Je me présente, je suis Anthony, mais tout le monde m’appelle Tony. J’ai quarante et un ans et je suis en couple avec une jolie blonde de deux ans mon aînée, depuis quatre ans. Cependant notre union n’est officielle que depuis un an. En effet, Sylvie était mariée lorsque nous avons entamé notre relation. Nous travaillons dans la même entreprise informatique depuis six ans, mais ce n’est qu’après deux ans que nous avons franchi le pas. Nous avons donc vécu dans l’infidélité, nous voyant seulement en dehors du travail. Nous allions déjeuner ensemble et finissions dans la voiture comme deux adolescents.Depuis, Sylvie a divorcé, mais tient à garder son autonomie retrouvée. Si bien que nous ne vivons pas sous le même toit, chacun ayant gardé son appartement, mais pour notre bonheur à tous les deux, nous passons beaucoup plus de temps ensemble.Sylvie m’a présenté sa fille au début de notre relation officielle que je ne connaissais que de photo. Je l’avais vu grandir et devenir presque une femme à travers les photos que me montrait Sylvie qui partageait avec moi les difficultés qu’elle rencontrait en tant que mère face à une adolescente.Ainsi, voilà un an que je partage la vie de Sylvie et de sa fille Marie.C’était un dimanche. J’étais ce soir-là chez Sylvie. Nous dînions en famille, à quatre. Sylvie, moi, Marie et son nouvel ami. Marie, dix-huit ans, à peine arrivée à la fac, avait rencontré un étudiant de sa classe. Il faut dire qu’elle a hérité de sa mère. C’est une très jolie blonde, fine et élancée, les yeux marron clair, une peau et un teint d’ange, un visage encore un peu juvénile. C’est une jeune fille charmante, toujours un sourire aux lèvres et très avenante. Je pense en effet qu’elle ne doit pas avoir de problème à trouver des prétendants. Peut-être a-t-elle plus de souci à faire le choix et à éconduire les malheureux infortunés.Nous étions donc tous les quatre à dîner. J’avais sorti un bourgogne Mercurey, grand cru classé, pour accompagner le bon repas que nous avait préparé Sylvie ce soir-là . Et puis, c’était une bonne occasion pour finir élégamment le week-end qui s’était merveilleusement déroulé.Le repas fut agréable. Colas, l’ami de Marie, était plaisant, d’une bonne conversation et doté d’un humour caustique. Nous avons bien ri, bien mangé et bien bu aussi.Après le repas, nous nous sommes tous affalés sur le canapé, repus. Marie nous a préparé un café et j’ai sorti du placard la poire que j’avais ramenée une précédente fois.C’est ce petit digestif qui a fini d’achever Sylvie. Mal à la tête, elle s’est levée et est allée se coucher en nous souhaitant une bonne nuit. Les jeunes en ont profité aussi pour s’éclipser dans la chambre de Marie, me laissant ainsi seul. Je décidai d’allumer la télé pour m’accompagner en cette fin de soirée. Mais c’est avec peu d’intérêt que je regardai le film du dimanche soir sur une chaîne de la TNT.Ce sont des petits sons aigus qui m’ont réveillé. J’étais allongé sur le canapé, la télé diffusait une musique langoureuse, mais celle-ci était interrompue par des petits reniflements. Je levai la tête et découvris Marie, assise en tailleur de l’autre côté du canapé. Des larmes couraient sur ses joues. Son visage était tourné vers l’écran de la télé, ses yeux absorbés par les images qui y étaient diffusées. Elle n’avait pas remarqué que je m’étais réveillé. Je l’observais un moment. Vêtue d’une chemise blanche ample, tendue par une poitrine ferme sans être trop généreuse et d’une jupe accordéon courte de couleur bleue, Marie était ravissante. Ses cheveux blonds et longs lui tombaient négligemment sur les épaules. Son visage fin comportait encore quelques traces d’une juvénilité perdue il y a peu. Dans la faible clarté de la pièce, j’avais la vision d’un ange qui se serait posé à mes côtés pour me protéger pendant mon sommeil.Je tournai la tête, curieux de voir ce qui l’absorbait. La télé diffusait un film érotique. On voyait une jeune et jolie femme embrasser un homme charpenté, doté d’une musculature façonnée en salle de sports. Elle commença un effeuillage qui ne nous laissait aucune incertitude sur la suite.Plusieurs questions se bousculèrent dans ma tête et j’aurais voulu toutes les poser en même temps :« Qu’est-ce que tu fais là , Marie ? Qu’es-tu en train de regarder ? Pourquoi tu n’es pas avec Colas ? Où est-il donc passé ? »Finalement, la seule question qui me vint aux lèvres fut :— Tu pleures ?