Grosse journée de travail, ce jour là . Le soir même, la France rencontre l’Argentine pour la petite finale de la coupe du monde de rugby, le match qui va propulser le vainqueur à la troisième place, un match de consolation en quelque sorte pour ces deux équipes battues au précédent tour. Je n’étais pas totalement emballé par l’enjeu, alors je décide de finir ce que j’ai à faire avant de me libérer, quitte à rater le début. Effectivement quand je me décide à bouger, la première mi-temps est bien entamée. Nouvellement arrivé dans cette ville, je ne connais encore personne pour partager l’ambiance d’un match. Je vais donc dans un bar où j’étais allé voir les Français battre les All-Blacks, deux semaines auparavant.J’arrive à la mi-temps, la salle est assez bien remplie, surtout par des hommes et, malgré le score désastreux pour les bleus, l’ambiance est animée. Je m’installe à une place vide au bar, commande la bière d’usage pour ces circonstances et espère un sursaut de nos coqs en cette deuxième mi-temps qui commence.Les grimaces se multiplient au fur et à mesure que le match avance car ça tourne à la correction pour les Français. Bien qu’absorbé par le match, je ne peux m’empêcher de voir rentrer trois femmes de bonne humeur qui s’installent au bar, près de moi. Visiblement, elles n’avaient pas prévu le match et viennent seulement partager un verre entre elles, sans doute pas le premier. Elles rient de tout et de rien et semblent prendre plaisir à voir perdre nos héros nationaux, ce qui ne manque pas d’agacer certains supporters un peu trop fanatiques. La grande rousse surtout, n’hésite pas à faire des commentaires provocateurs.Ce ne sont plus des gamines et elles ne sont pas spécialement jolies, le genre de femmes à la beauté ordinaire qui ne font pas se retourner les yeux des hommes dans la rue. La plus grande, rousse, les cheveux longs, mince, doit bien faire sa quarantaine. Elle porte un jean taille basse qui laisse voir le haut de sa culotte en dentelle marron, sous un pull léger. L’autre, brune, un joli visage, plus jeune, vêtue d’une élégante robe rouge et noire qui met en évidence une poitrine abondante. La troisième aux cheveux longs châtains, plus petite, est chaudement vêtue d’une polaire fermée qui cache ses formes. Elle n’a visiblement pas fait l’effort de se mettre en valeur et d’ailleurs semble la moins joyeuses des trois.Elles se sont mises à chanter, en puisant dans un répertoire de chansons plus connues pour la bonne humeur qu’elles peuvent engendrer que pour les qualités musicales de celles-ci. Cette bonne humeur provoque en moi quelques sourires, ce qu’elles ne manquent pas de relever. Encouragées elles reprennent de plus belle et trinquent avec moi.Au bout d’un moment, la rousse se met à parler de leurs seins respectifs, et palpe la poitrine de sa copine brune. Je ne veux pas faire le voyeur mais, du coup, elles commencent à m’intéresser plus que le match qui ne présente plus guère de suspense. De voir deux femmes se caresser continue à me remplir d’émoi, bien que mon adolescence soit bien loin. Et puis la période n’est pas faste pour moi, l’arrivée dans une ville inconnue n’arrangeant guère la situation en ce domaine. Je les observe donc du coin de l’oeil. Cela fait rire Lucile, telle que l’appelle sa copine. Sylvie, la rousse, lui fait alors un bisou sur la bouche, ce qui les fait rire encore plus.Elle compare en plaisantant sa poitrine plutôt menue à celle de sa copine. Lucile fait remarquer que la troisième luronne cache bien la sienne. Elle attrape alors la fermeture éclair de la polaire de sa copine qui proteste mollement, passe ses mains sous la veste sans