Résumé de l’épisode précédent : Un ancien militaire achète une exploitation agricole et sauve une femme des griffes d’un profiteur. Mariage et cinq enfants à la clé. Vie à la ferme jusqu’à l’école d’agriculture.L’aîné, après la première année, rentre avec une copine de classe avec laquelle il sortait à l’ancienne mode, réservé pour le mariage. Ayant surpris son frère en posture délicate avec sa copine, il se déclare et ils décident de franchir le pas.Prudent, il équipe son sexe d’un préservatif, mais Anna, sa copine n’est pas d’accord et l’enlève…Ça y est, je ne suis plus puceau.Elle arracha le préservatif et prit mon sexe en main en le secouant vigoureusement.— Ouille, c’était délicieux, mais je n’avais pas prévu ça. Arrête ou on va finir trop tôt ! Attends, je vais faire comme père !— Il fait quoi ton père ?— Je l’ai vu avec la voisine, il lui mettait la tête entre les cuisses et je suppose qu’il lui léchait sa minette. Je l’ai jamais fait, mais j’ai envie.— Je veux bien, mais moi aussi je désire essayer.Je suis descendu vers le fond du lit et j’ai mis ma tête entre des jambes, j’avais pour la première fois une vision très détaillée d’un sexe féminin, autre que les images qu’on se passe entre copains.Contrairement à ces illustrations, elle avait une vraie touffe de poils[1] qui masquait un peu ce qu’il y avait. C’est là que je mis quand même un doigt pour mettre de côté cette forêt luxuriante et l’introduisis dans le trou que je découvrais pour la première fois, c’était déjà pas mal mouillé et il me semble qu’elle appréciait l’intrusion.— Tu peux remplacer tes doigts par ta langue et surtout occupe-toi du gros bouton qui est au-dessus.Obéissant, je m’applique à lécher et le bouton et la fente d’où sort un jus abondant.Elle modifie notre position et elle veut aussi voir de près mon outillage familial, c’est plus difficile pour moi, l’accès est moins bon maintenant.D’un coup, je manque de perdre mes moyens quand je sens qu’elle fait de même, qu’elle a embouché ma bite et qu’elle la secoue vigoureusement, c’est évident que pour elle, c’est plus facile.— Tu vas me faire partir avant que je vienne en toi.— C’est pas grave, tu vas reprendre des forces et je veux te goûter comme tu me goûtes actuellement. Tu aimes ma mouille ?— Oui, mais je sens que c’est en train de sortir. Fais attention !À la place de se retirer, elle m’embouche encore plus fort… je n’en peux plus et j’explose dans sa bouche.— Ta crème a bon goût, tu en veux un peu ? J’en ai gardé dans ma bouche.— Non, sans façon.— Ne dis pas non sans avoir goûté, sinon je rentre dans ma chambre et c’est fini entre nous.— Bon alors oui.Sans attendre, elle me tire vers sa bouche et en m’embrassant me repousse un peu de matière gluante entre les dents. Bof ! Le goût passe encore, mais la texture, c’est pas ma tasse de thé. Les huîtres ne m’ont jamais attiré.Elle continue à s’occuper de mon service trois-pièces délicatement et quand il recommence à donner signe de vie, elle le reprend en bouche pour parfaire sa résurrection.— Maintenant, viens sur moi pour me prendre.Vraiment, elle sait tout comment s’y prendre et en y réfléchissant, je me pose la question si c’est mon frère qui a commencé ou elle ?Je me plante en elle et commence à faire vigoureusement des allers-retours, comme si son vagin, c’était ma main, mais elle ne l’entend pas de cette manière.— Mets-toi sur le dos, sinon tu vas venir trop vite à voir la manière excitée que tu as. C’est moi qui vais dicter la cadence.Sans plus de chichi, elle me grimpe dessus et s’empale sur ma queue qui est en train de cuire.