Jour 1ThomasÇa y est, tout le monde est arrivé. À première vue, le groupe me semble pas mal équilibré. C’est toujours un moment de stress pour moi, ce premier contact. La peur de me retrouver avec des cas sociaux, des gros lourds, ou des mutiques. Là, il y a deux couples – deux jeunes, Antoine et Laura (ils doivent avoir cinq/six ans de moins que moi), et deux plus âgés (je ne dirais pas des vieux quand même, sans doute la quarantaine), Julien et Cécile.Et puis deux filles – deux copines, Manon et Mathilde. Et là, je suis plutôt bien tombé, car elles sont super mignonnes toutes les deux. Sait-on jamais si je n’aurais pas une chance, comme l’année dernière avec Chloé ?Bon, il faut que je chasse ces idées de ma tête – donner l’impression d’être le chef, de maîtriser les événements, les mettre en confiance. C’est primordial pour que la randonnée se passe bien.ManonPlutôt pas mal le guide ! Beau gosse, super sportif, le teint presque noir tellement il est bronzé (il a le bout du nez qui pèle, c’est trop mignon). Cheveux bruns en bataille ; rasé de près (j’imagine que ça ne va pas durer). J’échange un regard complice avec Mathilde. Si elle pense comme moi, on va se le disputer… J’espère qu’on ne va pas se fâcher pour ça quand même.Bon, le reste du groupe a l’air sympa – deux couples. Deux jeunes comme nous (m’énervent ces gens qui trouvent l’amour, c’est pas à moi que ça arriverait, je suis tout juste bonne pour des plans cul de deux semaines. Bon, faut reconnaître que ça permet de varier les expériences, mais niveau sentiment, c’est pas top). Eux, ils se tiennent par la main, se regardent avec un sourire béat. Pour un peu, ils se rouleraient une pelle devant nous.Les autres, c’est des vieux. Enfin, non, j’exagère. Même si en ayant fait des enfants jeunes, ils pourraient être mes parents. Plutôt bien conservés tout de même. Le mec (Julien, je crois) est plutôt mignon. Pas de bourrelets inutiles, athlétique, mais pas trop musclé, le sourire vissé aux lèvres, les cheveux bouclés. Le genre de mecs que je mettrais bien dans mon lit. Bon, faudrait me débarrasser de sa femme, ce qui ne serait pas une mince affaire… elle aussi a l’air affûtée, elle est sans doute très sportive elle aussi, pas un gramme ne dépasse. Au niveau de la poitrine non plus, remarquez, de ce côté-là, j’ai des arguments à faire valoir… Mais quel regard aussi ! Elle a vraiment des yeux superbes. Si je n’étais pas hétéro, elle me ferait craquer…Bon, avec tout ça, je n’ai rien écouté du discours de Thomas. Tout le monde s’est mis en route ; je suis derrière, c’est malin. On remonte la petite rue qui monte derrière la gare. Quelques maisons, et ça y est, nous sommes dans la montagne. L’air pur fouette mon visage. Je respire.JulienPremière montée. Thomas est passé devant. Il imprime un rythme tranquille, mais régulier. Juste ce qu’il faut pour avancer sans se fatiguer. On voit qu’il gère. Tout de suite, on a senti qu’il maîtrisait son sujet. Premier contact chaleureux, souriant. Puis un petit briefing précis, synthétique, juste ce qu’il faut pour nous donner le programme de la journée. Et puis le petit moment de poésie : « On est ici pour profiter du silence de la nature. Écoutez-la, elle vous racontera son histoire mieux que je ne saurai le faire. Mais si vous avez des questions, je suis là pour vous en donner les clés – du moins celles que je connais… ».Il ne fait encore pas trop chaud, c’est l’avantage de partir au début du mois de juin : les journées sont longues, et on évite la fournaise de l’été. Et les fleurs sont partout.Après une heure de marche, petite pause à côté d’une maison de pierres abandonnée en pleine châtaigneraie. La vue porte sur des moutonnements de tous les verts imaginables, jusqu’à l’horizon. Ce premier raidillon nous a fait transpirer. Antoine a retiré son t-shirt pour sécher. Je jette un coup d’œil jaloux sur ses tablettes de chocolat et ses larges épaules. Un petit sentiment d’infériorité (et la crainte des coups de soleil) m’empêche d’en faire autant. Je surveille Cécile pour qu’elle ne mate pas, mais la coquine ne s’en prive pas.Bah, elle a bien raison. D’ailleurs, la petite Manon est tout à fait craquante avec son t-shirt noué juste sous sa poitrine pour se rafraîchir le ventre. Elle est plutôt jolie. Et sa copine Mathilde aussi, d’ailleurs, même si cette dernière me semble moins aguicheuse.LauraAprès la grande montée de la matinée, nous avons cheminé sur