— Ah, tu m’as fait peur ! Tu es réveillé depuis longtemps ?— Non, à l’instant, répondis-je. C’est toi qui viens de me réveiller. Je t’ai entendu pleurer. Qu’est-ce qu’il se passe ?— Je me suis fâchée avec Colas. Il est parti.Je me redressai et m’assis sur le canapé. Je sentis que Marie avait besoin de se confier.— Tu veux en parler ? lui dis-je.Regardant toujours l’écran de la télé, elle lança :— Il a voulu la même chose que lui !Je détournai la tête en direction de la télé et vis la jeune femme, qui précédemment s’effeuillait, penchée sur l’homme bodybuildé et simuler une fellation.Je restais interloqué par ce que venait de m’avouer Marie. Je restais sans voix et ne savais pas quelle réponse apporter.Continuant sur sa lancée, Marie se confia :— On est monté dans ma chambre et on a fait l’amour. Mais ensuite, comme il était toujours excité, il a voulu que je le suce. Mais je n’ai pas voulu. Je ne l’ai jamais fait, tu comprends ?Marie marqua un temps avant de continuer.— Ça me répugne de faire ça. Je ne l’ai jamais fait. Mais j’ai vu des vidéos et je n’ai pas envie de l’avoir jusqu’au fond de la gorge et encore moins, d’en prendre plein le visage !Commençant à digérer ce qu’elle me disait et à appréhender la situation, je me suis mis dans la peau de ce père qui n’était pas là ou plutôt dans le rôle de sa mère qui dormait à côté et que j’aurais aimé, à ce moment-là , qu’elle soit à ma place. Sur un ton paternaliste, je lui répondis :— Marie, tu sais, la réalité n’est pas comme dans ces vidéos pornos que vous regardez sur internet. Faire l’amour, ce n’est pas ça. Et une fellation faite avec amour peut apporter beaucoup de plaisir, et pour l’homme, et pour la femme.Marie détourna la tête de l’écran pour me regarder et figer son regard dans le mien en attendant la suite.— Tu sais, je crois qu’une femme aime à sentir le sexe de l’homme gonfler dans sa bouche, le sentir vibrer de désir sous ses coups de langue et sentir la force de son désir entre ses lèvres. De plus, pendant une fellation, c’est la femme qui dirige l’acte et elle a tout pouvoir. C’est elle qui fixe le rythme et qui décide de s’arrêter quand elle le souhaite. Marie, une fellation peut être un jeu sexuel dans le couple et peut se pratiquer en préliminaire. Et la fellation, très souvent, ne va pas à son terme. Il est même très rare qu’il y ait jouissance de l’homme. Donc Marie, c’est à toi de décider comment tu fais la fellation et jusqu’où tu vas.Après cette longue tirade, un blanc se posa entre nous. Je me rendais compte de ce que je venais de dire et je ne pensais pas que j’aurais pu parler aussi franchement de sexe avec ma jeune belle-fille.C’est alors que Marie, toujours me fixant du regard, me demanda de façon tout à fait ingénue :— Tu voudrais bien m’apprendre ?Je reçus la question comme un coup de poing en plein estomac. Je ne comprenais pas bien ce qu’elle voulait ou alors, je comprenais trop bien.Pour dire quelque chose et essayer de me sortir de cette situation délicate, j’optai pour une pirouette :— Marie, je ne sais pas faire de fellation, je n’en ai jamais fait. J’ai toujours été « celui qui subit » ! Et comme dirait le dessinateur Martin Veyron, je ne suis pas assez souple ou pas assez pédé !Sans prévenir, Marie me sauta dessus et plaqua ses lèvres sur les miennes. Avant que je n’eusse le temps de réagir, elle enfonça sa langue entre mes lèvres et vint forcer ma bouche.Je plaquai mes mains sur ses épaules et poussai pour me libérer de son étreinte.