celle-ci est parvenue à ses fins. Sous le soleil d’automne, elle a franchi le pas avec Laurent et perdu son pucelage sur l’herbe d’une clairière.______________________________Manon veut voir la louveSur le trajet du retour, le calme plat, loin de feu d’artifice de l’aller, sauf dans la tête de Manon. Elle rentrait certes satisfaite d’avoir trouvé à la bibliothèque les documents dont elle avait besoin, mais son esprit en était loin, bien loin, encore dans la furie du brasier qui avait embrasé la clairière. Elle revivait par volées d’images et de sensations l’extraordinaire après-midi qu’elle avait vécu. Non seulement elle avait franchi sans encombre le cap tant convoité, mais l’événement l’avait transportée au-delà de tout ce qu’elle aurait pu imaginer. La béatitude la rendit bienveillante, elle s’inquiéta de Laurent et se tournant vers lui :— Laurent, pourquoi tu te tais ? Quelque chose ne va pas ? T’es fâché ? dit-elle en posant sa main sur son bras. Laurent, mon héros de quinze heures huit, rassure-moi.— Ton héros, comme tu dis, n’est pas du tout fâché, mais il réfléchit à notre nouvelle situation avec tout ce qu’elle implique. C’est tout neuf, on avance dans le brouillard et il va falloir composer et faire attention où l’on met les pieds. Je suis embêté parce que je ne sais pas par quel bout prendre le problème.— Mais qu’est-ce qui te gêne ? C’est par rapport à moi ?— Par rapport à toi, par rapport à tes parents, par rapport à moi aussi. Je culpabilise à mort d’avoir profité de toi et je ne sais pas dans quoi je t’ai embarquée ni comment on va gérer l’avenir.— Tu permets ? C’est moi qui ai tout manigancé et je le revendique. S’il te plaît Laurent, ne me dis pas que tu regrettes, je ne te croirais pas. Je vais d’ailleurs te le prouver.D’autorité, elle lui retira la main du volant, la passa sous sa jupe ample et la porta à son entrejambe. Il la laissa faire. Mieux, il ne retira pas sa main et la tentation pour lui fut trop forte. Manon sentit des doigts brusquement animés d’une vie propre s’activer sur son trésor. Cette abdication de Laurent la transporta d’allégresse. Elle en savait assez pour calmer ses inquiétudes. C’est elle qui lui remit la main sur le volant en regrettant qu’elle ne pût la laisser folâtrer plus longtemps sur son gazon enchanté. Il fallait être raisonnable. En fait, s’il capitulait, c’est parce qu’il venait, sans en informant la candide enfant, de prendre une décision.— Laurent, enchaîna-t-elle pleine d’assurance, l’avenir on l’étudiera à deux. Tu m’accorderas que je puisse me sentir concernée et avoir mon mot à dire ? Rassure-toi, je n’ai pas du tout l’intention de te mettre le grappin dessus. Je t’ai prévenu que je tiens à mon indépendance… et puis, te vexe pas, t’es trop vieux pour moi. Notre avenir commun, je le vois avec simplicité, juste forniquer joyeusement de temps en temps. C’est pourtant pas la mer à boire, ça ? Discrètement… ni vu ni connu.Il ne répondit pas immédiatement, car il avait repéré un peu plus loin à droite un ancien virage de la vieille route. Il mit le clignotant, engagea la voiture sur le tronçon délaissé et coupa le moteur.— Tu veux me faire le coup de la panne ? se réjouit-elle.— Non, mais pour répondre à ta question, tu as peut-être raison, ce n’est pas la mer à boire, alors je veux d’abord en prendre une gorgée pour bien m’assurer que j’ai fait le bon choix.Sa main retourna sous la jupe.