une crête d’où la vue portait très loin – on apercevait même les Alpes enneigées au loin, et plus près de nous, la grosse croupe pelée du mont Lozère. Ce coin des Cévennes est tellement magnifique !Je me sens heureuse de partager ces moments avec mon amoureux. Même si nous ne sommes pas seuls (ça nous faisait un peu peur de partir complètement à l’aventure sans connaître le chemin, la randonnée en petit groupe est finalement le meilleur compromis), c’est un sentiment de liberté qui prévaut : celle d’aller où nous mènent nos pieds, sans dépendre d’autre chose que de nos muscles… et de l’horaire d’arrivée à l’étape du soir.Dès que je le peux, je marche main dans la main avec Antoine. Mes petites mains sont lovées entre ses doigts. Je sens presque battre son sang à travers sa peau. Son contact m’électrise, tout le temps. C’est la première fois qu’un mec me fait un tel effet – ça a quelque chose de presque effrayant cette réaction de mon corps à son contact (à sa vue même), que je ne maîtrise pas.Depuis que je l’ai rencontré, j’ai le sentiment de m’être découverte. C’est complètement physique, dès que je suis dans ses bras, je m’abandonne, je me livre, je suis prête à tout, sans limites. Mais je suis aussi complètement dingue de lui, si amoureuse. Je le regarde et je me dis que j’ai vraiment de la chance de l’avoir rencontré – sur trois milliards de possibilités, je crois que j’ai trouvé celui qui me correspondait parfaitement.ThomasLe groupe avance bien, tout le monde suit sans peine, c’est agréable. Tous ont l’air émerveillés par ce qu’ils découvrent : c’est bon signe, nous sommes sur la même longueur d’onde, à la recherche d’une communion avec la nature. J’essaye de justifier mon rôle de guide en leur donnant quelques explications sur les paysages que nous traversons, sans en faire trop pour ne pas les soûler.Tout au long de la journée, j’essaye de circuler au sein du groupe pour discuter avec les uns et les autres. Tous m’ont fait bonne impression – tout le monde est curieux des autres, aucun ne monopolise la parole. C’est bon signe, on va bien s’entendre.J’essaye de me retenir de passer trop de temps avec Manon, même si j’aimerais bien faire plus ample connaissance avec elle. Elle est super jolie – une belle brune de 1,70 m avec une poitrine bien moulée dans sa brassière – son t-shirt mouillé de transpiration la moule bien, c’est un plaisir. Lorsque je suis derrière elle, j’admire son joli cul qu’on devine bien ferme, et ses belles jambes fuselées. À croquer !Ce qui est bien, c’est que les autres filles sont pas mal non plus. Même Cécile, qui doit avoir quarante ou quarante-cinq ans, est encore super jolie. En plus, elle est très sympa, très amusante quand elle parle avec son accent chantant du Sud-Ouest en racontant plein d’anecdotes de son métier d’infirmière. J’envie Julien d’avoir trouvé une femme comme ça.Le petit couple est un peu dans sa bulle, je trouve. Souvent main dans la main. Mais tellement mignons ! Bon, Antoine, c’est le mec parfait, je ne peux pas rivaliser. Et forcément, il sort avec la fille parfaite : la jolie blonde au visage d’ange et aux formes parfaites. Sans son débardeur moulant qui met bien en valeur ses petits seins pointus, on la prendrait pour une première communiante…De Mathilde, je ne sais quoi penser. J’ai flashé sur Manon, c’est comme ça. Pas de chance pour elle, parce que, objectivement, elle est très chouette aussi. D’ailleurs, elle correspond plus à mon standard de femme idéale : grande, blonde, poitrine généreuse, beau cul, joli visage…Bon, faut que je me concentre, je commence à bander en m’imaginant des trucs… J’ai failli rater le dernier embranchement qui nous amène au hameau où nous dormons ce soir.MathildeQuelle belle première journée ! J’ai vraiment adoré ce démarrage en douceur et ces vues magnifiques sur les collines cévenoles. Mes jambes ont répondu présentes, j’en suis heureuse. Pas de problèmes avec mes chaussures, pas de début d’ampoule, tous les voyants sont au vert.Je partage une chambre avec Manon. Juste un grand lit – on fera avec, l’hôtel est minuscule, on en occupe presque la moitié à nous sept. Je me dégage avec plaisir de mes vêtements trempés de sueur (t-shirt, puis brassière) : quel bonheur de sentir mes seins libérés ! Puis mon short et ma culotte. J’ai fait ça sans réfléchir, et sans me soucier de Manon. Elle a beau être mon amie, je ne crois pas qu’elle ne m’ait jamais vue nue. Petite