Noëlle, ma tendre initiatrice…Ce petit texte au féminin, basé sur des faits réels et anodins, écrit alors que Revebebe n’existait pas encore, n’a jamais été publié sur le net. Si je me décide aujourd’hui à le diffuser c’est simplement parce que récemment j’ai revu Liane, radieuse et épanouie…A Caroline… de la part de JérômeJe me prénomme Liane. Depuis ma plus tendre enfance, Noëlle est ma meilleure amie. Nous avons fait toutes nos études ensemble depuis le primaire. Pendant notre adolescence nous partagions des confidences sur nos premiers amours, sur nos premiers émois, sur nos premiers désirs… Le collège puis le lycée, nous habitions la même petite bourgade à quelques pas l’une de l’autre. Ensuite nos sommes parties à l’université, dans des filières différentes certes mais dans la même ville. Et, lorsqu’il a fallu prendre un logement, c’est tout naturellement que nous en avons cherché un ensemble. Plutôt que de croupir en cité-U, nous tenions toutes les deux à notre indépendance et préférions, et de loin, prendre un petit appartement à deux.Nous avons dégoté, après maintes recherches, une petite piaule sous les toits dans le centre ville. 25 mètres carrés à tout casser, une chambre minuscule, une petite salle de séjour, une cuisinette et une petite salle de bains. C’était une maison de poupée au cinquième étage sans ascenseur mais nos budgets respectifs ne nous permettaient guère d’aller plus loin. Nous avons donc emménagé toutes les deux en essayant de ne pas trop nous marcher sur les pieds. Il fut décidé que Noëlle prendrait la chambre et que moi j’installerais mon lit dans le coin salon… Deux tables, des chaises, quelques étagères, une chaîne et une petite télé complèteraient notre mobilier.Comme j’étais en classe de prépa, j’emménageai quelques temps avant Noëlle qui ne devait commencer ses cours qu’à la mi-octobre. Mes premiers temps là-bas ne me changèrent par conséquent pas beaucoup de ma vie à la maison. Et puis Noëlle arriva, un raz de marée submergea ma petite vie paisible. J’avais toujours eu l’habitude de vivre seule chez papa maman, des parents qui plus est souvent absents, je n’avais jamais été dans un quelconque internat, ni même dans une colonie de vacances. En tout cas, je n’avais jamais de ma vie connu une telle promiscuité avec qui que ce soit. Et là, grand chambardement ! Même avec Noëlle, ma meilleure amie, mon amie de toujours, elle était là tout autour de moi et ça me perturbait dans ma vie. Je me souviens même m’être dit que je n’arriverais jamais à faire des études sérieuses dans ces conditions et aussi que jamais je ne me marierais ni ne vivrais avec qui que ce soit, je devais être trop égoïste pour cela.Ainsi donc les premiers jours, il y eut quelques tensions aiguës entre Noëlle et moi, quelques mouvements d’humeur, quelques grincements de dent, je n’étais vraiment pas « cool ». Je ne supportais pas qu’elle laisse traîner sa brosse à dent au bord de l’évier, je ne supportais pas de voir son pull sur la table de travail, ni qu’elle ait pris son petit déjeuner sans laver sa tasse et ses couverts. J’étais une vraie conne, je m’en rends compte aujourd’hui, toujours à faire des réflexions sur tout ce qui s’écartait de mon monde à moi. Un mois à ce rythme eut tôt fait d’entamer notre belle amitié. Une porte claquée un peu plus violemment que les autres me fit soudain comprendre que c’était moi qui était dans mon tord. Et je me mis soudain à faire des efforts, à prendre sur moi pour essayer d’être plus conciliante. Je crois que Noëlle prit rapidement conscience des efforts que je faisais pour « arranger » les choses et que, même si parfois encore j’avais quelques mouvements d’impatience, je faisais quand même tout mon possible pour conserver son amitié. De son côté aussi d’ailleurs, elle fit des