Comme suite de la série EXpérience, je vous livre le souvenir précieux, vieux d’une dizaine d’années, d’un après-midi où je retrouvai Manue à la piscine chauffée et en plein air du centre naturiste où se trouvait son épicerie bio.Elle m’attendait allongée nue sur une serviette au bord du bassin déserté. À cette saison, il n’y avait quasiment jamais personne. Toute menue elle était, Manue : un mètre cinquante. Elle s’habillait avec du quatorze ans. Elle était fine, son visage était encadré de longs cheveux châtains, les yeux verts constellés de pépites d’or, des petites fesses qui me souriaient, les seins en poire, menus, haut perchés : une femme en miniature. Quand on s’affichait ensemble, nous avions alors entre 17 et 21 ans, le contraste avec moi et mon 1,92 m était assez comique.Je m’étais aussi dévêtu à l’entrée de la piscine, c’est obligatoire. Autant on peut rester habillé quand on se balade dans le camp même s’il est fortement conseillé de se dévêtir, autant il y a certains endroits comme celui-ci et la plage où la nudité est imposée.Manue me vit mais ne se leva pas à mon approche. Je m’assis à ses côtés, elle me tournait le dos, allongée sur le ventre. Je passai ma main le long de son dos, l’embrassai dans le cou et furtivement, il n’y avait personne ou presque, sur la fesse pour la faire tressauter et m’allongeai à côté d’elle. On parla de tout et de rien comme deux très vieux amis qui se retrouvent. Elle me raconta les progrès de son nounours – elle avait entrepris l’éducation de son mec, le père de ses enfants qui avait, selon elle, la libido d’une huître – me confia une aventure avec un type du camp qui s’était pas trop mal déroulée si j’en crois sa manière de ronronner quand elle l’évoqua.Comme toujours, il y avait de l’électricité entre nous, mon sexe gagna ce stade intermédiaire entre pleinement bandé et au repos total. Elle me regarda, constata mon état changeant et me sourit. Ingénue avec son côté Lolita qui me rend dingue, elle flatta brièvement sa poitrine pour la faire pointer et me demanda ce que je pensais de son petit ticket de métro. Que dire, si ce n’est que je trouvais cela mimi, comme une flèche, une indication de la direction.Elle se redressa alors, s’assit en lotus en face de moi, glissa une main distraite entre ses lèvres comme pour les lisser, son sexe s’ouvrit. Je la félicitai pour l’épilation impeccable. Évidement, ici où elle passait la moitié de la journée nue, c’était indispensable. On se raconta nos derniers trips. Elle aimait entendre que ma femme et moi soyons si raccords au niveau sexe. Elle râlait :— Si seulement il était ouvert comme toi !… et son éternelle litanie contre son homme stylé vieux garçon sage. Elle me dit que son plus grand trip actuellement serait qu’il la baise dans la boutique. Elle adorerait juste fermer le rideau et qu’il la couche sur l’éventaire à fruits pour la prendre ainsi.Elle aimait associer des souvenirs crus aux lieux qu’elle côtoie quotidiennement, son côté « basta le plumard ». Nous étions allongés côte à côte, dehors, au bord de cette piscine publique. Allongés à la romaine, tournés l’un vers l’autre, plongés dans nos discutions habituelles mêlées de souvenirs torrides, de confidences, du rappel de notre complicité sans fin. Je lui redis :— Je t’aime et j’exige que tu sois heureuse et épanouie, quel que soit celui qui te baise. Même si je ne suis pas là , à tes côtés, tu chemines avec moi sur le même sentier et je serais là , toujours.L’émotion était forte, ma queue s’allongeait quelque peu et tressautait. Elle se caressait négligemment d’une main légère le ventre tout en me confiant ses joies et frustrations. Manue sait être crue, se veut provocante. Elle ouvrit les cuisses, me montra qu’il y avait de la vie aussi à cet endroit, que ses seins tendus n’étaient pas les seuls signes de son excitation. La vue de sa fente me fractura la rétine.Manue, face à moi, tendit une main et empoigna la base de ma queue afin d’en mesurer tout le potentiel. Sa petite main flatta ma circonférence, elle me dit :— J’aime que tu sois si large, j’ai envie !D’un mouvement de tête, elle m’indiqua le vestiaire, simple box avec porte battante où l’on se douche, se remaquille.De l’autre côté de la piscine, une femme lisait et semblait ne nous prêter aucune attention. Je suivis Manue, forcé car elle ne m’avait pas lâché. Elle m’entraîna à sa suite, me tenant fermement. Elle lança un regard complice à la femme qui, relevant la tête, assistait à la scène et nous voyait