envie de la provoquer ? J’ai remarqué que Thomas la dévorait des yeux – je le comprends, c’est vrai qu’elle est super jolie.De son côté, elle reste là, à me regarder, mais ne fait pas un geste pour m’imiter. J’en suis presque déçue, c’est bizarre comme sentiment… Je me demande d’où il vient.L’eau sur mon corps fourbu des efforts de la journée me fait du bien – je sens la crasse et la crème solaire s’extirper de chaque pore de ma peau. L’eau coule entre mes seins, les chatouille, puis tombe en cascade le long de mes poils, au bas de mon ventre. Je suis prise d’une envie soudaine. J’effleure mon clito. Il réagit au quart de tour, se tend. Oh la la, qu’est-ce qu’il me prend. Si je continue, je n’arriverai pas à m’arrêter. Mais c’est si bon. Ou alors, aller vite ! Mais c’est tellement dommage de ne pas prendre son temps.À regret, j’éteins l’eau, me saisit de ma serviette et me sèche sommairement, puis, je regagne ma chambre.AntoineLaura sort de la douche, la cabine était vraiment trop petite pour que nous rentrions à deux. Ses longs cheveux blonds encore mouillés pendent sur ses épaules. Ses seins (ah qu’ils sont beaux – j’en suis éperdument amoureux) dardent leurs tétons bruns. Sa petite chatte épilée et entrouverte est une invitation. Elle s’avance vers moi, impudique, balançant ses hanches comme au ralenti.Je l’attends, nu, couché sur le lit, dans la lumière vive de l’après-midi. Par la fenêtre ouverte, on entend les oiseaux – la vue porte sur des collines, à l’infini. La regarder suffit à me faire bander, ma mécanique réagit au quart de tour, mon cerveau aussi bouillonne. Quel effet elle me fait !Elle monte lascivement sur le lit et s’avance lascivement vers moi, à quatre pattes, son regard alternant entre mon bas-ventre et mes yeux. Elle est tellement craquante quand elle est comme ça : on dirait un félin prêt à me dévorer. D’ailleurs…D’un coup de langue, elle lape mon sexe, comme l’aurait fait un chat. Avec facétie, elle le titille, en explore toute la surface du bout de la langue. Ça me chatouille et m’électrise en même temps. Mon sexe ne touche plus mon ventre à présent tellement il est dur. Je me redresse et m’agenouille face à elle, lui présentant toute ma virilité comme une offrande à ses lèvres goulues. Elle l’accepte avec bonheur et m’avale de toute ma longueur dans un geste lent et souple.De mon côté, je la saisis par la raie des fesses et l’attire à moi, imprégnant mon rythme qu’elle s’efforce de suivre. Mon majeur est juste à l’entrée de sa rosette qu’il titille doucement à chaque fois qu’elle m’avale, puis le quitte dès qu’elle reprend ses distances. Cet alignement parfait me fait voir des étoiles. Il est temps de changer si elle veut en profiter pleinement.ManonMathilde m’a scotchée en se mettant à poil comme ça. Elle a beau être ma meilleure amie, jamais nous n’avions eu ce niveau d’intimité. J’étais tellement surprise, que je suis restée comme une cruche à la regarder, sans même penser à détourner la tête. J’ai honte de me l’avouer, mais j’en ai ressenti une intense chaleur dans le bas de mon ventre, suivie d’une sensation d’humidité. Et de même quand elle est ressortie de la douche. Aucune pudeur, celle-là ! Bon, avec le corps qu’elle a, elle peut se le permettre, mais bon…Moi, j’ai été prude (et pourtant, ça ne me ressemble pas !), je suis allée me déshabiller dans la minuscule salle de bain. Sous la douche, j’ai commencé à me caresser. N’importe quoi ! J’ai remis de l’ordre dans ma tête – ça doit être la fatigue de la journée. Et là, mince ! j’ai oublié mes vêtements de rechange dans mon sac à dos. Je vais devoir sortir à poil. Quelle conne ! Bon, avec la serviette autour des seins, ça fera l’affaire, même si je sens qu’elle ne cache qu’à peine ma foufoune – ils sont un peu radins sur la longueur des serviettes dans cet hôtel.Et voilà que Mathilde est couchée, à plat ventre sur le lit, complètement à poil, les jambes bien écartées ne dissimulant rien de son intimité. Impossible de ne pas la voir. Mais surtout, impossible d’en détourner le regard. Elle exagère tout de même ! Je me sens toute chose, c’est indéfinissable. Je n’ai jamais ressenti une chose pareille. Ou alors… non, je préfère ne pas y penser…C’est alors que je les entends distinctement. Les bruits. Impossible de ne pas comprendre immédiatement ce dont il s’agit. Dans la chambre voisine, on fait l’amour. Et si j’en juge par les cris, le point culminant ne doit pas