Mel & Dom – Au commencement…Après en avoir longuement discutĂ©, nous avons dĂ©cidĂ© de raconter notre histoire, chacun de son point de vue. Histoire qui a dĂ©butĂ© il y a près de quatre ans maintenant et qui continue, de jour en jour.Tout dans ce rĂ©cit est authentique, Ă peine remaniĂ© pour les besoins de la lecture et de l’écriture. Probablement une suite bientĂ´t…ElleLa première fois que je l’ai vu, j’ai surtout remarquĂ© son sourire. Un bonjour, un Ă©change de nom. Toute nouvelle dans l’entreprise, j’ai vu tellement de gens ce jour-lĂ que je n’ai retenu qu’une impression fugace, mais agrĂ©able.Le contact s’est fait petit Ă petit. J’aimais m’arrĂŞter discuter avec lui quand je lui disais bonjour, et j’adorais quand il s’arrĂŞtait pour causer un peu.La première fois oĂą j’ai rĂ©alisĂ© combien j’étais Ă l’aise avec lui, c’est quand il a abordĂ© le libertinage qu’il pratiquait avec sa femme. Je venais de lui expliquer que j’aimais les femmes autant que les hommes. Je pense que lui aussi s’est senti Ă l’aise.J’ai sans doute rougi. Je ne m’en rends pas toujours compte. Ce dont je me rappelle, c’est que c’est le jour oĂą j’ai regardĂ© au-delĂ de ses yeux bleus et que j’ai eu envie de l’embrasser pour la première fois.J’ai l’habitude de fantasmer sur les collègues. Je veux dire, on ne peut pas cĂ´toyer des gens tous les jours sans imaginer certains « peau contre peau ». Ou peut-ĂŞtre que je suis particulièrement obsĂ©dĂ©e. C’est le genre de choses dont on ne discute pas, n’est-ce pas ?Avec lui, ça allait au-delĂ . Quand je lui disais bonjour, je sentais son corps irradier vers le mien, et je luttais pour ne pas prendre sa main, caresser sa nuque, visser mes lèvres sur les siennes. Il me disait que je lui faisais penser Ă sa femme, et je rĂ©pondais dans mon for intĂ©rieur qu’il aurait pu remplacer mon mari quand il voulait.Mon mari, qui m’avait convaincu de l’épouser en me promettant justement ce libertinage. La possibilitĂ© de laisser mon cĹ“ur polyamoureux s’ouvrir aux belles expĂ©riences. Et, une fois la bague au doigt, avait toujours trouvĂ© des excuses pour ne pas me laisser suivre mes sentiments.Et sentiments, il y en avait envers ce collègue. Ce Dom. Sans pouvoir lui avouer, je cherchais par tous les moyens de passer du temps avec lui. Ă€ chaque occasion, quand un email ou un message interne aurait suffi, je me dĂ©plaçais dans son bureau et je restais devant lui.J’ai fini par proposer un restaurant. Pas juste lui et moi, je n’aurais pas osĂ© Ă ce stade. Mais deux couples, rencontrer sa femme, lui faire rencontrer mon mari. Et ce fut merveilleux. Elle Ă©tait adorable, et mon mari et lui ont bien accrochĂ© aussi. Du coup, nous avons pu nous inviter mutuellement les uns chez les autres. Tisser des liens. Parler Ă demi-mot avec Dom de libertinage et d’expĂ©riences vĂ©cues, sans oser passer la frontière et proposer, puisque les discussions avec mon mari restaient limitĂ©es.Puis il est parti en vacances. Du jour au lendemain, un grand vide s’est formĂ© en moi. Je lui avais envoyĂ© quelques messages amicaux. Et j’ai cru qu’il avait dĂ©cidĂ© de ne plus communiquer. Je n’étais au final qu’un contact et la complicitĂ© que j’avais cru sentir, une illusion.Lorsqu’il est revenu, j’ai essayĂ© de laisser cette distance qu’il semblait vouloir. Ne plus essayer de passer ses limites. Jusqu’à l’incident du cĹ“ur.Ă€ l’époque, je discutais avec une copine et on Ă©changeait parfois des cĹ“urs. Et mon tĂ©lĂ©phone portable dysfonctionnait Ă l’occasion, en envoyant un SMS Ă la dernière personne Ă qui j’en avais envoyĂ© au lieu du destinataire que j’avais choisi. Et Dom a reçu un cĹ“ur.Sa rĂ©ponse aurait pu ĂŞtre « tiens, je crois que ce n’était pas pour moi » ou « tu t’es trompĂ©e de destinataire » ou « ohlala, heureusement que ma femme ne voit pas ça ». Mais non. Il a rĂ©agi comme s’il l’attendait depuis longtemps. Il a rĂ©pondu naturellement et je sentais Ă ses mots qu’il avait aimĂ© ce cĹ“ur, qu’il l’avait dĂ©sirĂ©. Et ça a ouvert une nouvelle discussion.Le dialogue s’est rĂ©chauffĂ©. Tellement rĂ©chauffĂ© qu’il n’a pas fallu vingt-quatre