Résumé des épisodes 1 à 5 :Un récit tiré d’un journal intime : déboussolée et désœuvrée, une femme mûre est attirée par les soldes d’une boutique de luxe ; son homosexualité, ses complexes et son penchant pour la soumission l’entraînent à accepter la férule d’une grande bourgeoise dominatrice. Son apprentissage commence par des humiliations et l’essayage de la robe offerte par sa maîtresse. Elle achève de se soumettre en acceptant une exhibition indécente et une masturbation obscène, avant d’être confiée à une jeune commise pour une toilette très complète.Un si long silence…Pour des raisons qui n’appartiennent qu’aux dieux de l’informatique, un ordinateur vous abandonne toujours au mauvais moment. Cette fois-là ce fut lors de l’envoi de ce dernier volet du récit. J’espérais qu’il ait pu parvenir à destination, mais, hélas, pas de miracle, ni de texte sauvegardé d’ailleurs !Remplacer l’ordinateur fut plus facile — quoique plus coûteux — et moins long que de reconstituer les écrits. Les jours ont passé, les mois aussi. Si tant que j’ai beaucoup hésité avant de revenir ici, par dépit d’abord, par remord d’avoir tant attendu, ensuite. Me voici pourtant, toute honte bue.Que celles et ceux qui regrettaient de ne pouvoir lire la fin me pardonnent. Que celles et ceux qui s’en réjouissaient aussi. Si je mérite d’être punie pour un si long silence, je suis prête à l’accepter.6 – MétamorphoseMély stoppa immédiatement les va-et-vient du gant de crin dans mon vagin. Mais, aussi douce fut-elle pour retirer l’objet, mon sexe échappa à ma volonté. Il se libéra de toutes ses tortures par un orgasme brutal qui me recroquevilla sur moi-même, au pied du mur, les mains entre les cuisses pour tenter de réprimer les derniers frissons. Une onde crémeuse se mêlait aux bulles de savon qui couvraient ma chatte. Mély était désolée.— Je suis allée trop loin, Colette, vous avez joui. Madame Ève s’en apercevra. Je serai punie.— Mais non ! Pourquoi ? C’est ma faute. C’est moi qui ai insisté.— Mon rôle était de vous laver. Si je fais jouir une cliente, je suis punie. C’est comme ça !— Eh bien, je dirai que je me suis masturbée. Je ne veux pas que vous souffriez à cause de moi, Mély.— C’est vous qui serez punie.— Je le serai de toute façon, je crois, ma chérie…L’expression de tendresse m’était venue spontanément. Pour ne pas sembler lui donner d’importance, je fis l’effort de plaisanter en remarquant qu’il serait opportun d’envisager un autre « rinçage ». Elle en sourit faiblement, incertaine de l’avenir proche, et me demanda de m’asseoir, les épaules contre le mur, genoux pliés et cuisses ouvertes.— Je vais réduire le débit du jet, Colette, je ne veux pas vous refaire… mal.Elle avait dû penser à un autre mot, car elle écartait mes lèvres avec prudence, attentive à mes moindres réactions. Mais le ruissellement d’eau ne répandait qu’une douce chaleur et un massage bienfaisant sur mes replis intimes. Il lui fallut cependant se résoudre à me faire une douche vaginale et concentrer le jet. Elle m’élargit du bout des doigts avec une infinie délicatesse, laissa le flux me remplir et retira la douchette dès le débordement des premières gouttes. Elle recommença plusieurs fois sans relâcher sa vigilance.La molle pression liquide calmait peu à peu les tourments de mes muqueuses internes. Les picotements aigus de l’irritation s’atténuaient avec la disparition de petits filets rosés dans l’écume des écoulements. Passive au début, je repris assez de forces pour accélérer les dernières expulsions en contractant mon vagin. Elle m’aida ensuite à me lever et les ultimes coulées se mêlèrent à l’eau tiède tombant du pommeau. Le corps nettoyé, les muscles détendus, le sexe assouvi, je renaissais… Puis je pensai à celle qui avait pris si totalement soin de moi. Elle dépliait une grande serviette à mon intention.