Agnès risquait d’être en retard. Elle se dépêcha d’enfiler son manteau, se campa devant sa glace pour replacer une mèche dans sa coiffure et apprécier rapidement son maquillage. Même si elle avait quelque peu grossi ces dernières années, Agnès restait très jolie : brune, une taille et un visage de poupée, un teint très pâle agrémentaient ses airs un peu précieux dus à son éducation bourgeoise. Une fois les retouches faites à son léger maquillage, elle fila hors de son appartement et appela un taxi.Agnès se rendait chez son amie, à Noisy-le-Sec pour fêter le réveillon du Nouvel An. Cela faisait au moins dix ans qu’elle n’avait pas vu Marie-Pierre. Elles étaient restées en contact par mail, plus rarement par téléphone. Cette invitation au réveillon par un mail deux semaines plus tôt fut donc une agréable surprise, d’autant qu’elle n’avait pas eu d’autre proposition. Étant nouvelle sur Paris, elle se faisait une joie de se faire de nouveaux amis. En plus, se disait-elle, Marie-Pierre travaillait dans le milieu de l’édition, les invités seraient sûrement des Parisiens branchés. Cette soirée serait vraiment une occasion de connaître ce milieu.Le taxi avait fait vite, Agnès arriva un peu plus tôt que prévu. Face à elle, un petit jardin s’étendait devant un bel immeuble de trois étages. Comme dans tous ces immeubles anciens, il n’y avait pas d’ascenseur. Elle arriva essoufflée devant la porte du troisième étage et sonna, une jeune femme lui ouvrit. Un blues américain résonnait doucement dans le salon couvert par le bruit des conversations. Il y avait déjà beaucoup de monde, une grande majorité de femme, de tous les âges. Les tenues étaient plutôt décontractées, Agnès jurait un peu avec sa belle robe de soirée.Marie-Pierre l’accueillit, elles se donnèrent les dernières nouvelles. Marie n’avait pas vraiment changé, toujours aussi radieuse, une belle forme, en pantalon comme au temps du lycée. Peut-être ce petit scintillement dans les yeux : un mélange de malice et de joie de vivre.Après les discutions de routines propre à tout apéritif, tout le monde se mit à table. Ils étaient une bonne quinzaine. Seulement quatre hommes dans l’assistance, visiblement homo et en couple. Au fur et à mesure des conversations à table, Agnès se rendit compte avec un certain malaise qu’il y avaient beaucoup de lesbiennes. Aurélie, jeune fille d’une trentaine d’années comme elle, était pourtant très féminine : un bel ensemble simple mais à la mode mettait en valeur ses formes, des seins et des fesses proéminentes, et la rendait très sexy. Apparemment, elle était avec sa voisine Sonia, une jeune fille au teint mat, silhouette de mannequin, d’une dizaine d’années plus jeune qu’elle. Aude, blonde élégante d’une quarantaine d’année, un peu hautaine semblait, par contre, venue en célibataire même si elle ne cachait pas ses goûts pour les personnes du même sexe. Après toutes ces années, Marie-Pierre serait-elle devenue l’une d’entre elles ? Ce monde lui était inconnu. Bien sûr elle se rappelait des petits jeux au lycée avec Marie-Pierre et Virginie, mais cela n’avait rien à voir, c’était seulement des amusements sans conséquence entre jeunes filles.Il était déjà 23 h 30, l’alcool gagnait peu à peu les esprits. Agnès rigolait de plus en plus souvent sans véritable raison. Minuit arriva, tout le monde s’embrassa… sur la bouche. L’alcool aidant, cela ne choqua pas outre mesure Agnès.Tout le monde se mit à danser, Marie-Pierre invita Agnès et pour rigoler commença à la chatouiller.— Je me souviens combien tu étais chatouilleuse et toi, tu te souviens de nos petits jeux ?