À la suite de quelques expériences échangistes réussies, qui nous avaient permis d’enrichir et de « booster » notre vie sexuelle, Nathalie, mon épouse, me confia toutefois un jour que c’était moins le fantasme de la pluralité que celui de l’exhibition et de la soumission qui lui procurait le plaisir le plus vif lors de ces rencontres. Elle s’en était aperçue après avoir connu quelques orgasmes très intenses en s’abandonnant à des femmes ou à des hommes spontanément dominatrices ou dominateurs. Mais aucun scénario précis n’ayant été établi au départ, l’épreuve de soumission, restée implicite, n’avait jamais été poussée très loin.C’est pourquoi nos attentes, et plus particulièrement celles de Nathalie, furent cette fois clairement énoncées lors de nos premiers échanges avec Véra et Pierre, qui se présentèrent à nous comme un couple dominateur averti, âgé d’une quarantaine d’années comme le nôtre. Nous eûmes à ce sujet plusieurs conversations par Skype, qui nous permirent également d’apprendre à mieux nous connaître en parlant de toute autre chose que de sexe.Véra et Pierre nous plurent au premier instant. En élargissant le cadre de la webcam, nos deux couples, les femmes surtout, s’amusèrent à poser comme des mannequins lors d’un défilé de mode et, en l’occurrence, en conservant leurs vêtements. Nous tenions à préserver pour notre prochaine soirée l’émotion puissante que suscite toujours le dévoilement d’un corps qui se dénude devant nous pour la première fois. C’est à peine si nos épouses s’autorisèrent à relever un pan de robe en haut d’une cuisse ou à afficher un décolleté provocant.Cette première approche suffit toutefois à nous faire admirer le regard pétillant de Véra, ses yeux verts perçants sous une abondante chevelure brune, ainsi que sa silhouette longiligne à petite poitrine, qui contrastait tant avec la nature plantureuse de Nathalie, grande blonde aux seins lourds et aux hanches bien arrondies. Pierre nous apparut comme un beau brun à l’allure élancée et sportive, ce qui m’aurait fait craindre de passer auprès de lui pour un gringalet si quelques compliments attentionnés de Véra ne m’avaient rassuré sur le jugement qu’elle portait sur ma personne.Il fut donc entendu que, sans y aller par quatre chemins, Véra et Pierre pourraient faire de Nathalie à peu près tout ce qu’ils voudraient, à condition de ne pas verser dans le BDSM. Avec tout l’humour qui fait son charme, Nathalie conclut nos entretiens en fredonnant, sur l’air d’une comptine enfantine bien connue dont elle avait modifié le refrain :— Sautez, dansez, prenez-moi comme vous voudrez !Les quelques jours qui précédèrent celui de la rencontre programmée nous parurent particulièrement longs. Nous n’arrêtions pas de nous ressasser, ensemble ou séparément, la manière dont les choses allaient bien pouvoir se passer. Les fantasmes les plus fous embrumaient nos pensées, mais aussi certaines appréhensions. Non pas, bien sûr, parce que nous allions faire l’amour avec un autre couple, puisque cela était déjà arrivé quelquefois. Mais Nathalie comblerait-elle vraiment son fantasme inassouvi de soumission, en livrant intégralement son corps à de quasi-inconnus pour qu’ils en usent et en abusent ? Serait-elle même à la hauteur de ce que Véra et Pierre exigeraient d’elle, eux qui n’en étaient pas à la première expérience de ce genre ? Cette incertitude renforçait néanmoins sa résolution, elle la piquait au vif et l’incitait à vouloir aller jusqu’au bout, comme un défi qu’elle se jetait à elle-même. Surtout, son désir puisait sa force dans le souvenir enfoui d’un passé lointain ; il la ramenait vers les rivages de sa sexualité naissante, qu’elle pensait avoir désertés pour toujours depuis son mariage.La pensée que ma femme allait être livrée en pâture à des inconnus soulevait en moi un vif sentiment d’exaltation ; je cédais sans doute à la facilité stupidement masculine de croire qu’en acceptant de l’offrir à d’autres, je la posséderais mieux encore. Mais étais-je vraiment sûr de pouvoir assumer le fait qu’elle soit ravalée