— Mély, je voudrais vérifier quelque chose, l’interpellai-je soudain.— Oui, Madame, répondit-elle par réflexe.— Laissez votre serviette et venez près de moi.J’avais réussi à durcir suffisamment la voix pour la surprendre. Elle abandonna sa tâche et s’approcha, vaguement inquiète.— Qu’est-ce que… commença-t-elle.— Mély, je crois que vous êtes excitée. Vous mouillez ?— Je… Ce n’est pas ça qui… bredouilla-t-elle en regardant ailleurs.— Allons, Mély, vous m’avez comblée, vous pouvez vous confier à moi, fis-je conciliante, en posant la main sur son minou.Elle ne bougea pas, entrouvrant seulement ses cuisses pour se prêter à ma volonté. Je glissai l’index dans sa fente.— Mais tu es trempée, petite coquine ! Pourquoi refuser de me le dire, ma chérie ?— Pour ne pas paraître vous réclamer des caresses, Colette, avoua-t-elle, rassurée par mon ton amical. Si vous voulez vous amuser avec moi, faites-le.— Oui, tu me l’as déjà dit. Mais toi, as-tu envie de jouir pour moi ? Sois franche, s’il te plaît.Le tutoiement m’était venu tout seul. Mély hésita, cherchant à lire dans mes yeux. Puis, confiante dans ma sincérité, elle prit une grande inspiration.— J’en ai envie depuis que vous m’avez tordu les tétons, Colette. Et puis… vous laver… frotter vos seins, frotter votre chatte… vous voir souffrir et jouir… vous calmer… C’est vrai, vous m’avez excitée, Colette, beaucoup… beaucoup trop !— Pour moi, ce n’est pas trop, tu sais, au contraire, tu me fais un grand plaisir. Mais, il n’y a pas que ça, hein ? Tout à l’heure, tu as dit « Madame Ève » au lieu de « Me L* »… Tu es toi aussi une de ses… amies ?— Ma mère… ma mère était une de ses amies, précisa-t-elle. Madame Ève s’occupe de moi depuis dix ans. J’ai été recrutée ici grâce à elle, et… Oh, j’ai peur de tomber amoureuse de vous, Colette !Elle avait l’air bouleversé, au bord des larmes. Je la serrai contre moi, flattée et émue à mon tour. Insidieusement, pourtant, le même sentiment que j’avais découvert en malmenant ses seins me revenait. Il ne me déplaisait pas d’avoir le pouvoir de dominer cette fille. Mais je n’étais pas très sûre de ne pas outrepasser les limites permises par ma maîtresse.— Mais non, petite Mély, tu ne vas pas être amoureuse de moi, c’est juste de la sympathie, de l’affection peut-être. Moi aussi, j’ai de l’affection pour toi, et de la reconnaissance, aussi, lui murmurai-je à l’oreille en la berçant tendrement… Tout est de ma faute, repris-je, c’est mon délire qui t’a entraînée… D’ailleurs, il ne faut pas que je te tutoie, ce n’est pas correct vis-à-vis d’une amie de ma maîtresse.— Une amie comme vous, Colette, je retourne chez elle tous les week-ends.— Quoi ? « Comme moi », tu veux dire… soumise ? Mais là, sous la douche, vous avez semblé me considérer comme une cliente…De surprise, j’en mélangeais le « tu » et le « vous ». Je ne comprenais pas la complexité de ces relations. Mon étreinte s’était desserrée. Trente secondes avant, j’étais prête à « m’amuser » avec elle, j’avais envie de la caresser, je voyais qu’elle avait envie de jouir. Maintenant, je ne savais plus quoi penser. Posément, gentiment, elle entreprit de m’expliquer.— Ici, vous êtes une cliente, quoi qu’il se passe. Moi, je ne suis qu’une vendeuse qui doit respecter les règles du magasin. Celles que je vous ai dites. Chez Madame Ève, c’est elle qui décide. Pareil si elle emmène une de ses amies en visite…— Ah oui, aussi, continua-t-elle, à l’extérieur, on doit dire « amie », pas « soumise ». Et une amie n’a pas le droit d’être amoureuse d’une autre amie. On ne doit aimer que Madame Ève.— Je suis un peu perdue, avouai-je (en fait complètement déboussolée). Je suis une cliente, enfin, si on peut dire, et j’ai le droit de faire jouir la vendeuse comme je veux. Mais entre soumises, on ne se touche pas. Donc nous ne devons pas nous caresser, c’est ça ?