— Non… enfin oui, parvint-elle à articuler entre deux fous-rires.Elles se retrouvèrent toutes les deux dans le canapé, affalées et en train de se chamailler. Les mains de Marie-Pierre devenaient de plus en plus entreprenantes, se muaient de chatouilles en caresses. Il y avait un brouhaha propre à ce genre de soirée, fait de musique, de conversations et de rires. Agnès était bercée par le bruit et l’alcool. Et puis une langueur insidieuse, souvenirs d’adolescence aidant, rampait dans son corps et la laissait sans force. Au fond d’elle-même, elle savait qu’elle se devait d’empêcher ces mains de dégrafer le haut de sa robe mais elle en était incapable. Aurélie, une amie de Marie-Pierre placée derrière le canapé, ajouta à la douce torpeur malsaine d’Agnès en lui murmurant à l’oreille :— Oh, la gentille poupée qui se laisse déshabiller !Marie dégrafa le soutien-gorge, mettant à nue les seins. Afin de cacher leurs faits au reste des invités, Marie avait laissé les pans de la robe couvrir la poitrine.Aurélie passa ses mains sous la robe par l’échancrure au niveau des aisselles et commença à caresser les seins pendant que Marie-Pierre chuchotait à l’oreille d’Agnès :— Je me souviens que dès qu’on te caressait les seins, tu devenais comme une poupée bien soumise, c’est encore le cas on dirait !Personne ne se rendait encore compte de ce qui se passait, Marie cachait de son corps l’œuvre des doigts d’Aurélie sous la robe. Agnès se sentait molle et sans force, seulement attisée par le plaisir de sentir ces mains sur ses seins. Elle se sentait comme un pantin à travers les mains d’Aurélie, tout son corps quémandait ses caresses. Les pointes se dressaient. Elle en avait mal de désir.Les tétons triturés, les seins malaxés puis caressés, elle ne savait plus où elle en était. Elle gémissait sourdement. Puis d’un coup, Marie-Pierre referma la robe, Aurélie retira ses mains laissant Agnès rouge de plaisir et de honte. Elle referma elle-même les boutons de sa robe laissant sa poitrine libre sous le tissu. Marie-Pierre rompit le lourd silence :— Va donc nous chercher 3 cocktails !Agnès était trop heureuse d’être sortie de cette situation honteuse, mais se sentait pourtant frustrée par les caresses interrompues. Elle obéit tout de suite et courut vers le bar. Pendant ce temps Marie-Pierre en profita pour raconter à Aurélie les jeux auxquels elles s’adonnaient à l’adolescence. Elle et Virginie, une amie d’enfance, jouaient à la poupée avec Agnès. Les deux filles avaient rapidement remarqué la sensibilité mammaire de leur amie et son goût honteux pour la soumission. Ces deux « qualités » associées faisaient que dès qu’elles lui tripotaient les seins, elles pouvaient faire d’elle ce qu’elles voulaient.Agnès revint, tête baissée, vers le canapé où Marie-Pierre et Aurélie s’étaient installées. Elle vit dans leurs yeux un éclat vicieux qui lui fit peur. Marie-Pierre l’invita à s’installer entre elles deux et continua de raconter leurs aventures de jeunesse. En entendant les situations scabreuses qu’elle croyait oubliées, Agnès sentit une rougeur violente monter à son visage. Ses deux voisines ne se gênaient plus pour la frôler l’air de rien, entretenant son désir agrémenté par le récit de Marie-Pierre. Sa soumission de jeunesse était restée enfouie dans son inconscient, refoulée, et cette situation la faisait ressortir ce soir avec une grande violence. De plus elle sentait ses seins libres sous sa robe avec l’impression que tout le monde pouvait le remarquer. Puis Marie-Pierre changea de sujet expliqua à Agnès un jeu auquel elle et ses amies s’adonnaient lors de soirées de ce genre.— Oh, un jeu tout à fait innocent, basé sur le théâtre d’improvisation.Agnès fut ravie de participer, échappant encore une fois, au récit gênant de Marie-Pierre et à ses conséquences « dangereuses ». Le jeu était simple : elles allaient jouer à cinq, cinq filles. Les autres, le public, mettraient sur une feuille des rôles qu’ils auraient choisis pour chacune d’elle sans bien sûr les consulter. Après quelques minutes, le temps pour chacune de se mettre dans leur rôle respectif, elles devraient jouer pendant une heure environ, en improvisant selon leur personnage. Le public pouvait participer légèrement à condition de ne pas couvrir un rôle.Le public se rassembla donc pendant que les cinq – Marie-Pierre, Agnès, Aurélie, Sonia et Aude – se mirent dans une autre pièce afin de ne pas entendre le consensus sur les personnages. Après une quinzaine de minutes de délibération, les cinq futures actrices sortirent pour prendre la feuille contenant leur rôle. Marie-Pierre énonça tout haut les personnages :— Aude sera une riche bourgeoise mariée à un homme très occupé par ses affaires. Elle recherche le réconfort auprès de ses amies. Plutôt hautaine, imbue d’elle-même, fière de la richesse de son mari et très épicurienne.