sous mes yeux au rang d’objet sexuel, soumise aux caprices d’un couple qui ne me concéderait au mieux qu’un rôle de simple figurant ? Car si ma présence demeurait indispensable, ce ne serait jamais, pour Véra et Pierre, que pour pimenter davantage une séance de domination dont ils me feraient le spectateur consentant, passif et… impuissant ? J’osais espérer que, dans le déroulé de la soirée, cette crainte serait vaine. Disons-le même franchement, je comptais bien que Véra, qui m’était apparue fort charmante, puisse m’offrir quelques gratifications en échange de mon consentement à ce qu’elle et son mari « consomment » ma femme à volonté. Les puristes du sadomasochisme me traiteront de petit amateur incompétent, mais enfin, soyons juste : je n’étais pas à l’initiative du projet…Ce temps d’attente parut d’autant plus interminable que, pour être en forme le jour J, nous nous étions abstenus de faire l’amour, en dépit de la vive excitation que ne diminuaient pas nos appréhensions mutuelles. Il est même probable qu’elles n’avaient fait que la renforcer. Il fallut déployer des trésors d’ingéniosité pour trouver des dérivatifs à notre ardeur, s’astreindre à regarder des documentaires sur des sujets particulièrement austères, faire semblant de lire un livre en restant concentré ou passer un coup de fil aux beaux-parents juste avant l’heure du coucher. Toute fréquentation commune de la salle de bains fut proscrite jusqu’à nouvel ordre. Pour dormir, Nathalie exhuma une longue chemise de nuit bleu sale qu’elle avait remisée au placard depuis longtemps ; je ressortis un pyjama à rayures qui aurait pu appartenir à mon grand-père. Ainsi, lorsque nous nous réveillâmes au matin du jour fixé pour la rencontre, nous n’étions pas loin d’éprouver ce que ressentent les prisonniers après avoir purgé leur longue peine.Véra et Pierre nous reçurent chez eux un samedi soir. Nathalie, perchée sur de hauts talons, comme il se doit dans les circonstances où l’on ne peut guère s’affranchir de certains clichés, n’était revêtue que d’une courte robe noire, sans rien dessous. Un large décolleté ne laissait rien ignorer de sa belle poitrine, dont le galbe venait magnifier le plissement naturel de l’étoffe à chacun de ses mouvements. Véra, quant à elle, avait opté pour une juge fendue mi longue et un léger corsage de soie rose pâle, couvrant, comme je m’en apercevrai plus tard, des bas noirs à porte-jarretelles et une lingerie de couleur rouge foncé tirant sur le violet. Pierre et moi-même, en cette chaleur d’été, nous nous étions contentés d’enfiler un simple pantalon de toile et une chemise aux manches retroussées.Nos hôtes nous conduisirent au salon, où de larges baies vitrées ouvraient sur un jardin déjà plongé dans l’obscurité. Nous étions dans ces soirées de la fin du mois d’août qui font regretter l’été qui s’achève. L’éclairage tamisé était orangé par la lueur de bougies dispersées aux quatre coins de la pièce. Elles y distillaient une ambiance chaleureuse, en dépit de l’austérité minimaliste d’un mobilier contemporain, du plus bel effet cependant. Je relevais l’absence de livres, mais nous n’avions pas choisi nos partenaires pour engager une discussion littéraire. Et puis après tout, la maison paraissait suffisamment spacieuse vue de l’extérieur pour qu’une bibliothèque y fût aménagée dans une autre pièce. On comprendra aisément pourquoi je n’ai pas jugé le moment propice pour tenter de m’en informer.Après les salutations et les amabilités d’usage, agrémentées de quelques verres (du vin blanc pour Nathalie, qui n’apprécie guère le champagne), notre soirée tant attendue put enfin commencer. C’est Véra qui, comme il en avait été convenu, ouvrirait les débats… ou les ébats, devrais-je dire plutôt. Elle nous invita, Pierre et moi, à prendre place côte à côte sur le canapé, dont le design moderne et les lignes épurées ne l’empêchaient pas d’être large et confortable.Véra prit Nathalie par la main et l’amena face à nous au milieu de la pièce.