— Salaud, dit-elle en se cambrant et écartant docilement les cuisses, tu trouveras toujours un prétexte. Hé, mais… Oh mon dieu… oui, là … oui…Il se pencha vers elle, plongeant sa seconde main au secours de la première. Les doigts habiles écartèrent les lèvres pour faciliter le travail de son index gauche sur le bouton sacré. Manon, à l’abandon, ouvrait et fermait ses cuisses en poussant son bassin vers les intrus. Elle agitait sa tête de tous côtés, transportée dans un autre monde. Malgré l’inconfort de sa position, Laurent introduisit l’index et le majeur de sa main droite et pistonna avec frénésie la caverne débordante de sucs, jusqu’à ce que :— Laurent, non… Laurent, oui… Laurent, je sens que… je sens… je viens.Un cri strident. L’orgasme la tourneboula, elle eut du mal à redescendre sur terre, mais ressentit un goût d’inachevé. S’adressant alors à son tourmenteur sur un ton véhément de reproche :— Pourquoi t’as fait ça ? Tu savais très bien qu’on ne pouvait pas baiser, ici. Et tu vas me laisser comme ça ? T’es un salaud. Tu allumes l’incendie et ensuite tu te débines. T’as vu ma grange, t’as vu dans quel état tu l’as mise ?Elle le tambourina de ses poings fermés puis se jeta contre lui :— Embrasse-moi, au moins !— Oui, mais ce sera tout ! C’est aussi cela qu’il faut que tu apprennes pour notre relation telle que tu l’envisages : gérer, s’arrêter quand il le faut. Sois honnête, tu as reconnu toi-même qu’ici c’était pas l’endroit. Alors, n’oublie jamais que si les circonstances l’imposent, on reste sages. Tu devrais me remercier : je t’apprends à être raisonnable.— Salaud d’hypocrite !Puis, après un temps de réflexion :— Bon, tu as peut-être raison. Mais fais gaffe, la prochaine fois que tu viens jouer au pyromane, ne viens plus sans ta lance.Et elle se tourna vers lui pour poser ses lèvres sur les siennes et s’attarder quelques instants, blottie contre sa poitrine.La voiture reprit le chemin du retour. Lorsqu’il la rangea devant la maison, Manon intervint :— La voiture de maman est là . Donne-moi ton numéro de portable et prends le mien, avant qu’on entre… Rassure-toi, je ne te harcellerai pas.En entrant, première chose à faire avant toute chose : prétextant un besoin urgent, Laurent fila aux toilettes, le meilleur endroit pour se laver discrètement les mains et chasser des doigts l’odeur acide du foin de la grange de Manon. Ensuite, il revint au salon.La mère affichait un demi-sourire et s’adressa alors à Manon :— Mais bon sang, Je me suis inquiétée de ton absence, tu aurais pu me passer un coup de fil, non ?— Pardon, maman, je n’y ai pas pensé. Papa n’ayant pas pu, Laurent qui était venu pour reprendre ses outils, s’est proposé pour m’emmener à la bibliothèque. Il me fallait absolument ces documents.— Et ça a duré si longtemps ? Vous n’auriez pas fait un peu l’école buissonnière ? Dis voir, Laurent, tu me jures que Manon et toi avez été sages ?Pris de court par une question aussi directe que suspicieuse, Laurent aux mains propres sentit passer le vent du boulet et opta prudemment pour une pointe d’humour :— Pas tout à fait, Marie, je dois l’avouer…La maman tiqua, mais Laurent s’empressa de la rassurer :— … après la bibliothèque, je l’ai invitée à boire un pot à la terrasse d’un troquet. Il y avait du soleil, on a bavardé, on n’a pas vu filer le temps.— Des pots, vous pouvez en prendre autant que vous voulez, mais au moins prévenez. Ce n’est pas l’absence qui me tue, c’est le silence. Il ne m’en aurait pas fallu beaucoup pour déjà m’imaginer Manon en train de se faire violer au coin d’un bois.Une fois encore, Laurent sentit passer le vent de l’obus. « Violer ? Si tu savais ! » pensa-t-il. Mais maintenant qu’il avait vu la fille nue – et mesuré en partie seulement, mais surtout pas assez, la richesse d’un tel trésor – d’étranges pensées lui vinrent à l’esprit. La maman lui apparut sous un autre jour. Il l’observa avec un regard neuf, comme il ne l’avait jamais fait, ni pensé à le faire, comme si c’était la première fois qu’il la voyait. Marie n’était pas encore était au mitan