— Sonia jouera la nièce d’Aude en vacances chez elle. Très timide, ne connaissant rien de la vie, elle suit sa tante partout, impressionnée par sa facilité en public.— Aurélie jouera une amie d’Aude. Publicitaire, célibataire, aimant faire la fête, prête à tout essayer, curieuse de tout.— Marie-Pierre jouera une femme un peu extravagante, artiste, passant beaucoup de temps dans son atelier à peindre et à écrire.— Agnès sera son animal de compagnie : une petite chienne de type épagneul, très soumise à sa maîtresse qui l’emmène partout et très bien dressée.La scène se passera dans la propriété d’Aude. Chaque personnage arrivera l’un après l’autre, accompagné de son « binôme » si binôme il y a.Agnès resta interloquée, sans voix lorsqu’elle entendit son rôle. Avec un sourire crispé, elle dit y avoir un malentendu, c’était une blague. Marie lui expliqua qu’au début que les nouvelles avait toujours un rôle de ce genre. C’était une sorte d’intégration mais il ne fallait pas qu’elle s’inquiète, c’était juste pour rigoler. Elle lui tendit un verre de digestif pour lui donner du courage.— T’inquiète pas, je t’aiderai dans ton rôle, dit-elle d’un air narquois.Marie-Pierre expliqua qu’elle avait quelques costumes. Elles allèrent donc fouiller dans les placards pour trouver leur compte. Aude trouva une grande robe genre XVIIIème, Sonia une jupe et un chemisier classique, Aurélie une longue robe droite, Marie-Pierre une jupe en cuir et un t-shirt du même goût. Aude dit à Agnès qu’elle avait quelque chose pour elle. En effet elle avait un chien, resté à la maison et par inadvertance, par chance pour ce soir, elle avait gardé dans son sac le collier et la laisse. Marie-Pierre vint près d’Agnès.— Attends, je vais te le mettre.Elle dégagea son cou en défaisant deux boutons du haut de sa robe et passa le collier autour du cou.— Voilà, tu es prête pour être une belle petite chienne.Depuis l’annonce de son rôle et l’alcool aidant, Agnès était dans un état second, irréel. Comme un automate elle se laissa faire. Elle suivit Marie-Pierre, incarnant déjà sans le savoir son rôle.Le décor fut planté. Aude et sa nièce était assises dans le canapé à discuter. Aurélie arriva, elles échangèrent des banalités, commencèrent à boire un verre de champagne. Puis ce fut le tour de Marie-Pierre, elle traversa la pièce avec « sa chienne ». Des gloussements se firent entendre dans l’assemblée. Encore dans le brouillard, Agnès suivait à quatre pattes, puis comme si soudain elle revenait à la réalité, constatant le public qui la fixait, elle se mit à rougir violemment. Elle constatait avec honte et tremblement qu’elle était le clou du spectacle. Ses seins, libres de tout mouvement, ballottaient à chacun de ses pas.Aude regarda avec un sourire moqueur cette nouvelle venue. Agnès dut baisser la tête de honte. Malgré cela, malgré tous ces regards, son avilissement fit monter en elle une chaleur connue. Ses forces l’abandonnaient. Pourquoi donc avait-elle accepté ce jeu ? Ça recommençait comme au temps de son adolescence. Aude continuait à la regarder avec malice :— Oh quel gentil toutou mais il doit avoir trop chaud, il faudrait au moins lui enlever le haut.— Oui vous devez avoir raison, vous pouvez le faire ?— Avec plaisir, j’adore m’occuper des petites chiennes surtout lorsqu’elles sont si mignonnes.Les yeux d’Aude brillaient d’une joie malsaine.— Attends mon toutou, on va t’enlever ça, viens me voir.La laisse passa dans les mains d’Aude qui tira dessus afin d’obliger Agnès à venir à ses pieds.— Voilà, gentille chienne, allez fait la belle que je t’enlève ton vêtement.Agnès, rouge de honte, dut obéir. Elle se mit sur ses genoux et tendit les mains devant pour imiter les chiens. Elle se rendait compte de son ridicule mais ça ne faisait qu’accroître son excitation. Aude dégrafa lentement le haut de la robe découvrant bouton après bouton la poitrine. Elle abaissa le haut de la robe mettant le buste complètement à nu. Tête baissée, imaginant tout ces regards sur elle, Agnès se sentit mollir.