Claire se réveille, jette un regard à son mari encore endormi. Elle aime cet homme qui, pour elle représente tout, lui qui a su l’aimer au moment où elle avait eu besoin de se sentir aimée. Après les années de vie commune, elle lui restait toujours autant dévouée et reconnaissante de cet amour qu’ils partageaient jour après jour. La seule petite ombre au tableau était que leurs périodes de désir sexuel coïncidaient rarement. Tantôt c’était lui qui, surmené de travail et de responsabilités professionnelles aspirait plus au repos qu’aux félicités de la chair, d’autres fois c’était elle qui se sentait exténuée du bureau puis des enfants qui se raccrochaient à leur maman pour n’importe quel petit souci qu’ils auraient pu régler eux-mêmes. Mais après toutes ces années, cela n’était plus un sujet important.Après avoir préparé et pris le petit déjeuner puis s’être assuré que les enfants étaient bien partis pour l’école, elle se rend sous la douche. Elle regarde son reflet dans la glace, attardant son regard sur ses seins, elle est fière de leurs dimensions et de leur tenue, puis elle enfile un peignoir et revient vers la chambre pour s’habiller. Son mari s’éveille à peine, elle lui adresse un sourire. Impudique elle retire le peignoir, offrant à son époux le tendre spectacle de sa nudité. Le petit manège fait très vite son effet car il l’appelle : « Viens là ma chérie ». Elle s’approche du lit, toujours dévêtue, elle s’agenouille près de lui, laissant flotter ses seins à la hauteur du visage de son époux. Ce dernier s’empresse de happer un téton entre ses lèvres et de glisser d’autorité sa main entre les cuisses de sa femme. Claire pense qu’elle va être en retard à son travail et qu’il vaut mieux éviter d’aller jusqu’au bout, elle s’écarte pour éviter de laisser monter l’excitation. « Je suis à la bourre. » Dit-elle avec une moue attristée. Une profonde déception se lit sur le visage de son homme. Compatissante, elle décide de lui faire une petite gâterie. Elle extirpe sa verge du caleçon et entreprend de masser le gland du bout des doigts, entre le pouce et l’index. Lorsque l’engin a pris une consistance respectable elle le glisse dans sa bouche et imprime de vigoureux mouvements de va-et-vient tout en massant les testicules comme pour faire jaillir le jus d’un fruit. Elle a mis tant de conviction et de vigueur à son entreprise que la respiration de l’homme devient très vite saccadée. Entre ses lèvres, elle sent ce gonflement caractéristique de la bite, annonciateur de la jouissance. La caresse redouble alors d’intensité : Claire fait tourner sa langue à l’intérieur de sa bouche ce qui décuple la sensation pour son mari. Elle l’entend râler doucement, alors que la verge est maintenant tendue et dure comme un morceau de granit. Claire sort la verge de sa bouche sans cesser de la branler. Elle enfonce légèrement le bout de sa langue durcie dans le méat et déclenche ainsi un orgasme explosif. Des giclées de sperme inondent sa bouche qui se referme sur le gland afin de ne pas en perdre une goutte.Claire abandonne là son mari, encore pantelant de plaisir. Elle s’habille vite fait puis file à toute vitesse vers son travail. Au bureau, la journée démarre sur les chapeaux de roues entre une douzaine d’emails et des coups de téléphone incessants. Bizarrement, elle n’a pas eu le petit « coucou » quasi-quotidien de Andy cet ami du t’chat avec qui elle délire des heures entières. Un gars spécial ce Andy : il arrive à lui faire raconter toute sa vie (y compris sexuelle), elle qui est plutôt d’un naturel réservé. Pourtant là, entre deux dossiers, elle aimerait bien partager avec ce quasi-inconnu l’émoi qu’elle avait éprouvé à donner cette fellation matinale à son mari encore à moitié endormi. Elle a envie de raconter à Andy le plaisir cérébral de sentir son homme livré ainsi à sa merci et l’expression éperdue de son visage lorsqu’il a joui.« Lorsqu’on parle du loup… » Claire chavire d’émotion en entendant dans le combiné la voix de Andy, voix qu’elle trouvait douce et agréable.