Marie Lerougegorge a ouvert une pâtisserie au village, c’est Lili qui vient me dire ça, ce midi.— Tu sais, elle avait pas de travail, alors elle est partie faire une formation et samedi, elle ouvre son magasin. Le soir, on est invitĂ© Ă une petite fĂŞte pour l’arroser.— Qui, Marie ou le magasin ?— Oh toi !Samedi arrive. L’après-midi Lili m’a rejoint pour finir une clĂ´ture, puis après le repas, elle me dit :— PrĂ©vois des habits lĂ©gers, il fera chaud.Ah, les phrases sibyllines de Lili !— Ça veut dire quoi qu’il fera chaud ?En guise de rĂ©ponse, Lili soulève sa micro-jupe et me prĂ©sente son abricot frais Ă©pilĂ©.Le village est Ă deux pas de la maison et bras dessus bras dessous nous franchissons allĂ©grement cette distance. Lili pousse la porte d’une petite boutique rose et fraĂ®che, lustrĂ©e comme un minou. Ding ! ding ! fait la clochette, dedans la pĂ©nombre règne. Au fond, une petite lumière guide nos pas vers l’arrière-boutique, oĂą deux formes fĂ©minines nous accueillent. Chocolat, grande fille aux yeux bleus, nappĂ©e de chocolat, avec des noisettes sur ses seins et son pubis, suivie de Vanille, petite femme, gousse fine enrobĂ©e de caramel noir.Putain de mille dieux ! J’avais jamais vu ça !— Je t’avais dit de t’habiller lĂ©ger, me susurre Lili.— OhĂ©Â ! venez vous habiller ! nous crie Marie depuis le fond de la pièce – son laboratoire, comme ça s’appelle.Marie, elle fait dans le Paris-brest, avec la crème, le gâteau et le trou qui encadre son trou dĂ©corĂ© de spirales de crème fouettĂ©e.— Toi, Milou, je t’ai fait un Ă©clair Ă taille humaine, dĂ©shabille-toi et enfile-toi lĂ -dedans, dit-elle en me montrant un vrai Ă©clair en pâte Ă choux, entrouvert, tartinĂ© de crème.Non sans caresses sur mon anatomie, les filles m’emballent en un Ă©clair dans l’éclair et en scellent le bord au chocolat chaud. Seuls mes bras, mes pieds et ma tĂŞte dĂ©passent. J’aime bien ĂŞtre emballĂ© par des filles, mais en un Ă©clair, lĂ , ça va trop vite pour moi.DĂ©jĂ Ă poil, la Lili, prĂŞte Ă tout surtout au meilleur, se laisse allonger dans une tartelette en pâte brisĂ©e Ă sa taille, se fait dĂ©corer de framboises rutilantes, le tout nappĂ© d’un sirop dorĂ© comme du miel qui la fige dans une posture de bacchante alanguie. Du sirop pour les yeux.— Milou, ça ne va pas, dit Marie, attends, je vais arranger ça.Elle prend un grand couteau sur le plan de travail et, visant un point certain de mon anatomie, y plante dĂ©licatement le couteau. Mamma ! Mes joyeuses !— Fais pas le con, Milou, un poil Ă cĂ´tĂ© et la fĂŞte est finie pour toi !Marie, Ă©tirant une petite langue pointue, s’affaire Ă pratiquer un passage pour ma queue qui ne demandait qu’à prendre l’air. Glissant la main par l’entaille, elle sort mon membre, le lèche pour le dĂ©barrasser des miettes, et le relèche pour s’assurer que le travail est bien fait. Satisfaite, elle se recule et contemple son Ĺ“uvre.— Allez ! Tous en place ! Photo ! (Elle nous place en ligne, prend son appareil et nous flashe Ă plusieurs reprises.) Pour mon press-book, dit-elle.Les photos faites, Chocolat se lance.— Par qui on commence, maintenant ? J’ai un peu faim !La chaleur a fait fondre le chocolat et les noisettes ont glissĂ© de son pubis Ă ses lèvres, d’oĂą goutte le chocolat fondu par la chaleur ambiante.— Chocolat a les couilles qui poussent ! s’exclame Marie.Elle plonge sur son entrejambe afin d’y gober les noisettes, gratifiant sa vulve d’une lĂ©chouille appuyĂ©e. Le regard de Chocolat a changĂ©, elle me fixe, s’avance vers moi, lève une jambe enrobĂ©e de chocolat, colle sa chatte contre ma queue.