Résumé de l’épisode précédent : Sur le point de céder à leurs pulsions, Sébastien et Jennifer furent interrompus par Marion, ex de Sébastien et sœur de Jennifer.Si on m’avait dit il y a quelques jours, que je me retrouverais seul dans les rues de Rennes au beau milieu de la nuit, et ce, seulement quelques minutes après avoir tenu le corps chaud et fébrile de Jennifer entre mes mains…Au final, c’est bel et bien le cas ! Heureusement pour moi que ce début d’automne est particulièrement clément en termes de météo, car je suis parti tellement vite de chez moi que je n’ai qu’un jean et un t-shirt sur le dos.On peut dire que cet appel de Marion a eu l’effet d’un véritable ascenseur émotionnel… Passer d’une telle excitation, d’un désir brûlant, à une telle panique et une telle gêne, ce n’est pas rien… Visiblement, mon sexe n’a pas eu le mémo, car lui est toujours dur et gonflé de sang comme il y a dix minutes…Et maintenant, que suis-je censé faire ? Il est clair que je ne peux pas rentrer chez moi… En tout cas, pas avant que Jenn ne soit endormie… J’imagine déjà la gêne nous envahir, j’imagine déjà la discussion, les remords, les silences… Non, hors de question, je ne peux rentrer ! Mais alors quoi ? Je vais continuer à me balader dans Rennes toute la nuit, qui plus est, avec l’entrejambe qui me démange autant.Je pourrais toujours aller chez Timothée, je sais bien qu’il m’ouvrira sans souci. Mais ai-je envie de répondre à toutes les questions qu’il me posera ? Il y a la possibilité de contacter Carla, mais dans l’état où je suis, je serais bien capable de tenter quelque chose, sans oublier que tout ce que je pourrais lui dire serait susceptible d’être répété à Alicia…Alicia ! Il va vraiment falloir que je prenne aussi une décision concernant ma beauté d’ébène… Ça fait plus de deux jours que je me dis que je vais la recontacter… Mais pour lui dire quoi ? Que j’ai actuellement sous mon toit une bombe atomique, avec qui j’ai été plus que proche ce soir avant d’être interrompus par sa sœur, qui se trouve être mon ex ? Oui, c’est sûr que je marquerais de gros points…Et voilà, en plus de mon pénis, mon cerveau est désormais lui aussi en ébullition…J’arpente depuis quelques minutes les rues de Rennes, sans vraiment réfléchir aux endroits où mes pas me mènent quand mon téléphone se met à vibrer !Jenn ? Alicia ? Carla ? Tim ? Ou pire, Marion, à qui sa sœur aurait tout dit ? Eh non, juste une notification d’un jeu débile ! Mélange de déception et de soulagement… Cette notification a au moins le mérite de me sortir de mes pensées, et de me rendre compte que je suis dans un quartier réputé coquin de ma ville.Oh j’ai prétendu, nombre de fois, me trouver dans ce quartier par accident, mais c’est bien la première fois que c’est vrai !— Bonsoir, jeune homme !Mon attention est réclamée par une femme blonde d’une cinquantaine d’années, les cheveux bouclés, vêtue de noir. Enfin, vêtue… la dame arbore fièrement un débardeur blanc très moulant, une veste en cuir ainsi qu’une mini-jupe noire cachant à peine le sommet de ses bas résille. Le tout perché sur des talons de six ou sept centimètres. Ne nous mentons pas, la quinquagénaire porte très bien son âge et sa tenue, mais quand même ! Une professionnelle ? Jamais !— Tu m’as l’air bien pensif pour un aussi beau jeune homme…Mon silence ne fut donc pas assez clair ? La travailleuse insiste…— Tout va bien, mon beau ?Bon, on n’est pas des sauvages, et nul besoin d’humilier cette femme par un dédain complet !— Tout va bien, merci. Et vous ?— « Vous ? » Dis-moi « tu », mon chou… Moi ça va, merci… Mais je me sens un peu seule, ce soir…Un sourire m’échappe devant tant d’originalité…— Vous ne devez pas être seule depuis bien longtemps… Et un homme vous remarquera d’ici peu, j’en suis sûr.