— Mais que fais-tu, Marie ? Tu es folle ?De ses mains, Marie agrippa les deux pans de sa chemise et tira d’un coup sec, arrachant les boutons et ouvrant sa chemise. Ses seins apparurent et s’offrirent à mon regard que je ne pus détourner. Je découvrais qu’elle n’avait pas remis de soutien-gorge après ses ébats avec Colas.— Je sais qu’ils te plaisent. Profite. Ça fait longtemps que tu en as envie. J’ai remarqué ton regard se poser sur ma poitrine, même si tu essayes à chaque fois d’être discret.— Veux-tu bien refermer ta chemise, Marie. Si ta mère nous voyait…— Justement, elle est juste à côté. Il me suffit de crier pour la réveiller. Imagine, Tony, si elle débarque dans le salon. Que va-t-elle penser en me voyant, la chemise ouverte et arrachée, et toi avec un braquemart au garde-à -vous ?Il est vrai que la situation m’avait bien chauffée et je me sentais très à l’étroit dans mon bermuda.Marie me regarda droit dans les yeux, toujours assise sur mes cuisses, et me dit très calmement :— Je vais te sucer et tu vas me guider sinon je crie et je dis à maman que tu m’as forcée.Sur le coup, je n’arrivais pas à réfléchir et je ne voyais pas comment trouver une explication qui pourrait paraître plausible et satisfaire Sylvie. Elle ne croirait pas que sa douce et tendre fille ait sauté sur moi et arraché sa propre chemise.Je baissai les yeux pour mieux réfléchir, mais Marie prit cela pour un consentement. Elle plaça ses deux mains sur mon sexe et les remonta jusqu’au bouton de mon bermuda, appliquant une douce caresse sur mon sexe qui n’en demandait pas moins pour tressauter de désir. Marie me sourit comprenant qu’elle avait gagné. Je fermai quant à moi les yeux, m’avouant vaincu et sachant très bien la bêtise que j’étais en train de commettre.Marie déboutonna mon bermuda et tira de ses deux mains sur celui-ci. Je soulevai légèrement mon bassin pour lui permettre de descendre bermuda et boxer dans le même temps. Mon sexe gonflé de désir se dressa d’un coup, enfin libéré de ce carcan qui l’oppressait.Marie avait les yeux rivés sur ce sexe qui s’offrait à elle, mais n’osait bouger.— Et maintenant, qu’est-ce que je dois faire ? me demanda-t-elleEssayant de rester le plus calme possible et voulant faire croire à une certaine maîtrise de la situation, j’essayai de prendre un ton froid et le plus professionnel qui m’était accordé en telles circonstances, sachant que j’avais une envie folle de lui prendre la tête à deux mains et de l’enfourner sur mon sexe. J’avais tout simplement envie de lui baiser la bouche. Mais sur un ton retenu, je luis répondis :— Prends mon sexe dans tes mains et commence doucement quelques allers-retours.Je sentis ses mains chaudes s’emparer de mon sexe et commencer un mouvement vertical qui m’arracha un petit râle de satisfaction. Mon sexe, tendu à l’extrême, me faisait mal et n’attendait que ce massage libérateur.— C’est bien, Marie. Maintenant, toujours en le gardant en main, dépose un baiser sur le gland. Continue de le masser de tes mains doucement et joue sur le gland avec tes lèvres. Embrasse-le, suce-le, aspire-le. Tu peux aussi venir titiller le gland avec le bout de ta langue. Oui, c’est bien comme cela. Passe ta langue autour du gland. Lèche-le.Marie s’appliquait à exécuter tous mes conseils. En élève très concentrée, elle ne voulait pas décevoir son professeur.— Maintenant, tu peux enserrer le gland de tes lèvres et les laisser descendre sur ma tige. Avec la langue, tu peux continuer à lécher.Elle serra de ses lèvres mon sexe et commença la descente. Je sentis centimètre après centimètre que mon sexe entrait dans sa bouche et la sensation de chaleur et d’humidité devint intense et délicieuse. Je ne pus réprimer mon second râle qui résonna aux oreilles de Marie comme un compliment et une approbation d’un geste parfaitement exécuté. Cela l’encouragea et elle commença des va-et-vient.À ce rythme-là , je n’allais pas résister longtemps. Ses cheveux blonds me caressaient le bas-ventre et cela ne faisait qu’augmenter mes sensations. Je n’osai bouger mes mains, mais je n’avais qu’une envie, lui relever ses cheveux pour voir son visage et sa bouche absorber mon sexe. Je voulais graver cette image dans ma mémoire, car je savais que cet instant était unique.