aucune gêne et les pose sur les deux seins de son amie protégés par un pull épais. Elle reste ainsi quelques instants, sans bouger, regardant distraitement l’écran. Elle retire ses mains, approche ses lèvres de celles de sa camarade, qui l’évite, et c’est un chaste baiser sur la joue qui ponctue ce petit épisode mammaire. Inutile de dire que ce petit cirque a attiré l’attention d’autres buveurs, qui insensiblement se rapprochent.Alors que les filles semblent s’apaiser, la fin du match arrive et provoque un mouvement général vers la sortie. Match fini ou pas, je préfère rester voir comment la situation va tourner, je n’ai de toutes façons rien d’autre à faire… À nouveau, Lucile cherche la bouche de sa copine, qui l’évite encore. Elle insiste et finit par gagner. Elle lui fait un baiser plus long, plus tendre. C’est plus fort que moi, cette vision de tendresse partagée déclenche un immense désir et mon sexe se réveille aussitôt dans mon pantalon. Elle relâche son amie en lui disant :— Bon anniversaire, Agnès !Placé juste à côté, je ne peux cacher que je les voyais, et spontanément je lève mon verre en répétant :Elles me regardent en riant. Agnès me remercie, et Lucile me demande :— Tu lui demandes pas son âge ?— Vous savez bien que ça ne se fait pas, elle me le dira si elle le désire…Sylvie, la rousse conclut :— Voilà quelqu’un de bien élevé.Leur verre est vide et j’ai la bonne idée de leur en offrir un nouveau pour fêter cet anniversaire. Ma proposition est acceptée sans hésitation. Même si je sais que ce genre de situation ne signifie pas forcément le début de relations suivies, je suis heureux d’avoir des interlocutrices gaies à qui parler ce vendredi soir alors que je me sens bien isolé dans cette ville. Quoi qu’il en soit, la glace est rompue, et nous bavardons comme de bons piliers de comptoir entre nous. L’air de rien, Sylvie a tendance à peloter assez facilement Lucile, qui se laisse faire comme si elle en avait l’habitude.Parmi les consommateurs, un gars la cinquantaine bien arrosée, un peu plus téméraire que les autres, se permet rigolard :– On dirait que tu trouves qu’elle a un joli cul ta copine, je peux en profiter moi aussi ?Ce qui fait rire la proche assemblée. Lucile lâche « Oh le lourd ! » Sylvie pousse un « Casse toi ! » qui refroidit bien l’ambiance. L’autre baragouine alors :— Si on peut plus rigoler.— Oui et bien, rigolez entre mecs !Elle ajoute :— On se tire les filles ?Je l’aurais maudit, cet ivrogne ! Tandis qu’elles se préparent pour sortir, je paye ma tournée, et leur lance un « bonne fin de soirée », comme on jette une bouteille à la mer. Elle me le rendent gentiment mais peu d’espoir en vue de continuer avec elles. Alors résolument, un peu par dépit, je sors et rejoins ma voiture. Je démarre, fais un demi-tour et roule vers mon chez moi. C’est alors que je les vois en grande conversation au carrefour suivant. Je baisse ma vitre et, sur le ton de la plaisanterie, je lance :Sylvie toujours prompte, me répond :— Vous faites taxi?— Vous allez où ?Agnès dit :— Enfin quoi ? C’est juste à côté, on peut rentrer à pied !— J’ai rien à faire, je peux vous ramener, c’est pas un problème.Lucile dit :— Ok, on va chez moi, on va pas laisser notre pauvre taxi tout seul dans la ville.Elle se décident, montent et c’est parti. Sylvie est à côté de moi, les deux autres derrière. Bien que le trajet soit très court, Lucile en profite pour voler quelques baisers à Agnès qui reste visiblement réticente. Sylvie me fait signe de m’arrêter devant ce qui semble être leur immeuble. Sans se préoccuper de nous, Lucile pelote presque de force Agnès qui résiste mollement mais résiste tout de même. Alors que je regarde la scène dans le rétroviseur, Sylvie me fait un coup d’œil complice et me lance :— Tu aimerais bien être à leur place, hein ?