Résumé des épisodes précédents (1 à 6) :Partageant un fantasme avec son inspiratrice, Aline, Chantal s’imagine participer à une formation hôtelière aux méthodes de management très particulières. D’abord déconcertée et humiliée, elle voit ses désirs sexuels stimulés par des exercices érotiques aussi réjouissants pour les protagonistes que pour les spectatrices. Une pause amène à des confidences de plus en plus lestes entre les deux amies et leur hôtesse, madame Marie-Blanche C**. La traditionnelle séance d’évaluation s’achève par l’arrivée de deux étudiantes bientôt invitées à se joindre au stage. Après un repas convivial, madame C** se retrouve piégée dans l’élaboration de la punition d’une stagiaire, Déborah. L’application et la perversité de la sanction réunissent autour de la coupable, Aline, Chantal, Clémence et son amie Viviane, petite cousine de madame C**, celle-ci, ainsi que sa jeune soubrette, Sandrine, qui devient à son corps défendant un sujet d’intérêt.Sandrine s’est immobilisée, à mi-chemin de la chauffeuse, sa blouse dans les mains. Elle voudrait les ramener sur sa poitrine pour masquer les tétons coupables. Mais pour cela, il faudrait désobéir, ne pas disposer le vêtement comme il le lui a été ordonné. Elle ne peut se décider ni dans un sens ni dans l’autre, ou fuir, qui sait ? Elle regarde autour d’elle. Déborah, nue, debout devant elle, attend posément, le visage impassible ; Viviane et Clémence la fixent, narquoises ; toi, Aline, tu l’observes, à peine intéressée ; moi, à demi compatissante, je regrette presque ma plaisanterie ; et madame C**, agacée, s’impatiente. Un ange passe, hésite à s’apitoyer… et se détourne.— Eh bien, ma fille ? nous n’avons pas toute la nuit !L’injonction a l’effet d’une mèche de fouet sur la croupe d’une pouliche. Sandrine est comme projetée vers la chauffeuse, étendant de son mieux son mince tablier sur le siège du meuble. Hélas pour elle, la pose qu’elle adopte dans son souci de bien faire n’est guère moins révélatrice. D’autant plus penchée sur sa tâche que le tissu rétif rebique obstinément, elle nous présente ses fesses rondelettes entre lesquelles s’absorbe tout entière la ficelle du string. Un fin triangle oblong entre les cuisses atteste seul de la présence du sous-vêtement. Vision cocasse quoique charmante qui déclenche derechef des commentaires amusés, sauf de notre incurable bourgeoise d’hôtesse.— Sandrine, voyons ! tenez-vous correctement, vous êtes indécente, rabroue-t-elle dans un sursaut de bienséance.— Oh, ma tante, elle fait comme elle peut, minimise Viviane. Sans doute qu’elle a un peu forci. Ce n’est pas de sa faute, c’est le string qui est devenu trop étroit !— Oui, mais ça lui fait un beau cul, remarque Clémence, qui ajoute à mi-voix dans l’oreille de son amie : c’est pour ça que ta tante l’a choisie ?L’intéressée a néanmoins entendu la question, ses joues se colorent légèrement. Peut-être l’ange de la décence tente-t-il un ultime retour en grâce. Madame Marie-Blanche C** s’apprête à rétorquer vertement à cette impudente allusion sur de supposés goûts équivoques. Mais ta voix tranquille interrompt la tentative.— Allons, allons, ne nous arrêtons pas à ces détails. Il est grand temps que Déborah accomplisse sa pénitence, rappelles-tu innocemment.— Oui, bien sûr, vous avez raison, comme toujours, convient Marie-Blanche, soudain calmée.Ton influence sur cette femme m’étonne encore. Aucune contrariété de ta part ne la vexe. À moins que tu ne lui aies donné l’occasion opportune d’éviter de nier, ou de dénier… en tout cas, Sandrine est soulagée d’échapper, pour l’instant, aux regards critiques. L’attention de l’assemblée, dont la sienne, je le vois bien, se concentre ipso facto sur Déborah. Celle-ci attend ton signal, résignée à son sort, voire résolue à le subir, me semble-t-il, à la lueur qui éclaire ses yeux noirs. Je vous observe l’une et l’autre, j’ai oublié ma propre nudité.Un hochement de tête et Déborah s’installe avec soin sur la chauffeuse. Elle prend garde à ne pas froisser le petit tablier qui ne déborde même pas de l’aplomb de ses hanches. Le