de la quarantaine, au pire, une dizaine d’années de plus que lui. Dans son esprit, il la dépouilla de son image habituelle. Elle avait un charme évident, mystérieusement dissimulé derrière la banalité du quotidien. Ne plus chercher d’où provenait celui de sa fille… En suidé libidineux et gourmand, il imagina cette femme nue et frissonnante dans les bras d’un homme. Il l’imagina, la tête en arrière, les yeux révulsés, haletante… Mais stop aux pensées impures !Il décida qu’il était temps de rentrer chez lui.Manon le remercia encore avec effusion pour le taxi et la clairi… et le pot – elle se reprit à temps – puis monta l’étage pour déposer les documents dans son bureau. Sa mère le raccompagna à la voiture et lui serra la main. La pique fusa, au venin doucereux :— Je crois que Manon ferait mieux d’aller se doucher, tu ne penses pas ? C’est bizarre comme dans les bibliothèques il peut traîner certaines odeurs. Allez, rentre bien chez toi, dit-elle en lui faisant la bise rituelle.Troisième obus. Il préféra ne plus s’attarder. Plus que jamais, le salut du porc était dans la fuite…0oooo0000oooo0C’est lui qui la rappela le premier, environ une semaine plus tard :— C’est Laurent. Ça va ? T’as survécu ?— Salaud ! Je n’arrête plus de me branler depuis que tu m’as dépucelée. Avec les doigts, je revis ça tous les jours, c’est divin. J’attendais ton coup de fil. Tu m’as promis plein de choses, tu te souviens ? J’espère que tu as du neuf à me proposer, je suis folle d’impatience.— Folle d’impatience ? Dis plutôt folle de sexe, n’est-ce pas, ma douce ? T’es où, là  ?— Je suis seule à la maison, tu peux venir ? J’aimerais tant…— Chez toi ? Trop risqué. Tu peux te libérer, un week-end ?— Pas tout un week-end, mais samedi prochain, ça irait pour l’après-midi. Je peux dire à maman que je vais chez Mélanie, une bonne copine du volley. J’irai en bus.— Elle est sûre, cette Mélanie ? Imagine que ta mère téléphone chez ses parents.— Mélanie a vingt-quatre ans, elle habite seule dans un deux-pièces à côté de son boulot. Et Mélanie m’aime bien, elle me couvrira et de toute façon ne décrochera pas si elle voit le numéro de mes parents à l’écran. Je raconterais à maman que nous étions sorties faire une course. Bon, il faudra peut-être que je lui explique pourquoi j’ai besoin d’elle ; tu m’y autorises ?— Tant qu’elle est fiable, oui, pourquoi pas.— Alors, va pour samedi 14 heures, tu viens me chercher chez Mélanie, t’as de quoi écrire ? Je te donne le nom et l’adresse. T’auras qu’à sonner trois fois.Samedi. 14 heures. Trois fois. Il entendit dans l’interphone : « Monte » ! Il n’avait pas prévu d’entrer, mais comme il était curieux de voir quelle tête avait cette Mélanie, il grimpa l’escalier quatre à quatre.C’est une grande jeune femme souriante, un bon mètre soixante-quinze, pas dégueu du tout, vraiment bien foutue qui lui ouvrit la porte :— Laurent, je présume ? Bienvenue, entre, je te prie. Manon commence à trépigner d’impatience.Une Manon qui se jette à son cou et s’accroche en piaffant d’excitation.— Hé, doucement, jeune fille ! Tu vas me faire fuir !Mélanie rigola, puis elle ramassa son sac à main et se dirigea vers la porte en expliquant à Laurent :— Je laisse mon petit appart à Manon, ça vous simplifiera les choses. Je serai de retour dans deux heures. Soyez sages… et inutile de refaire le lit. Manon, salut !— Je vais aux toilettes. Saluuuut !Mélanie revint alors sur ses pas, avec une drôle de flamme dans le regard. Cette fille, pensa-t-il, a quelque chose dans les yeux et il savait très bien quoi, mais l’expression est si vulgaire…— J’allais oublier de te faire la bise, Laurent.Elle en fit même deux, peut-être plus appuyées que les convenances ne le permettaient surtout si de plus la poitrine pousse en avant de façon éloquente. Laurent, pris d’une inspiration subite, lui toucha un sein et murmura :— Reviens plus tôt si tu en as envie… moi, j’aimerais bien.Elle lui fit un clin d’œil et s’esquiva.0oooo0000oooo0Manon, devant lui, sautillante, souriante et les yeux brillants.