— Oh quelles jolies petites mamelles ! s’extasia Aude en caressant des doigts les seins offerts.La lourdeur du désir descendit dans ses seins dont les bouts s’allongèrent.— On dirait qu’elle aime ça. Serait ce une petite chienne vicieuse ?Le désir qui n’avait pas quitté Agnès depuis les caresses de Marie-Pierre et Aurélie s’accrut. Sa poitrine était malaxée, les doigts pinçaient légèrement les pointes, puis caressaient la peau pour enfin revenir pincer plus fort les bouts. La douleur se mélangeait au plaisir. Agnès s’agitait. Ces caresses sur ses seins très sensibles l’amenaient près de la jouissance : un plaisir sourd, profond qui montait lentement mais avec une force inouïe.Après avoir pincé un peu plus fort les pointes, Aude retira ses mains d’un seul coup et laissa Agnès au bord de la jouissance. « La petite chienne » resta dans la même position, avança vers Aude à genoux pour quémander son plaisir. Elle attendait les caresses, tendait sa poitrine tel un animal en mal d’affection.Pendant ce temps-là, les femmes continuaient de converser, jetant un coup d’œil vicieux de temps à autre vers la petite chienne. Agnès resta sur ses genoux plusieurs minutes sans que personne ne s’occupe plus d’elle : Aude s’était intéressé à la conversation en cours laissant la petite chienne faire la belle et quémander des caresses sans succès. Puis d’un coup, comme si elle se rappelait à son souvenir, Aude s’adressa à la maîtresse du toutou :— Mais, pourquoi se trémousse-t-elle comme ça, aurait-elle envie d’un petit pipi ?Marie-Pierre dans un grand sourire de perversité approuva.— Je pense qu’on devrait aller lui faire faire un tour dans le jardin.Aurélie s’offusqua :— Arrêtez, la pauv’ bête, il fait un froid de canard ! Elle a l’air propre, tu n’as pas une bassine, Aude ? Elle va faire dedans, on va l’aider.— Oh oui, tu as raison.Aude ramena une bassine. Agnès n’y croyait pas, c’était un rêve ou plutôt un cauchemar, ça allait s’arrêter, elle allait se réveiller. Mais une obéissance naturelle, l’impossibilité de refuser ce qu’on lui demandait l’obligea à continuer. Et puis personne ne s’offusquait, tout le monde avait l’air de trouver ça normal.Aude, accompagnée des autres femmes, l’amenèrent près de la bassine et la placèrent au-dessus, toujours à quatre pattes. Puis Aurélie enroula la robe au-dessus du postérieur et la coinça dans la ceinture. La belle robe n’était plus qu’un amas de tissu qui ceinturait la jeune fille. Elle baissa la culotte et appuya sur le bas du dos d’Agnès pour qu’elle se mette accroupie au-dessus de la bassine. Une chaleur épaisse, une ivresse lourde empâtait la chair d’Agnès. Tous les yeux étaient rivés sur son sexe ouvert malgré elle. Les regards fouillaient son intimité. Elle sentait l’humidité gagner son vagin.— Allez, fais un petit pipi !Rien ne sortait, tous ces regards bloquaient sa vessie, l’empêchant de satisfaire ses maîtresses. Elle ne pouvait par contre empêcher une excitation malsaine d’envahir tout son corps, la faisant mouiller comme jamais. Les secrets de son anatomie étaient exposés à l’assistance, les « maîtresses » s’occupaient de bien écarter les lèvres du vagin afin que tout le monde puisse constater l’excitation de la petite chienne : son clitoris qui pointait, la mouille qui suintait.— Elle n’y arrive pas, sortit Sonia en rigolant.— Il faudrait l’examiner, voir si elle n’a pas de problèmes.Cette phrase déclencha comme un éclair tiède qui s’enfonça dans son sexe. Son corps ne lui appartenait plus. Aude tira sur la laisse pour amener leur petite « chienne » près du canapé. Le slip entravait ses pieds, la robe était resté coincée dans la ceinture. Son cul d’une blancheur unie se trémoussait sous les impulsions données à la laisse pour l’obliger à avancer. Les spectateurs, malgré le ridicule de « l’animal » ne riaient pas, chacun était subjugué par la perversité du spectacle.