être loin. J’entends distinctement les gémissements d’une voix féminine, entrecoupés des râles rauques d’un homme (bon, au moins, c’est normal de ce côté…).Pourtant, cela dure, dure. J’avais l’impression qu’ils allaient exploser, et cela me semble être une éternité. La fille crie maintenant. Je l’entends très distinctement dire « Oh oui ! » à plusieurs reprises. Ou « Encore ! » Et même une fois : « baise-moi ! Oui, plus fort encore ! » Et enfin, je l’entends lui hurler un « Aaaah ! » salvateur, puis un second, et un troisième. C’est tellement net que j’ai l’impression qu’ils sont là, à côté de moi – en fermant les yeux, je pourrais les voir.Sans même y penser, je porte ma main à mon entrejambe. Mes doigts trouvent immédiatement mon bouton. Je suis trempée – c’est fou ! Je suis tellement absorbée par ce que j’entendais que je ne fais pas attention à ce que je fais.Lorsque nos voisins atteignent l’extase, je suis moi-même au bord de l’orgasme. J’entends la fille crier son plaisir, et je me mords les lèvres pour ne pas faire de même. Elle se tait… et moi ? Que fais-je ? Je suis en train de me caresser, debout au milieu de la chambre. Et devant moi, Mathilde est toujours à plat ventre sur le lit, jambes écartées. Mais… ses fesses sont relevées et… j’aperçois clairement un doigt qui s’affaire dans sa fente. Elle se tortille, ses fesses montent et descendent.Je suis en train de mater ma copine qui se doigte. Et moi ? Moi, je n’en peux plus, tant pis, je suis trop près. C’est pas possible ce qu’elle fait, elle n’a pas honte ? Et moi qui la regarde, qui visse mes yeux dans sa chatte, y accompagnant ses doigts. Ah ! je viens. La boule gonfle dans mon ventre, gonfle, gonfle. J’ai l’impression que mon clito va éclater. C’est à la fois délicieux et horrible tant j’ai honte de ce que je fais. Mathilde gémit de plaisir, je crois qu’elle jouit aussi. Je m’appuie contre le mur, je ferme les yeux, c’est trop. Je vais tomber dans les pommes.Quand je rouvre les yeux, Mathilde s’est assise sur le lit et me sourit.CécileNous sommes descendus les premiers au restaurant. Thomas nous y rejoint bientôt, suivi peu après d’Antoine et de Laura. Je les dévisage avec curiosité : il y a quelques minutes, nous les avons clairement entendus faire l’amour dans la chambre voisine. Laura est rayonnante, pas de doute, elle vient de jouir, c’est écrit sur son visage. Et Antoine a ce sourire benêt qu’ont tous les hommes après avoir fait grimper leur partenaire aux rideaux.Cela nous a beaucoup troublés avec Julien – d’un côté, nous les envions… et de l’autre, nous les trouvons un peu gonflés de s’exhiber ainsi, auditivement seulement, certes… Moi, je n’oserais jamais faire cela ! Et pourtant, impossible d’ignorer la chaleur qui s’est formée au creux de mon ventre et qui n’arrive pas à se dissiper.Jour 2ThomasC’est reparti pour la deuxième journée. On s’enfonce dans les Cévennes profondes aujourd’hui. Au menu, montées et descentes, vallées encaissées, hameaux perdus, souvent abandonnés. Ils vont adorer.L’ambiance était très détendue au petit déjeuner ce matin. Le groupe fonctionne bien, les affinités se créent entre tous les participants, personne n’est laissé de côté. Même Mathilde, que je trouvais un peu en retrait jusqu’alors, s’est lâchée, balançant quelques blagues qui nous ont bien fait rire. Finalement, elle est tout aussi charmante que Manon. Et ce matin, elle porte juste une petite jupe et un débardeur qui moule de façon exquise ses seins – comme on dit, il y a du monde au balcon ! Tiens, hier avec son t-shirt, je n’avais pas vu le petit tatouage (une salamandre, je crois) en bas de son dos.Mais la montée est rude ce matin. J’imprime un rythme régulier pour que tout le monde suive. Il fait encore frais.JulienCette randonnée est vraiment très agréable : paysages magnifiques, effort soutenu (on n’est pas là pour musarder !), groupe agréable. La première montée a été rude ce matin sur le petit chemin de pierres. Malgré son âge, Thomas m’a l’air d’avoir une excellente expérience : il sait donner le bon tempo pour ne pas perdre son groupe. Tout le monde suit sans problème. Lorsque la pente et la largeur du sentier le permettent, on prend le temps de discuter.J’ai fait toute la montée derrière Laura. Impossible bien sûr de ne pas penser à hier soir quand je l’ai entendue crier de plaisir (et son Antoine aussi, d’ailleurs). Il faut pourtant que j’évite de m’aventurer dans ces