heures pour que je lui envoie des photos plus qu’explicites. Et qu’il manifeste son admiration et son envie de me voir autrement qu’en photo.J’ai fini par lui avouer mon attirance pour lui. Et il m’a avouĂ© la sienne. Que toutes les fois oĂą il avait Ă©voquĂ© le libertinage, c’était une invitation. Mes rĂŞves se rĂ©alisaient sous mes yeux, et les siens sous mes doigts, par clavier et Ă©cran, et pourtant dĂ©jĂ si intime.J’ai admis mon envie de l’embrasser. Lui aussi. Puis il m’a demandĂ© de venir avec lui pour une course en Allemagne. Je me suis dit que c’était sans aucun doute le moment qu’il choisirait pour se pencher et poser ses lèvres sur les miennes. Pendant tout le trajet, je me plaçais de façon Ă ĂŞtre physiquement la plus proche possible de lui, une invitation permanente Ă ce qu’il prenne sa libertĂ©. Et pourtant, il est restĂ© stoĂŻque. J’ai fini cette course frustrĂ©e et avec une envie furieuse de pleurer.Je ne savais pas comment rĂ©aborder le sujet. J’avais peur de le brusquer ou bien que ses invitations ne soient que des bravades vides comme j’en avais dĂ©jĂ connues avant.Le lendemain, j’ai fini par lui demander pourquoi il n’avait rien fait après m’avoir autant fait rĂŞver. Il a rĂ©pondu qu’il n’avait pas voulu me faire peur. On en mourrait tous les deux d’envie.Alors c’est dans un escalier isolĂ© qu’il a osĂ©. Depuis quelque temps, je lui faisais des bises sur les joues. Et il a simplement tournĂ© la tĂŞte, pensant me voler un baiser rapide alors que j’aurais tout donnĂ© pour lui offrir.J’ai marchĂ© sur un nuage. J’ai essayĂ© de discuter avec mon mari pour ouvrir la possibilitĂ© d’avoir le droit de l’embrasser, et poser les fondations pour des soirĂ©es intimes Ă quatre, puisque Dom m’avait bien expliquĂ© que c’était sa femme et lui ou rien.Je pense qu’il n’a pas pu rĂ©sister plus longtemps que moi. S’il s’était agi d’un simple partage d’époux, par amitiĂ©, jamais il ne m’aurait emmenĂ© dans la forĂŞt ce midi-lĂ . Mais nos sentiments nous menaient aveuglĂ©ment.Quand il a ouvert sa boucle de ceinture et que j’ai remontĂ© ma jupe, chacun sur notre siège dans sa voiture, je savais qu’il n’y avait pas de retour possible. Et alors que les spasmes de mon vagin avalaient ses doigts, son sperme a arrosĂ© les miens, et son gilet au passage. Une cĂ©rĂ©monie bien plus magique que mon mariage Ă la mairie. MĂŞme si je n’étais pas consciente Ă quel point nos destins Ă©taient scellĂ©s par ce moment.LuiLa première fois que je l’ai vue, elle venait de rejoindre la cohorte de prestataires dans notre service informatique, pour renforcer une Ă©quipe projet Ă la peine. Je l’ai remarquĂ©e, car c’est l’une des seules filles de ces renforts. Et c’est difficile de ne pas remarquer une jolie rouquine comme elle… Quelques mois plus tard, elle Ă©tait embauchĂ©e, devenant officiellement une de mes collègues.Mel travaille dans le service d’à cĂ´tĂ© du mien et une de mes applications sert une des siennes, du coup on travaille parfois ensemble. Elle est sympa et enjouĂ©e, un peu ronde, plantureuse et belle comme mon Ă©pouse.Mon Ă©pouse et moi sommes mariĂ©s depuis quelques annĂ©es, libertins occasionnels, mais jamais l’un sans l’autre, nous rencontrons et coquinons de temps Ă autre en club, en privĂ© ou au sauna libertin. Nous avons une belle activitĂ© sexuelle, nous sommes en parfaite harmonie.Au boulot, branle-bas de combat. L’application de ma charmante collègue Mel reçoit des informations erronĂ©es de la mienne, il faut que nous travaillions ensemble pour trouver l’origine du problème puis le corriger. Bon, c’est galère, mais finalement aller travailler en charmante compagnie n’est finalement pas si difficile… Du coup, je la sonde un peu et j’apprends doucement Ă la connaĂ®tre, sa vie, ses goĂ»ts. Une fois l’origine de nos tracas professionnels trouvĂ©s, je garde le lien avec elle et je passe la voir le matin un peu plus longuement qu’avant. J’ai l’impression que ça lui plaĂ®t, elle sourit dès que j’arrive. Elle est tactile, moi aussi. Souvent nous nous effleurons. C’est très troublant et très agrĂ©able.Elle est la plupart