— Et toi, tu ne me remarques pas ?Un rire, ou plutôt une expiration, m’échappe. Il faut avouer que l’inconnue a de la répartie…— Approche, je ne vais pas te manger.— Je ne…La blonde m’interrompt…— Vanille ! Enchantée !Vanille, donc, me tend la main pour me saluer, comme n’importe quel commercial le ferait. J’hésite… Elle garde la main tendue. Qui suis-je pour manquer ainsi de respect à une femme qui, jusqu’à présent, n’a fait que me parler tout à fait respectueusement ?J’approche et saisis sa main…— Sébastien, désolé, je ne suis pas quelqu’un de malpoli d’habitude.Vanille rit doucement, alors que je sens sa main, très douce, relâcher la mienne…— Ne t’en fais pas, j’en ai vu d’autres !Je souris poliment.— J’imagine…— Alors, qu’est-ce qui t’amène par ici, en cette belle soirée d’automne, Sébastien ?— Je… j’avais besoin de réfléchir…— Ici ?Vanille sourit, un peu moqueuse.— Oh, non, j’étais un peu perdu dans mes pensées…— Hmm, tu es fréquemment perdu dans tes pensées, je me trompe ?— Comment ça ?— C’est loin d’être la première fois que je te vois par ici…Je rougis fortement, le lampadaire présent non loin, le montre sans pudeur à mon interlocutrice. Elle continue…— Tu sais, Sébastien, pour faire très simple, on voit passer deux types de personnes par ici, en général…Ma curiosité est piquée…— C’est-à-dire ?— La première catégorie, ce sont les habitués du Club 44… Et tu n’en fais clairement pas partie… Pas encore, en tout cas.— Et la seconde ?— La seconde, la tienne… Ce sont des hommes, jeunes ou non, qui en dépit des apparences, manquent cruellement de confiance en eux, notamment avec les filles ou les femmes.Vanille me dévisage, je m’efforce de ne pas réagir, mais au fond, elle a touché un point sensible…— Je peux t’aider…— M’aider ?Pourquoi suis-je toujours dans cette conversation ? Pourquoi n’ai-je pas encore prétexté un appel bidon pour quitter cette femme sans lui manquer de respect ? J’aimerais me dire que c’est mon entrejambe qui a pris le contrôle, j’aimerais croire que c’est mon érection qui domine mon cerveau en ce moment précis… Mais cette femme sait vraiment trouver les mots. Et visiblement, elle sait analyser un homme en un coup d’œil.— Oui, je peux t’aider. Crois-moi, rien de tel qu’une femme d’expérience pour gonfler la confiance, d’un jeune homme comme toi…Je la regarde dans les yeux, cette femme a quelque chose d’intrigant, d’envoûtant… Je… Suis-je vraiment en train d’envisager une relation tarifée ? Mais qu’est-ce qui se passe cette semaine ? Reprends-toi, Seb !— C’est gentil, mais…— J’ai un studio, au quatrième…— Écoutez, je…— Tu as mieux à faire ?— Non, mais…— Alors ?— …— Je ne te plais pas ? Trop vieille ?Je ris devant cette hypothèse ridicule !— Oh, ne vous en faites pas pour ça, vous êtes superbe.Et c’est une prostituée, Seb, arrête ton délire !— Mais ?— Mais je ne… Hum, je ne paye pas pour ça…Vanille sourit…— Et pourquoi ?— Euh, parce que…— Oui… ?— Eh bien, parce que ! Voilà.L’aplomb de cette femme m’a totalement déstabilisé, j’ai pourtant mille raisons de ne pas faire ça, mais là, mon cerveau m’a totalement lâché. Vanille attend quelques secondes, sentant probablement qu’elle a réussi à entrer dans ma tête, puis…— J’ai un tarif un peu spécial si tu le veux…— Un tarif spécial ?Je ne saurais dire pourquoi je pose cette question, je ne suis pas du tout intéressé… Non, pas du tout.— Dans des cas très exceptionnels, je propose un massage, 40 euros, de la détente, de la douceur, du calme, de la tendresse…— Exceptionnels comment ?