souvenirs, car c’est très désagréable de monter en bandant. Je ne sais pas ce qui m’excite le plus dans tout ça : de les avoir entendus, juste de l’autre côté du mur, à pouvoir les imaginer avec netteté ? De m’imaginer faire la même chose avec Cécile ? Mais osera-t-elle, elle qui est si prude ? Ou de voir son petit cul se dandiner devant moi ce matin, bien moulé dans son short.L’air de rien, nous avons aussi pas mal discuté pendant la montée. Elle vient de trouver son premier emploi dans une « maison de l’environnement », quelque part dans le centre de la France, où elle donne des conseils sur les gestes écologiques, le tri des déchets, les économies d’énergie, etc. Elle a l’air super calée dans son domaine, très pointue et en plus passionnée. J’apprends aussi qu’avec Antoine, ils vont fêter leurs deux ans ensemble pendant la randonnée. Elle me dit être très amoureuse avec un sourire rayonnant de bonheur. Je lui réponds qu’avec Cécile, ça fait quinze ans que ça dure.— J’admire, répond-elle. Je me demande comment on sera, nous, dans quinze ans. J’aimerais tellement être encore aussi amoureuse. Mais j’imagine que ce n’est plus pareil qu’au début ?— Non, forcément. On se connaît tellement bien maintenant, c’est différent. On se comprend du premier coup d’œil. Et puis il y a nos enfants : ça nous soude aussi.— Et niveau cul, vous arrivez à maintenir la flamme ? Je suis stupéfait par sa question si indiscrète, mais en même temps posée avec tant de naturel que j’y réponds sans réfléchir :— Oui, sans problème. Cécile est l’amante parfaite.— Cool, pas besoin d’aller voir ailleurs, alors.— Ben non. Pourquoi tu dis ça ?— Je pensais à la crise de la quarantaine. On dit que les hommes éprouvent le besoin d’aller vérifier s’ils peuvent encore séduire les jeunettes…— J’imagine que ce n’est pas systématique, il suffit de savoir se réinventer au sein de son couple.— C’est quoi votre recette de réinvention ? Nous attaquons à ce moment un raidillon particulièrement ardu, avec quelques rochers à escalader. La discussion s’arrête là. Je me perds dans mes pensées. Forcément, j’ai un peu menti tout de même. La flamme n’est pas aussi vive qu’il y a quinze ans. Oui, j’aime Cécile, plus que tout. Mais sexuellement, c’est vrai que nous nous endormons un peu ces derniers temps. De là à aller vérifier si je peux encore plaire aux jeunettes… Mon regard erre sur les mollets de Laura, en plein effort, souples et lisses, et ses belles cuisses fuselées qui se perdent sous un minishort…MathildeDécidément, cette fille me fait halluciner. Déjà, se faire baiser en criant de plaisir toutes fenêtres ouvertes. Et là, la voilà qui demande sans gêne à Julien comment va sa vie sexuelle avec sa femme. Elle est vraiment gonflée ! Mais en même temps, je l’admire. J’aimerais tant lui ressembler. Si on me demandait à quoi ressemble ma vie sexuelle, je n’aurais pas grand-chose à dire. C’est la misère. Je n’ai jamais réussi à rester plus d’un mois avec un mec, et mes conquêtes se comptent sur les doigts d’une seule main… et encore pas tous. J’en suis venue à me demander s’il était bien possible de trouver l’amour avec un homme. En tout cas pour moi – je vois bien qu’il y a des contre-exemples flagrants sous mes yeux.Manon, elle, ne se pose pas toutes ces questions. Heureusement qu’elle est là, elle me tire vers le haut, elle m’aide à tenir. Elle croque la vie à pleines dents et enchaîne les garçons comme des perles, j’en ai perdu le compte. Et encore peut-être ne me dit-elle pas tout (même si elle n’hésite jamais à me confier ses dernières expériences, n’oubliant aucun détail) – je la soupçonne d’avoir même essayé les filles, mais sur ce sujet, elle a toujours gardé le secret.Ces pensées tournent en rond tandis que nous entamons une longue descente dans une châtaigneraie, sur un sentier étroit où il faut bien regarder où l’on met les pieds.CécileLe torrent déploie ses vasques en escalier en surplomb du sentier que nous avons quitté depuis quelques minutes. Thomas nous guide de rocher en rocher, d’un pied sûr, et finit par s’arrêter sur une petite plage de sable enserrée entre deux immenses blocs de rocher. Devant nous, une piscine naturelle baignée de soleil, où les frondaisons des châtaigniers viennent se refléter. Il fait très chaud en ce début d’après-midi, et la pause est la bienvenue.Aussitôt, chacun va se cacher derrière un rocher pour passer son maillot de bain. J’accompagne Julien derrière