— Enfin !— Oui, enfin ! Tu sais ce qui t’attend, petite dévergondée ?— Ouiiii ! Et j’en veux plein, tu m’entends, salaud, j’en veux plein dans la bouche et dans la chatte. Mais pardonne-moi, j’aimerais d’abord te poser une question : quelles sont tes positions de kamasoutra préférées ?— Hein ? Qu’est-ce que tu viens m’embêter avec le kamasoutra ? Pour ce truc-là , faut être contorsionniste de cirque. On n’a pas le temps pour ces idioties, on veut baiser.— Alors je te demande autrement : quelles sont tes positions préférées ?— Ah, là je comprends mieux. Viens ici, je vais te montrer la première.Il la tira contre lui.— Mets tes bras autour de mon cou, pose ta tête contre mon épaule et laisse-toi aller contre moi. C’est la position de la tendresse. C’est pas bon, ça ?Elle pencha la tête et posa ses lèvres sur les siennes. Un long baiser savoureux, elle faisait des progrès… Puis sa tête revint sur son épaule et elle minauda :— Tu en connais encore d’autres ? Je suis là pour apprendre.— On va commencer par le commencement. Tu portes un slip ?— Ben oui…— Tu crois vraiment qu’une enfant vicieuse a besoin d’un slip quand elle va ouvrir ses cuisses ?Il défit la jupe puis tira sur le sous-vêtement jusqu’aux chevilles. Il retrouva l’enchantement qu’il avait éprouvé dans la clairière, en découvrant cette vision pour la première fois. Une chatte de jeune fille, du con frais qui fouette la libido et provoque des idées de viol. Il lui passa ses mains dans le dos pour lui défaire l’attache du…— Mais… tu n’as pas de soutif ?— Chez moi, aujourd’hui, c’est jour de fête, ça tient tout seul, dit-elle en riant.— Attends, remonte ton tee-shirt, sans l’enlever, et retiens-le avec tes mains sur la tête.Il la repoussa contre le mur. Elle se laissa faire, intriguée et aveuglée. Puis elle frémit brusquement et s’affaissa un peu : la main de son maître venait d’empaumer son entrejambe.— Reste debout, sale fille, la leçon commence.Il se mit à genoux, lui écarta légèrement les jambes et colla sa bouche sur la toison humide. Ses doigts remontèrent vers les grandes lèvres pour les écarter, permettant à la langue d’accéder au clitoris déjà gonflé. Et la lèche délicieuse débuta. La langue tourna autour du bouton, le titilla, la bouche l’aspira, le rejeta, la langue reprit ses savantes caresses en tours, en détours et en affleurements. Manon se mit à geindre sous son tee-shirt. Elle ne voyait rien, ce qui rendait la minette encore plus excitante et cette excitation montait, montait… Elle allait être asphyxiée par les sensations qui envahissaient tout son corps.— Écarte encore un peu tes cuisses, petite dévergondée.— Ouuuuf… c’est bon… aaah, tu sais y faire… ta langue… ta langue, elle me rend folle.— T’avais jamais vu ça dans tes revues ou sur le net, une minette debout, hein ? Mais une élève aussi douée que toi, ça apprend vite.Elle se mit à trembler lorsque deux doigts s’ajoutèrent à l’action de la langue et entamèrent dans son antre un délicieux va-et-vient. Elle faillit lâcher le tee-shirt pour écraser la tête de son tortionnaire contre son sexe, mais se reprit à temps. Soumise, elle voulait obéir jusqu’au bout à son seigneur et maître. Des contractions agitèrent son ventre, des frémissements parcoururent la face interne de ses cuisses, elle poussa désespérément son bassin en avant. Le piston des doigts accélérant lui fit perdre toute retenue :— Oui, salaud, ouuiiii… lèche… tes doigts… J’en peux plus… je vais exploser !Elle se découvrit fontaine. Une longue plainte lorsque l’orgasme la foudroya et l’expulsion d’une quantité impressionnante de liquide à l’odeur âcre. Elle lâcha le tee-shirt et s’effondra à genoux, poupée de chiffon.Il la releva brutalement.