À son tour, après avoir presque sorti ma bite, elle se frotte son bouton dessus avec violence avant de s’empaler à nouveau. De plus en plus vite et dans une crispation, elle s’affale sur mon torse, mais moi, je n’ai pas encore délivré mon cadeau. Je veux sortir puisque j’ai dû enlever mon préservatif, mais elle ne me le permet pas et reste vissée sur mon vit et je sens que le malheur va arriver, j’ai beau me démener, rien à faire, je ne peux plus résister… je pars pour inonder sa grotte et, vaincu, je ne bouge plus.— J’espère que tu m’as fait un beau petit, c’est ce que j’attendais de toi. Je te veux, tu m’as voulu, maintenant c’est pour toujours.Le soir, je vais vers Père et lui explique ce que l’on a fait.— Dis-moi fiston, quand tu lui as mis ton sexe, y avait-il du sang qui a coulé ?— Non, pourquoi, il devrait y en avoir ?— Normalement oui, c’est là qu’on voit la perte de la virginité, cela veut dire que soit elle a eu un autre homme ou autre chose qui lui a cassé son hymen. Tu es sûr d’elle ? D’après ce que tu m’as confié, j’ai comme un doute qu’elle ne soit pas une oie très blanche et qu’elle veuille te faire endosser une paternité non désirée. Tu l’aimes ?— C’est pas simple à dire ; sans elle, je n’aurais pas réussi mon année et on est bien ensemble, c’est merveilleux quand je la prends, mais si elle a essayé de me rouler dans la farine, c’est difficile de savoir si je l’aime.— Je vais lui parler demain après-midi, à la place de la sieste, et toi, tu apporteras à la veuve Dupuis ses provisions comme je le lui ai promis.— Que les provisions ? dis-je avec un sourire en coin.— Que veux-tu dire par là  ?— Eh bien, une fois je vous ai vus et ce n’était pas que des provisions que tu lui as apportées.— Je vois, eh bien, si tu veux aussi lui apporter ce type de provisions et qu’elle soit d’accord, pourquoi pas ! Cela te fera un point de comparaison, et tu peux par ce moyen compléter ton éducation sexuelle. Elle en connaît un chapitre.— J’oserai pas.— C’est comme tu le sens, mais je ne serai pas surpris qu’elle te tente. Tu sais, à son âge, c’est inespéré de se « payer » un jeune. Surtout s’il vient de perdre sa gourme.La discussion.Au repas de midi, père annonce qu’il aimerait avoir une discussion avec Anna, sans plus de commentaire, Bertrand rougit un peu et moi je fais comme si de rien n’était.En prenant le café avec lui et sa pomme (distillée et fournie par un ami de régiment du Calvados), il invite Anna à en prendre également un et un verre et de le rejoindre dans son bureau.— Assieds-toi et mets-toi à l’aise.— Que me voulez-vous ? commence-t-elle d’une manière un peu agressive, elle devait bien se douter que nos activités récentes y étaient pour quelque chose.— Il y a des choses que j’aimerais connaître, vis-à -vis de mes deux aînés. Alain est venu me demander conseil et je lui ai promis que je t’en parlerai. De ce que j’ai compris, le petit intermède avec Bertrand ne porte pas à conséquence, puisque vous étiez amis sans plus avec Alain et qu’il ne s’était pas engagé, mais je ne sais si vous lui aviez dit que pour vous, ce n’était pas la première fois, il a été surpris de constater l’absence de l’hymen. Le deuxième point qui me gêne, en relation avec le manque d’hymen, c’est ta volonté qu’il éjacule dans ton sexe, pratiquement forcé. La question, pensais-tu par ce moyen cacher une faute précédente et, comme l’on dit, lui faire porter le chapeau ? Et finalement comment envisages-tu la suite ?