— En fait, je viens d’inventer ce tarif… À l’instant.Vanille rit doucement. Je rougis, me sentant bête comme mes pieds, ce qui devient une habitude cette semaine ! Sa main prend la mienne…— Qu’en dis-tu ?— Euh… J’en dis qu’en effet, tu sais gonfler la confiance des hommes.— Allez, suis-moi !Vanille me tire par la main dans le hall de son immeuble. Ce n’est qu’une fois dans l’ascenseur que je me rends compte qu’en fait, je n’ai même pas donné mon accord ! Mais je reste silencieux, je jette un regard sur la paroi de l’ascenseur qui est couverte d’une glace… Celle-ci me renvoie une image bien différente de celle que je pouvais observer tout à l’heure dans ma salle de bains…La femme à mes côtés a vieilli de vingt-cinq ans, les cheveux ont blondi, les yeux sont désormais bleus et affichent une confiance inébranlable, le corps est plus mince, plus svelte… Il faut l’avouer, Vanille n’a rien à envier à Jennifer en termes de sex-appeal… L’ascenseur met un petit à-coup puis les portes s’ouvrent…Je suis la belle quinquagénaire jusqu’à la porte de son studio. Lorsqu’on y entre, le terme studio est remplacé, dans mon esprit, par les termes « garçonnière » ou encore « boudoir ». En effet, la pièce principale n’est meublée que d’un petit frigo, d’un grand lit et d’autres objets qui me sont inconnus, probablement achetés dans la partie sex-shop du Club 44 ! Les fenêtres sont parées de grands rideaux rouges, et la lumière tamisée laisse apparaître de nombreuses bougies disposées un peu partout… Le cadre est très douillet, très câlin… Presque intimidant pour le non-habitué que je suis. Vanille ferme à clé et ouvre le mini-frigo, dont elle sort une bouteille de champagne premier prix, elle me fait signe de m’asseoir sur le lit et me rejoint avec deux flûtes remplies.— Je suppose que la flûte de champagne est exceptionnelle aussi ?Vanille me renvoie mon sourire…— Et tu te plaindras !Nous rions de concert… Puis Vanille se lève…— Je vais me changer, je reviens dans une minute…— Euh… OK… Je… je dois faire quelque chose ?Vanille sourit.— Déshabille-toi, allonge-toi sur le ventre et détends-toi.Vanille part dans sa petite salle de bains. Je respire profondément puis me défais de mon t-shirt, de mes baskets, de mon jean. Me voilà face à face avec mon boxer encore à moitié gonflé. Un petit mot d’encouragement à moi-même, et hop, voilà mon boxer au sol… Mon cœur accélère, j’entends Vanille me dire qu’elle est bientôt prête, je me précipite alors sur le lit à plat ventre. Comme si une prostituée de cet âge n’avait jamais vu de verge !Quelques secondes plus tard, la blonde peu pudique réapparaît et je lève la tête… La trouvant dans une nuisette noire translucide et joliment décolletée. La transparence laisse deviner un ventre plat, presque musclé ainsi qu’un string noir à motif sous lequel je peux entrevoir çà et là des petits bouts de peau… Je souris, ce qui n’échappe pas à ma masseuse du soir…— Tu aimes ce que tu vois ?Je rougis et la suis du regard alors qu’elle allume, une à une, toutes les bougies qui nous entourent. Une fois, les flammes dansant, la blonde sexy, éteint la lumière, laissant la lumière des bougies jouer avec l’air et déformer son ombre.Vanille s’approche du lit, un flacon d’huile de massage à la main. Elle s’assied à côté de moi, je sens son regard sur moi.— Tu as des fesses à croquer !— Euh… Merci…Mon cœur bat la chamade, j’ai l’impression d’être tombé dans une faille spatio-temporelle, et pour le moment je ne souhaite pas en sortir…Doucement, Vanille m’enjambe et s’assied sur mes fesses à califourchon. Le contact de ses cuisses autour de ma taille me fait frissonner. J’entends le flacon d’huile de massage s’ouvrir, Vanille se penche sur moi et l’approche de mon nez, une odeur de noix de coco vient se mêler à l’odeur de framboise dont je peux profiter depuis que les bougies sont allumées. Vanille appuie ses seins contre mes omoplates puis dépose un bisou sur ma joue avant de murmurer :— On y va ?