Nous étions dans le garage, David et moi, assez tard le soir. Je me souviens que je l’attendais patiemment depuis des heures, le bon petit repas que je lui avais préparé avec amour allait être froid, raté comme toujours. Je ne sais pas ce qu’il bricolait dans ce garage… Les hommes, ça a souvent des idées bizarres. Il trifouillait dans le moteur, Mince ! A onze heures du soir, vous ne croyez pas qu’il y a mieux à faire quand même. S’occuper de sa femme (même si nous ne sommes pas vraiment mariés) par exemple…Zut et re-zut, j’essaie bien de lui faire comprendre, je me colle à lui, je m’interpose entre lui et ses damnés outils mais il me continue. Un problème de delco, le carburateur encrassé … Plutôt que de trifouiller dans le cambouis, tu ferais mieux de t’occuper de ta jolie petite princesse. Et la voiture pourra bien attendre, non ?Et soudain le voici qui pose ses mains noires sur mon corsage auparavant immaculé. Ça je l’ai bien cherché. Evidemment qu’il me prend les deux seins à pleines mains, j’ai tout fait pour l’exciter. Mais de là à me mettre plein de graisse partout comme ça. Mon Dieu, il est fou, je proteste, je suis offusquée ce qui n’a pour effet que de l’exciter encore plus. Il se jette sur moi, me coince contre la voiture, me déshabille à moitié et colle ses mains noires partout.Au bout d’un moment, j’éclate de rire, au diable la colère, après tout on ne vit qu’une seule fois. Et puis maintenant que le mal est fait autant en profiter. Après nous n’aurons qu’à prendre un bon bain, moi et mes habits. Et puis c’est excitant cet intermède chez mon garagiste favori. Ainsi il ne tarde pas à me déshabiller entièrement en prenant soin de me mettre du cambouis sur tout le corps. Et, une fois entièrement nue, il ouvre la porte latérale du van, me fait allonger entre les deux sièges et me prend sauvagement sans plus de préliminaires. Mais peu importe, cette fois-ci je n’en ai pas besoin tant la situation m’a excitée. Je suis toute retournée et largement ouverte aux assauts de mon mâle bricoleur… qui n’a de cesse de me traiter de petite vicieuse, de petite allumeuse en s’enfonçant en moi. Il me fait venir, vite, très vite et vient aussi vite que moi, aussi vite en moi. Son premier jet de semence me fait éclater de plaisir comme souvent, lorsque nous faisons l’amour dans l’urgence. Je me laisse totalement aller au plaisir et retombe béate entre les deux sièges sans bouger…Quelques minutes plus tard, je n’ai pas encore repris mes esprits, voici le fourgon qui démarre. Mon conducteur est au volant : «Ne t’inquiète pas chérie, je veux juste essayer mes réglages». Je me relève estomaquée, je suis entièrement nue dans la voiture. Bien sûr qu’il fait nuit mais quand même, n’importe qui pourrait nous voir. Je fais part de mes craintes à David qui rigole dans sa barbe tout en prenant tranquillement la rocade. «Salaud ! Petit salaud ! Allons prête-moi ton pull». «Arrête, tu va nous faire avoir un accident !». Je peste, je le maudis, je fulmine, mais rien n’y fait. Et, tranquillement je le vois prendre la direction du centre ville. Je me fais toute petite derrière le siège, j’ai peur que l’on me voit. J’ai envie de lui arracher les yeux. Mais je me raisonne car il est bien capable de me planter là en pleine rue !Encore un feu rouge, nous sommes sur la voie du milieu… Une voiture de chaque côté. Et merde le conducteur de gauche qui me dévisage. Je me tourne à droite. Re-merde, cette fois c’est un vieux barbu vicelard qui me dévore du regard. Je ne sais plus où me mettre. En plus il me fait un geste obscène. Vite David, tu vas démarrer ou je craque. Je craque, oui. David démarre doucement, ce salopard fait durer le plaisir… Et immédiatement le barbu nous emboîte le pas. Il nous file le train et nous fait même des appels de phares.Un peu plus loin, re-belote, re-feu rouge, le barbu se remet le long de notre voiture mais cette fois à gauche et en décalé. Il est obscène, complètement excité, si les portes n’étaient pas fermées, il se jetterait sur moi. D’ailleurs, il ouvre grand sa fenêtre et demande à mon mari si «Sa pute est à prendre ?». David se marre, il n’y a pourtant pas de quoi avec ce genre d’individu. Et quand l’autre lui demande si je suis bonne, David lui répond que je suis une sacrée salope… Merde ! Et si demain, il m’arrive de rencontrer ce vieux cochon quelque part, il va se jeter sur moi…Ses rictus me font frémir… Je me tourne à nouveau de l’autre côté pour m’apercevoir qu’il y a un camion et que le chauffeur à vue plongeante sur ma nudité. D’où il est il doit même avoir vue sur ma petite chatte épilée. Et d’ailleurs, il ne se gène pas pour mater. Le feu est passé au vert depuis belle lurette et nous sommes encore tous les trois arrêtés. Le chauffeur du camion ouvre à son tour sa vitre et propose à David de «la baiser à deux… elle a l’air aimer ça…». Mais pour qui ils me prennent tous ces mecs… Le temps me semble interminable. Je crie contre David, je lui tape à moitié sur la tête avec une raclette trouvée sous le siège…Il finit par démarrer (au prochain feu vert !), poursuivi à nouveau par notre barbu national que j’imagine d’ailleurs très bien en train de se branler en conduisant. David remonte sur la rocade mais le vieux est toujours derrière. Sa charrette, quoique qu’elle paraisse à bout de souffle, nous colle aux fesses et je me retourne pour voir son visage vicieux derrière moi. Plus vite, plus vite, je sais bien que la voiture est en rodage mais quand même ! Lorsque nous arrivons à la bretelle qui mène derrière chez nous, il est toujours derrière nous. Mais qu’est-ce qu’il croit, qu’il va avoir mon cul ??? Certainement pas…David qui connaît bien le quartier parvient à le semer à la dernière minute. Il entre en trombe dans la cour et coupe instantanément les lumières. L’instant d’après, le vieux passe à son tour, au ralenti, il regarde à droite, puis à gauche, il ne remarque pas notre voiture à l’abri sous les bosquets… Ouf ! Quelle frayeur !Je reprends vite mes esprits, je vais pour fulminer contre David mais celui-ci pose sa main devant ma bouche… Il a raison le bougre : Le vieux passe à nouveau mais cette fois dans l’autre sens, toujours à la recherche, semble t’il, de la belle coquine qui lui a échappé… L’instant d’après David me prend dans ses bras pour un baiser merveilleux qui me fait chavirer… Et moi de tout oublier des reproches que j’avais à formuler.L’instant d’après, dans le garage, on refermera les portes pour une nouvelle nuit d’amour en toute sérénité…