— T’aimes être prise à la hussarde, n’est-ce pas ?— Oui… j’aime quand tu me prends brutal… ça m’excite à mort… Vas-y, ne me ménage pas.— Tu vas être servie.Il la jeta sur le lit et sans lui laisser le temps de réagir, se coucha sur elle.— Écarte bien les jambes et demande la bite.— Ffff… tu m’étouffes.— La bite ! dit-il en positionnant le gland entre les grandes lèvres.— Ouiiii… la bite… je veux la bite.— Dis-moi pourquoi tu la veux !— Parce que… j’aime ça… tu m’as montré…— Et comment appelle-t-on une fille qui aime la bite ?— …— Comment ? Dis comment, tu le sais !— … une vicieuse. Oui… une vicieuse.— Et tu es une vicieuse, toi ? Je veux l’entendre.— Oui… je suis… je suis une vicieuse… une salope qui aime la bite. Par pitié, me fais pas attendre, mets-la-moi.Il l’investit d’un coup sec, avec un han de bûcheron et se mit à la pilonner sur un rythme effréné. Une longue plainte s’éleva dans la chambre, qui se transforma en cris au fur et à mesure de la montée en puissance des sensations.— C’est fou… tu me remplis complètement… c’est trop bon… je vais mourir. Ta bite, salaud, crève-moi avec ta bite. Oui, comme ça… plus fort… encore plus fort ! Oui ! ouiii ! … je viiiiens…Dans un effort inouï, en s’arc-boutant, elle faillit parvenir, la frêle biche tétanisée par le plaisir, à désarçonner le cerf qui la chevauchait brutalement. On aurait pu croire qu’elle sanglotait, mais cette manifestation ne faisait que traduire une quasi-extase.Retour progressif au calme… Laurent reprit la parole.— Je vais maintenant t’apprendre une position que j’aime beaucoup et que tu aimeras, j’en suis sûr. Elle permet pas mal de choses.Il se coucha sur le flanc perpendiculairement à son corps et, tourné vers elle, emprisonna sa cuisse droite entre les deux siennes. Les corps en ciseaux, bas-ventres soudés, sexe contre sexe. Avec son bras gauche, il lui ceintura la cuisse libre et la tira vers lui par-dessus son flanc droit pour ouvrir au maximum l’entrejambe de la demoiselle. Son regard savoura la vision offerte, un pubis si joliment bombé chutant brusquement vers les lèvres gonflées et le sillon luisant.— Maintenant, je vais t’expliquer. Cette position permet pas mal de choses ; on pourrait l’appeler Cinq, parce qu’elle autorise au moins cinq actions. Tu vas être très sage et bien écouter le monsieur.— Oui, oui, monsieur, la cochonne écoute le monsieur, dit-elle souriante et les yeux brillants.— La première action, c’est du classique. Je te pénètre, comme ça. Eh bé ! Tu es complètement trempée, mon engin va jouer au sous-marin. Bon, maintenant c’est à la papa maman, je donne des coups de reins pour aller et venir.Il força le boutoir pour illustrer son propos. Elle absorba, légèrement crispée les chocs répétés. Néanmoins, elle commenta :— Oui, oh que ouiiii… je comprends ce que tu veux dire, et rien que pour ça, je donnerais encore cent fois ma vertu.— Deuxième action. Dans cette position où mon bras gauche écarte ta cuisse, ma main droite est libre pour te caresser. Mais certainement pas la joue ou l’oreille… Devine ce que je vais toucher ?Un sourire pervers éclaira le visage juvénile. Il posa sa main sur sa toison. Elle sursauta malgré la banalité du geste.— Je ne te demande pas si tu aimes les caresses de doigts ?Bien entendu, aucune protestation. Au contraire, de l’enthousiasme :— Ah ça oui… J’ai adoré quand tu m’as branlée, dans la clairière et dans l’auto. Oui, recommence…Il coinça et roula le bouton dur de son clitoris. Manon se mit à respirer plus fort et, sur un ton plaintif, entra dans le jeu :— Salauuud… t’as pas honte de faire ça à une innocente et pure jeune fille ?