— Je ne me permettrais pas la moitié de ce qu’elle fait, j’aurais trop honte. En plus je suis sûr que j’aurais déjà pris une baffe.— Tu vas pas me faire croire que tu n’a jamais peloté une de tes passagères.— Si je sais qu’elle est consentante, y’a pas de problème.– Montre-moi comment tu fais ?Tout en fixant ses yeux brillants, je me m’aperçois du coin de l’oeil que ce coup-ci Lucile a pris le dessus sur Agnès et lui roule des galoches monumentales. Alors je joue mon rôle. Je mets une main sur le volant comme si je conduisais et je pose la main droite sur sa cuisse. Ce contact me rappelle instantanément les douces promesses de ces instants trop rares, et je commence à retrouver une érection digne des circonstances. Je remonte ma main entre ses cuisses tièdes et la passe sur son bas ventre. Elle garde les yeux devant comme si elle savourait cet instant et, soudain, je sens sa main sur ma braguette. Elle palpe mon sexe déjà dur et semble prendre les mesures de mon érection.C’est à ce moment là qu’apparaît le visage de Lucile :— On s’amuse bien devant ?Nous retirons aussitôt nos mains. Sylvie se retourne, pose ses lèvres sur celles de Lucile et dit en souriant— Il bande déjà , notre petit cochon.— On va pas passer la nuit dans cette caisse, on y va ? coupe Agnès.— Et notre chevalier servant, on le laisse là  ? demande Lucile.— Il peut bien nous accompagner pour le dernier verre de l’amitié, non ? conclut Sylvie.Aussitôt dit, aussitôt fait. Nous montons dans un petit appartement, cosy, bien décoré, chaud. Lucile dit :— J’ai du champagne au frais pour l’occasion, ça vous convient ?C’est parti pour le champagne. On s’installe autour d’une table basse, Agnès sur un pouf, Sylvie dans un fauteuil, et moi au milieu du canapé. Lucile nous sert puis s’installe confortablement sur les genoux de Sylvie. Nous trinquons à la santé d’Agnès. Entre deux gorgées, Lucile embrasse Sylvie. Agnès les regarde en souriant, le silence a pris le dessus dans l’assemblée. Je ne sais trop sur quel pied danser. Il me semble que Sylvie et Lucile ont l’habitude de ce genre d’ébats entre elles tandis qu’Agnès paraît plutôt étrangère à leurs rapports.Je suis à la fois épaté de me retrouver là mais, en même temps, je ne sais pas trop si je peux pousser mes pions sans casser leur confiance. Lucile, maintenant, s’amuse à prendre une gorgée de champagne, à la faire tourner dans sa bouche et la laisser couler doucement dans celle de Sylvie qui est en dessous et qui semble s’amuser beaucoup de ce petit jeu. Je continue à bander légèrement en pensant à ce que pourrait donner la suite de la soirée. Soudain son verre se renverse sur le pull de Sylvie, qui rouspète. Lucile enlève alors le pull mouillé.— Ma petite chérie a le goût du champagne.Elle lèche la gorge de Sylvie puis passe de façon gourmande sa langue sur les bonnets du soutien-gorge de sa copine. Sylvie lève les yeux et me regarde fixement.— Regarde comme notre invité se rince l’œil, dit-elle à Lucile.— Il bande toujours?Agnès lance alors :— C’est bien gentil, tout ça, mais moi je vais pas passer la soirée à tenir la chandelle.Cette remarque déclenche l’hilarité générale. Lucile se lève, lui roule une pelle au passage et passe dans sa chambre. Elle revient aussitôt avec un pull qu’elle lance à Sylvie pour qu’elle se couvre. Puis elle fixe Agnès et lui dit :— Enlève donc ta veste.Lucile passe à l’acte aussitôt, elle défait la fermeture de la polaire d’Agnès, en profite pour peloter à nouveau ses seins et enlève la veste.