le sien. Je le regarde se dévêtir avec assurance. Une boule de tendresse m’envahit. Cet homme que je connais depuis quinze ans, quand il se déshabille devant moi, m’émeut comme au premier jour. Là, sa verge est molle et pend au bas de son ventre, devant ses deux bourses pesantes. Même ainsi je l’admire ce cinquième membre que nous n’avons pas, nous les femmes. J’ai appris à l’apprivoiser, à le faire se dresser, à vibrer et gicler, mais il garde tout de même sa part de mystère pour moi. Est-ce que j’en connais vraiment tous les rouages ? Et je devine bien qu’il n’est pas tout à lui tout seul pour le plaisir d’un homme. Mais les autres pistes, je ne sais pas comment les explorer.L’eau est fraîche, et je peine à y entrer. Thomas nage déjà. Manon est entrée jusqu’à mi-cuisse. Cette fille est vraiment magnifique avec ses longs cheveux bruns qui lui descendent jusqu’à la taille. Elle porte un petit bikini vert ajusté qui moule bien ses formes. J’envie son corps de jeune femme – le mien a déjà plus vécu, et notamment deux accouchements. Bon, je ne m’en tire pas trop mal, je trouve.J’ai enfin réussi à entrer dans l’eau, non sans quelques cris. Tout le monde y est maintenant. Le bassin est étonnamment grand et profond : on peut y nager sans peine. Surtout, il présente de nombreuses ramifications, criques et baies, nichées entre les rochers. J’en avise une où un gros rocher plat affleure sous l’eau, en plein soleil – l’eau doit y être très chaude. Mathilde a eu la même idée que moi, et nous venons nous allonger sur la grande pierre qui est assez grande pour nous accueillir toutes les deux. Je ferme les yeux et sens la douceur m’envahir.— Tu es très belle, tu sais. J’aimerais bien te ressembler quand j’aurais quarante ans.Je me retourne et ouvre les yeux, stupéfaite. C’est Mathilde qui m’a parlé. Ça me semble être le monde à l’envers de me faire complimenter par une fille aussi magnifique. Mes petits seins font pâle figure devant ses beaux globes que son bikini peine à dissimuler. C’est d’ailleurs ce que je lui réponds.— Bof, tu sais, c’est pas si bien d’avoir des gros seins. Ça ballotte quand on court, ça oblige à porter un soutien-gorge tout le temps. Toi au moins tu n’en as pas besoin.Je ne sais quoi répondre, je suis sûre que je rougis même un peu. À vrai dire, je porte toujours un soutien-gorge ou une brassière. Je n’ai jamais essayé de ne rien porter. Cette pensée m’émoustille inexplicablement.JulienLa baignade nous a tous détendus. La fin de la journée de marche se déroule dans la bonne humeur, bien qu’il faille encore monter, et donc transpirer, en perdant tout le bénéfice de notre bain. Nous discutons par petits groupes, chacun passant de l’un à l’autre au gré des petites haltes pour boire, admirer un point de vue ou une plante rare.Je marche à côté de Cécile – nous aussi nous pouvons discuter entre nous, finalement. Je réalise soudain qu’elle ne porte pas de soutien-gorge. Ses tétons pointent parfaitement à travers son débardeur. En une seconde, mon cerveau vient divaguer contre le fin morceau de tissu et imagine ces deux dômes de chair si douce qu’on dirait calibrés juste pour la taille de mes mains. Je sais combien ces tétons sont sensibles lorsqu’on les taquine, les pince, les mordille… L’ambiance de liberté qui se dégage de notre randonnée semble avoir aussi gagné ma femme.ManonPas d’hôtel ce soir – juste un gîte d’étape, avec un grand dortoir, où nous serons seuls. Et donc pas de galipettes pour Laura et Antoine. Dommage, me dis-je malgré moi, un peu honteuse du plaisir que j’ai pris à les écouter. Enfin, pas que à les écouter. Depuis ce matin, Mathilde m’évite. Dommage. Elle était craquante à se triturer le bouton sur le lit, hier soir. La regarder m’a fait jouir encore plus – c’est vrai, en y repensant, j’ai pris un pied fabuleux.Nous installons nos sacs de couchage dans le dortoir. Je me cale entre Mathilde et Laura. Je jette un coup d’œil à Thomas qui a l’air tout déconfit. Depuis le début, j’ai bien vu qu’il me reluquait, et je le soupçonne d’avoir préféré dormir à côté de moi. Tant pis pour lui, il devra se contenter de Mathilde ! Ce n’est pas gentil, ce que je dis là. Après tout, si ça pouvait arriver, je serais contente pour elle, même si je ne dédaignerais pas de le tester, ce beau Thomas. Il est tout à fait à mon goût.Pauvre Mathilde, je sais combien elle a du mal avec les garçons, ou plutôt comme elle n’a pas eu de chance avec