— Je suis dans ta ville, dit Andy— …Elle en perd ses mots, il avait évoqué cette possibilité qu’il fasse un crochet ici, mais il n’avait pas confirmé.— J’arrive à l’instant, je viens par surprise, ajouta-t-il en riant.— En effet, je suis assez abasourdie.— J’espère que cela ne te contrarie pas ?Claire ne savait que répondre. Cette arrivée inopinée de Andy l’embarrassait effectivement un peu, l’angoissait même. Mais en même temps, quelque chose en elle appelait cette fatidique première rencontre « en vrai ».— Non ça va, mais tu aurais pu prévenir, là je suis complètement prise de court.— Je sais… dit-il, je me suis décidé un peu sur un coup de tête hier soir. Mais c’était aujourd’hui ou jamais car je serai pris pour le reste de mon séjour en France. Je dois être rentré à Paris demain soir. Es-tu libre pour déjeuner ?— Ah non, je dois faire déjeuner les enfants.— Ah c’est vrai…— Ce soir, plutôt, on pourrait dîner, s’entend-elle proposer.Elle se dit qu’elle pourrait prétexter un dîner important avec un client. Elle s’étonne de voir sa promptitude à improviser, c’est révélateur de son envie de rencontrer Andy, envie plus forte encore que son appréhension.Le soir venu, après avoir tout préparé pour le dîner de son mari et de ses enfants, Claire quitte la maison familiale pour un saut dans l’inconnu. Son mari n’a pas bronché lorsqu’elle lui a parlé de dîner d’affaires. L’idée que Claire l’avait inventé ne lui effleurait même pas l’esprit, elle se sentait extrêmement gênée et angoissée de trahir ainsi cette confiance, mais elle ne pouvait tout de même pas lui dire qu’elle allait dîner avec un cyber-copain venu des antipodes.*Claire était maintenant tout à fait sure de souhaiter cette rencontre. Elle aurait pu décommander, expliquer à Andy qu’elle avait des obligations chez elle ou au travail. Il aurait été déçu d’avoir fait tout ce chemin pour rien mais elle le connaissait assez pour savoir qu’il ne lui en aurait pas voulu. Andy était devenu son confident, presque son confesseur parce qu’il savait la comprendre. En fait elle aurait même pu lui dire franchement qu’elle craignait cette confrontation et qu’elle préférait y renoncer, mais elle ne l’avait pas fait, elle allait à ce rendez-vous entièrement de son plein gré, même si Andy en se pointant ainsi à l’improviste forçait un peu le destin.Pour faire simple, Andy et elle ont convenu de dîner au restaurant de l’hôtel ou Andy est descendu (restaurant à très bonne réputation, au demeurant). Le cœur de Claire bat la chamade alors qu’elle passe la porte du bar. Elle le voit et le reconnaît immédiatement (elle l’a déjà vu à travers une webcam), d’ailleurs il y a peu de risque de se tromper : c’est le seul black dans la place. Lui aussi l’a immédiatement reconnue et se lève pour venir à sa rencontre.« Bonjour Claire, ainsi nous nous voyons enfin ! » Il lui sourit en la regardant au fond des yeux. L’intensité de ce regard accélère encore les battements de son cœur, elle se dit qu’elle est complètement dingue d’avoir accepté de venir, enfin accepté… Elle avait même proposé ce dîner, maintenant elle se sent comme une petite fille perdue dans la forêt ou quelque chose dans ce genre…— Tout va bien, Claire ? Demande Andy qui s’est aperçu de son émoi.— Eh, bien, pour tout te dire, je suis un peu paumée là.— Houlà, viens boire un verre, ça ira mieux après.— Oui, c’est sans doute une bonne idée.Claire se fait servir un verre de vin rouge. Andy sourit doucement alors qu’elle précise au barman de le lui servir dans une flûte à champagne.— Ben quoi ? J’aime le vin dans un verre à champ’, c’est comme ça, dit-elle souriant à son tour.— Oui, oui, pas de problème, c’est ton air très sérieux qui m’amuse. Le barman en est terrorisé.— Tu es idiot, rit-elle, Je t’avais bien dit que j’étais une chieuse.— Mais non, disons une femme qui sait ce qu’elle veut.La bonne humeur communicative de Andy et la douce chaleur procurée par le vin détendent complètement Claire. D’un seul coup, elle se sent heureuse d’être là.— Alors, Claire, tu as passé une bonne journée ?— Hum, horrible, je n’ai pas cessé d’avoir des emm… Au bureau. Heureusement, j’avais la perspective de cette soirée…— Oh, c’est gentil ce que tu dis là, mais ça m’oblige à être à la hauteur de tes espérances.