secours de la blouse est le bienvenu pour garantir la protection du siège. Elle s’adosse, relevant ses genoux, les talons posés à l’extrême limite du rebord. Ses jambes repliées dessinent un vé à la pointe duquel s’expose la touffe de poils sombres et humides qui masque le sexe. La position doit être inconfortable, les pieds dépassent de l’étroite assise. Lorsqu’elle ouvre les cuisses pour mieux montrer sa vulve, les orteils se crispent sous l’effort de conserver l’équilibre. Elle s’efforce d’y parvenir. Il lui faut malgré tout se retenir d’une main au coussin.Une nouvelle fois, je suis subjuguée par l’emprise que tu exerces sur tes subordonnées, et sur Déborah en particulier. À l’évidence, elle tient à te montrer qu’elle accepte sans réserve sa punition, qu’elle veut à tout prix racheter ses fautes, qu’elle est par-dessus tout désireuse de regagner ta confiance. Cette fille t’aime. Et pourtant tu ne parais pas t’en soucier plus que de ta première culotte. Tu n’as même pas un regard pour elle, seules t’intéressent les spectatrices de la mise en scène que tu as suscitée.— Marie-Blanche, ma chère, me permettez-vous un mot ?— Mais bien sûr Aline, faites, répond l’interpellée sous le charme de ta politesse.— Si vous le voulez bien, souris-tu, je vous suggère de vous asseoir toutes les quatre face à Déborah. Sur le sol, oui, je crois que ce joli tapis est assez épais pour être confortable.— Ah, ainsi nous serons… commence à comprendre notre hôtesse.— Juste à la bonne hauteur pour vérifier que la pénitence est bien exécutée, complètes-tu.Ces dames s’empressent d’amener en place le tapis indiqué, une lourde natte de laine dense aux teintes moirées. Elles s’activent avec entrain, même Marie-Blanche, gagnée par l’exubérance de ses jeunes commensales, sauf Sandrine, troublée et boudeuse. N’étaient les coups d’œil goguenards et les ricanements mal dissimulés que lui destinent Viviane et Clémence, on pourrait croire Déborah oubliée. La pauvre lutte avec courage pour ne pas ajouter le ridicule d’une chute à l’humiliation de la posture. Tu fais mine de le découvrir, enfin.— Chantal, ma chérie, sois gentille d’aider Déborah à se maintenir, tu veux ? elle aura besoin de ses deux mains.— Avec plaisir, Aline, acquiesçai-je, ravie du rôle d’assistante qui m’est dévolu.Pour rejoindre Déborah, il me faut contourner le groupe des travailleuses qui peinent à traîner et installer le tapis. Lorsqu’elles y parviennent, le résultat ne te convient pas.— Non, il serait préférable de le disposer plus près, juges-tu.— Plus près, s’étonne Marie-Blanche, juste aux pieds de la chauffeuse ?— Oui. Ne m’avez-vous pas vous-même judicieusement suggéré que la valeur du repentir serait liée à la sincérité de la pénitente ? plus vous serez proche, mieux vous en jugerez.Je ne suis pas sûre de l’exactitude de cette affirmation, mais madame C** n’en est plus à s’en soucier. Je crois déceler au contraire une certaine impatience d’assouvir sa curiosité dans ses efforts à satisfaire ta demande. Heureuse de l’avoir contentée, elle se retourne d’ailleurs ensuite vers toi pour solliciter un autre conseil.— Ma chère Aline, comment pensez-vous que nous devions nous disposer ?— Mais la place d’honneur vous revient de droit, ma chère, susurres-tu. Après tout, vous avez toutes les raisons de présider à l’exécution de la sentence…— Oh, méchante Aline, vous voulez encore me flatter ! minaude l’hypocrite.— Mais non, mais non, asseyez-vous en face de Déborah. Viviane à votre gauche et Clémence à droite, par exemple. Et Sandrine à côté d’elle, devant Chantal. Cela vous agrée-t-il ?Marie-Blanche agrée, évidemment. Le quatuor se place dans l’ordre prescrit tandis que Déborah s’appuie avec soulagement contre mon épaule. Je l’entoure fermement de mon bras, lui rendant la liberté de ses mains et retrouvant avec délices le contact satiné de nos peaux nues. Face à nous, les quatre jurées se serrent sur le fameux tapis, pas si large que ça, tout compte fait. Et l’espace réduit qui nous est assigné m’oblige à garder mes jambes croisées en tailleur, les orteils de Sandrine frôlant mes