— Pour la question de ma virginité, je pourrais vous dire que c’est suite à la danse, mais en réalité, j’aime le sexe et cela depuis longtemps. Il m’a demandé d’être sa petite amie, ce que j’ai accepté, pour ne pas lui faire de peine. J’ai compris qu’il m’aimait depuis longtemps et que c’est par peur qu’il n’avait osé se déclarer. Je ne sais pas si je n’ai pas fait une bêtise. Pour la question de savoir si j’étais déjà enceinte avant, j’ai eu normalement mes dernières règles.— Donc si tu n’as plus eu de rapport depuis, il n’y a pas de problème, vu qu’il a eu les oreillons étant petit.— Si je comprends bien, nous n’aurons pas d’enfants si l’on vient à se marier ?— Pas vraiment, à moins d’insémination étrangère, de préférence de la famille pour la ressemblance.— Vous n’y allez pas avec le dos de la cuillère.— Maintenant la question pourquoi l’avoir forcé à baiser sans filet ? Et quelles sont tes intentions ?— Je voudrais un peu me stabiliser et je me suis dit que cela pourrait être un bon parti, c’est assez fréquent, je pense. D’avoir une belle-fille qui n’a pas froid aux yeux et qui a envie de s’investir dans la ferme ne devrait pas vous déranger et votre exploitation me plaît beaucoup.— Si tu ne le rends pas malheureux, je serai très content au contraire. C’est assez rare de trouver une femme qui a envie de travailler la terre. Mais il faudra régler la question de la descendance avec Alain et voir quelle solution il accepte. Je ne sais s’il faut que ce soit moi, ou toi, qui doit lui en parler. Je suis sûr qu’il n’a pas fait le lien entre les oreillons et ses futures enfants.— Peut-être le mieux, c’est d’en parler ensemble !— De toute façon, on va attendre tes prochaines règles pour voir ce qu’il en est. La situation sera très différente suivant s’il y en a ou pas, les solutions également. Entre-temps, je vais mieux te connaître et apprécier.— Qu’est-ce que vous voulez dire par là  ? C’est une sorte d’examen ?— Non, mais comprends-moi, je sais que vous vous entendez bien avec Alain et que lui envisage de t’épouser. Moi, je ne te connais pas si bien et d’après mes questions, tu peux comprendre que j’ai un certain scepticisme et que je ne suis pas aveuglé par les feux de l’amour et préfère trouver la meilleure solution pour tout le monde.Alain chez Madame veuve Dupuis.Vers quatre heures de l’après-midi, je me présente avec une charrette garnie d’un assortiment de nourriture chez Madame Silvaine Dupuis.— Bonjour, Alain, c’est toi qui m’apportes le ravitaillement à la place de ton père ?— Pas que… il m’a dit de le remplacer et vous donne bien le bonjour.— Viens, entre, je t’offre une tisane de menthe contre la transpiration et après une fine pour la forme.— Volontiers.Je n’avais pas fait trop attention à elle jusque-là , mais avec la mission de père, je me dis que c’est un beau cadeau. Une noiraude, ni trop grasse, ni trop maigre, avec de la chair là où il en faut, mais jamais je n’oserai un geste déplacé. Elle m’impressionne un peu, comment père a-t-il œuvré pour l’avoir ?Elle me montre un canapé dans son salon et me fait un sourire engageant.— Comment vont tes études ? C’est pas trop dur ?— C’était pas d’la tarte au début, mais j’ai réussi à me mettre à jour et j’ai bien terminé mon année.— Et les petites amies ?— J’avais une copine qui m’a aidé pour les cours, mais nous n’avons que travaillé ensemble, je l’ai invitée à la ferme pour l’été. Là , les choses se sont précipitées[2]. Je lui ai dit que je désirais être son petit ami, la première fois ne s’est pas bien passée, elle n’était plus vierge et elle m’a obligé de m’épandre dans elle. Je ne sais plus très bien où j’en suis. C’est la raison pour laquelle je suis ici, Père désirait l’interroger.