— Disposons-la sur le fauteuil pour l’examiner.Comme une poupée de chiffons, Agnès se laissa porter par les trois femmes sur le canapé : une de chaque côté, la prenant sous les genoux, la troisième la tenant sous les fesses. Elles la placèrent le cul sur le bord du canapé, les jambes de chaque côté des accoudoirs, le haut du corps vautré dans le fond, de sorte que c’était son cul, entièrement ouvert de l’anus jusqu’au vagin, qui était exposé en premier lieu. Agnès ne pouvait plus se cacher de l’attente presque douloureuse de mains sur son corps, de doigts sur son sexe, elle en tremblait.— C’est incroyable, elle ne veut pas pisser mais qu’est-ce qu’elle mouille ! C’est une vraie vicieuse ta chienne, Marie-Pierre !Un éclair de douceur infâme se propagea dans le ventre d’Agnès : les doigts de Marie-Pierre tâtaient ses lèvres comme on évalue le mûrissement d’un fruit. Agnès ne pouvait s’empêcher de tendre son sexe vers les doigts pour réclamer son plaisir. Sonia intervint d’un air innocent :— Dis tata Aude, c’est quoi la mouille ?— Attends je vais te montrer, c’est quand les femelles sont en chaleur et qu’elles sont excitées sexuellement. Regarde !Aude prit la main de Sonia et l’amena au bord du sexe, et lui fit toucher des doigts la mouille du vagin.— Mais c’est tout gluant !— Sens !— On dirait une odeur de crevette !— Goûte maintenant !— Je ne pourrais jamais, c’est dégueulasse !— T’inquiète pas c’est naturel.Et Aude approcha la main de Sonia vers sa bouche et lui fit goûter la mouille d’Agnès.Marie-Pierre s’exclama d’un coup :— Je sais ce qu’elle a, elle est tellement excitée qu’elle ne peut pas pisser.— Mais oui, tu as raison, il faut la soulager.— En plus ça va être l’occasion de montrer à ma nièce comment fonctionne le plaisir d’une femelle.Marie-Pierre, connaissant Agnès depuis l’adolescence, se plaça derrière le fauteuil et commença les caresses qui faisaient chavirer son amie. Elle lui caressa les seins et en tordit légèrement les pointes. Agnès commença à couiner de plaisir et attendait avec impatience la suite.— Sonia, tu vas faire exactement ce qu’on va te dire et tu vas voir, ça va être drôle, on va faire jouir cette petite chienne.— Oh oui ! fut le petit cri de joie de la « nièce ».Sous les injonctions de sa tante, Sonia toucha délicatement les poils d’une lèvre. Une douceur ignoble s’enfonça dans le con d’Agnès. Son sexe s’ouvrait, comme une huître molle et chaude. Une attente anxieuse, une curiosité dévorante et le besoin maladif de se faire tripoter l’envahissaient. Les doigts de Sonia mus par une curiosité perverse continuèrent leur exploration. Comme on le fait pour un tissu, Sonia froissa légèrement les lèvres humides comme pour vérifier leur texture. Agnès sentit réagir sa chair, elle coulait, se liquéfiait sous le tripotage inexpérimenté.Aurélie lui demanda de vérifier si la petite chienne était très ouverte, si son vagin avait déjà beaucoup servi. La main approcha lentement du sexe pendant que les yeux de la jeune fille scrutaient le regard du « toutou » cherchant le trouble procuré. Elle enfonça un doigt, puis deux, provoquant un hoquet de plaisir, les fit aller et venir, causant des bruits mouillés. L’assistance émit un petit rire discret. Comme actionné par un fil invisible, Agnès tendait son sexe à la main, cherchant à assouvir son plaisir. Derrière elle, Marie-Pierre soufflait des mots graveleux dans son oreille en continuant de lui triturer les seins, mêlant douleur et plaisir.— Tu aimes ça, hein, petite chienne, te faire tripoter par les jeunes filles ! Garde les yeux ouverts, on veut y voir ta jouissance.— Tu sais ce qui la ferait partir, Sonia, ce serait de la lécher en haut de son vagin le petit bout, le clitoris.Sonia s’exécuta et lécha tendrement. Le bout du clitoris sortit de sa « caverne », pointant effrontément.— Voilà, continue et mets-lui un doigt dans le cul, on va voir s’il a déjà servi !Agnès émit un souffle dans son plaisir :— Oh non, pas ça !— Chut, un chien ne parle pas voyons, allez, laisse-toi faire.Le non était purement pour la forme car Agnès ne pouvait s’empêcher de continuer à tendre son cul aux caresses. Sonia approcha un doigt de l’anus qui s’ouvrait, prêt à accueillir l’intrus.