— Non, on peut, mais il ne faut pas être amoureuses. Et moi, j’ai peur d’être amoureuse de vous.— Bon, je crois avoir compris. Moi, Colette, la cliente, je suis attirée par Mély, la vendeuse, et j’ai envie de m’amuser avec elle… Mais Colette, l’amie, n’a pas envie d’être aimée par Mély, l’amie… Donc, je vais vous faire jouir, Mély, parce que c’est mon désir, et pas parce que j’ai de l’affection pour toi.Elle me regarda, un peu déroutée par mon discours emberlificoté. Le petit diablotin revint titiller mes pensées avec des idées de domination. Pourquoi pas, après tout ? J’étais là en qualité de cliente ! J’ai attrapé ses seins par les aréoles et je les ai tordues, presque méchamment. J’ai continué malgré ses gémissements, en la regardant dans les yeux.— Je vais te faire jouir, tu entends ? Parce que j’en ai envie.Elle acquiesça, un rictus de douleur sur sa bouche. Je l’ai tirée vers moi pour l’embrasser. Ses lèvres crispées se sont détendues, ses soupirs de douleurs caressaient ma langue, ses plaintes s’étouffaient dans mon baiser. J’ai abandonné ses seins et sa bouche pour coller son dos sur ma poitrine, ses petites fesses dures appuyées sur mon ventre. J’aurais aimé être plus grande pour écraser mon pubis sur son cul, pour qu’elle sente la chaleur de ma chatte sur sa peau douce.Maintenant, je la serrais contre moi, je cajolais ses tétons, je massais sa vulve, je cherchais son bouton. Ses réactions me guidaient, frémissements involontaires lorsque ma main pressait ses pointes endolories, souffle court lorsque mes doigts glissaient sur sa motte, soupirs contenus lorsqu’ils frottaient ses lèvres… Mon index baignait dans une faille onctueuse, se perdait entre deux replis de chair chaude et tendre. Le majeur le remplaça, laissant ses deux voisins serrer contre lui les nymphes fragiles. Ma paume roulait et écrasait un bourgeon turgescent… Ma bouche gobait son oreille, ma langue la léchait, en agaçait le lobe. Elle ne put se retenir de gémir d’impatience.Elle s’abandonnait, mélange de docilité assumée et d’excitation dévorante. J’avais l’impression de retrouver en elle les mêmes pulsions contraires que celles qui m’avaient submergée dans mon exhibition éhontée. À nouveau, la tentation d’en faire mon jouet m’envahit. Mieux et plus consciemment que dans mes précédentes expériences, je goûtais aux charmes de la domination. Je regrettais notre isolement dans cette douche, j’aurais voulu la baiser devant ses collègues… Et pourtant, je ressentais une grande tendresse pour elle, un élan sincère pour satisfaire son désir, comme peut-être ma maîtresse envers moi, tout à l’heure.Mes doigts se joignirent, plongèrent vers sa grotte, la forcèrent, la pénétrèrent sans douceur. Elle tressaillit, exhala une faible plainte de douleur, émit un long soupir de bonheur. Ma main gauche comprimait ou câlinait tour à tour ses seins, se délectant de leur moelleuse élasticité. Des ondées de miel tiède engluaient ma main droite. Mes phalanges recourbées exploraient la souplesse moite d’un vagin étroit et complaisant. Mes allers et retours s’accéléraient au rythme des contractions spasmodiques de la montée du plaisir. Un premier orgasme vint très vite, dans un cri étranglé.Le corps de Mély s’était cambré, son bassin projeté au-devant de la main qui la fouillait. Sa tête dodelinait contre ma joue, un sourd vagissement et des prières indistinctes s’échappaient de sa bouche. Je continuais à pétrir âprement sa poitrine, je continuais durement mes va-et-vient dans son con, insensible à ses supplications. Les claquements mouillés de ma paume contre sa chatte accroissaient mon ardeur. Je la voulais à moi, je la voulais défaillante, je la voulais totalement assouvie… Je m’interrompis seulement quand elle cessa soudain de gémir, poumons bloqués, muscles tétanisés par une trop longue