— Hmhm…Vanille se redresse alors lentement, faisant glisser ses ongles et ses doigts dans mon dos et le long de mes flancs. Une sensation froide me fait sursauter lorsque les premières gouttes d’huile de massage s’écrasent entre mes omoplates, puis le long de ma colonne vertébrale. La seconde suivante, Vanille pose le flacon sur le lit et pose délicatement ses mains sur mon dos. Commence alors un doux et habile ballet de deux mains douces qui découvrent un nouveau corps. Ma peau, quant à elle, apprécie ce contact, d’abord la paume massant en profondeur le haut de mon dos, puis les doigts et une fermeté retrouvée dans les mains s’occupant de mes épaules et de mes trapèzes… La voix suave et chaude de Vanille résonne derrière mon dos et à l’intérieur de ma cage thoracique…— Tu es très tendu, Sébastien, heureusement que tu es tombée sur moi…— Je partage cet…— Chut, ne parle pas, détends-toi…Ma belle mature blonde ponctue sa phrase d’une caresse sur ma joue, du dos de la main… Petit à petit, je sens mes épaules se relâcher, le haut de mon corps et mon cou se décrisper… Ma masseuse le sent aussi, elle décide alors d’appuyer un peu plus fermement sur le creux de mes reins, faisant des cercles fermes, mais délicats sur la peau juste au-dessus de mon bassin. Un soupir d’aise m’échappe.— C’est tellement agréable, tu es très douée, Vanille.La belle me répond par un baiser dans le creux de mes reins.Après quelques minutes de ce traitement, la quinquagénaire change de position pour se mettre à genoux au milieu du lit, à côté de mon corps étendu… Je sens alors ses mains descendre un peu plus et commencer à palper mes fesses, je me raidis :— Euh…— Chuuuut, laisse-moi faire…Pour je ne sais quelle raison, je fais totalement confiance à cette inconnue pour manipuler mon corps… et ça marche ! Vanille commence alors à pétrir mes fesses et le haut de mes cuisses, le bout de ses ongles frôle ainsi mes testicules écrasés sous le poids de mon corps… Je sens parfois ses ongles s’amuser à les gratouiller légèrement. J’entends même mon experte rire gentiment de mes sursauts. Puis, ma complice de la nuit change à nouveau de position pour se retrouver entre mes jambes, en prenant soin d’écarter mes cuisses. La tête dans l’oreiller, je me sens honteux d’imaginer la vision que cette femme doit avoir sur moi à ce moment précis. Ses mains continuent de parcourir mes jambes, partant désormais de mes mollets, passant par mes cuisses pour atteindre dans un premier temps, le dessous de mes testicules gratifié à chaque passage, d’une petite caresse du bout du doigt puis mes fesses que Vanille adore visiblement malaxer…— Tu as un superbe corps, Sébastien… De dos en tout cas !Nous partageons un rire…Pendant quelques secondes, ses mains s’attardent sur mes fesses, ce qui, finalement, n’est pas pour me déplaire… Puis je sens chacune de ses mains attraper un peu plus fermement chacune de mes fesses, pour les écarter petit à petit… Je commence à me contracter…— C’est juste un massage, Sébastien, juste un massage, détends-toi…— Mais…— Est-ce désagréable, jusqu’ici ?