partir vers le vestiaire.Elle poussa les portes battantes style saloon, époque western. Là , elle me lâcha et sauta à mon cou. Légère, elle bondit comme un cabri et je la rattrapai. Elle noua ses cuisses autour de moi, enfouit son visage dans la toison de mon torse. Je la portai aisément, mes mains sous ses fesses ; je l’écartai un peu de moi, la faisant glisser le long de ma queue et, quand je trouvai l’entrée de son sexe prêt à me recevoir, je la laissai peser en relâchant mon étreinte, ce qui eut pour effet de l’empaler. Elle s’ouvrit à moi, seconde peau dans laquelle je me glissai lentement. Je ne la tenais presque plus. Ses jambes autour de ma taille et ma queue qui la transperçait suffisaient à la maintenir. Je restai un moment ainsi sans bouger. Sa respiration prit du rythme, elle me parla d’une voix rauque :— Ta queue, ta bonne queue.Elle se contractait autour de moi, me massait, restant tendue afin de se maintenir et cette tension accroissait la pression de son vagin sur moi. Elle restait étroite, Manue, malgré ses deux enfants et je la remplis totalement. Je me penchai et toujours en la tenant, mes deux mains sous ses fesses, je l’embrassai profondément.Alors commença une chevauchée torride. Je la soulevai de mes mains lentement vers le haut, la fis coulisser le long de ma queue et, juste avant le point qui me verrait sortir d’elle, je la relâchai et elle retomba de tout son poids. Elle mordit le creux de mon épaule pour s’empêcher de crier, je lui dis les mots qu’elle aimait entendre :— Ma belle salope, tu sens combien tu me rends dur, je pourrais te tenir ainsi même sans les mains.Et je me rappelle qu’alors, en effet, je relâchai un peu l’action de mes mains sous ses fesses et elle se retrouva pesant de son poids, empalée plus encore. Elle ondulait, roulait sur moi et je la portais toujours, bien calé au fond d’elle. Je la tenais fermement et elle cherchait son plaisir, les endroits au fond d’elle sensibles.— Tu vas me faire jouir salop, me lâcha-t-elle.— Attends-moi !Pas de risque à ce niveau, le côté acrobatique me focalisait sur son plaisir, la tension était gérable, je sentais que je pouvais tenir. Je me faisais jouir seul ou avec ma compagne d’alors suffisamment souvent à l’époque, la libido débridée, pour ne pas être sur les dents. J’avais bien fantasmé sur cette rencontre et je n’étais pas du coup venu chargé à bloc. Manue ondulait encore, à la recherche de son orgasme, elle haletait comme si elle manquait d’air. Dès qu’elle me sembla prête à partir et qu’elle gémit trop fort, je la baillonnai d’un baiser profond.— Accroche-toi, je t’emmène, je ne m’arrêterai pas, chuchotai-je à son oreille en renforçant ma prise, en la tenant fermement par les hanches.Mes deux grandes mains se touchaient presque, tellement sa taille était fine. C’est moi qui dirigeais désormais et je l’entraînai le long de ma queue, de plus en plus vite, profond, puissant. Son ventre claqua contre le mien puis elle se tendit vers l’arrière, si belle, le regard perdu je ne sais où, loin…Mes deux mains se glissèrent à nouveau sous ses fesses et de l’extrémité des doigts de l’une d’entre elle, je massai son anus, une autre stimulation qu’elle aimait. Elle était trempée, cela glissait tout seul. Elle se mit à tressauter, me mordit trop fort car elle ne contrôlait plus rien et jouit longuement dans mes bras. Je dus ralentir, la ramener vers moi, dans ce vestiaire, elle semblait partie assez loin. Je me fis câlin, lui redis mon amour sans fin, soufflai une légère brise sur son cou, son visage.Je ne la lâchai pas et me dirigeai, alors qu’elle était toujours collée à moi, sous la douche. Je commençais à ressentir son poids malgré tout. La scène n’avait pas duré cinq minutes mais elle fut si intense ! L’eau chaude la ranima, elle revint à elle, reprit son souffle. Je la reposai au sol, vis ses cuisses trembler quelque peu. Alors, à un pas d’elle, la dévorant du regard, je me pris à pleine main. Le plaisir n’était pas loin. Elle était si sexy, nue sous la douche, les bras levés en ramenant sa longue chevelure en arrière. Elle me regarda et sourit, tourna sur elle-même lentement.