Paty et PhilChapitre 5 : Séance de saunaC’était un lundi de juin et l’été pointait le bout de son nez. Comme pour beaucoup d’entre nous, la reprise du lundi est toujours un peu pénible mais, une sonnerie de téléphone allait tout changer. Ma collègue vint me dire qu’on me demandait au téléphone et que c’était important. Immédiatement, je reconnus la voix féminine qui se trouvait à l’autre bout : Sylvie.Depuis l’anniversaire de Philippe, nous ne nous étions plus revues. Le boulot, les obligations… bref le train-train de la vie, mais elle me manquait. Elle avait été ma première expérience féminine et il y avait un petit côté cœur entre nous. Après avoir pris de nos nouvelles chacune à notre tour, Sylvie me confia qu’elle désirait me voir, mais seule, histoire de se retrouver entre femmes. Nous convînmes d’un jour, le jeudi, et après avoir raccroché, je restai seule avec mon problème majeur : comment faire pour m’octroyer cette sortie sans froisser Philippe ? Bien évidemment, il m’avait déjà dit qu’il n’était pas contre ma liaison féminine épisodique mais, comme on dit chez nous : « Celui qui ne sait rien n’a pas mal au ventre ». Et de toute façon, j’avais droit à mon jardin secret.Après avoir inventé une histoire de boulot à Philippe, me voilà jeudi soir place Stéphanie, attendant anxieusement mon amie. Elle arriva, quelque peu en retard, mais tellement belle et radieuse que je n’aurais pas pu, même si je l’avais voulu, lui en tenir rigueur. Souriante, elle m’embrassa discrètement sur les lèvres et me proposa d’aller faire un sauna dans un établissement pas très loin de là. Une vingtaine de minutes plus tard, nous montions au second étage d’un grand bâtiment dans un quartier de Bruxelles qui m’était, en tant que banlieusarde, tout à fait inconnu. Après les quelques formalités d’accueil, rapidement réglées vu que mon amie était déjà connue, nous gagnâmes les vestiaires pour nous délester de nos vêtements. Bien que la journée soit réservée aux femmes, j’avais préféré garder mon maillot et Sylvie, bien qu’habituée à l’établissement, fit de même, pour ne pas me mettre mal à l’aise. Nous passâmes près d’une heure et demie à papoter, passant du sauna finlandais au hammam ou au jacuzzi.Sylvie me proposa ensuite de repasser par les vestiaires pour ôter nos maillots afin de passer au salon de massage. Cela commençait à devenir intéressant car, si vous vous rappelez, c’est ainsi que j’avais fait sa connaissance. Nues sous nos essuies de bain, nous sommes rentrées dans une pièce baignée d’une lumière tamisée et d’une douce chaleur. Quelques meubles en osier, un fauteuil de cuir noir dans un coin et deux tables de massage au centre de la pièce, séparées par un rail où pendait un rideau amovible, ouvert pour l’instant. Sylvie prit une table et m’invita à m’installer sur l’autre. Deux jeunes mulâtres, portant des blouses blanches, entrèrent en souriant et se présentèrent à nous : elles s’appelaient Noémi et Cassandra. Elles étaient ravissantes et toutes deux d’une peau brun clair genre Mariah Carey. Des cheveux bouclés, mi-longs pour Noémi, encadraient un visage à l’ovale quasi parfait dans lequel deux yeux en amande, d’un noir profond, étincelaient. La seconde avait les cheveux tirés vers l’arrière et noués par un ruban, ce qui affinait encore plus son visage où deux yeux immenses et rieurs entouraient un nez légèrement épaté. Elles nous demandèrent s’il était nécessaire de tirer le rideau, ce que nous déclinâmes de concert.L’une d’entre elles, celle qui se prénommait Noémi, se dirigea vers moi et me demanda de me soulever pour ôter la serviette. Prenant une huile, elle m’en répandit quelques gouttes sur le dos et commença un savant massage qui, rapidement, me détendit complètement. Ses mains étaient douces et palpaient, pinçaient, caressaient tous mes muscles les uns après les autres. Une douce bienfaisance m’envahissait peu à peu, je commençais à m’assoupir légèrement, perdant toute notion du temps.Mon attention fut attirée par des bruits furtifs que j’identifiai petit à petit, en revenant à la réalité, comme des gémissements. Tournant la tête vers l’autre table, j’en compris de facto, la provenance. Cassandra, la seconde mulâtre tétait à tour de rôle les seins de