— Marie, tu peux alterner aussi avec des massages. Ça te permet de reprendre ton souffle, de faire durer le plaisir tout en faisant redescendre la pression. C’est à toi de fixer le rythme.Marie se releva, souriante. Dieu qu’elle était belle avec ses lèvres humides et ses seins qui pointaient fièrement. Je ne pus m’empêcher d’approcher mes mains de sa poitrine et empaumer ses deux seins.Marie posa ses mains sur les miennes et imprima le sens des caresses. Ses pointes étaient dressées. Je les pris entre mes pouces et index et je les fis rouler. C’est elle maintenant qui ronronnait et elle commença à onduler sur mes cuisses. Elle se frottait de plus en plus à moi et je sentis son jus sur une de mes cuisses. Elle n’avait pas remis non plus sa culotte. Elle se pencha vers moi et m’embrassa passionnément. Puis elle descendit son visage jusqu’à récupérer mon sexe en bouche.Elle reprit sa fellation, imprimant un rythme plus soutenu, sûrement aidé par sa propre excitation. Je glissai alors mes mains dans ses cheveux et les tirai en arrière, dégageant son joli visage. Je voyais ses joues se creuser, aspirant mon sexe, puis se déformer sous la pression de mon gland qui butait contre la paroi intérieure de sa joue. Ses magnifiques et fragiles lèvres roses coulissaient sur mon membre luisant de sa salive.Je ne disais plus rien. Le silence était de mise. Marie n’avait plus besoin de mes conseils, elle avait pris les opérations en main et se débrouillait comme si elle avait déjà une longue expérience. Consciencieusement, elle allait et venait, les yeux fermés. Je voyais sur son visage un réel plaisir se dessiner.Je sentais ma sève monter inexorablement. J’essayais de rester maître de moi. Je soufflais doucement pour tenter de réduire mon pouls, je pensais au côté immoral de l’acte que nous étions en train de commettre, mais mes mains, appliquées dans les cheveux de Marie, ne faisaient que l’encourager. Je lui caressais la tête et en même temps, je lui imprimais le mouvement. Je sentis le point de non-retour arriver et j’en fis part à Marie. De mes mains, j’essayai de lui relever la tête, mais elle m’emboucha de plus belle et accéléra le rythme. Tout se bouscula dans ma tête. Je sentis mon sperme arriver au bout du gland. Je soulevai mon bassin en même temps que je forçai de mes mains sur la tête de Marie. Je me tendis comme un arc et un long jet sortit, suivi d’un autre et encore un autre. Je ne pus m’empêcher de grogner et m’écroulai sur le canapé.Marie continua de sucer mon membre qui faiblissait. J’entendais ses bruits de succion. Elle finit en remontant sur ma tige et en s’attardant sur le gland, qu’elle lécha et embrassa de ses lèvres. Puis elle s’avança vers moi et vint plaquer ses lèvres aux miennes pour échanger un baiser langoureux. Elle me faisait goûter à mon sperme et c’était là , une première pour moi.Se détachant de mes lèvres, elle me susurra à l’oreille :— Tu sais que j’ai joui ? Au moment où tu m’as tout donné, ça a déclenché quelque chose de fort en moi. J’ai vraiment pris beaucoup de plaisir. Merci, Tony, tu es un excellent professeur. Maman a beaucoup de chance de t’avoir.Cette dernière phrase sonna à mes oreilles comme un coup de semonce. Elle me rappela à la dure réalité et expurgé de mon désir qui m’embrumait le cerveau, je réalisai l’énormité de ma bêtise et de ma faiblesse d’homme. Je fermai les yeux, espérant échapper aux conséquences de mon acte. Comment allais-je pouvoir regarder Sylvie désormais ? Aurai-je le courage de tout lui raconter ? J’en étais là de mes pensées quand je sentis Marie se lever, déposer un léger baiser sur mes lèvres et monter dans sa chambre.Je restais sur le canapé, inerte. J’ouvris les yeux pour m’assurer que tout cela n’était pas qu’un simple rêve érotique. J’avais le short baissé, mon sexe gluant pendant entre mes cuisses. Non, je n’avais pas rêvé. Et qu’allais-je faire maintenant ?