— Diantre ! Je vois que je dois donc te consoler un peu. Enfin, j’attendais ton père pour aussi l’interroger. Tu reprends un peu de fine ? Viens à côté de moi, j’ai aussi besoin qu’on me console de ma solitude.Je me déplace et je m’assois à côté.— Viens plus près, je ne vais pas te manger, enfin, pas comme tu le crois, et elle me tire tout contre elle en me passant son bras sur mes épaules.Je ne sais si c’est mon imagination, mais elle a un parfum qui me trouble, terriblement animal. Contre mon épaule, je sens un sein très ferme et sa blouse me permet de voir son jumeau. La polissonne, elle n’a pas mis de soutif[3].De sa deuxième main, libre, elle commence à me caresser d’abord les joues.— Tu te rases maintenant… Tu es devenu un homme !Sans attendre ma réponse, elle passe sa main sur mes pectoraux.— Tu es bien le fils de ton père, fort comme un Turc, et à ce que je vois, aussi bien fourni.Je suis rouge pivoine devant cette attaque directe, Père m’avait bien averti qu’elle allait attaquer, mais je ne m’attendais pas avec une telle rapidité. Vraiment, il faut dire que je revois un peu mes classiques en amour. Devant un tel sans-gêne, je contre-attaque en lui prenant les seins dans la main et en ouvrant sa chemise.— Tu es rapide, mais j’espère que tu sais tenir la distance ! me dit-elle en posant sa main maintenant sur ma cuisse nue et en remontant vers mon pubis.Elle glisse sa main sous ma cuissette[4] et met à jour ma virilité.— Tu me permets que je m’en occupe, cela fait si longtemps que je n’en ai pas vu une si jeune et vigoureuse.— Je veux bien s’il y a réciprocité, je réplique en lui saisissant un sein avec la bouche. Dieu, ce parfum !— Viens dans ma chambre, on sera mieux.Elle me prend par ma queue pour me tirer vers son lieu de concupiscence. J’ai un peu l’impression de m’être fait harponner.En arrivant, elle me lâche et, me disant de me déshabiller, elle fait de même en dévoilant par la même occasion une touffe bien fournie.— Je te plais ?— Il faudrait être fou pour dire le contraire. Vous êtes divinement belle.— Ça fait plaisir à entendre, et sans attendre elle me prend ma bouche avec la sienne pour un baiser… et quel baiser !— Couchons-nous puis cochon nous. J’ai envie de goûter cette belle saucisse.— Oui, si je peux te rendre la pareille.— J’y compte bien.On s’est mis en trois vingt-neuf, elle me bécotant le gland de ma bite, une fois le prépuce tiré au fond et moi, j’écartais cette forêt luxuriante pour mettre mon nez et ma langue où il faut. L’odeur est puissante et agréable. Je me régale de ses saveurs et je me concentre sur son trou et ses lèvres en ignorant volontairement son clitoris.Ça ne manque pas, rapidement elle me rappelle à l’ordre en m’intimant d’une voix rauque de m’en occuper aussi.— C’est pas facile dans cette position.— Attends, maintenant que j’ai goûté ton asperge, je vais me mettre sur le dos et relever mes jambes, là tu auras tout loisir de t’occuper de mes affaires.Là , c’est moins drôle, la drôlesse me présente par la même occasion son trou du cul, j’ai l’impression que le PQ a dû glisser. Je ne vais pas m’aventurer aussi loin et effectivement me concentrer sur son bouton d’amour. À la place de le sucer, je le prends entre mes doigts avec la peau qui est autour et je lui fais comme si je me branlais. Le résultat va au-delà de mes espérances. Elle décolle direct, une fois son envol pris, plus rien ne me retient de ne pas parfaire mon œuvre en plantant mon drapeau dans son con. Territoire conquis.Ce que je fais séance tenante et je commence à limer à droite, à gauche vers le cul et vers le nombril. Je remarque que quand mon vit appuie contre en haut, elle apprécie beaucoup. Alors, je me concentre sur cette façon de baiser et après un bon moment, elle part brutalement dans un orgasme et vient à ma rencontre, c’est elle qui semble dicter la manœuvre et lentement elle se détend pour me sucer la queue avec son con. Je ne me retiens plus et je lui arrose son puits d’amour.