— Regarde comme je suis sortie, me dit-elle en exposant à mon regard sa fente de sorte que je pus voir son clit tout dressé.Je me branlai copieusement et elle m’encourageait :— Donne ton foutre, crache, allez ! se rapprochant de moi.Et là , j’explosai sur elle, son cou, ses seins, longuement, malgré mes précédentes jouissances. Elle était heureuse, étala mon sperme sur sa peau, se colla a moi sur la pointe des pieds, m’embrassa, se pencha, me goba et joua de sa langue sur mon gland si sensible, elle le sait quand j’ai joui, et déjà s’apprêtait à sortir du vestiaire. Je la suivis, j’avais repris des proportions à peu près normales. La femme dehors se redressa et nous fit un petit signe complice. Manue me proposa de rentrer à la boutique et on partit tous les deux, main dans la main, nus, nos affaires sous le bras.La suite allait se montrer à la hauteur de ce préambule.Manue et moi, donc, marchâmes prestement vers sa boutique. Elle me reparla alors de son mec qui n’assurait pas, bloqué sur la position du missionnaire et sur le câlin du soir sous la couette. Au vu des plans que nous avions partagés, je concédai que cela devait être mortellement monotone.— Il ne m’a toujours pas baisée dans la boutique ! insistait-elle encore, comme s’il y avait là de quoi lancer une fatwa contre lui.C’est le genre d’info qui ne fut pas perdue pour tout le monde et je m’empressai de lui dire qu’aussitôt arrivés, j’avais bien l’intention de réparer cette grave omission. Nous rigolâmes ensemble et dans nos regards à ce moment, on pouvait lire la faim qui nous tenait.Agréable sensation que de marcher à poil, décontracté du gland, le tout bien lourd et bien pesant comme après un bel orgasme. Manue avait la peau qui scintillait aux endroits où je devinais quelques coulures de mon foutre mal rincé tel il est vrai que l’eau et le sperme ne font pas bon ménage.Je mentirais si je vous disais que je traînais des pieds pour gagner le lieu de notre prochain corps à corps. Nous arrivâmes rapidement dans sa boutique, une échoppe des plus simples, toute en bois, porte d’accès par l’arrière, étal devant dans une sorte de véranda ouverte qui se fermait avec deux volets roulants en plastique. Les présentoirs étaient en bois, recouverts d’une vitre épaisse pour un nettoyage facile et en partie recouverts de fruits et légumes bios.L’idée de jouer à la marchande avec ma petite Manue me plaisait bien. La miss ne perdit pas de temps, balaya de la main les légumes qui auraient pu la gêner et se fit un espace assez large pour s’allonger à son aise. Elle se retrouva nue devant moi, les cuisses grandes ouvertes, couchée sur le dos, étalée sur l’étal si j’ose dire. Elle posa ses pieds sur le bord et s’ouvrit comme sur la table du gynéco. Cette fille ne manquait pas d’aplomb, je vous le dis, car déjà elle m’ordonna, je cite : « de venir lui manger la chatte ».La petite peste, quand elle était surchauffée, devenait vite limite vulgaire. Ce n’était pas pour me déplaire, bien au contraire et je m’exécutai volontiers. Je plaçai son tabouret de caisse face à elle et piquai du nez dans ce qui m’était si bien présenté. Manu n’était pas du genre à partir en deux minutes avec cette caresse. Je pris mon temps, effleurant du bout du nez, des lèvres, taquinant son clit très légèrement, ouvrant ses lèvres d’une langue légère à la recherche de son jus. Elle était encore bien ouverte et sensible de notre galop récent. Je m’efforçai donc de ne pas la dévorer de suite mais de la goûter, un peu comme quand on lèche juste la glace qui coule le long du cornet sans oser mordre dedans de peur que cela soit plié en deux secondes. Et puis elle était si sensible, un contact direct sans l’avoir amenée au bord aurait pu être limite désagréable.Manue, elle était Lolita de partout, les petites lèvres sont peu marquées, le clito peu proéminent mais bien dur et dressé, seules les grandes lèvres bien charnues la distinguaient des gamines pas encore pubères. Cela donnait un mélange assez troublant. Moi en général, je suis plutôt attiré par les femmes mûres, ma compagne actuelle est bien plus âgée que moi. Mais ma petite Manue, c’était spécial, elle m’a toujours retourné les neurones.Posée là , devant moi, relax, elle me parla comme à son accoutumée, me dit que ma langue était bonne, gémit quelque peu et prit parfois ma tête entre ses mains quand je m’écartais trop du centre de son plaisir. Je la mangeais longuement, m’arrêtais quand elle était au bord, elle râlait mais je tenais tête et imposais enfin mon rythme. Quand je la sentais à point, je durcissais au possible le bout de ma langue et venais fouetter son clito sensible, de plus en plus vite, sans répit. Parfois je mordais légèrement mais goulûment dans le charnu de ses lèvres avant de me relancer à l’assaut de son bouton magique. Toute cette scène s’accompagnait de gémissements venant d’elle et de grognements, limite animal, de ma part, signe manifeste que je me régalais. Un simple rideau en plastique nous séparait de la place et je me marrais à l’idée que celui qui passait devant la boutique ne pourrait pas ne pas nous entendre.