ceux qu’elle a trouvés. C’est d’ailleurs inexplicable pour moi, une fille si jolie, si bien foutue. Elle devrait peut-être essayer les filles…AntoineRepas frugal, ce soir : ambiance refuge. Laura dodeline de la tête contre mon épaule – elle supporte mal le vin rouge, surtout après une longue journée de marche. La fraîcheur du soir est tombée sur la montagne cévenole, et nous regagnons le dortoir.Il y fait chaud – les duvets sont de trop. Avec Laura, nous avons deux duvets jumelables, l’idéal pour se tenir chaud et échanger quelques caresses. Ce soir, il faudra être sages, nous ne sommes pas seuls. Je me demande d’ailleurs si hier soir on nous a entendus. J’ai joui tellement fort, serré dans la chatte trempée de Laura qui m’aspirait littéralement, que j’ai dû crier plus fort que je ne l’aurais voulu. Elle aussi, d’ailleurs, a hurlé son plaisir sous mes coups de boutoir, mon ventre qui cogne ses fesses, mes couilles qui lui massent le clito. Quelle levrette inoubliable, quelle amante j’ai !Mais ce soir, pas d’amante, juste une femme endormie qui se met à ronfler doucement aussitôt qu’elle a fermé les yeux. Je lui masse doucement le ventre pour qu’elle arrête. J’en profite pour lui caresser les seins. C’est si doux, cette peau, et en dessous, cette chair moelleuse, et au bout, ces petites pointes fermes…Dans le dortoir, les autres cherchent le sommeil. On bouge un peu autour de moi – Manon à côté de Laura, Julien juste à ma gauche. Je l’entends pousser des petits grognements. Il remue un peu, semble lutter avec son duvet, il a sans doute trop chaud. Moi aussi d’ailleurs, je me tourne sur le dos pour respirer, ma main droite toujours sur la cuisse de Laura.Le dortoir est plongé dans la pénombre, seulement éclairé par la lumière verte de l’issue de secours. En s’habituant, on y voit tout de même pas mal. Je n’arrive vraiment pas à dormir, j’ai les yeux grands ouverts. La courbe des hanches et des épaules de Laura me masque la vue sur la droite. Sur ma gauche…Je rêve ?! Malgré l’obscurité, je ne peux me tromper sur ce que je vois. Émergeant du duvet roulé en boule sur ses jambes, le sexe de Julien se dresse… serré dans des doigts fins qui vont et viennent sur sa hampe. À chaque mouvement, j’aperçois le gland gonflé où une goutte luit à la lumière blafarde de l’issue de secours, puis disparaît lorsque la main s’en rapproche. Puis, au bout de quelques minutes, une deuxième main vient s’ajouter à la première qui disparaît vers les bourses… Que fait-elle ? Je n’en sais rien exactement.Julien se cambre légèrement dans un bruissement du sac de couchage. Sa tête est tournée de l’autre côté, vers Cécile qui le masturbe avec des mouvements amples et réguliers. Je m’aperçois que je bande à mon tour, comme si on me caressait moi aussi. Je m’identifie à cette bite, là, à moins d’un mètre de moi, je me surprends à me cambrer comme mon voisin, comme pour supplier une caresse plus forte, plus profonde. Si on m’avait dit que je banderais un jour en voyant la queue d’un autre !Elle sait y faire en tout cas. C’est le bon rythme, je le sens, j’aimerais exactement le même : régulier, avec des mouvements doux, mais puissants. Mince, si ça continue je vais jouir sans qu’on ne me fasse rien. Ah, enfin il gicle. Un long jet translucide traversé par un rai de lueur. Puis un autre, qui s’abîme sans bruit sur son ventre ou son t-shirt, je ne vois pas bien. Moi, il me manque la touche finale. Je bande comme un âne, mais sans personne pour m’aider. Si Laura ne dormait pas si profondément. Je n’ai plus qu’à le faire moi-même. Mais pas ici.ThomasIl fait trop chaud dans le dortoir. J’avoue, je l’ai un peu fait exprès. Je sais qu’il faut toujours ouvrir la fenêtre. Je me disais qu’ainsi je verrais des choses intéressantes chez mes voisines. Quelque part, je ne me suis pas trompé. À côté de moi, Mathilde porte un simple débardeur – rien en bas, enfin, j’imagine une culotte, je n’ai pas vérifié. Elle n’arrête pas de bouger, n’arrivant sans doute pas à trouver la bonne position pour dormir. Elle n’est pas la seule. J’entends aussi bouger plus loin dans le dortoir.Quelqu’un se lève tout au bout. Julien ? Non, Cécile plutôt, vu la taille. La porte du dortoir s’ouvre. Une minute plus tard, quelqu’un d’autre. Sans doute Julien. Je les imagine aller s’offrir un moment d’intimité quelque part dans le refuge. L’idée fugace d’aller jeter un coup d’œil, de me transformer en voyeur, me traverse, vite