— C’était bon, mais tu as de la chance que j’aie un stérilet, sinon avec ce que tu m’as mis, c’était pas un, mais deux ou trois chenapans d’un coup ! Tu aurais fait quoi ?— On se serait mariés, alors.— Il est mignon, mais je suis trop âgée pour toi.— Je ne me plains pas, tu as un petit goût de reviens-y.— Et comment l’annoncerais-tu à ton père, et comment je devrais me comporter vis-à -vis de lui, car tu as bien compris que je suis sa maîtresse.Trois semaines aprèsAprès que Père m’ait expliqué que probablement il n’y avait pas malice de la part d’Anne, mais qu’elle aimait beaucoup le sexe, je ne me suis plus privé et entre la veuve et elle, j’étais vraiment servi. C’est alors que le paternel nous a réunis pour faire le point, car les Anglais avaient débarqué entre-temps.— Cela confirme qu’il n’y avait pas anguille sous roche. Elle n’avait pas de malice quand vous avez fait l’amour pour la première fois, mais il faut que je te dise quelque chose. Tout jeune, tu as eu des oreillons, tu te souviens ?— Oui, mais je ne vois pas ce que cela à faire avec notre histoire.— Plus que tu ne crois. En général, les oreillons rendent stériles les hommes qui les contractent, ce qui voudrait dire que tu n’auras pas de descendance à moins d’un apport externe.— Donc, pour moi, pas de famille ?— On ne peut pas dire comme cela, tu ne seras jamais un père biologique, mais tu peux être tout à fait un père putatif.— C’est quoi ce bordel, putatif comme les putains ? Arrête, ma vie est foutue ! Pourquoi moi ?— Calme-toi ! Écoute, il n’y a que quatre personnes qui savent pour les oreillons, ta mère, moi, Anna et toi. Si quelqu’un[5] de nous insémine ta future femme, en dehors de nous personne ne le saura et pour être sûr qu’on n’y voie rien, choisis quelqu’un de la famille.— Dites, La Fleur, je vous vois venir avec vos gros sabots, vous vous proposez, vous de me faire un enfant pour votre fils, sans me demander ma permission !— Moi, ou un de ses quatre frères. Mais c’est à vous deux de résoudre ce problème.— Mais père, malgré ton envie, cela ne peut être toi, vu que tu as un permis de chasse, il faut se rabattre sur un de mes frères. Il me semble qu’avec Bertrand, c’était déjà bien engagé, il suffirait de concrétiser, mais je ne veux pas être au courant, lui n’a pas eu les oreillons, puisqu’il était chez Jeanne notre tante. On pourrait le faire ensemble comme cela on ne saurait qui a fait quoi.— On ne me demande pas mon avis ? Certes, je n’aurai pas dit non avec ton père, j’ai un faible pour lui, il remplace le paternel que je n’ai jamais eu, mais tu as raison, on va faire comme tu as dit. Mais va-t-il comprendre après la scène que tu lui as faite ?— Je devrais bien lui expliquer le pourquoi du comment. Cela m’étonnerait qu’il refuse s’il a mon consentement, mais il faudra que j’exige que ce soit que pour me faire un enfant par personne interposée. Mais de toute façon, il n’y a pas le feu au lac[6].— Mais qui te dit que cela marche du premier coup ? Il y a des couples où cela dure très longtemps avant que cela n’arrive, tu vas faire comment ? Ménage à trois, voire à quatre, pour assurer ? Et si cela me plaît trop ? Accepteras-tu de me partager que pour le sexe ?