— Tu es bien protégée, je suis sûre que tu as un autre truc là -dessous, je me trompe ?Elle passe les mains sous le pull et, sans gêne, caresse sa poitrine.— Qu’est ce que je disais, il y a encore un tee-shirt… Allez, on va enlever tout ça.– Non !Elle ne se laisse pas faire, la petite Agnès, et elle prend le dessus après une brève bataille ponctuées de cris et de rires.— Pour quelle raison je me mettrais à poil plus que les autres ?— Ok… Et si on jouait ça aux cartes ? propose Lucile.— À quoi ?— À la belote.— Je sais pas jouer, proteste Agnès.— Un poker ?Je tente cette ouverture, un peu émoustillé. Sylvie me regarde et rétorque :— Tiens notre bandard fou qui se réveille. Le problème c’est que je ne sais pas jouer au poker. Bien essayé quand même !Je n’ose rien répondre et ressers un peu de champagne pour détourner la tension. Au bout d’un petit silence Lucile jette :— Ça existe, une strip-bataille ?Cette idée lumineuse semble exciter Sylvie. Personnellement je n’ose pas trop montrer mon enthousiasme. Agnès a, semble t-il, décidé de laisser faire. Finalement nous avons décidé des règles suivantes : celui qui aura la plus petite des cartes enlève un vêtement de son choix. Si parmi les autres cartes, deux sont identiques elles peuvent choisir le vêtement à enlever.Juste avant de commencer, Sylvie propose :— La première qui se retrouve à poil doit avoir le droit de décider d’un gage sur la personne de son choix pour se consoler.Nous sommes d’accord sans hésiter et, les cartes une fois trouvées, je commence à distribuer. J’avais remarqué qu’Agnès avait remis sa polaire, tandis que Lucile montait le chauffage.Je suis le premier perdant et, pour gagner du temps, j’enlève ma chaussure droite, ce qui est loin d’être sexy. Sylvie perd lors du deuxième pli et fait comme moi.Commentaire de Lucile :— Merci pour le spectacle, les boiteux !Sylvie la défie pour voir ce qu’elle ferait quand ce sera son tour.— Vous verrez bien ! rétorque Lucile d’un ton plein de promesses.Je ne sais si le champagne m’aide, mais je commence à les trouver plutôt jolies dans cette ambiance plus feutrée, sous un éclairage moins blafard qu’au bar. Assurément je me sens bien. Indiscutablement, Sylvie et Lucile n’en sont pas à leur première séance de baise ensemble, et j’ai l’impression que Lucile veut mettre Agnès dans son tableau de chasse, ce qui devrait titiller la jalousie de Sylvie. Sans doute est-ce grâce à ça que j’ai eu une certaine cote auprès d’elle : elle se servait de moi pour se venger gentiment de Lucile.Il me semble que je laisse cette dernière complètement indifférente d’ailleurs. Par contre j’ai du mal à cerner les motivations d’Agnès. Peut-être veut-elle découvrir une relation féminine ? En tout cas, elle ne semble pas à l’aise et je lui ai pas senti une attirance pour moi, sinon une certaine sympathie. Son apparente indifférence à ce qui se passe dans cette pièce me déconcerte un peu : à la fois elle résiste, à la fois elle laisse faire, surtout qu’elle ne peut pas ignorer que la soirée a de grandes chances de dégénérer, ce qui n’est pas pour me déplaire.La perdante suivante est Agnès qui enlève à nouveau sa veste polaire. Je perds deux fois de suite et commence à enlever outre ma deuxième chaussure, une première chaussette. Lucile a l’impudeur d’approcher et de sentir mes pieds. L’examen est passé avec succès mais elle ne peut s’empêcher de rajouter :— J’espère que Monsieur ne va pas nous amuser longtemps et va nous montrer des choses plus sérieuses.Bien mal lui en prit car c’est elle qui perd. Sylvie arbore alors un grand sourire et dit :– Alors, tu vas te débiner et enlever tes chaussures ?