efforts pour moi, pour ne plus être aussi bohème, pour se mettre à ranger, seule sa chambre restait désormais le royaume du désordre… Un peu avant les vacances de Noël, nous étions totalement réconciliées et à nouveau les meilleures amies du monde et nous eûmes même quelques discussions pour expliquer ce qui nous était arrivé.Au retour des congés, j’étais impatiente de la retrouver. J’avais un nouveau petit ami ou plutôt un prétendant, les amours chez moi étant toujours très platoniques, et j’avais plein de chose à lui raconter. Du coup elle s’est couchée dans mon lit pour m’écouter une bonne partie de la nuit et nous nous sommes même endormies toutes les deux, côte à côte. C’était la première fois que je dormais toute une nuit avec une femme, en restant très sage bien entendu, mais quand même, cela me fit tout drôle de me retrouver en chemise de nuit contre le corps de ma copine au petit matin. C’était la première fois que ressentais un trouble avec une fille et cela m’a mise très mal à l’aise.Le soir même ou peut-être le lendemain, j’étais allongée sur mon lit en train de regarder la télé lorsque je le vis passer devant moi en soutien-gorge et petite culotte pour rejoindre la salle de bain. Les premiers temps de notre vie commune j’avais été fortement choquée par cette attitude mais, depuis que nous étions réconciliées, je m’étais habituée et je n’y prenais plus trop attention. Mais là, soudain, le simple passage de mon amie en sous-vêtements devant moi me mettait en émoi. Pas vraiment un désir mais un trouble, un malaise, son corps à moitié dénudé à deux mètres de moi. Je ne sais pas trop ce qui m’arrivait.Elle est revenue un peu plus tard de la salle de bain, juste enroulée dans une serviette. Je devais la regarder bizarrement car elle m’a demandé ce qu’il y avait. J’ai répondu évasivement, encore plus troublée en remarquant ses épaules dénudées. Ça n’allait vraiment pas chez moi, je me sentais soudain devenir gouine, j’avais honte, honte de cette envie soudaine que je n’arrivais pas à contrôler. Et je faisais tout mon possible pour n’en rien montrer.Les jours qui suivirent furent constellés de détails de la sorte et, à chaque fois, je découvrais avec effroi que j’étais attirée par le corps de mon amie. Je faisais tout mon possible pour ne rien laisser paraître mais je pense que c’est difficile de camoufler ces choses là à une amie aussi intime. Elle me sentait gênée, troublée. Elle était plutôt gentille avec moi, comme si elle avait voulu me consoler de quelque chose.Un soir, un peu plus tard, elle venait de prendre une douche et était à nouveau enroulée dans sa serviette. Je faisais mine de regarder la télé pour ne pas regarder. Mais elle est venue s’asseoir tout simplement près de moi. C’est à ce moment que j’ai remarqué la beauté de son corps. L’amitié que j’avais envers elle m’avait caché sa grande beauté, la finesse de ses traits, la délicatesse de ses courbes. Je la regardais du coin de l’œil sans oser l’affronter de face. Et quand j’ai senti ma main se poser sur la mienne, j’ai été comme pétrifiée.— Il y a des choses que je ne t’ai jamais racontées…Inconsciemment je savais où elle voulait en venir et je ne voulais surtout pas entendre cela mais elle a continué :— Tu connais ma cousine Babette, la petite qui a une grande crinière rousse, celle dont je t’ai déjà parlée… Tu sais, je suis partie cet été en vacances avec elle. Nous avons fait du stop et du camping, nous sommes allées sur la côte.Oui je me souvenais très bien, et même qu’elles avaient failli se faire agresser par un chauffeur routier un peu trop entreprenant…— Et bien, Babette et moi nous dormions côte à côte dans une petite canadienne deux places… Et nous n’avons pas simplement dormi côte à côte, nous avons fait un peu plus que cela…Je ne voulais pas