— Je n’avais pas prévu cette éventualité, mais on va d’abord essayer et voir si c’est comme cela. Pour une addiction au sexe, il me semble que je prends un risque en connaissance de cause. Le principal, c’est la réputation. Tant que tu ne me crées pas une réputation déshonorante, personne n’en est mort, ou tout au moins cela se saurait.— On voit que tu ne connais pas trop bien ton histoire, c’est vrai que ce n’était pas la tasse de thé à l’école et de toute façon, ils n’ont pas abordé ce chapitre. Le roi Κάνδολ[7], aimait tellement sa femme, il la trouvait si belle qu’il s’est résolu de la partager avec son capitaine des gardes qui était un très bel homme. Mal lui en prit, cela a tellement plu à la belle qu’elle a poussé son amant à se débarrasser de son vieux mari. Il en est mort assassiné. Depuis le temps, c’est normal qu’il mourût, mais pas de cette façon.— Tu ne vas quand même pas abuser de la situation, parce que dans ce cas-là , je retire ma demande de petit ami pour déboucher sur mari déshonoré.— Mais mon chéri, tu es complètement désorienté. Tu veux une famille et tu n’en as pas les capacités physiques de faire des enfants. Il y a l’adoption, c’est vrai, mais moi j’aimerais bien avoir des enfants qui viennent de ma chair. C’est la quadrature du cercle, que l’insémination soit naturelle ou artificielle, cela ne change rien au problème, ce ne sera pas ton enfant par le sang et j’y suis pour rien. Mais on peut rester amis, si tu ne veux pas prendre le risque, d’autant que maintenant que je sais que tu es stérile, on va pouvoir s’en donner à cœur joie, mais tu n’auras pas le droit à l’exclusivité et peut-être que je choisirais Bertrand comme mari s’il est productif, enfin s’il est intéressé à se marier avec moi.— Il faut que je réfléchisse, c’est pas facile pour moi de choisir entre être cocu pour être père ou ne pas avoir de famille.C’est là que La Fleur avec son bon sens remet les pendules à l’heure.— Il existe des femmes libres, parce que divorcées, ou veuves avec des enfants déjà faits.— Tu as raison, Père, mais c’est elle que j’aime, c’est bien ça le problème, même s’il est probable que ce sentiment ne soit pas partagé.— Au fait, dis-moi, comment c’était chez Silvaine ?Anna en rajoute une couche.— Qui est-ce qui a dit que je ne t’aimais pas ? Il ne faut pas tout confondre, le sexe et l’amour sont deux choses distinctes, mais c’est mieux quand c’est ensemble. C’est comme la fondue et le pain… c’est mieux ensemble, la fondue toute seule c’est pas mangeable, quoiqu’avec des patates, cela se défend, et le pain peut se manger séparément. Toutefois, le mieux c’est quand il y a le coup du milieu avec un petit kirsch, mais ça, c’est pas souvent, pour moi pas encore essayé.Je me décide de lancer un pavé dans la mare.— C’est un peu comme avec Madame Dupuis, alors.— C’est quoi cette histoire ? questionne Anna.— C’est moi qui l’ai envoyé chez Silvaine pour qu’il puisse acquérir un peu de pratique et remettre les pendules à l’heure, annonce Père avec un petit sourire.— Ainsi tu vas baiser chez une vieille dans mon dos et tu fais des histoires sur la fidélité alors que j’essaye de t’aider dans ton désir de fonder une famille. Tu ne manques pas d’air.*****[1] J’aurais pu affirmer qu’ils étaient roux, mais il est connu que de nuit, tous les chats sont gris, à plus forte raison les chattes.[2] Je n’éprouvais pas le besoin de lui expliquer pourquoi.[3] Soutien-gorge[4] En Algérie ou en Suisse, short de sport. Mais plutôt style football, large sur les cuisses.[5] Suivez mon regard.[6] Expression typique vaudoise. voulant dire que rien ne presse.[7] Voir le roi Candaule de Théophile Gautier.