À poursuivre ma tache aussi consciencieusement, je finis par obtenir le résultat recherché et c’est sans ménagement que Manue me tira par les cheveux et me plaqua contre le centre de son plaisir. Elle prit son pied dans une longue crispation de son corps, de ses mains dans mes cheveux, de ses cuisses qui se refermèrent sur mon visage et le tinrent prisonnier. Manue jouit. Elle ne bougea plus, les muscles internes de ses cuisses tressautaient quelques peu. Il y a des femmes qui se contiennent involontairement. Elles ont du plaisir, connaissent l’orgasme mais quand cela monte trop, elles se freinent inconsciemment, cela leur fait peur.Moi, la première fois que l’on me dit cela, je ne compris pas. Ainsi une ex me dit un jour qu’à deux reprises lors de nos ébats, elle avait ressenti un truc qui lui avait fait peur, ça allait trop loin mais elle avait, pour je ne sais quelle raison, laisser filer et que ces deux moments restaient pour elle le top du plaisir. J’ai cherché longtemps ce que j’avais pu alors faire de spécial, rien, je n’ai pas trouvé. En tout cas je me rappelle que ces deux fois-là , cette ex était plus ou moins tombée dans les pommes après s’être mise à dérayer complètement. Le truc impressionnant ! Limite, tu arrêtes tout et saute sur le téléphone pour faire le 18 !Manue, c’est un peu ça, elle part loin quand on sait la faire monter progressivement. Je lui laissai le temps de revenir, elle était en sueur et moi aussi, il faisait si chaud, un été indien bien présent. Je lui tendis la bouteille d’eau la plus proche que je trouvai, elle s’arrosa un peu et m’aspergea avec. Elle glissa le long de la vitre pour atterrir assise sur mon tabouret et me dit d’approcher. Elle me goba en entier vu que j’avais repris des proportions le permettant et me suça avec conviction. Elle aimait me prendre ainsi et me sentir gonfler dans sa bouche jusqu’à ce que, vaincue, elle capitule et laisse échapper tout ce qu’elle ne pouvait plus avaler.Toute mini ma Manue, si elle tentait une gorge profonde quand j’étais bien raide, j’allais lui obstruer les bronches. Elle s’évertua néanmoins à faire de son mieux et c’est toute fière qu’elle me regarda et se vanta :— T’as vu, jusque là  ! en m’indiquant la limite où ses lèvres purent descendre.On était loin du compte mais je la félicitai, c’était déjà un exploit en soi qu’elle me gobe à moitié sans s’étouffer. Elle se rangea à la raison et me téta juste peu après le gland en me branlant vigoureusement d’une main ferme. Elle arrêta, serra la base de ma queue et la contempla, bien gonflée, rouge et bien droite, le gland au maximum déployé grâce à cet afflux de sang contrôlé. Si je me rapprochais et me collais contre elle, on pouvait voir que je mesure la longueur de son visage. Tout cela semblait disproportionné pour elle et je dois dire que cela m’excitait au plus au point.Je l’arrêtai et lui demandai de regrimper sur son présentoir comme tout à l’heure. J’approchai le bout de ma queue de son sexe bien ouvert grâce à un grand écart de belle facture, comme dirait Nelson Montfort, et après avoir enfilé un centimètre pour m’engager sans coup férir, je m’enfonçai d’une traite et vins buter au fond de son ventre. Dans cette position, il restait un peu de moi qui ne put pas se glisser, cela me laissait une certaine amplitude de mouvement et une vue des plus sexy de ma queue qui l’écartelait.Manue haleta, elle chercha un peu d’oxygène, comme si je l’avais privée d’air. J’aimais ce moment, ce n’était pas la première fois que je m’enfonçais sans ménagement, quand elle était bien trempée, jusqu’au maximum. Elle adorait que je la malmène un peu. Prenant désormais la pilule, elle avait laissé tomber son damné stérilet, je me rappelai de sensations pas très agréables quand je rentrais en contact avec le métal.Là , j’aurais pu varier l’angle de ma pénétration sans craindre de mauvaise rencontre. Je la limais mécaniquement, rythme invariable, me retirant presque à chaque fois et revenant buter au fond de son ventre, doucement, profondément. Je me voulais comme le balancier d’une horloge, régulier. Peut-être pourrais-je ainsi me fondre avec le temps et fixer cet instant. Je ne voulais rien d’autre, que rien ne change, jamais. Moi, en elle, pour l’éternité.