– Que nenni.Lucile se lève et dans un geste un peu théâtral, défait la fermeture éclair dans son dos et laisse tomber sa robe sur le sol, exhibant fièrement son corps et sa belle poitrine masquée par un débardeur qui ne cache rien de sa petite culotte légèrement transparente à travers laquelle on peut deviner une toison noire épaisse. Elle porte des dim-up clairs qui contrastent avec ses chaussures noires à talons. Sylvie siffle d’admiration et, sans plus de commentaires, le jeu reprend. Je ressers mes hôtesses en champagne, question de ne pas laisser retomber l’ambiance.Le tour suivant donne un « deux » fatidique à Agnès. Celle-ci commence à enlever une chaussure quand Sylvie remarque qu’il y a deux valets sur la table.– Stop, tu ne vas pas t’en tirer comme ça, Philippe et moi avons un valet, donc on choisit ce que tu enlèves.Agnès fait la grimace, mais accepte. Sylvie me propose :– À toi l’honneur de choisir, tu es notre invité après tout.Je fais durer un peu le suspense… En fait, je ne sais pas trop comment doser ma demande. Pour ne pas paraître trop empressé, j’aurais accepté une chaussure mais en même temps je me dis que j’ai sûrement à gagner en faisant plaisir à Lucile.– Le pull, s’il te plaît.Bingo. Cette proposition arrache un cri de joie de la part de celle-ci et même un petit applaudissement. Agnès se soumet à nouveau et montre effectivement un tee-shirt blanc sous ce pull. Je découvre que ses seins sont bien plus volumineux que ne le laissait paraître son pull un peu informe.— On peut toucher ? demande Lucile, joignant le geste à la parole. Sylvie intervient et dit :— Ça ne fait pas partie de la règle, bas les pattes !— Oh là là , quelle rabat-joie ! On continue ?On continue. Et ce coup-ci c’est moi qui perds, tandis qu’Agnès et Lucile ont une carte identique. Lucile aussitôt :— Le pantalon, le pantalon !Je regarde Agnès qui confirme. Alors je m’exécute… Ma chemise un peu longue dépasse sous mon pull, ce qui n’est guère élégant, surtout avec ma chaussette restante, mais cela a l’avantage de flatter ce qui me reste de pudeur en cachant tant bien que mal mon érection bien installée maintenant.Sylvie perd les deux tours suivants et enlève sa chaussure, puis sans hésiter le pull que lui a prêté Lucile. Les deux filles sont maintenant en soutien-gorge. Le contraste est flagrant et, somme toute, assez excitant. Ce coup-ci Lucile passe la main sur les seins de sa voisine et pose un petit baiser gourmand sur les lèvres, ce qui n’éveille guère de protestations de la part des arbitres que nous sommes, Agnès et moi. Je crois deviner sur la culotte de Lucile un peu d’humidité, mais peut-être fantasmé-je.C’est à nouveau à mon tour de perdre et comme j’ai le choix, j’enlève la dernière chaussette « pour équilibrer le tout !».Lucile perd le suivant et Sylvie et Agnès, qui ont toutes deux un as peuvent choisir le textile qui va disparaître. Agnès, vengeresse, propose de suite de faire sauter le tee-shirt mais Sylvie, plus perverse, demande le slip. Agnès la regarde, trouve l’idée à son goût et prononce un « pourquoi pas ? » sans ambiguïté. Ainsi fut fait, et d’une manière assez érotique, en faisant descendre doucement et élégamment le bout de tissu.La toison de Lucile apparaît dans toute sa splendeur, touffue, brillante. Ma chemise constitue désormais une protection illusoire. C’est ensuite au tour d’Agnès qui se libère d’une chaussure, puis de Sylvie. À ma grande surprise, elle fait tomber aussitôt son soutien-gorge, libérant ses petits seins avec de grandes aréoles. Elle a des tétons assez longs qui pointent fièrement. Le rythme semble s’accélérer comme si, désormais, tout le monde voulait en finir au plus tôt.C’est mon tour, j’enlève mon pull désormais ridicule. Sylvie tend alors sa jambe et passe son pied sous ma chemise, pour tester devant ses copines où j’en suis. Le contact de son pied me fait frémir d’excitation. Elle annonce :– Je sens qu’il y a du monde à la cave.