jouissance.Un bras sous son aisselle, la main encore dans sa fourche, j’avais soutenu Mély trahie par le fléchissement de ses jambes. Nous nous retrouvions sur le sol de la douche, encore enlacées. Je retirais lentement mes doigts du fourreau qui les enserrait toujours. Ils brillaient d’une liqueur crémeuse qui s’étirait en filets ténus depuis sa source et que j’étalais doucement sur toute la vulve. Je sentais celle-ci s’apaiser peu à peu sous mon léger massage en même temps que se calmait le halètement convulsif de ma tendre victime.J’attendis qu’elle rouvre les paupières en dégustant ses sucs parfumés. Ma tension s’estompait lentement. Quand Mély me regarda, nous étions dégrisées l’une et l’autre. Je l’aurais volontiers prise dans mes bras, mais elle s’en défendit d’un signe de tête. Il nous fallait reprendre nos rôles respectifs. Elle me doucha à nouveau, en insistant sur mes doigts, puis se lava rapidement après m’avoir enveloppée dans un drap de bain. Elle se sécha à son tour avant de retrouver ses vêtements et de me dépouiller ensuite de ma serviette. Je la suivis, tout aussi nue qu’à l’aller, pour retourner vers ma maîtresse.La boutique était vide, le rideau de la porte tiré. Les commises avaient terminé leur journée, probablement pressées de profiter de la soirée d’été. Sur les rayons, les étalages semblaient à peine dérangés. Une brève remise en ordre suffirait à les apprêter avant l’ouverture du lendemain. Heureuses vendeuses qui ne servaient qu’une clientèle choisie ! Mély trottinait devant moi, peut-être inquiète, elle aussi, de la durée de notre absence. Quelque chose me disait qu’il faudrait rendre compte du temps passé ensemble.La gérante et Me L* devisaient paisiblement dans le salon du fond dont les canapés, coussins et poufs avaient retrouvé une ordonnance impeccable. Rien ne témoignait des scènes qui s’y étaient déroulées, sauf la grande tache au centre, encore humide. Sa vue me rappela une fois de plus ma condition de paria dans ce milieu huppé d’autant plus vivement que, hasard malheureux ou choix pervers, Mély m’y arrêta en plein milieu. Mais la séance sous la douche m’avait apporté quelque confiance en moi et, même en reprenant une attitude humble, je me préparais stoïquement aux reproches que j’encourais.Rien ne se passa pendant quelques instants. Ma maîtresse et la patronne de Mély continuaient leur conversation sans paraître s’être aperçues de notre présence. Nous patientions en silence. Entre les deux femmes trônait la robe qui m’était destinée. Elles levèrent enfin vers nous un regard inquisiteur. Mély rougit, je baissai les yeux.— Eh bien, mesdames, siffla Madame Ève, vous en avez mis, du temps ! Avez-vous au moins été nettoyée correctement, Colette ? Approchez !Je m’exécutai docilement, les mains sur la nuque comme elle me l’avait appris, ce qui fit sourire la gérante. J’avançai jusqu’à ce que mes genoux frôlent les siens. D’un signe, elle m’ordonna de les enjamber. J’obéis. Sa main fusa vers ma chatte et deux doigts durs se plantèrent en moi. Ils me fouillèrent durant deux ou trois secondes puis elle les retira pour les porter à son nez.— Vous avez la moule bien rose, mais il reste encore des traces odorantes dans votre con. Mély n’a pas osé vous récurer à fond ? m’interrogea-t-elle ironiquement.— Si, Madame. Elle m’a lavée entièrement, comme vous le souhaitiez.— Et d’où vient alors cette odeur de mouille ?— Je me suis masturbée, Madame, affirmai-je ainsi que je l’avais promis. Je me suis masturbée après que Mély m’a douché le vagin.— Mais que faire, au nom du ciel ! Notre amie Céleste avait raison : cette fille a le feu au cul, déplora ma maîtresse en prenant la gérante à témoin.— C’est surtout le temps que ça lui a pris qui me semble bizarre, rit celle-ci. Dites-moi, Colette, vous avez eu besoin de l’aide de Mély ?