Sylvie tandis que l’une de ses mains se perdait entre ses cuisses. Sylvie avait, quant à elle, défait les boutons du haut de la blouse et palpait les deux seins qui en émergeaient. Il faut reconnaître que c’étaient des morceaux de choix, volumineux et lourds, mais suffisamment fermes pour ne pas s’affaisser, et terminés par de larges aréoles foncées où trônaient de longs tétons érigés par l’excitation. Sylvie passait de l’un à l’autre, tantôt les roulant tantôt les pinçant entre ses doigts blancs.D’abord quelque peu interdite devant ce spectacle insolite, je me surpris à l’apprécier rapidement et un frisson parcourut mon dos, descendant le long de ma colonne vertébrale pour terminer sa course entre mes lèvres intimes. Je pris conscience que les mains de ma masseuse remontaient lentement en massant l’intérieur de mes cuisses. Le spectacle auquel j’assistais et le savant massage de Noémi commençaient à me troubler sérieusement et je sentais mon sexe s’humidifier. Ma vulve s’ouvrait d’elle-même, comme une fleur s’ouvre au soleil, et mon nectar intime suintait sur mes lèvres. Mes jambes légèrement écartées, pour le massage, ne cachaient probablement rien de mon émoi. C’est presque sans surprise et, je dois bien l’avouer, avec un certain soulagement, que j’accueillis sur ma fleur les doigts papillonnants de la mulâtre.Un long doigt fin s’insinua entre mes lèvres sans la moindre difficulté et glissa vers le capuchon qui abrite mon petit bouton. Sa main se posa entièrement sur mes fesses pendant que son doigt dessinait des cercles concentriques sur mon bourgeon. Des ondes de plaisir irradiaient mon ventre et je sentais mon jus ruisseler le long de mes lèvres ; inondant mon clitoris et le doigt qui le torturait si bien. Délaissant mon bouton, Noémi introduisit deux doigts dans ma chatte et entama un lent mouvement de va-et-vient tournant. J’écartais les jambes au maximum sur la table de massage pour m’offrir au mieux. C’est sans la moindre difficulté qu’un troisième doigt s’introduisit dans ma chatte en feu. C’est alors que je sentis sa main écarter mes fesses et deux lèvres, que je savais pulpeuses, se posèrent sur mon œillet brun. Sa langue darda et excita le contour en effectuant de petits cercles rapides pour finalement se poser au centre. La pression s’intensifia et, relâchant tous les muscles de mon sphincter, j’accueillis la langue dans mon conduit anal. Tout en continuant son va-et-vient au fond de ma chatte, sa langue fit de même dans mon anus trempé par la salive qui s’écoulait de sa bouche et que je sentais couler le long du périnée pour, finalement, se mêler à mon miel. Sur la table à côté, la mulâtre était montée s’asseoir sur le visage de Sylvie, que je ne voyais donc plus mais, que j’imaginais coincé entre les deux cuisses brunes de la masseuse. L’orgasme éclata au plus profond de moi et mes cuisses se refermèrent sur la main qui taraudait ma vulve.Après avoir récupéré, je libérai la main toujours coincée dans mon entrejambe et me retournai sur le dos, exposant mes seins et mon buisson détrempé aux yeux de la mulâtre. Elle me sourit et, portant ses doigts à sa bouche, les suça l’un après l’autre en me fixant dans les yeux, une expression ravie sur le visage.— Vous avez un goût délicieux, un peu sucré et très parfumé, ça donne vraiment envie d’en manger. Cela vous a plu ?Je ne répondais pas, réalisant ce qui m’était arrivé et étonnée par l’excitation qui me vrillait encore le ventre. Mes yeux en disaient long et répondaient pour moi. Noémi se pencha, posa ses lèvres pulpeuses sur les miennes et darda sa langue entre mes lèvres, cherchant la mienne. Son haleine était chaude et fraîche, légèrement poivrée et je pouvais goûter encore ma saveur mélangée à sa salive. Nos langues se mêlaient, passant de ma bouche à la sienne. Elle s’arracha à moi et fit tomber sa blouse sur le sol, m’apparaissant dans toute sa splendeur. Un corps de jeune fille au ventre plat au bas duquel un épais buisson, d’un noir de jais, attirait immanquablement le regard. Ses seins, de la taille d’un pamplemousse et très légèrement bombés vers le bas, se dressaient, arrogants. Il était clair qu’ils n’avaient nul besoin de soutien-gorge. Les aréoles, placées haut, se terminaient