— Je te fais confiance, cher ami. Et toi, qu’est-ce que tu as fait de ta journée ?— Du tourisme. Je n’avais guère d’autre choix. Mais j’ai bien aimé, c’est une jolie région et je suis peu familier du Sud de la France, donc je n’ai pas la sensation d’avoir perdu mon temps. J’avoue que moi aussi, j’étais impatient de te voir.Il continuait de la dévisager, de découvrir les nuances d’expressions de son visage. « Ne me regarde pas ainsi, ça m’intimide drôlement, tu sais ? »— Ah ! Faut pas être intimidée. Et puis, j’ai pour règle de regarder les gens à qui je parle.— C’est vrai, c’est préférable mais tu as un regard si… si profond.Claire fait un effort pour ne pas détourner son regard à elle. Andy a un visage souriant mais à la fois empreint de gravité. Claire sent en lui quelque chose de tourmenté qui l’intrigue et la trouble aussi un peu. Ils passent à table. Andy choisit une table au coin de la salle avec une banquette en angle. L’ambiance est délicatement feutrée, lumières douces, couleurs peu criardes. Claire se dit que c’était l’endroit idéal pour un rendez-vous romantique, « Est-ce que c’en est un ? »La cuisine tient ses promesses et le vin est excellent, Claire apprécie énormément cet instant d’évasion, elle s’oublie en quelque sorte. La conversation consiste essentiellement en des banalités sur leurs vies respectives mais elle leur permet en quelque sorte de se ré apprivoiser. La première rencontre entre t’chatteurs s’avère souvent être un moment critique. En l’occurrence Claire est plutôt rassurée : Andy est assez proche de ce qu’elle imaginait. Il faut dire qu’il se sont beaucoup livrés au cours de ces séances de t’chat qui parfois prenaient une tournure plus que coquine. La seule petite surprise est qu’elle s’attendait à ce qu’il soit plus entreprenant pour tenter de la draguer, mais elle constate que Andy se comporte avec une correction contrastant quelque peu avec sa façon très libertine de t’chatter. Au fond elle lui en est reconnaissante car elle aurait éprouvé de la gêne s’il s’était mis à aborder certains sujets de manière abrupte et explicite. Néanmoins, cet aspect de leurs conversations sur le net demeurait en toile de fond dans l’esprit de chacun et maintenait une tension subtile entre eux.Dans le feu de la conversation, Andy ; pose la main sur le bras nu de Claire. Ce contact l’électrise soudain. En réalité, Andy ne l’a pas fait fortuitement, ce simple lien tactile vient de transformer en un éclair l’ambiance entre eux. Claire et Andy se retrouvent les yeux dans les yeux. Andy, qui joue parfaitement de la situation, choisit ce moment pour distiller cette petite phrase : « Claire, tu es mille fois plus charmante que je ne pouvais l’imaginer dans nos relations à distance. » Elle baisse les yeux en sentant la chaleur lui monter aux joues.— Je te fais rougir, ma belle ?Ce « Ma belle » si affectueux qu’il lui disait en t’chat devient maintenant autre chose, de très tendre et de terriblement émouvant.— Oui tu me gênes, je n’ai pas l’habitude de ce genre de compliments venant de…— D’un étranger ?— Oui… Non…, Tu sais bien que tu n’es plus si étranger que ça à ma vie. Tu en sais tant sur moi. Mais je… Oh, tu m’énerves. Comment fais-tu pour m’émouvoir autant ?— Oh, je t’émeus ? Désolé ma douce Claire, c’est plus fort que moi…Il fait mine de retirer sa main mais c’est maintenant Claire qui s’en saisit.— Oh, arrête, tu sais très bien ce que tu fais, tu m’as étudiée par cœur.— Ah, admettons, alors. Et ce que je fais te déplait, belle Claire ?— Je ne sais pas, en fait je ne sais pas ce que tu fais au juste. Qu’est-ce que tu fais ?Elle entrelace ses doigts aux siens et le regarde en souriant.— Ce que je fais ? Eh bien j’attends le dessert et j’admire la belle femme qui dîne avec moi en me disant qu’elle est bien désirable…— Et ?