— Innocente et pure ? Tu te fous de moi ? Attends la suite. On en vient à l’action trois. Tu poses ta main sur la mienne et alors tu peux commander à mes caresses. Si tu veux que j’aille doucement, tu me caresses doucement le dos de la main avec tes doigts. Si tu veux que je caresse plus vite ou plus fort, tu m’agrippes plus fort. Tu peux même donner un rythme.Réaction immédiate. Ses doigts se contractèrent un peu sur sa main. Il accéléra le roulement de ses doigts puis passa à une autre caresse : son index s’insinua dans la vallée des lèvres et titilla le clitoris. Manon, par caresses légères, l’invita à y aller en douceur pour commencer. Puis ils se resserrèrent progressivement. Il accéléra.— On en vient à l’action quatre. Ce n’est plus moi qui te branle, c’est toi-même. Tu sais, c’est très excitant pour l’homme de voir une femme se caresser, et cela lui laisse la main libre pour s’occuper ailleurs, par exemple des seins en excitant les pointes. Donne-moi ta main…Avec toujours cette sulfureuse docilité d’élève sage et vicieuse, elle se laissa guider. Il lui posa sa main droite sur la chatte avide. Immédiatement les doigts de l’innocente enfant renouèrent avec les bonnes vieilles pratiques tandis que sa respiration se fit plus courte. La main de Laurent remonta sur les seins pour exciter les pointes durcies.— Ça aussi, tu aimes, tu as les poumons très sensibles. Tu vois, si tu es à quatre pattes, ton partenaire peut aussi te donner du plaisir par là . On en vient enfin à l’action cinq et, si j’ai bien retenu ce que tu m’as dit, cela ne devrait pas te déplaire non plus.Sa main revint à l’entrecuisse. Il reprit la caresse intime.— Ma bouche n’est pas occupée à te lécher ou t’embrasser. Je peux donc parler, te stimuler oralement. Certaines femmes adorent entendre des mots crus pendant l’acte, cela s’appelle en français châtié, la coprolalie. Tes chastes oreilles de communiante vont-elles supporter ça ?— Oh oui, oui, je t’ai déjà dit que les mots sales m’excitent… La copro comment, t’as dit ?Son index pénétra entre les lèvres gonflées et luisantes… Le visage de Manon se crispa lorsqu’il atteignit le bouton sensible. Chaleur, moiteur et bonheur.— Tu sens comme c’est bon ?… Tu voudrais une queue, n’est-ce pas ?…Tu aimes la bite ?… Une bonne queue qui va-et-vient dans ta chatte de sale petite baiseuse… Quand t’auras joui avec mes doigts, je vais te casser le cul, vicieuse… Et tu vas parler aussi ! Raconte-moi un peu : tu te branles depuis quel âge ?— … rrrraaa… depuis… depuis le collège. Au pensionnat, toutes les filles faisaient ça. C’est là que j’ai appris vraiment et joui la première fois.Il accéléra ses coups de rein. Son membre coulissait à merveille dans le vagin de la gamine dont le visage se déformait.— Et tu t’es fait branler par d’autres filles, non ?— … Euh… oui… oh oui.— Et tu t’es fait lécher ?— Non… ça on n’osait pas faire, c’était sale, on savait pas.— T’as branlé des copines ?— Oh oui… plusieurs.— T’aurais aimé les lécher ?— Maintenant, oui… oh oui… maintenant j’aimerais lécher une fille.L’atmosphère était à la volupté, la tension montait. Laurent lança l’assaut décisif :— Ta copine Mélanie, elle joue avec toi au volley, non ? Tu l’as déjà vue à poil, aux douches ?— Oui, après chaque match… elle est bien foutue… elle a une chatte… oh tu devrais voir… splendide ! J’ai jamais osé le lui dire…— Tu aimerais me voir en train de la baiser ?— Ouiiii ! Ça m’exciterait, ça, et comment ! Voir cette salope qui sait toujours tout mieux que moi… j’aimerais la regarder se faire prendre, se faire dominer, l’entendre supplier…— Tu aimerais lui bouffer le cul ?