chevilles.Elle-même ne sait trop comment se tenir, genoux repliés, en équilibre sur un demi-fessier, mais n’osant trop s’accoler à Clémence. Bonne fille, celle-ci passe un bras dans son dos et l’enlace d’autorité, la main au ras de son sein. Marie-Blanche, elle, a dû se résoudre à glisser ses bras autour des épaules de ses jeunes voisines afin que tous les postérieurs puissent bénéficier du moelleux de l’assise. Le groupe évoque irrésistiblement une mère poule couvant ses poulettes, lesquelles ne se privent pas du reste de caqueter narquoisement au sujet des relents qui effleurent maintenant leurs narines.Il est vrai que la promiscuité de l’endroit facilite l’accès aux effluves que répandent les corps ainsi agglutinés, celui notamment de la responsable de cette étrange réunion. Les plaisanteries salaces que s’échangent à voix basse les deux chipies font allusion sans équivoque à la moule pas fraîche et à la crevette négligée. Déborah soupire, résignée. Sandrine rougit, gênée. Madame C** réprimande, offusquée. Je compatis, par solidarité, mais, en toute honnêteté, je suis plus préoccupée par la caresse glacée du sol sur mes fesses que par les malheurs de l’humiliée.Par bonheur, notre aimable hôtesse s’aperçoit de mon inconfort et, par bienveillance ou par souci d’interrompre les moqueries grossières, elle vient à mon secours.— Oh, mais, Chantal, ma pauvre, vous êtes à cru sur les carreaux ! s’écrit-elle (le mot nu lui est-il si difficile ?). Sandrine, apportez un coussin, je vous prie.— Reste assise, Sandrine, interviens-tu en te levant. Celui du canapé ira très bien.— Aline, vous êtes un ange, mais il ne faut pas vous déranger, s’excuse Marie-Blanche, peut-être inquiète de nouvelles traces qui pourraient s’ajouter sur ses précieux tissus.— Pas du tout, je suis déjà debout. Donnez-moi juste le temps de trouver de quoi le protéger, la rassures-tu. Voyons…Tu fais mine d’y réfléchir comme à une question d’importance.— Viviane, je suppose que tu changeras de vêtements ce soir, n’est-ce pas ? reprends-tu. Ton top est trop mignon, mais ton jean fera l’affaire.Airs mitigés, un peu effaré pour la gamine, à moitié surpris pour sa tante, tandis qu’une nouvelle idée semble te frapper.— Où avais-je la tête ? la blouse de Sandrine est trop courte pour couvrir à la fois le siège et le tapis. Sois gentille d’étendre ton chemisier devant la chauffeuse, s’il te plaît, Clémence.À son tour d’afficher un air mi-figue, mi-raisin ! ces demoiselles balancent entre refuser au nom de la bienséance et accepter par défi ou amusement. Marie-Blanche décide pour elles.— Aline a raison. Allez, mes chéries, faites vite comme elle vous dit. Plus tôt cette friponne de Déborah aura accompli sa pénitence, plus tôt nous irons nous coucher, tranche-t-elle.Ainsi soit-il ! Viviane se tortille en maugréant un peu pour quitter le bas. Clémence lui jette un coup d’œil et obtempère également. La coquine n’a pas de soutien-gorge, elle n’en a au demeurant aucun besoin. Ses seins bien plantés affichent l’arrogance de la jeunesse. Ronds, pleins, courts tétons bruns fichés sur de petites aréoles bistre, on les mordrait rien que par jalousie… Sandrine en évite la vue, comme il sied à toute soubrette stylée. Par contre, ils doivent requinquer tous les démons qui insufflent des pensées coupables aux honnêtes bourgeoises, si j’en juge par le regard admiratif que leur porte notre ci-devant chaste hôtesse. La décence devrait l’en faire rougir, mais ça, c’était avant.Elle paraît si absorbée par la comparaison – qu’elle ne dissimule même pas ! – entre les quatre poitrines qui s’offrent maintenant à ses yeux que sa petite cousine (ou nièce ? on s’y perd avec ces familles à rallonges) peut venir me faire don de son pantalon sans qu’elle prête la moindre attention à son mini string, et mini c’est peu dire. Le joli top perlé, tout aussi mini, ne le cache pourtant pas. Il me laisse tout loisir d’apprécier le blanc tout relatif du triangle de lycra lorsque je soulève mes fesses pour glisser sur le coussin sa housse de fortune. La lingerie a perdu beaucoup de sa candeur originale et un coup d’œil m’informe que tu as remarqué toi aussi ce « détail », comme tu dirais.