— C’est normal, quand il y a du beau monde au balcon !Cette répartie fait rire tout le monde, entraîne une nouvelle tournée de champagne et c’est reparti pour un tour. Agnès lâche sa deuxième chaussure, Sylvie fait tomber son jean. Sa culotte en dentelle marron est très jolie et mise en valeur par sa peau très blanche. En comparaison Lucile est beaucoup plus matte, presque bronzée. C’est elle qui perd les deux tours suivants et elle ôte alors son soutien-gorge, exhibant deux beaux seins qui tiennent bien malgré leur volume.– Puisque je suis entièrement à poil, j’ai le droit de choisir un gage.Mais Sylvie toujours lucide lui retourne :— Dis donc ! Tu enlèveras tes chaussures et tes collants d’abord, cochonne !– Cochonne, toi-même !Et elle lui roule une pelle monumentale. J’ai cru que c’était parti pour de bon, mais Sylvie la repousse au bout d’un moment, reprend ses cartes et, comme si rien ne s’était passé, retourne un roi. C’est Agnès qui perd ce coup-ci, et, après un petit moment d’hésitation, elle sourit et enlève son tee-shirt sans plus de cérémonie. Ses deux seins lourds ne demandent plus qu’à prendre leur liberté hors de leur carcan de coton blanc. Les dernières barrières tombent chez chacun.Alors quand ce fut mon tour de perdre, plutôt que d’enlever ma chemise, je fais carrément rouler mon slip laissant apparaître mon sexe bandé, qui pointe sous ma chemise.Lucile commente :— Il ne reste plus que la soutane.Mais la soutane s’accroche. Toutes les trois perdent deux fois et retirent chaussures et chaussettes, Sylvie semble totalement à l’aise en petite culotte, en tout cas plus que moi qui aurait bien voulu ranger mon engin quelque part, voire même le soulager rapidement.C’est elle qui perd enfin.Sylvie montre alors sa toison rousse bien taillée. Son ventre a une petite rondeur, qui me la rend plus appétissante. Elle nous regarde en disant :— C’est donc à moi de choisir mon gage.Elle pose successivement ses yeux sur nous trois, faisant durer le suspense, s’arrête sur moi puis dit :— Mon petit bandard fou va me lécher le minou.Je les regarde puis m’approche de ma cible. Sylvie s’est remise dans le fauteuil et approche son entrecuisse près du bord. Je m’agenouille donc et approche ma langue de sa petite caverne. Le contact m’électrise littéralement, j’y trouve une petit goût âcre, signe qu’elle a uriné récemment. J’enfonce légèrement ma langue et sens une humidité de bon augure. Je prends alors ses fesses à deux mains pour mieux procéder mais surtout pour les peloter au passage, ce qui ne manque pas de me faire bander encore plus furieusement.Rapidement ses lèvres deviennent de plus en plus humides, chassant le goût de l’urine pour ne laisser que celui plus doux de son plaisir. Elle prend ma tête à deux mains en poussant de légers gémissements. Passer ma langue sur son clitoris caché par ses poils roux provoque de petits mouvements de son bassin et alimente sa fontaine. Elle serre maintenant ses cuisses sur mes hanches et les bouge en cadence.— Il fait ça bien ? interroge Lucile derrière moi.— Super, répond Sylvie dans un souffle.