— Eh bien, maintenant, ma belle, tu vas te mettre entièrement nue.Et comme Nathalie marquait un petit temps d’hésitation, surprise par la brusquerie de l’injonction, Véra ajouta plus sèchement :— Mais oui, tu es là pour cela n’est-ce pas ? Alors, ne fais pas ta mijaurée ! Fous-toi à poil !Nathalie n’eut qu’à défaire quelques boutons, écarter les fines bretelles et la robe s’affala sur ses escarpins.C’est ainsi que, splendide et encore intimidée, elle dévoila sa nudité intégrale à nos regards concupiscents. Nos hôtes ne purent réfréner un petit sourire carnassier, dont je ne sais s’il était empreint d’admiration ou d’ironie, ou plus sûrement du désir de prendre possession d’une femme qui leur abandonnait son corps si docilement.— Hmmm, fit Véra, quels jolis seins que voilà  ! J’en ai déjà l’eau à la bouche… Regarde-moi ça, chéri, dit-elle à son mari, je crois qu’on va pouvoir bien s’amuser avec elle !En vantant ainsi les formes de mon épouse, et comme pour accréditer son regard d’experte en courbes féminines, elle se mit à soupeser les seins de Nathalie l’un après l’autre, d’abord très doucement, comme s’il s’agissait d’un melon qu’elle eût choisi pour le dessert, puis en les malaxant plus fortement. Véra passa derrière elle, se plaqua dans son dos et reprit ses seins à pleines mains, en les frottant cette fois l’un contre l’autre.— Qu’est-ce que tu dirais de venir planter ta queue dans ces deux gros nichons, mon chéri, dit-elle à Pierre ?Puis, s’adressant à moi sans cesser son tripotage :— Je suis sûre que cela t’excite déjà , de me voir peloter ta femme. Si tu en profitais pour me montrer ce que tu as dans le pantalon ?Je remerciai intérieurement Véra de ne pas d’emblée m’exclure du jeu, d’autant que mon sexe, en pleine érection depuis que Nathalie s’était impudiquement déshabillée, me faisait déjà un peu mal, comprimé sous la braguette. Surtout, en m’ordonnant de me mettre à nu moi aussi sous le regard de ma femme, Véra voulait affirmer le pouvoir qu’elle avait pris sur elle. Elle me lança avec ironie :— Mais tu bandes déjà sacrément, mon petit coco ! Alors, ça te plaît tant que ça, de voir ta femme se mettre à poil devant n’importe qui pour se faire baiser ? Je n’ai pourtant qu’à peine commencé, tu sais…Joignant le geste à la parole, elle se mit à titiller la pointe des seins de Nathalie, qui ne put retenir un léger tressaillement. Véra la réprimanda :— Tu ne bouges pas, tu me laisses faire et tu obéis sans rien dire.Elle continua donc à manipuler les tétons de ma femme, en les pinçant de plus en plus fort et en les faisant rouler entre ses doigts. Sans surprise, ils se mirent à durcir et le rythme de la respiration de Nathalie commença à s’accélérer. Constatant au bout de quelques minutes que ce traitement commençait à produire des effets notables, Véra l’interrompit et ordonna à ma femme d’écarter les jambes. Toujours debout, les bras le long du corps, Nathalie ouvrit ses cuisses entre lesquelles la main de Véra vint s’insinuer, caressante et virevoltante autour de la toison courte et soigneusement taillée, mais attentive à ne pas encore s’y enfouir.Parcourue de légers frissons, comme si une brise humide et chaude s’était engouffrée dans la pièce, Nathalie avait du mal à rester campée sur ses jambes. Avec deux doigts, Véra dégagea délicatement le clitoris, en adressant un regard entendu à son mari. Elle le titilla pendant quelques instants, juste ce qu’il fallait pour le faire enfler. Puis sa main descendit plus bas, jouant avec les lèvres de la vulve pour en ouvrir la fente. Elle y fraya un doigt, dont les va-et-vient élargirent progressivement le passage, au point que Véra se permit d’en glisser un deuxième. En les extrayant de la vulve, Véra en écarta les lèvres autant qu’elle put et, d’une tape sur les fesses, elle exigea de Nathalie qu’elle penche le bassin en avant, afin de pouvoir exhiber devant son mari, tel un trophée, cette intimité soumise. Renonçant d’emblée à toute pudeur, Nathalie offrait ainsi son sexe béant à l’étalage, comme pour annoncer à Pierre qu’il pouvait dorénavant en disposer à sa convenance, et pas seulement pour faire du lèche-vitrines.