— Reprenons nos places, s’il vous plaît, mesdames, les presses-tu, un rien agacée, en allant te placer debout derrière elles.Le quatuor intergénérationnel retrouve aussi vite qu’il le peut sa disposition initiale. Il y a bien un moment d’embarras pour madame C** quand il s’agit d’entourer les épaules nues de Clémence. Elle se fait néanmoins une raison, ou un plaisir, de s’y résoudre et, revenue sur terre, découvre sans surprise les fines gambettes de Viviane, mais avec un sourcil réprobateur la quasi-nudité de son ventre. Sandrine, quant à elle, se défait peu à peu de sa gêne en acceptant de bonne grâce que son sein se presse contre celui de la fille qui l’étreint. Pour ma part, je lui donne bien volontiers l’opportunité de détailler la chatte que ma pose me contraint, si j’ose dire, à lui présenter entre mes cuisses ouvertes.Pour l’heure, les yeux de mes vis-à-vis sont fixés sur Déborah, elle-même rivée à ton regard.— Bien ! nous savons toutes en quoi consiste votre pénitence. À vous de nous convaincre de la sincérité de votre repentir, lui commandes-tu.— Oui, madame Aline, je mettrai tout mon cœur à vous le prouver, ainsi qu’à madame C**.Elle a pris soin d’associer notre hôtesse à la sanction que tu as ordonnée. Cela me suscite quelques doutes sur la réalité de sa contrition. À moins qu’il ne s’agisse d’une sorte de jeu, légèrement pervers, élaboré entre elle et toi au préalable. Quoi qu’il en soit, je suis curieuse de voir les réactions de nos compagnes, dont particulièrement cette chère Marie-Blanche, confrontées presque à toucher aux débordements d’une masturbation que je pressens mémorable. Dois-je avouer que je l’attends aussi avec impatience ?Déborah ferme les yeux quelques secondes, comme si elle se recueillait. Les mains qu’elle avait jusque-là laissé reposer sur ses hanches remontent vers sa poitrine et caressent lentement son ventre avant d’atteindre les seins. Son avant-bras touche l’un des miens, puis le presse plus fortement quand elle étire et relâche ses tétons. Mon bras droit entoure sa taille, elle s’abandonne contre moi tandis que j’assujettis mon étreinte.J’épie tous ses gestes. Les paumes moulent tendrement et écrasent durement tour à tour les brunes poires gonflées. Les doigts abandonnent tout à coup leurs proies pour glisser vers le pubis. Ma main s’écarte pour leur faire place, mais revient aussitôt se plaquer sous l’aisselle de leur propriétaire pour assurer son équilibre. Je sens la naissance de son sein qui palpite sous la légère pression. Déborah soupire.En face de nous, quatre paires d’yeux attentifs suivent ses mouvements. Les doigts ont maintenant rejoint la vulve. Ils jouent un instant avec les poils mouillés, puis les entortillent et les saisissent. Je devine la traction qui élargit l’entaille déjà entrouverte. Les regards qui l’observent deviennent plus aigus. J’entrevois les pouces qui forcent le clitoris à saillir. J’imagine leurs frères posés sur les nymphes, qui les massent, qui les lissent, qui révèlent peu à peu le corail qu’elles tentaient de couvrir. La respiration de Déborah se fait plus profonde.Une main remonte sur la motte. Un index et un majeur encadrent le capuchon, entament un mouvement de va-et-vient, lentement d’abord, tendrement, calmement… l’action s’accélère soudain, devient plus dure, plus brutale. Les doigts enserrent la naissance du bouton, repoussent la peau sensible, cherchent à se joindre, tordent et secouent la frêle olive incarnate qui pointe. Comme pour la punir. L’autre main plonge entre les lèvres, deux doigts s’enfoncent jusqu’aux jointures. Quelques brefs soubresauts remuent le bras qui pèse contre moi. Les doigts émergent, luisants, et s’écrasent sur le clitoris tourmenté. Ils le frottent frénétiquement, l’abandonnent, replongent et reviennent avec encore plus d’ardeur. Déborah gémit.Ma tête s’est penchée sur son épaule. Elle tourne fugitivement son visage, je sens son souffle haletant sur ma joue. Sa main gauche agace de plus en plus vite le bourgeon, la droite supplée