du temps habillĂ©e avec un joli dĂ©colletĂ© qui laisse voir un charmant sillon mammaire. De forts beaux attributs de ce que je crois voir. Mais je ne laisse jamais traĂ®ner mon regard, je ne veux pas la mettre mal Ă l’aise, elle est trop mignonne. Et de près de quinze ans ma cadette, je ne veux pas non plus passer pour le vieux pervers de service. Pas que je ne le sois pas, non, juste pas envie qu’elle soit mal Ă l’aise.Un matin, passant la saluer, nous avons discutĂ© comme d’habitude. Mais dans la conversation, la voici qui me dĂ©clare qu’elle aime aussi les femmes, qu’elle est bisexuelle. Fichtre ! Je ne m’y attendais pas, mais en retour je lui dis que mon Ă©pouse l’est aussi. Et la conversation continue, prenant une tournure un peu plus coquine qui ne me dĂ©plaĂ®t pas. Ă€ Mel non plus, d’après ce que je crois comprendre.Les matins se suivent et se ressemblent, plus ou moins. Nous finissons par sortir ensemble un soir, elle et son mari, mon Ă©pouse et moi. Et nous avons passĂ© une excellente soirĂ©e tous les quatre. Une belle amitiĂ© est en train de se lier.Viennent enfin les vacances d’étĂ©, si ardemment souhaitĂ©es ! Je dĂ©cide de couper les liens avec l’entreprise et tout ce qui va avec et je passe trois merveilleuses semaines en famille.De retour au travail, Mel m’avoue qu’elle avait eu peur que je sois en froid en elle. Je lui explique que je voulais juste consacrer du temps aux miens, sans penser au travail et Ă tout ce qui allait avec, faire une vraie coupure que je n’avais pas eue depuis longtemps. Je crois que je lui ai manquĂ©. Ă€ dire vrai, c’est uniquement elle qui m’a motivĂ© Ă reprendre le chemin du travail, elle m’a pas mal manquĂ© aussi…Peu de temps après cette reprise, un après-midi, un SMS de sa part m’arrive. Un cĹ“ur. Pas de mot, rien. Un cĹ“ur… Erreur de destinataire ? Pour moi ? Bon, allez, je tente quelque chose, sur un malentendu… Et je la remercie pour ce cĹ“ur que j’attendais depuis longtemps. Et de fil en aiguille, je finis par lui dire que j’aimais beaucoup les photos aussi. Arrive alors un MMS avec un sein Ă peine couvert. Bien les photos, très bien mĂŞme. Mais je lui dis que je prĂ©fère le concret au virtuel…Dès lors nos moments prennent une tournure plus… intime, plus intense. Plus de regards, plus de sourires, d’effleurements. Discussions plus ouvertes aussi. Elle m’avoue son attirance, je lui avoue la mienne. Tout en douceur. Elle veut m’embrasser, je le veux aussi. Dur cependant de franchir le pas, le lieu de travail n’est pas le plus propice. En allant faire quelques courses en Allemagne tout Ă cĂ´tĂ©, je pensais que ce serait enfin l’occasion. Oui, mais si finalement elle ne voulait pas ? Du coup nous n’avons rien tentĂ©, rien fait… Mais très peu de temps après, en se faisant la bise dans l’entreprise, j’ai tournĂ© mes lèvres vers elle, notre premier baiser…Alors je lui propose de voir avec nos conjoints respectifs, pour une soirĂ©e coquine Ă quatre. J’en rĂŞve, elle aussi je crois. Mon Ă©pouse est partante, son Ă©poux semble plus rĂ©fractaire. Pas grave, on n’est pas pressĂ©. Vraiment pas ?Quelques jours après je lui propose de prendre notre pause mĂ©ridienne dans la forĂŞt puisqu’il fait encore assez doux. Nous nous garons Ă l’orĂ©e du bois en bord de route. Et après le repas, on commence par s’embrasser. Elle remonte sa jupe, je dĂ©boucle ma ceinture. Rapidement ma main passe sous sa culotte. La sienne ouvre ma braguette. Je glisse un doigt en elle. Elle s’ouvre comme une fleur qui Ă©clot. Elle glisse sa main sur mon membre. Elle me masturbe, je la masturbe. Elle jouit et ses spasmes me font chavirer, je jouis Ă mon tour dans ses doigts qui m’enserrent, et sur mon gilet, bon sang !C’était intense et profond, sensations exquises. Retour au boulot, finalement c’était bien sympa comme pause. Nous choisissons de ne rien dire Ă nos conjoints, c’est finalement juste une prise d’avance, rien de plus. Et pourtant, je sais dĂ©jĂ que je l’aime. J’aime mon Ă©pouse aussi, rien de changĂ© de ce cĂ´tĂ©. Mais je crois que je suis polyamoureux maintenant. Si, si, c’est possible, justement…