— Enfile-moi en un Ă©clair, foudroie-moi, mon Jupiter Ă la crème !Tiens, une littĂ©raire ! Elle se tourne, se met Ă quatre pattes et me prĂ©sente son abricot, orchidĂ©e rose enserrĂ©e de pĂ©tales de chocolat ! J’y plonge avec dĂ©lice et embarras, car la paroi de l’éclair a une certaine Ă©paisseur et le fourrage au cafĂ© sort par secousses Ă chaque coup de reins, arrosant les spectatrices. Un Ă©clair qui Ă©jacule du cafĂ©.Lili ne perd pas de temps, entreprise par Vanille la Gousse, elle se fait bouffer la framboise, mollement allongĂ©e dans sa tartelette, telle une houri des milles et nuits sur son canapĂ©. Marie, pas en reste, s’approche, tourne son cul vers moi. Sa rondelle barbouillĂ©e de beurre est une invite irrĂ©sistible. Je quitte Chocolat dont les mains semblent collĂ©es au sol pour cause de chocolat tiède et de caramel, qui sont le secret de la tenue des choux dans les pièces montĂ©es.Et la pièce montĂ©e est en train de s’organiser sous mes yeux. Chocolat dessous, qui suce Marie, enculĂ©e jusqu’à la garde, qui attrape la cuisse de Gousse, dont la chatte vide appelle une langue, Lili suit le mouvement, collĂ©e Ă sa tartelette comme une tortue Ă sa carapace. Elle attrape de justesse le rouleau Ă pâtisserie et en plante une extrĂ©mitĂ© dans le cul vacant de Gousse, qui en pousse un cri d’effroi ou de plaisir, tant le geste est inattendu. Ça, c’est la fĂŞte de la pâtisserie ! Ça orgasme en tous sens, jus, sperme, crèmes et autres liqueurs coulent et collent Ă nos corps. J’en perds la tĂŞte et la queue, Alouette ! En vrai, je sais plus oĂą elle est, ma bite, dans un con, dans un cul, dans une bouche ? Je suis dans le pĂ©trin ! Le sol est jonchĂ© d’éclats et de croĂ»tes des gâteaux et plus glissant que le cul d’une pute un soir de paie derrière la gare du nord. Peu Ă peu, du tas Ă©merge une Gousse Ă©chevelĂ©e qui dĂ©clare soudainement :— Aujourd’hui, je me fais mon premier homme !Elle fonce sur moi, empoigne ma queue ramollie et, dans un effort mĂ©ritoire et couronnĂ© de succès, parvient Ă me faire rebander. EncouragĂ©e par ses copines, d’une bourrade de bĂ»cheron basque, elle me couche sur le dos, en plein dans le reste de croĂ»te de tarte, s’empale sur mon pieu turgescent et se met Ă remuer du bassin comme si sa vie en dĂ©pendait. Marie, qui avait filĂ© dans la pièce voisine, revient avec sa bouteille de champagne, la secoue bien et nous arrose, quand les cris de jouissance de la Gousse Ă©clatent. Chocolat, pas en reste, lui branle le clitoris, Lili lèche tout ce qui dĂ©passe et Marie prend des photos.— J’appellerai ces photos : « Le dĂ©pucelage de Gousse », sois fier, Milou, tu es le premier qu’elle accepte et, pour tout te dire, l’inauguration, c’était aussi le con de Gousse, qu’il fallait arroser ! Elle s’y prĂ©parait depuis un long moment.Encore une fois, Lili m’avait emmenĂ© dans un traquenard, charmant certes, mais traquenard quand mĂŞme.— Bon, je reconnais, continue Marie, il fallait aussi arroser un peu la pâtisserie.Puis s’approchant du grand Ă©vier, elle en tire une douche, ouvre les robinets et entreprend de nous laver au jet et de nous dĂ©coller. Lançant un flacon de savon parfumĂ© dans le groupe, elle nous encourage Ă nous laver mutuellement, sans oublier aucun endroit.Je vous raconte la douche et les Ă -cĂ´tĂ©s ? Non, pas ce soir. Bref, on a fini en tas dans l’appart de Marie, au-dessus de la boutique. Moi, trop crevĂ©, je me suis jetĂ© sur le pageot. Les filles ont-elles continuĂ© leurs Ă©bats ? J’en sais rien, sauf qu’au matin, toutes Ă©taient dans le lit, en tas. En allant pisser, j’ai croisĂ© un certain nombre de bouteilles vides et quelques godes qui traĂ®naient ça et lĂ . Oui, elles avaient continuĂ©Â !Sans moi.