par des bourgeons épais semblables à des mûres. Elle s’approcha de la table où j’étais toujours allongée, appuyée sur un coude, et ma bouche happa un de ses mamelons. Il était dur et granuleux. Je me mis à la sucer et à le mordiller, l’excitant du bout de la langue. Main libre caressait son autre sein d’une fermeté incroyable, roulant son bourgeon entre mes doigts. Noémi gémissait faiblement et sa main droite caressait mes cuisses, frôlant de temps en temps les lèvres de ma vulve largement ouvertes d’où s’écoulait un filet de mouille.Les yeux levés vers elle, je tétais son sein comme un enfant tétant sa mère. Son regard brillait de plaisir et ses grands yeux sombres chaviraient de temps en temps, revenant avec effort se river aux miens. Deux doigts s’enfonçaient dans ma chatte à un rythme régulier, puis la quittaient pour monter à l’assaut de mon clitoris, avant de glisser de nouveau entre mes lèvres nappées de cyprine pour s’enfoncer d’un coup au plus profond de mon ventre. Mes dents s’acharnaient sur le fruit noir que je suçais depuis déjà quelques minutes. J’avais envie de mordre à pleines dents et puis, après tout, pourquoi pas ? Je refermai les dents sur son téton tandis que je pinçais violemment l’autre. La mulâtre laissa échapper un cri plaintif mais ne se déroba pas. Je sentis ses doigts se retirer de ma chatte et l’un d’eux tout, poisseux de mon jus, glissa le long du périnée pour s’enfoncer d’une traite dans mon anneau intime, qui se contracta vainement. Au même moment, son autre doigt s’enfonçait à nouveau dans ma chatte, glissant contre l’autre de part et d’autre de la fine membrane qui les séparait. Mes dents et mes doigts se crispèrent sur les mamelons torturés et un orgasme nous secoua l’une et l’autre.Je retombai allongée sur le dos tandis qu’elle ôtait ses doigts de mes entrailles. Portant ses doigts à ses lèvres, elle les huma avant de les sucer avec soin. Je la regardai approcher son visage du mien, s’arrêtant à dix centimètres de ma bouche. Ses yeux brillaient certainement autant que les miens et, en souriant, elle arrondit les lèvres pour laisser s’écouler un flot de salive mêlé à mon jus. Excitée par cet acte, j’ouvris les lèvres pour recevoir sur ma langue le jus onctueux, que j’avalai après l’avoir longuement goûté. Noémi se déplaça vers mon bassin et m’écartant les cuisses, voulut placer sa tête pour me lécher.— Non, attends, pas comme ça. Viens sur moi, j’ai goûté et bu ta salive, je veux goûter aussi ta chatte et boire ton jus…Les mots sortaient de ma bouche, précédant ma pensée. Il y avait à peine deux ans que j’avais réellement découvert l’amour au féminin, grâce à Sylvie. Et voilà que je faisais l’amour avec une mulâtre, sur une table de massage. Mes sens pensaient pour moi et appelaient au plaisir. Plaçant ses jambes de part et d’autre de ma tête, elle m’offrit la vue de sa chatte. Sa vulve était ouverte et je fus surprise par le contraste entre ses grandes lèvres, brunes à l’extérieur et roses dans son intimité. Son sexe perlait d’un miel gluant et odorant, assez prononcé et poivré. J’attrapai ses fesses et l’attirai vers ma bouche. C’est à peine si je l’entendis me dire :— Vous avez un superbe tatouage, c’est un papillon ravissant mais il est injuste qu’il soit le seul à butiner une fleur si attrayante.Elle s’allongea sur moi et je sentis ses deux seins durs s’enfoncer dans mon ventre. Ma langue s’enfonça dans sa chatte, récoltant le jus épais qui s’en écoulait. Tandis que je suçais et avalais les sécrétions de sa jouissance, sa langue explorait ma grotte et lapait la mare de jus qui s’y était probablement formée depuis le début de son massage si particulier. Nos gémissements se mêlèrent à ceux de la table voisine. Je sentais ma jouissance envahir tout mon ventre et irradier toutes les particules de mon corps. Je voulais qu’elle jouisse en même temps que moi mais j’avais pas mal d’avance. Tandis que ma langue agaçait son clitoris, je posai mon index au centre de son œillet. Se contractant d’abord par réflexe, ses muscles se détendirent presque immédiatement et c’est sans difficulté que mon doigt s’enfonça dans son anus. Son conduit était souple et ferme à la fois si bien que je sentais les parois serrées autour de mon index. Ses cuisses se contractèrent et elle émit un gémissement de bonheur tout en plaquant ses lèvres sur mon clito. Mon doigt n’eut que le temps d’effectuer quelques va-et-vient dans son cul avant qu’elle n’explose, inondant ma bouche de son miel poisseux et odorant. L’orgasme éclata en moi simultanément et je sentis mon jus arroser copieusement ses lèvres charnues. Elle s’affaissa sur moi et nous restâmes ainsi le temps de reprendre notre respiration.