abandonnée – finalement, j’ai sommeil, et puis j’ai trop d’imagination, il ne va rien se passer de tel, bien sûr.Je me retourne sur le côté, face à la nuque de Mathilde, qui apparaît entre deux vagues de cheveux blonds, qui se séparent encore sur son épaule droite. Mon regard parcourt la courbure de son flanc, de sa taille, sa hanche, de ses fesses – le débardeur est un peu remonté, je distingue clairement une petite culotte de coton toute simple, j’aurais fantasmé quelque chose de plus sexy, mais c’est très joli comme ça. Elle bouge encore – décidément, pas facile de s’endormir – comme si elle rampait, se déplace un peu vers la gauche.Et soudain, je vois une main sur sa taille. Une main qui ne peut anatomiquement pas être la sienne. Une main qui remonte sous son t-shirt – que je devine suivre la courbe de son omoplate – réapparaît sous la bretelle du débardeur, l’attrape par l’épaule, puis redescend au creux du dos. Son manège dure quelques minutes – je ne sais combien, je suis tellement absorbé par ce que je vois que je perds la notion du temps. Puis tout mouvement cesse. Mais la main est toujours là.CécileJe crois que Julien a été surpris par mon audace. Et je suis assez fière de moi. Dans ce dortoir surchauffé, nous avons repoussé le duvet sur nos jambes, échangé quelques caresses chastes. Et puis je ne sais pas ce qui m’a traversé l’esprit, mais je suis descendue en bas de son ventre. Il a bandé instantanément. J’aime le sentir excité comme ça. Je me sens maîtresse de la situation, c’est moi qui le mène où je veux. C’est vrai que je l’ai peut-être un peu négligé ces derniers temps. Pourtant, l’engin en vaut la chandelle ! Elle est belle sa bite, pas trop longue, mais large et noueuse, chaude et douce, humide quand on s’y prend bien.Bref, j’ai fait jouir mon homme alors que les autres dorment (enfin, j’espère) juste à côté. Mais forcément, on en a mis partout. J’ai du sperme plein les doigts, et le ventre de Julien est une vraie mare, qui va couler sur le duvet… la cata quoi. Je redescends sur terre – Julien, lui, plane dans son petit nuage, je le comprends. Je vais aller chercher de quoi essuyer tout ça.Forcément, je me plante de porte. Au lieu des toilettes, je me retrouve dans la salle à manger. Je n’ai vraiment pas le sens de l’orientation. Après quelques instants d’errance, je finis par retrouver le bon chemin. Mais au moment où j’entre dans le couloir, la porte d’à côté s’ouvre, elle aussi, et Antoine en sort. Je me sens toute bête avec mes mains pleines de foutre. Dans l’obscurité, j’ai une chance qu’il ne s’en aperçoive pas…Par contre, impossible de ne pas voir qu’il bande. Il ne porte qu’un boxer déformé par une grosse bosse. Nous restons un moment face à face, sans savoir quoi faire ni quoi dire. Quelle situation incongrue ! Je ne saurais même pas dire ce que je ressens. Je réalise que s’il bande, c’est qu’il a dû nous surprendre. D’ailleurs, en se levant, il n’a pu manquer le résultat de mes caresses sur le ventre de Julien. Oh la la, ça craint carrément. Je sens une boule de honte gonfler dans mon ventre.C’est Antoine qui agit le premier. Il me sourit et me fait un signe de tête en direction de la salle de bain. La petite lumière illumine la pièce – ce que la pénombre masquait encore nous apparaît avec évidence. Il baisse alors son boxer et commence à se branler.— Excuse-moi, mais vous m’avez trop excité tous les deux. Je ne peux plus tenir.Je trouve ça trop mignon qu’il s’excuse. Je le regarde faire quelques instants, trop surprise pour savoir comment réagir. Puis je fais une chose que je n’aurais jamais crue possible une minute auparavant : je m’approche et pose la main sur la sienne. Il la retire. Le contact de son sexe est chaud. Comme celui de Julien. Ma main est encore pleine de sperme – elle glisse le long de cette colonne de chair inconnue, un peu plus longue que celle de Julien, je crois, avec un prépuce plus allongé aussi, qui masque complètement le gland, sauf quand on le tire à fond en arrière.Cela ne dure pas très longtemps, il devait être très excité. Il jouit sans un bruit, quelques jets de sperme épais qui viennent tapisser le fond du lavabo, et un peu mes mains. Une deuxième couche.Je me lave les mains et prends quelques feuilles de papier. Malgré l’intense confusion qui règne dans mon esprit, je réussis à penser aux choses matérielles et au ventre dégoulinant de mon mari. Et je m’enfuis de la salle de bain.