— J’espère qu’il est propre, au moins.De son autre main, elle continuait ses caresses : deux doigts dans le vagin, pendant que le pouce avait remplacé la langue sur le clitoris. Elle caressa d’abord doucement l’entrée de l’anus, puis récolta un peu de mouille coulant du sexe pour enfoncer, millimètre par millimètre son doigt. Marie-Pierre pinça plus fort les mamelons. Agnès sentit un plaisir immense monter en elle, du fond de son corps, elle tremblait. Sonia approcha sa bouche du clito et reprit son action en le mordillant légèrement. La jouissance partit dans un cri. Un cri du fond de la gorge, long comme une plainte. Agnès tremblait de tout son corps, jamais elle n’avait ressenti jouissance aussi extraordinaire, aussi intégrale. Le plaisir dura plusieurs minutes dans un silence total de l’assemblée accaparée. Puis, ne pouvant supporter aucun attouchement sur son sexe devenu ultrasensible, elle retira d’elle-même les mains de Sonia et descendit du canapé, honteuse.— Hé, attends, toutou, ce n’est pas fini.Le rêve-cauchemar continuait. Agnès sentit son cou tiré par la laisse. Aude plaça la petite « chienne » à ses pieds. Elle caressa les cheveux d’Agnès.— Là, c’est bien, la petite chienne a bien joui, elle est soulagée maintenant, n’est ce pas !?Tout les actrices s’étaient assises dans le canapé, fortement excitées par les évènements. Sonia, suivant son rôle, s’était placée sur une chaise à côté de sa tante.— Maintenant, petit toutou, tu vas remercier ma nièce pour le soulagement qu’elle t’a procuré, allez, va lécher ses pieds !Agnès obéit. Aude lui demanda de remonter doucement avec la langue jusqu’au creux du genou. Agnès s’enhardit, elle devinait où Aude voulait en venir et trouvait là aussi une occasion de se venger de la honte que Sonia lui avait fait subir. Elle remonta de ses mains le bas de la robe afin de dégager les cuisses. Sonia protesta mais Aude, sourire aux lèvres, lui indiqua de se laisser faire : il était normal que la chienne la remercie du plaisir qu’elle avait reçu. Agnès continua de remonter, écartant les cuisses, enfouissant la tête sous la robe pour atteindre le sexe.— On ne voit rien ! s’exclama Aurélie.— Sonia, dis nous ce qu’elle te fait ?— Oh j’ai honte ! Elle est en train de me lécher en haut des cuisses, à l’intérieur, là où c’est tout doux… Oh non… elle lèche maintenant ma culotte ! À l’endroit de… de… ça me fait tout drôle, jamais on m’a fait ça ! Ses doigts enfoncent ma culotte dans mon sexe, elle va être toute mouillée !— Ce n’est pas grave, va, on la lavera !L’assemblée éclata de rire. Aude remonta complètement la robe de Sonia pour montrer à l’assistance l’action d’Agnès. La jeune nièce, dans un sursaut de pudeur, voulut empêcher le dévoilement. Mais sa tante l’en empêcha d’une tape sur les doigts. La culotte était maintenant complètement enfoncée dans le vagin. On pouvait voir les lèvres dépasser de chaque côté. Agnès semblait jouer avec le sexe de Sonia, retirant par saccade la culotte emprisonnée. Puis elle plaqua la culotte trempée au sexe en tirant par le haut et gratta le clitoris à travers. Sonia soufflait, respirait difficilement. Les doigts écartèrent le tissu pour découvrir le sexe trempé. Agnès commença alors à sucer le clitoris, d’abord doucement avec de petits coup de langue, puis en le tétant comme un bébé avec le sein de sa mère. La mouille coulait abondamment du vagin de Sonia. Celle-ci savait combien elle « dégoulinait » dans ces moments-là et en éprouva une honte accrue. Après quelques minutes de ce traitement, le corps de Sonia s’arqua, elle jouit quasi-silencieusement. Juste un souffle indiqua son plaisir et une giclette de mouille, qui tomba sur le sol.La pièce s’arrêta, tout le monde applaudit. Agnès crut sortir d’un long sommeil agité. Elle se rhabilla rapidement, arracha le collier et courut vers la porte d’entrée. Marie-Pierre la rattrapa.— Le prends pas comme ça, ce n’était qu’un jeu et puis tu as pris ton pied, non ? Promets-moi que tu n’es pas fâchée et que tu reviendras !Agnès souffla un « oui » en baissant la tête. Elle savait déjà que ce n’était qu’un commencement.