— Non, mais…— Voilà, et ça ne va pas le devenir.Une nouvelle fois, la phrase est ponctuée d’un bisou, cette fois, sur l’arrière de ma cuisse. Bon Dieu, cette femme semble tellement maîtriser mon corps et ce qu’elle lui fait… Je ne sais lui dire non… Je sens bien un de ses doigts se promener le long de ma raie, mais je n’émets aucune objection ! Puis je sens une noisette d’huile se poser sur le haut de mon postérieur, noisette vite récupérée par l’index de Vanille, qui l’étale en plusieurs allers-retours sur ma raie… Au bout de quelques secondes, l’index s’arrête sur mon œillet, je ne bouge plus, je sens bien que la sorcière délicieuse soit guetter chaque réaction qui émanera de mon corps… L’extrémité de son doigt commence alors à former de tous petits cercles autour de mon entrée, enfin de ma sortie ! À plusieurs reprises, le doigt émet une toute petite pression sur mon trou, qui semble y réagir, qui semble respirer, oui, aspirer puis souffler… Mais à aucun moment l’index ne pousse plus loin, je ne sais même plus si ça me rassure ou si ça me déçoit, je perds tout sens commun. Après deux ou trois minutes de cette torture, Vanille délaisse mon petit trou et s’allonge de tout son long sur moi, sa bouche collée à mon oreille…— Sur le dos, désormais, petit coquin.Pour m’encourager, s’il en était besoin, la belle blonde me mordille le lobe de l’oreille. En une seconde, me voilà sur le dos, ma professionnelle à genoux à côté de moi, me détaillant du regard, de la tête aux pieds… Comme si mon excitation n’était pas assez grande, le fait d’être offert au regard d’une inconnue semble raffermir encore mon érection. Vanille n’en loupe rien.— Tu vois, continue de me faire confiance, ça semble te plaire…Je ne suis capable que d’un sourire en guise de réponse… J’ai droit à un clin d’œil de la part de mon experte…— J’aime beaucoup ce que je vois aussi…Puis, la belle blonde se remet au travail, faisant couler de l’huile de massage tout le long de mon torse, de mon ventre et de mon pubis lisse. Ses deux mains prennent alors d’assaut mes pectoraux, d’abord tout doucement, presque superficiellement, puis plus fortement, en pinçant presque le muscle pectoral. Ma masseuse guette chaque réaction sur mon visage, réaction que je ne peux contrôler que ses doigts frôlent une première fois un téton… En effet, excité comme je suis, ce contact me file une décharge dans tout le corps et voilà que je me mords la lèvre vulgairement ! Son visage s’ouvre dans un sourire…Trop tard, Vanille a compris, et en moins d’une seconde, le pouce et l’index de sa main droite viennent de tourner autour de mon mamelon, je me mets alors à pointer éhontément, ce dont ma belle profite tout de suite en se décide à le pincer, pour l’étirer et le faire tourner… Mes gémissements deviennent plus bruyants, elle voit que j’essaye de les refréner, elle pince plus fort…— Laisse les sortir, si un corps a besoin de s’exprimer, il ne faut pas lutter contre lui, il faut le satisfaire…Je serre pourtant les dents…— Comme tu veux, Sébastien…Alors que ses mots laissent penser que j’ai gagné cette manche, les yeux fermés, je ne vois pas la blonde bouclée se pencher sur moi ! Et c’est au moment où je sens ses cheveux toucher ma peau que je comprends. Mais trop tard. En une fraction de seconde, je sens des dents se refermer sur mon téton droit et se mettre à tirer dessus !Alors que mon téton gauche est tiré, tordu et plié dans tous les sens, à la merci des ongles experts de Vanille, c’est bien mon téton droit qui me fait rendre les armes quand la belle blonde le mord fort et soulage la douleur par des coups de langue rapides et électriques, mon corps n’est plus que frisson, mes gémissements ont perdu toute timidité :— Hmmmmm… Hennnn,… Ouiiiii… Continue Vanille, je t’en supplie !Sous mes encouragements, la blonde mature continue de jouer de ses dents et de sa langue sur mon téton droit, mais sa main droite quitte mon autre mamelon pour