— Et comment ! Ah ça oui… lécher cette salope… la faire jouir.— Alors imagine, t’es entre ses cuisses, elle mouille à fond et ta langue lui titille le clito. Elle secoue la tête de tous côtés et te dit des obscénités.— … oui… ouiiiii ! putain de salaud, tu m’excites à mort… oui… oui… j’aimerais bien la lécher… la lécher oui… pendant qu’elle te suce… elle aimerait ça… je suis sûre… c’est une salope… Ohhh… c’est trop bon… vas-y plus fort… ramone-moi avec ta queue… oui, comme ça… oui… oui… ouiiiiiiiii !Encore une fois, un flot de mouille inonda le drap.Et le bruit d’une porte qui claque… Une haute silhouette, un sourire épanoui : Mélanie.— Alors, ça baise bien ?— Mais… dit Manon… on ne t’attendait pas de sitôt !— Eh bien, votre truc m’a travaillé entre les deux gros orteils et je me suis dit que j’aimerais bien participer à la fête. Je suis de trop ? Je dois repartir ? dit-elle en jetant son sac sur la commode et en enlevant sa veste.— Tu prends des risques, lui dit Laurent en la regardant dans les yeux, n’est-ce pas, Manon ?Elle soutint leurs regards, provocatrice et enfonça le clou :— Manon m’a tant raconté ce que tu lui as fait qu’elle a allumé ma curiosité. Et puis j’ai si souvent vu Manon nue aux douches que j’ai une idée fixe : lui faire une bonne minette ! Depuis le temps que j’en ai envie ! Je te choque, Manon ? Et toi, t’as envie de me faire la même chose, je me trompe ? C’est le paradis pour toi : la bite toute dure d’un mâle et la langue habile d’une femme.Manon ne répondit pas, hypnotisée et transportée par la crudité des mots. Laurent intervint en se levant :— Tu viens la déshabiller, Manon ? À toi l’honneur… Mets-toi devant elle. Toi, Mélanie, tu te laisses faire.Consigne superflue, Mélanie était prête à tout. Elle sentit une vague de chaleur monter de son ventre. Elle inspira profondément lorsque Laurent passa ses mains sous le chemisier et défit l’attache du soutien-gorge. Manon, nue comme au premier jour, mais avec beaucoup de jours et pas mal de formes en plus, ouvrit lentement les boutons du chemisier en fixant son amie dans les yeux, le petit bout de sa petite langue dépassant de ses lèvres. Elle lui dénuda les épaules en faisant glisser le vêtement le long de ses bras. Elle eut un frémissement quand la main de sa vis-à -vis vint effleurer sa toison. Puis elle tira le soutien-gorge, libérant de jolis seins aux larges aréoles. Sa bouche et ses mains jouèrent avec les tétons un instant, mais elle ne s’attarda pas sur la poitrine. Elle était maintenant obnubilée par autre chose, son regard se fixait sur l’entrejambe de Mélanie. Elle s’accroupit et ses mains attaquèrent la fermeture du jean. D’abord le bouton, ensuite la tirette qui libéra un V prometteur sur le slip épousant le pubis. Elle marqua un temps d’arrêt :— Rien que de t’ouvrir le pantalon est encore plus excitant que te voir tout de suite toute nue sous la douche. Si tu savais combien je t’ai regardée, tes fesses, tes seins et ta chatte ! J’en devenais malade. Tu m’as attirée depuis toujours et maintenant, tout ça c’est pour moi toute seule. Il y avait toujours d’autres filles qui te reluquaient, elles auraient bandé si elles avaient pu, eh bien maintenant, elles crèveraient de jalousie, ces connasses, si elles me voyaient.Le jean glissa vers les chevilles et les mains de Manon se posèrent sur les hanches pour saisir de part et d’autre l’élastique du slip. Elle le fit glisser doucement sur les cuisses, découvrant l’objet de sa convoitise, un sexe bien fendu et déjà poisseux.La main de Laurent s’était aventurée vers les fesses et un doigt s’immisça entre elles jusqu’à atteindre l’œillet. Mélanie frémit.Manon fit un sort au slip et tendit sa bouche vers la toison.