À nos côtés, le calme avait repris ses droits et seuls les bruits de nos respirations saccadées rompaient le silence. Les deux masseuses furent les premières à se lever et s’habillèrent rapidement.— Nous espérons que vous avez passé un agréable moment avec nous et que nous pourrons vous revoir dans notre établissement très bientôt. Personnellement nous avons beaucoup apprécié. Si toutes nos clientes étaient comme vous, ce serait le paradis, bien que très épuisant.Elles quittèrent la pièce, nous laissant seules et pantelantes sur nos tables de massage. Sylvie se leva et s’approchant de moi, elle me déposa un tendre baiser sur les lèvres.— Tu as aimé ? La séance de sauna est un peu plus chère mais ça vaut le coup, n’est-ce pas ?— C’était… fantastique ! J’ai joui comme une folle. C’était la première fois que je faisais ça avec une Noire. C’est différent, les odeurs sont plus fortes, mais c’est très agréable.— Cassandra et Noémi ne sont pas vraiment des Noires, ce sont des mulâtres que je connais depuis quelques années. Je les aime bien et j’avais envie de les partager avec toi. Toi, tu sais que c’est plus sérieux. C’est pour cela que j’ai envie de tout partager avec toi, même sur le plan sexuel.— Sylvie, je t’aime aussi et je suis bien avec toi. Mais n’oublie pas que j’aime Philippe avant tout.— Je le sais très bien et cela ne me peine pas, car il est très chouette et c’est un type très bien. Si je devais me marier, j’aimerais que ce soit avec un type comme lui. Ne t’inquiète pas, je suis contente comme cela et te voir régulièrement quand le travail nous le permet me suffit. Allez, viens prendre une douche, nous en avons besoin.— D’accord, mais avant embrasse-moi, car je suppose que nous n’en aurons plus l’occasion hors de cette pièce.Assise sur le bord de la table, je pris mon amie dans mes bras et ses seins s’appuyèrent contre les miens. Nos lèvres se joignirent et ma langue s’élança la première à la recherche de la sienne. Notre baiser et doux et tendre. Je pouvais encore goûter sur ses lèvres et dans sa bouche la saveur, bien qu’atténuée, qu’y avait laissée la liqueur de Cassandra. Mes mains caressaient les fesses et le dos de Sylvie. De son côté, elle avait glissé une main entre nous et caressaient mes seins qui réagirent illico. Mes tétons durcirent sous ses doigts et ma chatte se remit à mouiller de plus belle. Sylvie glissa à genoux entre mes cuisses ouvertes et enfouit son visage dans mon buisson englué par mon jus et la salive de Noémi. Me léchant à petits coups de langue et buvant à ma source la liqueur que je distillais, Sylvie m’amena rapidement au bord de la jouissance— Oh Sylvie, c’est bon. J’aime ta langue sur mon clito, dans ma chatte. Je coule, c’est si bon ! Je t’aime.S’interrompant l’espace de quelques secondes, mon amie me souffla :— Moi aussi, je t’aime, et j’aime boire tout ce miel qui coule de toi quand tu jouis.Elle replongea sur mon minou et me fit exploser quelques minutes plus tard. Elle se releva, fière du résultat, les lèvres et le menton barbouillés de mon jus. Je nettoyai à petits coups de langue toute trace de mes sécrétions avant de la coucher sur la table pour faire subir le même traitement à la chatte dont je raffolais. Tâche plus ardue, puisque plus je léchais plus elle mouillait. Sylvie jouit à son tour et, comme toujours, avec un fort écoulement de jus que j’avalai sans perdre une goutte.Nous quittâmes la pièce privée pour aller nous doucher, nous savonnant l’une l’autre en toute correction puisque nous avions réintégré le monde et ses préjugés. Une heure plus tard, après un petit café pour la route, nous nous quittions avec un petit pincement au cœur, nous promettant de nous revoir dès que possible. Mais le temps passe vite et ce fut bien plus tard que prévu.Paty