— Tu vois comme je lui ai déjà bien ouvert la chatte ? dit Véra. Tu sais Pierre, je crois qu’on tient une belle petite cochonne. Elle est déjà toute mouillée.Véra porta ses doigts à la bouche pour lécher la liqueur dont ils s’étaient imprégnés, avec les mêmes bruits de succion gourmands que peut émettre l’œnologue qui déguste un grand cru.— Hmmm, j’ai déjà envie de l’avaler toute crue !Elle avait bien dit « l’avaler » et non pas « t’avaler ». Véra affectait de ne parler de ma femme qu’à la troisième personne, sauf lorsqu’il s’agissait de lui donner un ordre. Cela devait faire partie du plan destiné à la transformer en simple objet de plaisir.Sa main se replaça entre les cuisses de ma femme.— Pierre, si tu montrais le bel outil dont tu vas te servir pour défoncer notre nouvelle amie dans les grandes largeurs ?Pierre ne se fit pas prier et sortit son sexe, dont, je dois le dire, la dimension imposante provoqua chez moi un certain trouble. Je ne fus pas le seul. Nathalie me confia par la suite qu’elle en avait été impressionnée elle aussi, et qu’elle ne s’attendait pas à ce que Pierre soit aussi bien « monté ». Non seulement elle ne s’était jamais offerte à un homme avec une telle impudeur, mais jamais elle n’avait été pénétrée par un membre de cette taille.— C’est du bon matériel, tu ne trouves pas ? dit-elle à Nathalie en redoublant ses caresses sur son sexe. Dis-lui qu’elle te plaît sa grosse bite.— Oui, elle me plaît, répondit Nathalie dans un soupir.— Mieux que ça, s’il te plaît. Et quand je te dis « s’il te plaît », c’est seulement pour la forme…— Elle me plaît ta grosse bite, dut alors confesser Nathalie, sur un ton qui paraissait encore, malgré tout, mal assuré.Je pensais qu’elle devait être déjà passablement excitée pour employer un langage aussi cru, qu’elle n’adopte habituellement entre nous qu’au comble de son désir, peu avant l’orgasme. Il est vrai qu’elle avait elle-même choisi de se prêter sans réserve à un rituel de soumission qui, comme tout rituel, impose l’emploi de vocables précis. Mais Nathalie avait reçu une éducation très stricte, comme bien des jeunes filles de sa génération. Cette éducation s’accordait mal avec son goût prononcé pour le sexe qui, m’avait-elle confié, s’était affirmé précocement chez elle, sans doute stimulé par l’interdit qui régnait dans sa famille.Elle ne pouvait s’empêcher de ressentir une forte culpabilité à chaque fois qu’elle se masturbait, inventant parfois des épreuves pour s’autoriser à le faire, et s’imposant même d’y renoncer parfois – mais rarement ! – lorsqu’elle n’était pas parvenue à les surmonter. Durant toute son adolescence, cette culpabilité était devenue une composante insécable de son plaisir. L’une des plus fortes émotions sexuelles dont elle avait pu faire l’expérience avait été ce baiser langoureux échangé avec une camarade de lycée, lors d’un après-midi d’été passé à réviser. La présence des parents dans la maison ne leur avait guère permis d’aller très loin. Sa camarade s’était contentée de passer la main sous son chemisier et de lui caresser vaguement son sexe par-dessus son jean. Revenue chez elle, Nathalie était tellement excitée qu’elle se procura plusieurs orgasmes successifs.Elle apprit peu à peu à braver les tabous de son éducation, en se livrant à l’exploration méthodique de son corps. Lors de ses masturbations quasi quotidiennes, elle partait en quête d’une sensation nouvelle, de stimulations qu’elle n’avait pas encore expérimentées. Elle se rendit compte que son orgasme était plus intense ou différent, selon telle position de son corps ou telle ouverture de ses jambes. Elle apprit à ralentir la progression de son désir en se pénétrant longuement avec les doigts et en utilisant ses sécrétions intimes pour revenir caresser son clitoris. Elle inventoria les zones les plus érogènes de son corps, en particulier sa poitrine, bien formée depuis ses quinze ans, ses mamelons dont elle observait la contraction à mesure que son désir s’accroissait. Elle découvrit qu’elle aimait sucer ses