— Mélanie, j’ai appris il y a peu que je suis une salope, mais je veux savoir si tu en es une aussi.Sa tête plongea sur l’éden tant convoité de Mélanie. La cible accusa le coup en poussant par réflexe son bas-ventre en avant. Mais Laurent avait une autre idée sur le déroulement des opérations. Il fit se coucher la belle plante sur le lit et s’installa à côté d’elle, son bassin à hauteur de sa tête. Il l’embrassa, lui caressa le visage et les seins. Il n’eut pas besoin de lui donner de consigne. Mélanie s’empara de son membre et l’emboucha. Laurent flaira immédiatement la suceuse hors pair et savoura l’action de la langue conjuguée au mouvement de piston. Il s’adressa à l’apprentie-minette dont la tête émergeait entre les cuisses de Mélanie :— Manon, prends ton temps, sois douce avec elle, lape-la, titille le bouton avec le bout de ta langue, tu verras, elle grimpera au plafond. Introduis deux doigts et pompe doucement. Je veux mesurer combien de temps elle tiendra le coup. Oui, comme ça… ouvre-lui encore les cuisses, rends-la folle.Manon s’appliqua au mieux. La bouche pleine, Mélanie se mit à gémir tandis que son ventre était agité de contractions. Elle se libéra brusquement et souffla :— Putain… petite salope… tu lèches bien, j’en étais sûre depuis que je t’ai vue pour la première fois… et tes doigts… oh oui… ohhh oui… comme ça… continue… ahhh que c’est bon. Je vais plus tenir longtemps… ouiii… et après, dit-elle haletante à Laurent, après, je veux… je veux ta bite… oui… oui… Manon… ouiiiiiii !L’orgasme déclencha la tempête, Mélanie rua de tous côtés. Laurent la maintint au matelas en écrasant ses seins avec son torse. Il la laissa s’apaiser, puis il chassa Manon et prit sa place entre les cuisses de son aînée.— Tu voulais la bite, hein ? Elle te conviendra, celle-là  ? dit-il en investissant son vagin dégoulinant de suc. Tu sens comme elle entre ? Ta chatte de baiseuse aime ça ?— Oh oui… ah ça oui… elle est bonne.— Et ça, tu aimes aussi ?Il venait de passer une main sous sa fesse et poussa un doigt dans l’œillet qui réagit en contractions rapides autour de l’intrus. De l’autre côté, son manche entreprit un travail de sape par d’incessants va-et-vient. Mélanie planta ses ongles dans le dos de son bourreau et se serra contre lui comme si sa vie en dépendait. Manon, à côté d’elle, lui caressait le visage puis posa ses lèvres sur les siennes. Les langues se trouvèrent, se mélangèrent, se savourèrent tandis que les doigts de Manon se faufilèrent entre les deux corps soudés pour agacer les mamelons. Mélanie souffla, entre deux râles :— … Manon, pendant… pendant qu’il me tringle, ce salaud… j’aimerais… que tu te branles, à côté de moi. Ça m’excitera encore plus si je vois ça. Mets-toi à genoux… oui, comme ça… je verrai mieux. Oui, oui, vas-y vicieuse, astique-toi avec deux doigts… plus vite. Je veux… je veux qu’on jouisse ensemble.Manon dressée, pubis en avant, semblait saisie de frénésie. Les deux femmes se guettaient, yeux hagards, et visages déformés par le plaisir. Laurent accéléra le mouvement dans le paradis de l’entrecuisse.— C’est un bonheur de baiser une salope comme toi, t’es une baiseuse hors pair. Tu sens que ça vient, hein ? Tu aimes le sperme ?Ce fut le mot magique. Il déclencha l’orgasme chez la proie contrainte et consentante : un long cri qui fit exploser Manon à son tour. Elle s’abattit contre son amie. Laurent s’échappa de Mélanie, saisit Manon derrière la tête et la fixa dans les yeux :— Couche-toi sur le dos, ouvre-toi bien, Mélanie va te faire une minette…Un pur moment de bonheur qu’il est impossible, hélas, de relater ici, par respect pour les principes moraux qui ont présidé à l’écriture de tout ce récit.À suivre.