— Pas aussi bien que moi, quand même ?Ce qui décroche un rire ambigu à Sylvie et accélère ses mouvements. Je rentre maintenant ma langue dans son vagin et mes doigts lui caressent le périnée, ce qui la rend encore plus folle. Son jus devient abondant, j’en ai le visage couvert. Je suis au bord de l’explosion mais, heureusement, c’est elle qui vient avant moi, dans un cri qui a dû réveiller les voisins s’ils sont là . Elle se baisse alors et me lèche le nez puis me roule une jolie pelle de remerciements. Radieuse elle se tourne vers ses amies :Je me retourne pour constater que Lucile fait un peu la gueule et qu’Agnès marque toujours aussi peu d’enthousiasme. Qu’attend-elle de cette soirée ?— On continue, fait-elle.Elle prend ses cartes et jette la suivante. C’est elle qui perd ce tour. À ma grande surprise, elle arbore un sourire malicieux et enlève avec une lenteur calculée son soutien-gorge. Ses mamelles sont amples, laiteuses, tombantes. Elle passe son doigt sur le bout de ses tétons. Enfin elle se déride, Lucile approche alors ses mains pour s’emparer de cette poitrine affolante, mais Agnès lui pose une tape sur les doigts :Lucile est comme électrifiée par cette riposte inattendue et se recule, visiblement vexée. Sans dire un mot, elle jette une nouvelle carte sur la table. Sylvie semble savourer cette nouvelle péripétie. Personnellement je n’aime guère cette ambiance aigre-douce qui peut tourner rapidement très mal, ce qui m’aurait largement frustré alors que je suis si près du but. Sylvie jette la plus faible carte mais comme elle est déjà nue, cela ne compte pas. C’est Lucile qui perd son premier collant. Il ne lui reste plus qu’un vêtement tout comme moi.Le tour suivant sera décisif. Lucile met la plus petite carte et je la vois frissonner quand il s’avère qu’elle a perdu son dernier bout de tissu mais surtout qu’elle gagne ainsi le droit de choisir sa victime. Elle retire lentement son collant, le fait tournoyer puis le jette négligemment sur Sylvie.— Maintenant, c’est à moi de choisir.Sa victime était toute désignée et Agnès la fixe intensément. Elles se défient du regard et Lucile annonce :— Tes nichons sont à moi désormais, ma belle, approche…Agnès se lève sans la quitter des yeux, elle est plus petite qu’elle, plus ronde et leur deux corps forment un net contraste. Dès qu’elle est à sa portée, Lucile l’attrape, la serre et frotte frénétiquement ses seins contre les siens. Le mouvement est désordonné, Agnès ne bronche pas et le spectacle n’est pas très excitant, ce qui vaut mieux pour moi d’une certaine façon. Au bout d’un moment Lucile remplace ses seins par ses mains et malaxe durement ceux d’Agnès.Elle lui pince les tétons, ce qui lui fait tirer une grimace, mais elle garde son quant-à -soi. Lassée par son apparente impassibilité, elle prend le téton gauche en bouche et le suce avidement. J’ai l’impression qu’elle le mordille de temps en temps. Agnès a fermé les yeux et on ne peut pas trop deviner ce qui se passe dans son corps. Lucile passe à l’autre sein mais, rapidement impatiente, elle change de stratégie, remet ses mains dessus et les malaxe encore plus sauvagement, en sortant de petites injures à Agnès :— Alors, ma sainte-nitouche, on aime ça ? Allez, cochonne, montre moi ça !Elle lui passe une main entre les cuisses.Ses caresses deviennent tortures, elle frappe maintenant légèrement les seins, s’amuse à les tirer dans tous les sens. L’atmosphère s’alourdit, la situation devient rapidement désagréable, Agnès visiblement n’en tirant aucun plaisir. C’est quand Lucile commence à s’exciter toute seule en frappant de plus en plus fort sur Agnès qui recule, que Sylvie intervient :– Ça suffit comme ça, arrête !Lucile se retourne, interdite, en nage, la dévisage, puis capitule.Elle commence à ramasser les cartes quand Agnès dit :— Hé ! C’est pas fini ! Philippe et moi, on a encore à jouer.Nous la regardons, interloqués, et finalement je reprends :— C’est vrai, je n’ai pas fini.Même si mon sexe a débandé pendant cet épisode, j’ai encore envie d’elles et annonce :— Pour fêter la paix des braves, buvons un petit verre.