— Oh non, Madame… Mais j’ai masturbé Mély ensuite, avouai-je après un temps de silence.Les deux femmes échangèrent un clin d’œil. La gérante demanda à Mély de venir devant elle et de relever sa jupe. Elle l’examina aussi intimement que je venais de l’être avant de humer ses doigts puis de les tendre à ma maîtresse qui fit de même. Mély et moi dûmes ensuite leur présenter nos mains et notre bouche pour qu’elles les reniflent soigneusement.— Je veux bien vous croire, Colette, déclara enfin Madame Ève. Votre comportement mérite toutefois une correction dont je m’occuperai bientôt.— Quant à vous, Mély, ajouta sa patronne, ne pouvant être certaine que vous n’avez pas masturbé une cliente, je vous punirai également. Pour le moment, aidez Colette à essayer cette robe.Mély mit pour m’aider à passer la robe autant de précaution et de délicatesse que pour la retirer après la mesure des reprises. Celles-ci avaient été précisément réalisées et le tissu se drapait si exactement sur moi que je n’en croyais pas le reflet renvoyé par le miroir. Mes seins étaient contenus sans paraître écrasés et leurs globes pigeonnaient harmonieusement dans le profond décolleté sans vouloir s’en échapper. Les aperçus offerts par les fentes des côtés suggéraient même un appétissant galbe de la poitrine. La ceinture enveloppait ma taille sans en faire ressortir la lourdeur et aucun repli disgracieux ne se remarquait. La contrepartie était de dévoiler plus que d’usage mes hanches au moindre mouvement faisant flotter le léger tulle. Les longues ouvertures révélaient alors toute la jambe, ainsi que l’absence de sous vêtement pour un œil averti.Bref, mis à part ce léger détail, la robe tombait à la perfection. Je ne me serais jamais lassée de contempler la transformation de ma silhouette. Il me sembla voir néanmoins un petit faux pli sous le sein gauche. Mély se précipita pour ajuster le tissu en le tirant vers le haut et m’arracha un cri de douleur. Une épingle cachée dans une couture des pinces me perçait profondément le téton. Étourderie ou oubli volontaire d’une commise, il fallut d’abord la retirer puis ôter la robe pour l’enlever. Mély s’acquitta en douceur de tout sans me tenir rigueur d’être responsable de sa prochaine punition.Le second essayage, heureusement sans nouvelle surprise, se fit rapidement, car Madame Ève commençait à s’impatienter. Considérant que cette tenue était maintenant parfaite, elle me dit de la garder et de chausser les escarpins à talon haut qu’elle m’avait réservés, pendant qu’elle allait signer sa facture à la caisse. La robe et le manteau que je portais en entrant allèrent rejoindre un ballot de fripes, de même que mes collants, mon soutien-gorge, mes chaussures, et même mon sac après que ma maîtresse se fut emparée de son contenu. Maintenant totalement inféodée à elle, je la suivis vers le parking privé du magasin.Dans sa voiture, je m’assis en retroussant le bas de mon vêtement comme elle me l’avait appris. Elle fit elle-même sortir mes seins du décolleté en les tirant par les tétons. Elle s’amusa un instant de ma grimace, et pour m’en punir, elle reprit durement mes bouts entre ses ongles de pouces et d’index. Elle continua de serrer en vrillant jusqu’à ce que je comprenne et murmure un « merci, maîtresse », énamouré. Satisfaite de ma réaction et du gonflement de mes tétons, elle me demanda de relever également sur ma taille les pans de ma robe.C’est dans cet équipage, poitrine et cuisses à l’air à côté de ma maîtresse, que je partis, le cœur battant, et le sexe humide, vers ma vie nouvelle de soumise aimante. Déjà assez désordonnées vers la fin de cet épisode, les notes laissées par Colette deviennent très confuses en relatant son séjour chez Me Ève L*. La reconstruction des faits n’est encore qu’à l’état de brouillon. J’essaierai de le mettre au propre un jour prochain.