prendre à pleine main mon sexe dressé au maximum…— Hennn… Oui, s’il te plaît…Mais la main ne se met pas tout de suite au travail, elle reste autour de mon gland encore recouvert de son prépuce… Vanille le décalotte progressivement puis passe son pouce sur mon urètre… Sa bouche lâche alors mon téton pour regarder plus bas… Son pouce est mouillé, oui…— Tu… Tu mouilles, Sébastien ?Je me mets à rougir, le moment que je redoute à chaque fois avec une fille, ou en l’occurrence une femme, celui de la découverte de mon sexe qui mouille abondamment sous l’effet de l’excitation…— Je… Écoute, ne…La femme d’expérience sent tout de suite ma gêne, presque ma honte, et décide d’agir. Sous mes yeux, elle récolte le plus de mouille possible sur mon gland et porte son pouce à sa bouche, le lécher impudiquement puis le suçant en me fixant du regard. Je me surprends alors à caresser sa joue, la joue d’une inconnue, la joue d’une prostituée. Vanille sourit et approche de mon visage, elle me tend son pouce, il est à quelques millimètres de mes lèvres… Imperceptiblement et presque inconsciemment, j’écarte lentement mes lèvres sur lesquelles ma masseuse vient faire glisser son doigt, vite rejoint par ma langue. Comprenant mon accord, elle fait pénétrer son pouce dans ma bouche que je mets alors à sucer, faisant tourner ma langue autour, mes yeux fixés dans les siens, suivant son rythme. Ce regard dure quelques secondes, je vois quelque chose dans ses yeux… Et elle voit quelque chose dans les miens puisqu’elle approche alors son visage de moi et vient me donner un tendre baiser que je ne sais comment interpréter…En moins d’une seconde, ma belle masseuse met fin à son baiser. Je sens alors sa main commencer un lent va-et-vient sur la longueur de mon pénis sur comme du béton. Je vois son regard aller de mon visage à mon sexe, elle prend du plaisir, qu’elle le reconnaisse ou non… Et puis, elle quitte sa position, je la suis du regard, je reçois un clin d’œil complice alors que je la vois s’allonger entre mes cuisses, sa main tient mon sexe dressé vers le ciel et continue son mouvement plutôt lent et ample… Je sens son souffle entre mes cuisses, son visage approche… Tout d’un coup, nouveau coup d’électricité lorsque je sens la pointe de sa langue venir titiller la peau de mes boules. Un premier coup de langue… Puis un second… Un troisième…— Ohhhhh… Pu… réeeeeeeeeLe va-et-vient sur mon pénis accélère progressivement au moment même où Vanille décide de gober à tour de rôle mes testicules, les bruits de succion et d’aspiration en deviennent malsains et résonnent dans le studio presque pas meublé… La bouche experte aspire mes boules juste assez fort pour me noyer entre plaisir et douleur, et la langue soulage la sensation de tension que ce traitement expert entraîne dans le sac lisse renfermant mes testicules…— Je… Je ne vais plus tenir…Ma prostituée relâche alors mes testicules, m’arrachant un râle…— Alors, c’est l’heure de la cerise sur le gâteau…Hein ? Mais de quoi parle-t-elle ? Son visage disparaît à nouveau entre mes cuisses, elle me fait plier les jambes, j’ai l’impression d’être une femme enceinte, je n’ai aucun contrôle depuis que je parle à cette femme ! Une fois mes jambes pliées, Vanille reprend mon sexe en main, celui-ci mouille de plus en plus… Quand soudain, la langue la blonde sexy vient foudroyer mon petit trou !Je couine comme une pucelle et sursaute, mais elle retient une de mes cuisses, et donc mon bassin, de son bras libre et appuie davantage son visage entre mes cuisses ! Au rythme des va-et-vient que sa main impose à mon sexe, mes testicules heurtent et se posent sur son nez alors que sa langue tourne de plus en plus vite autour de l’entrée de mon sillon que je sens, de façon incontrôlable, de contracter et se relâcher, s’ouvrir et se fermer, comme réclamant, essayant d’aspirer un corps étranger, mais qui serait bienvenu !