à son absence dans le con. Le mouvement est saccadé et profond, les doigts doivent fouiller la grotte, explorer la muqueuse, exalter son excitation. Des bruits mouillés montent de la vulve, des gouttes grasses s’éparpillent, un parfum puissant s’exhale. Tout à coup une main s’échappe, s’empare d’un téton, l’étire, le roule, le tord, le pince, arrache une plainte, et retourne plus active à son ouvrage. L’autre main la remplace. Déborah se crispe à chaque tourment qu’elle s’impose.Elle s’est rejetée en arrière, la nuque appuyée au dossier, les yeux figés. Je suis la direction de son regard. Debout dans le dos des spectatrices trop médusées pour sentir ta présence, tu as libéré ta poitrine de l’échancrure de la robe. Les pans écartés dévoilent la chatte que tu caresses d’une main agile, l’autre comprimant et brassant un sein, le bout roulant entre pouce et index. Aucun son ne trahit ton acte, mais par ton exemple tu stimules et tu exacerbes la masturbation de la pénitente. Veux-tu adoucir sa peine ou forcer sa jouissance aux extrêmes limites ?Les gestes de Déborah se précipitent, ses mains s’affolent entre la vulve et la poitrine, désespérant de ne pouvoir satisfaire à la fois l’une et l’autre, fouiller le sexe, frictionner le clitoris, torturer les seins. Son corps vibre contre le mien, je dois raffermir mon étreinte pour la maintenir. Ses plaintes et ses soupirs s’entremêlent continûment. J’ai pitié d’elle, je saisis son sein gauche un instant délaissé. Mes ongles s’encastrent dans le mamelon, le vrillent férocement. Elle sursaute, mais son « oui » de reconnaissance se prolonge et s’accentue sur le « i ». Entre ses cuisses, les doigts sans entrave redoublent d’ardeur. Les miens renforcent leur prise, s’associent pour martyriser les deux seins. L’équilibre me manque, mes fesses glissent sur leur assise.Un doux appui stoppe ce dérapage. J’aperçois mes pieds contre ceux de Sandrine. Elle ne les a pas dérobés à ce contact sensuel. Elle me retient au contraire, plante contre plante, orteils sur orteils, sans cesser de rester rivée à l’exhibition qui la captive. Une main de Déborah vient de s’enfouir de quatre doigts dans le con distendu qu’elle branle sans répit. La paume de l’autre main s’évertue follement sur le clitoris, allant et venant comme un furieux éventail. Les râles de plaisir vont crescendo dans l’aigu, le bassin se soulève et s’abaisse au même rythme.Les talons de Déborah décollent soudain. Ses jambes se projettent tendues en grand écart. Son pied droit se pose brusquement sur le ventre de Viviane, le gauche s’appuie sur la poitrine de Clémence. L’une et l’autre n’ont d’autre ressource que d’attraper une cheville pour réduire la pression de cet intrus vibrant contre leur peau. Marie-Blanche se raidit au milieu de ce triangle dont le sommet bouillonnant est encore plus près de ses yeux. Elle ne les ferme pas pour autant, d’ailleurs. Son ange gardien, devenu maintenant démoniaque, lui intime sans doute d’accomplir sans faillir sa mission rédemptrice. Elle a peu de temps, hélas, pour apprécier pleinement la technique, sinon la véracité, de la contrition. La pénitente s’interrompt tout à coup, bouche muette, doigts immobiles, yeux révulsés.Un instant après, la main qui fourrageait s’échappe du con béant, la main qui frictionnait quitte la motte. Le corps s’arque subitement. Les pieds et le dos pèsent sur leurs soutiens. Le pubis s’élève, comme une offrande lubrique, et s’offre, lèvres écarquillées, à la main qui lui inflige une violente fessée. L’orgasme de Déborah explose, une arche liquide jaillit de sa vulve. Un hululement profond l’accompagne et se double en écho.Marie-Blanche a reçu de plein fouet le jet que la jouissance de Déborah a libéré. Elle a glapi, trop surprise pour bouger. Elle voit sans réagir la main qui, juste en face, reprend ses battements fébriles. Une nouvelle éruption, presque aussi abondante, la frappe, inonde les quelques parties du corsage épargnées par la première. D’autres ondées suivent, peu à peu espacées et moins fournies, qui se répandent sur la robe, de la taille aux genoux.À suivre