— On reprend, dit alors Lucile. Mais celles qui ont déjà perdu peuvent choisir un gage à nouveau.Devant notre méfiance, elle annonce :— Je serai plus gentille la prochaine fois, d’accord ?Face à son sourire désarmant, et qui me paraît sincère, nous lui accordons cette faveur. Mais c’est moi qui perd ma chemise, donc qui gagne. Sans hésiter, je demande à Lucile de me sucer. Je savais que ça ne lui ferait pas plaisir, mais je voulais venger Agnès. À contrecoeur, elle s’agenouille, s’approche de mon sexe à moitié débandé et gluant et le prend en bouche. Elle commence trop nerveusement, trop vite, ce qui me plaît moins.— Doucement ma beauté, elle est sensible, il lui faut de la douceur ! Vas-y doucement, câline-la, elle t’en sera reconnaissante.Alors la métamorphose a lieu : elle l’embrasse, lèche le méat complètement humide, se fait plus douce. Je lui caresse ses doux et longs cheveux, passe ma main sur ses loches pendantes. Je suis aux anges. Agnès me regarde avec un sourire qui me paraît être de gratitude. Sylvie, tranquille, se touche négligemment la chatte en sirotant son verre.À cause de toute l’excitation qui a précédé, je ne suis pas long à venir et j’explose sans prévenir dans la bouche de Lucile. Elle a voulu se retirer mais mes mains lui tiennent fermement la tête pour qu’elle en prenne le maximum. La vengeance d’Agnès doit être complète. Elle se retire et les dernières gouttes de mon sperme giclent sur son joli visage. Il dégouline de sa bouche sur son menton, elle prend le tee-shirt d’Agnès qui traînait là et s’essuie avec.— On reprend, dit-elle.Mais Agnès la coupe :–J’ai plus envie de jouer aux cartes, pas besoin.Joignant aussitôt le geste à la parole, elle s’approche de moi, se met à califourchon sur mes cuisses pose ses seins sur ma poitrine et m’embrasse doucement, doucement… En même temps elle prend mon sexe flasque, gluant, et lui prodigue des caresses qui le font se redresser rapidement.Lucile lance :— Notre sainte-nitouche devient Marie salope, on dirait !Ce qui a pour effet de stopper net Agnès qui lui jette un regard de haine. Elle se lève, me prend par la main et m’entraîne dans la chambre. Lucile jette :— Eh ! C’est ma chambre !– Je t’emmerde !Elle claque la porte derrière nous. En colère elle me dit :— Pour qui se prend-elle, cette pouffiasse ?Je la sens partie pour une longue tirade quand, tout à coup elle s’arrête, tremble et se met à pleurer en marmonnant :— Mais qu’est que je lui ai fait ?Je la prends alors dans mes bras, la fais asseoir sur le bord du lit, me mets à califourchon sur ses cuisses et lui essuie les larmes avec un bout du drap.— C’est bon, c’est fini, oublie la…Je lui pose de tendres bisons sur les tempes et les joues pour la calmer, et termine par un baiser sur ses lèvres. Ça lui arrache un doux sourire et, avant de me rendre ce baiser, elle me dit :Elle défait alors ses longs cheveux tirés qui tombent en cascade sur ses épaules blanches, ce qui me la rend soudain bien plus désirable.— Je voudrais dormir, maintenant… Tu ne m’en voudras pas ?Bien sûr que si, je lui en veux un peu… Je suis encore à moitié en érection et je pensais bien conclure. Mais difficile de retourner auprès des deux autres après la scène qui vient de se dérouler. Alors je l’aide à s’allonger sous la couette et je me serre près, près d’elle, savourant la chaleur de son corps et la douceur de sa peau. Apaisée elle s’endort rapidement, et je ne tarde pas à la suivre en songeant qu’il faudra attendre un peu pour la grande finale !