— Haaa… Non, qu’est-ce… que… tu me… Hmmmm…Sans savoir ce qui me pousse à le faire, j’attrape mes deux cuisses, facilitant ainsi le travail de sa langue sur mon anus, qui couplé au travail de sa main sur mon sexe et à l’excitation qui est la mienne depuis l’épisode avec Jenn, ne me met pas beaucoup de temps avant de payer ! Je sens ainsi mon sexe pris de convulsions bien connues, et je sens les jets de sperme chaud se multiplier sur mon ventre alors que je relâche mes jambes dans un tremblement incontrôlé.Comprenant que j’ai joui, Vanille ralentit ses caresses, sans les stopper, accompagnant ainsi mon corps vers le calme et la plénitude post-coït…Une fois mon calme retrouvé, Vanille me dit que je peux prendre une douche, mais que ça aussi, c’est exceptionnel.Après une douche rapide, je vais la retrouver sur le lit. Nous voilà assis côte à côte, je ne sais quoi dire… Elle sait…— Tu as compris, Sébastien ?— Compris ?— Ce moment, tu l’as compris ?— Euh…Vanille sourit…— Tu dois comprendre. Comprendre que ce qui s’est passé est exceptionnel… Et que ça s’est passé, car tu ES exceptionnel. Ce confort, cette confiance que nous avons partagés ce soir, la liberté de nos corps, de nos esprits, de nos envies, sans jugement… C’est ce que nous recherchons tous dans l’amour, et dans le sexe ! Tu en as été capable ce soir, avec moi, une inconnue, et pourquoi ? Parce que tu m’as laissé faire, tu as arrêté de me poser des questions, et surtout de TE poser des questions. Si tu as envie de faire quelque chose, si ton corps a envie de faire quelque chose, ne lutte pas, ne te pose pas dix mille questions et fais-le ! Aie confiance en toi, en tes envies, en ton jugement et fonce ! Compris, Sébastien ? Sébastien ? Seb ?— SEB ! Oh hé réveille-toi mon vieux ! Ça va ?— Hein ?.. Mais… Tim ? !— Ben oui, vieux ! Tu es chez moi en pleine nuit, normal que j’y sois, non ? !— Mais, quand est-ce que…Timothée rit aux éclats.— OK, vieux, je vois, cette vodka était peut-être un peu balèze pour toi… Ça fait deux heures que tu ronfles !— Quoi, mais…— Tu te souviens pas ?— Euh… Mec, je me souviens même pas être venu chez toi !— OK, bon je te la fais courte, et après on finit notre nuit…— Vas-y…— Tu t’es pointé chez moi vers minuit et demi, et pendant deux heures tu n’as pas cessé de me parler de ta Jennifer là… Elle t’a mis dans un sacré état, ça j’peux te le dire… Du coup, je pense que tu n’as pas capté le nombre de verres que tu descendais… Jusqu’à ce que tu t’endormes sur la table… Du coup, je t’ai porté jusqu’au lit…Je le dévisage…— Sérieux ?— Je te jure, vieux !— La vache, j’me rappelle de rien ! Et j’ai fait un sacré rêve…— C’est ça quand on n’est pas habitué à la picole ! Je t’ai toujours dit de t’entraîner !Nous partageons un rire sincère, puis Tim me tend un verre d’eau que je descends CUL SEC. Puis il me rejoint dans son lit comme quand on était gosses.— Au fait, Seb, ta Jennifer là…— Ouais ?— Elle était aussi mal que toi.— Tu dis ça pour me rassurer…— Ah non, non ! Elle t’a harcelé, vieux ! Alors au bout du dixième coup de fil, j’ai fini par décrocher… Et je peux te dire qu’elle était très inquiète pour toi… Mais je l’ai rassurée et je lui ai dit que tu passerais la nuit ici.— T’es vraiment un ami, Tim…— Je sais, ouais ! Je suis quand même curieux de savoir ce que tu vas faire maintenant…— Arrêter de me poser mille questions, avoir confiance en moi, en mes envies, et les réaliser.À suivre