Depuis quelques années, je m’étais installée dans mon douillet petit confort. Les gosses étaient déjà grands, et je flânais entre un boulot pas trop prenant, et un mari plutôt bosseur. Il était cadre dans une grande boite, et faisait pas mal d’heures. Il lui arrivait même de rentrer vers 21 heures de temps en temps.Nous avions une femme de ménage, aussi, je passais les trois quarts de mon temps à bouquiner pas mal de magazines de mode, mais également beaucoup de romans. Mon mari était certes indifférent à mes charmes, mais je ne m’en inquiétais plus depuis longtemps. Il est vrai que j’avais perdu la ligne de mes vingt ans, et ma libido s’était ternie également.C’est tout à fait par hasard que je ramassai un de ses slips, qui était tombé de la corbeille. J’allais l’y remettre, lorsque je sentis une odeur qui ne me laissa aucun doute. Mon mari me trompait.La chute fut violente. J’atterris soudain du haut de mes nuages. Ce n’était plus vraiment de l’amour que j’avais pour lui : de la tendresse certes, et encore… Pourtant, je fus rapidement atterrée à l’idée de tout ce que je pouvais perdre. Mon boulot était tranquille mais pas vraiment bien payé. Je me voyais mal recommencer ma vie à cinquante ans.Il me fallu toute l’après-midi pour arriver à me calmer. Le sentiment d’une catastrophe m’habitait, et je ne pouvais en détourner mon esprit. Bien sûr, je ne mangeai pas le soir, et j’allai me coucher inhabituellement tôt. Sans arriver à dormir, j’essayais d’imaginer quand est-ce qu’il pouvait me tromper. Je ne me souciais guère de savoir qui cela pouvait être, cela ne changeait pas grand-chose à la question.Lorsqu’il vint se coucher, je fis semblant de dormir. De toute façon, je ne pense pas qu’il aurait cherché à savoir si je dormais vraiment. Il m’apparu évident que c’était le mercredi qu’il me trompait. C’est ce soir-là qu’il rentrait tard quand cela lui arrivait. Mais je sentais bien aussi que si je lui en parlais, il n’hésiterait pas à provoquer un clash. Longtemps, je veillai en essayant de savoir comment réagir. Quant à lui, il dormait paisiblement : allongé sur le dos.C’est alors que j’eus une idée. Il n’était plus tout jeune, il me suffirait de le soulager régulièrement pour qu’il n’ait plus trop ni envie ni les moyens de s’occuper d’une autre. Mais comment aborder la chose. Je me doutais bien que physiquement, je ne ferais certainement pas le poids face à sa maîtresse.Je passais plusieurs nuits ainsi, à la fois à attendre la nuit du mardi au mercredi, à la fois pour arriver à mettre mon approche au point. Je sentais bien que si je l’approchais d’une manière classique, tendre, câline ou même sensuelle, il me fuirait certainement. Il me fallait en quelque sorte lui forcer la main, presque le violer.La nuit fatidique venue, j’attendis avec beaucoup d’inquiétude qu’il s’endorme. J’attendis même le milieu de la nuit pour que son sommeil soit le plus profond. Fort précautionneusement, je glissai ma main vers son sexe, et essayai de lui provoquer une érection nocturne. Je me contentais de juste l’effleurer, de peur de le réveiller. Je voulais juste le faire éjaculer, comme dans un rêve érotique.Mais son sexe ne réagissait pas. Il me fallait employer les grands moyens. Tout aussi précautionneusement, je me décidai enfin à glisser ma tête sous les draps. Il me fallu pas mal de temps pour arriver à extraire sa verge du caleçon. Dès lors, je le pris dans ma bouche. Je ne voulais pas le sucer, mais je me contentais sans bouger de l’aspirer.Je m’étais quasiment toujours refusée à lui faire ce genre de chose, mais je n’avais pas trop le choix. Je sentis qu’effectivement c’était la bonne méthode. Son sexe se gonfla très rapidement dans ma bouche. Il commença même à aller et venir dans ma bouche. Je me demandais s’il était encore dans ses rêves, lorsque soudain je sentis ses deux mains se poser sur ma tête, et la plaquer sur son ventre.Très vite, le rythme de son ventre s’accéléra. Je sentais son gland gonflé à l’extrême qui s’enfonçait jusqu’à ma gorge. Il me serrait de plus en plus fort de ses mains. À la première de ses giclées, je poussai un gémissement. Je m’étais toujours refusée à l’avaler, et visiblement, cela lui plaisait de se venger. Lorsqu’il eut fini, qu’il relâcha ses mains, je le gardai encore un peu dans ma bouche, sans bouger.Puis, je remontai un peu ma tête sur son ventre. Je me posai là quelques secondes, je lui fis un gros bisou sur le ventre, puis je m’en retournai de mon côté du lit. Moi qui avais toujours exécré ce genre de chose, je l’avais fait jusqu’au bout cette fois, et sans hésiter.Au petit matin, en toute tendresse, je mis ma tête sur sa poitrine. J’avais envie de respirer ma victoire, ou du moins de ne pas être l’étrangère qui lui servait de femme. Il me caressa un peu le dos. Je lui demandai avec un sourire s’il avait bien dormi, et il me répondit que c’était très bon. Comme je lui souriais, il me surpris en prenant ma main et en la posant encore sur son sexe. Cela faisait plus de vingt années qu’il ne m’avait pas fait l’amour plus de deux fois.Tout à fait fière, je lui souris. J’étais plus remplie de tendresse que de désir, et je fus un peu surprise lorsqu’il mit à nouveau ses mains sur mes cheveux. Je compris vite qu’il avait envie de se montrer exigeant, de pouvoir librement abuser de moi. Je n’avais pas spécialement envie de recommencer, mais il comptait bien diriger le jeu. Aussi, fort docilement, et toujours en lui souriant, je me laissai glisser au fond du lit.Dès que je refermai ma bouche sur lui, il me traita de salope ! Mais il était hors de question que je me refuse à lui. Aussi, je m’activais fort consciencieusement sur sa verge. Très rapidement, je sentis son ventre augmenter le rythme, il continuait à me traiter de salope, il me disait des tas de choses fort désobligeantes. Je poussai alors des gémissements qui l’excitèrent de plus en plus, jusqu’à le faire exploser une nouvelle fois dans ma bouche.Après lui avoir bien fait voir qu’il était hors de question que je laisse échapper une goutte, je me glissai sur lui, et lui susurrai à l’oreille que je le lui ferai à chaque fois qu’il le voudrait. Ses caresses furent un peu brèves, mais je savais à présent ce qu’il me fallait faire pour le conserver…Effectivement, il rentra plus tôt que d’habitude le soir même. Il se montra même attentionné. C’était délicieux de le sentir un peu plus proche. Bien entendu, il se coucha plus tôt. Il s’était bien donné la nuit précédente. Je fis bien attention en me couchant de ne pas le réveiller.Ce fut lui qui me réveilla. Je n’avais pas la moindre idée de l’heure, mais il montra de suite ses exigences. Depuis, nous nous sommes un peu retrouvés. C’est un étrange remake d’un certain Docteur Jeckill et Mister Hyde, mais je m’y retrouve largement, j’ai même pris goût à ces petites festivités nocturnes, et c’est même moi qui le réveille parfois.