entendre cela, c’était trop pour moi, je me suis redressée d’un bond, j’ai enfilé mes chaussures et suis sortie en claquant la porte. J’ai marché un long moment dans les rues animées de la ville en essayant d’oublier mais je n’y parvenais pas. En plus ma réaction avait été complètement folle, totalement inappropriée. J’avais été sotte, je n’osais plus y retourner. Je suis allée dans un bar, il y avait deux garçons de ma promo qui m’ont payé un verre. Ils auraient bien voulu me payer autre chose mais j’avais vraiment la tête ailleurs alors je les ai quittés en les remerciant.Je suis rentrée toute penaude à la maison sur les coups d’une heure du matin. Noëlle était assise à sa table, elle travaillait. Elle avait endossé sa chemise de nuit, elle était belle et sexy. Lorsqu’elle m’a vue, elle s’est levée, s’est excusée :— Pardonne-moi pour tout à l’heure, je n’aurais jamais dû te raconter tout ça.— Non, non, ne t’excuse pas, c’est moi…L’incident était clos, elle est allée se coucher et je l’ai imitée. Cette nuit-là, j’ai dormi d’un sommeil particulièrement agité en pensant à elle. C’est vrai qu’elle était particulièrement attirante et sexy ma petite Noëlle, toujours impeccablement habillée. Mais bien habillée ne veut pas dire triste et guindée. Au contraire elle était cool et branchée mais toujours habillée avec goût et originalité.Plusieurs jours plus tard, j’étais en train de prendre ma douche quand soudainement, Noëlle entra nue dans la salle de bain. Je fut très surprise, je voyais son corps se balancer derrière la vitre à moitié transparente. Quel choc et en plus j’étais coincée là comme une gourde.— Je peux venir avec toi Liane ?— Euh… Non… Je vais sortir…Mais je vis avec effroi la porte de la douche s’entrouvrir et mon amie m’y rejoindre. J’étais pétrifiée et ne tentai même rien pour m’y opposer. Le bac à douche était à l’image de tout l’appartement, c’est à dire minuscule et la très jolie poitrine de Noëlle frôlait presque la mienne même si je me reculais au maximum pour ne pas la toucher. Je n’osais pas la regarder tellement j’avais honte et, malgré moi, je sentis tout à coup les pointes de mes seins durcir. Lorsque sa main se posa sur mes hanches, je n’osai pas non plus la repousser. Prise entre envie et rejet, j’étais totalement désorientée. Elle était si douce, elle se rapprochait sans cesse de moi, tout doucement, me coinçant bientôt dans le coin de la douche, sa main effleurant mon sein droit, l’espace d’un instant sur mon téton dur à m’en faire mal. J’avais tellement envie d’elle, j’avais tellement pensé à elle ces derniers jours… Elle me regarda droit dans les yeux puis approcha son visage du mien pour m’embrasser tendrement sur la bouche. Sur le coup, je restai paralysée ne sachant que faire. Je sentais ses seins contre les miens. Je sentais ses mains se poser sur mes hanches puis descendre vers mes fesses. Nos lèvres se sont frôlées, un instant qui me parût une éternité mais que j’aurais souhaité beaucoup plus long encore. Mais elle ne chercha nullement à profiter de la situation et nous avons poursuivi nos ablutions de la façon la plus sage qui soit.Elle était sortie en premier de la douche et moi, j’étais là comme paralysée, la pomme à la main, comme une gourde. Je me suis secouée et suis sortie un peu plus tard. J’étais comme un zombie, je ne savais plus ce que je faisais. Je suis sortie entièrement nue de la salle de bain sans avoir pris le temps de bien me sécher. La porte de sa chambre était entrouverte. Elle était nue sur son lit, elle m’attendait comme si elle savait que c’était le grand jour pour nous deux. Je me suis allongée près d’elle sur son lit et j’ai risqué une main sur ses hanches. Elle s’est retournée vers moi en souriant et elle m’a de nouveau embrassée sur la bouche. Cette fois j’ai ouvert