— Et… je ne sais pas trop, peut-être vais-je sagement refouler cette pensée au fond de moi… mais peut-être vais-je être déraisonnable et lui dire que j’ai envie de l’embrasser…Le visage de Andy s’approche et Claire sent de douces lèvres se poser sur les siennes. Elle se sent comme spectatrice de la scène et actrice à la fois, elle se surprend à rendre le baiser, sa langue venant à la rencontre de celle de Andy, sa main venant s’accrocher à son épaule. Claire met fin au baiser, cela n’a duré qu’à peine quelques secondes mais dans leur esprit une éternité sépare l’ « avant » et l’ « après » ce baiser.Un inévitable moment de flottement intervient, pendant lequel ils se regardent tendrement. Un flot de pensées contradictoires traversent l’esprit de Claire : « J’ai envie de lui, je suis sa chose. » ; « C’est de la folie, je ne dois pas penser cela, ce serait horrible et indigne de trahir mon mari, ma famille. » ; « Ah, j’ai envie… J’ai déjà l’impression de le sentir en moi, je veux qu’il bande pour moi, qu’il soit bien dur. » ; « Allons Claire, reprends-toi, tu n’es plus une gamine de 20 ans qui peut se permettre toutes les folies ! »— Et maintenant ? Demande-t-elle.— Hum, maintenant on prend le dessert, répond-il avec un sourire en coin.— Ah, c’est vrai, prenons le dessert.Claire s’efforce de rire mais elle n’en mène pas large. Elle se dit qu’après le café elle va jouer les Cendrillons et abandonner là son ami séducteur, c’est la seule chose à faire. Mais c’est sans compter sur l’opiniâtreté de Andy— J’aime t’embrasser, Claire, tu es si ardente.— Ecoute Andy, je crois que c’était une erreur, tu sais nous en avons déjà parlé longuement…— Oui, je sais, ma douce Claire mais je te désire tellement, je ne sais pas m’en empêcher.— Arrête s’il te plait…Les gestes de Claire contredisent ses paroles car sa main s’est de nouveau nouée à celle de Andy, le désir de ce dernier est évident et communicatif. Sur la banquette, Claire s’est approchée de son ami ses jambes s’appuient doucement sur celles de Andy, c’était un mélange explosif de crainte, de culpabilité et aussi de tendresse et d’affection.— Ecoute, Claire, j’arrête si tu me donnes une bonne raison de le faire, tu ne ressens pas de désir pour moi ?— Si mais, tu sais bien que ce n’est pas la question…— Il n’y a pas d’autre question ma douce Claire, pourquoi devrions nous refuser d’entendre ce que disent nos corps ?— Ah ! Je n’aurais pas dû venir… TU n’aurais pas dû venir.— Je suis venu parce que j’ai envie de toi, Claire, parce que j’ai envie de t’offrir mon corps, de te donner du plaisir. J’admets : je n’ai pas beaucoup réfléchi mais est-il besoin de réfléchir quand on ressent un désir aussi évident en soi ? S’il te plait Claire, laissons parler nos envies et non pas la raison…La douce sensualité de la voix de Andy autant que ses arguments font vaciller les convictions de Claire. Andy achève de la faire capituler en venant appuyer doucement sa tête contre celle de Claire et en effleurant son cou de furtifs baisers. Claire caresse ses cheveux, elle ne pense plus, submergée qu’elle est de bonheur et de désir.Claire ne pense même pas à résister quand Andy l’attire vers l’ascenseur pour rejoindre sa chambre. Dans l’ascenseur, ils s’embrassent de nouveau, passionnément, Claire colle son corps palpitant contre celui de Andy, elle se sent délicieusement bien entre ses bras. À travers le tissu du pantalon, elle perçoit contre son ventre une dureté témoignant du désir de cet homme pour elle. Cette sensation lui procure comme une ivresse agréable.Ils entrent dans la chambre sans cesser de s’embrasser, leurs bouches scintillantes de salive, ils sont affamés l’un de l’autre. Andy la porte dans ses bras vers le lit, il l’installe au bord de celui-ci et masse délicatement les jambes de Claire de ses mains caressantes. Ils se regardent, souriants, éperdument heureux d’être là. Lentement, Andy retrousse la robe, laissant apparaître les cuisses lumineuses de Claire, il vient délicatement y déposer un baiser. Ainsi effleurée, Claire sent des frissons électrisants parcourir son corps. Andy continue de caresser tendrement ses cuisses et ses hanches alors que ses lèvres à lui tournent autour du centre brûlant de Claire.Andy la fait se relever et lui tourner son dos, il défait la fermeture de la robe et fait glisser les bretelles sur les épaules de Claire. La robe tombe lentement pour finir en tas sur le sol alors que Andy pose sa bouche à la base du cou de la jeune femme. De ses deux mains il éprouve la fermeté des seins généreux de Claire qui se colle à lui, la tête renversée et les fesses appuyées contre son bas ventre. Elle halète doucement sous les caresses que Andy prodigue à ses tétons maintenant durcis. Claire envoie ses mains derrière elle pour se poser sur la bosse du pantalon. Elle défait le zip et glisse sa main dans le slip. Elle saisit tendrement la verge tendue, elle en éprouve la fermeté et la grosseur.Claire se retourne, défait complètement le pantalon qu’elle fait glisser avec le slip. Elle s’agenouille comme pour une prière sacrilège et caresse l’objet dressé devant elle comme elle caresserait un trésor inestimable qu’elle viendrait de découvrir. Elle a déjà vu cet objet en photo dans leurs jeux sur le net et l’avait trouvé impressionnant, mais l’avoir là, en trois dimensions, brûlant, palpitant entre ses doigts est autrement plus extraordinaire. Elle fait glisser sa langue le long de cette colonne et se réjouit du soupir qu’elle provoque chez Andy Puis, elle referme sa bouche autour du gland et imprime une succion intense qui lui creuse les joues. Elle enfonce le pénis érigé dans sa bouche, elle a du mal à l’engloutir complètement, elle fait quelques va-et-vient puis se fige dans un regard plein de tendresse vers le visage de celui qu’il faut bien appeler son amant maintenant. Amant d’un seul soir sans doute, mais ô combien adorable et désirable à cet instant précis.Andy la fait se relever et l’entraîne à s’allonger sur le lit. Il retire le slip de dentelle et laisse sa bouche s’égarer entre les cuisses légèrement écartées. Il arrache un petit râle à Claire en donnant un coup de langue appuyé sur son bourgeon d’amour. Puis il entreprend de la lécher, de la travailler avec fougue. Il enserre le petit clitoris entre ses lèvres sans arrêter de le titiller du bout de la langue. Le sexe de Claire s’est inondé en quelques secondes, ce que Andy traduit comme une invitation à y glisser deux doigts envahisseurs. Claire pousse un cri sous cette intrusion presque brutale. Andy fait aller et venir ses doigts dans le fourreau incandescent. Claire pousse son bas ventre pour le coller encore plus fort sur la bouche de son partenaire. Très vite son corps est agité par les spasmes d’un premier orgasme dont la violence lui semble à la limite du soutenable. « Oh, Andy, tu es terrible, je crois bien que j’ai failli perdre connaissance. »— Tu n’es pas au bout de tes peines ma douce chérie, car je vais maintenant te prendre avec toute l’intensité de mon désir et de mon excitation.Avant que Claire n’ait pu esquisser une réaction, il la pénètre de toute sa longueur, il la transperce. Claire sent ce dur gourdin buter au fond de sa grotte, la violence de la sensation est telle qu’elle crie « Oooh ! Salaud ! Tu me tues ! » Ces paroles galvanisent l’homme qui donne maintenant d’amples coups de reins, ponctués chacun d’un « Ah ! » Surpris. Claire relève ses cuisses pour enserrer la taille de son amant entre ses jambes et ouvrir largement sa vulve brûlante et ruisselante.Andy l’invite à changer de pose, il la fait mettre debout, une jambe levée et se positionne derrière elle. Il la pénètre de nouveau, cette fois avec douceur, caressant d’une main les seins et de l’autre le clitoris. Elle passe sa main entre ses cuisses et empaume tendrement les testicules de son amant. Leurs lèvres se rencontrent, ils s’embrassent avec tendresse en baisant langoureusement. La respiration de Claire s’accélère, annonçant la venue du plaisir, cela déclenche celui de Andy qui se répand en elle. La chambre est remplie de leurs cris de bonheur.*Claire rentre chez elle. Il est minuit moins le quart. Son mari regarde un film à la télévision. « Pas encore couché mon amour ? » Demande-t-elle.— Comme tu vois, et toi, c’était bien long dis-moi ?— Oui, la négociation a été dure…— Fructueuse au moins ?— Oh oui, très, je crois que j’ai réalisé une excellente affaire.