la bouche comme j’avais l’habitude de le faire avec les garçons et nos langues se sont enlacées. Sa main droite avait pris possession de mon sein gauche et lentement le caressait. C’était divin. Ce baiser à la fois passionné et onctueux et la tendresse de ses gestes sur mon corps, je n’avais jamais connu si bon amant. Alors je me suis abandonnée à elle en toute sérénité.J’ai senti sa bouche se poser partout sur mon corps, je frémissais à chaque baiser, j’étais aux anges, vraiment comblée et le plaisir prenait peu à peu possession de mon corps. Ensuite j’eus un peu honte de me montrer aussi passive et décidé qu’il était temps pour moi de m’occuper de mon amie à mon tour. J’ai mordillé le bout de ses seins, elle semblait adorer ça. Je lui embrassais les seins, puis, je suis descendue tranquillement vers son nombril, en me rapprochant de plus en plus près de sa chatte, ses jolies cuisses bien modelées et ses belles fesses rebondies. Elle ondulait du bassin, elle était elle-aussi toute émoustillée. Je grignotais son corps avec un plaisir non dissimulé.Ensuite, elle me proposa de venir me mettre tête bêche sur elle, en 69, afin que nous puissions nous occuper de nos minous respectifs. Je n’avais jamais mangé un sexe de femme et j’ignorais quel goût pouvait avoir le mien mais le sien était un délice et je l’ai mangé avec amour et passion, de plus en plus excitée par les râles de mon amie. Au bout d’un moment, nous changeâmes de position. Elle me demanda de l’allonger à mon tour sur le dos et elle vînt lentement sur moi en glissant lentement ses seins lourds et chauds contre mon corps, Un vrai reptile qui s’attardait aux endroits les plus sensibles comme pour me transporter au paradis. Ensuite, elle vînt à califourchon sur mon visage en m’invitant à la dévorer de nouveau. Sa chatte était toute juteuse, dégoulinante du désir fou de se faire lécher. Et son désir s’exprimait par des mots qui loin de me choquer ne faisaient que m’exciter un peu plus.— Bouffe-moi chérie, j’aime ça que tu me bouffe comme cela… HummSes gémissements était un délice. Elle frottait désormais carrément sa chatte en eaux contre ma bouche en me chevauchant telle une tigresse et ainsi au comble de l’excitation, elle ne tarda pas à venir sur moi en m’arrosant le visage de son jus.Ensuite je me suis redressée pour l’embrasser à pleine bouche, des baisers passionnés avec le goût de sa mouille entre nos lèvres. J’étais encore à moitié insatisfaite, j’avais moi aussi très envie qu’elle me « bouffe » mais n’osais pas le lui demander. Au lieu de ça, nous étions toutes les deux à genoux sur le lit, seins contre seins, bouche contre bouche… Elle dut comprendre mon envie car elle me fit basculer tout d’un coup à nouveau sur le lit et plongea sa tête sur mon nombril d’abord puis lentement entre mes cuisses humides. Ma chatte était toute mouillée d’excitation. Je pouvais sentir sa langue chaude sur ma chatte. Après quelques minutes, elle introduisit franchement ses doigts en moi et se mit à me branler ainsi tout en me léchant. Elle m’a branlée et dévorée ainsi et de longues minutes et m’amenant petit à petit vers un orgasme fabuleux, si fort, si complet, si intense. Une sensation que je n’avais jamais encore éprouvée avec qui que ce soit.Après cette matinée torride, nous avons implicitement décidé de partager la même chambre et de dormir désormais dans le même lit. Ça s’est fait tout naturellement, sans que nous ayons même besoin d’en parler. À cette matinée torride allaient succéder des nuits toutes plus torrides les unes que les autres. Et, même si je n’étais plus vierge avant de coucher avec elle, je dois dire que Noëlle fut ma véritable initiatrice en matière de sexualité. Tout ceci, c’est grâce à toi Noëlle et je t’en serai pas cela éternellement reconnaissante.Liane