doigts préalablement introduits dans le vagin et savourer la saveur enivrante de son intimité. Pour atteindre l’orgasme, elle se mettait souvent un doigt dans la bouche, fantasmant sur le fait qu’il pût s’agir bientôt d’un sexe masculin.Elle me raconta que l’une de ses découvertes les plus inattendues fut provoquée par la stimulation de la région anale, territoire resté jusque-là inconnu de sa géographie corporelle. Elle dut bien reconnaître que son orgasme gagnait en intensité quand ses doigts s’attardaient sur sa rosette. Bientôt, elle voulut aller plus loin en osant y introduire un doigt, puis un deuxième, guettant les sensations que lui procuraient leurs va-et-vient. Le désir de pénétration prit ainsi une importance croissante dans ses pratiques sexuelles solitaires. Elle se risqua même à se procurer un sex-toy, acheté honteusement, en cachant son âge, dans une boutique spécialisée. Elle l’introduisit dans tous les orifices de son corps, dans sa bouche, dans son vagin, dans son anus enfin : cette première sodomie lui permit d’atteindre l’un des orgasmes les plus longs qui lui fût donné de ressentir jusqu’alors. Malheureusement, elle dut se débarrasser rapidement de l’objet, à défaut d’avoir pu lui trouver une cachette sûre dans sa chambre de jeune fille.Sans doute Nathalie renouait-elle, sous l’emprise de Véra, avec ces premiers moments de la découverte du plaisir, où s’étaient mêlées la culpabilité de l’interdit et la jouissance de la transgression. Un sentiment de culpabilité réactivé par ailleurs, ce soir-là , par l’offrande des parties les plus intimes de son corps à un couple qu’elle connaissait à peine, sous le regard d’un mari dont on lui avait appris naguère qu’il devrait rester le seul homme de sa vie.Cessant ses caresses, Véra demanda à Nathalie de nous tourner le dos.— Allez, retourne-toi maintenant, montre-nous ton petit cul !Véra agrémenta de tapes légères et engageantes les compliments que lui inspiraient les fesses de ma femme.— Pas mal, c’est bien ferme tout ça, dit-elle en la fessant un peu plus fort pour tester la réactivité musculaire du postérieur.Puis, elle appuya sur le dos de Nathalie afin de la cabrer en avant.— Oui, comme cela… Maintenant, écarte ton cul avec les mains. Montre-nous bien tout.Penchée en avant, les fesses ouvertes, Nathalie dut entièrement dévoiler son anus, dans une posture attestant que son accès serait bientôt libre à qui voudrait l’emprunter. Véra prit un malin plaisir à lui faire garder pendant plusieurs minutes cette position, sinon humiliante, du moins parfaitement impudique, en tournant autour d’elle comme un chat qui guette la souris. Elle finit par s’immobiliser face à Nathalie en la toisant de haut, ôta son corsage et fit glisser sa jupe le long de ses jambes. Écartant d’un geste brusque sa culotte en dentelle, elle commença à se masturber en caressant vigoureusement son sexe.— Ça m’excite terriblement de te voir comme ça, tout offerte, avec le cul bien ouvert devant nos hommes… Moi aussi, tu sais, j’ai la chatte déjà bien humide, tu veux vérifier ?Et sans attendre une réponse dont elle n’avait que faire, elle enfonça un à un ses doigts dans la bouche de Nathalie.— Allez, lèche-les bien ! Goûte comme elle est bonne, ma mouille…Pendant que ma femme lui suçait les doigts avec obéissance, Véra anticipait déjà sur l’étape suivante.— Je pense à quelque chose qui va bien plaire à nos hommes… Surtout, reste bien comme tu es ! Vous, les hommes, vous êtes autorisés à vous branler un peu en nous matant.D’où vient que Pierre et moi étions si excités par les jeux sexuels de nos épouses ? Certains, parmi ceux qui critiquent l’échangisme, ne veulent y voire que la manifestation de comportements machistes, par lesquels les hommes se donnent bonne conscience de désirer et de posséder d’autres femmes que la leur, en reportant sur elles, en quelque sorte, la responsabilité de leur propre désir d’infidélité. Si Nathalie acceptait ainsi de s’offrir aux caresses impudiques de Véra, c’est qu’elle m’autorisait par là même à en faire autant avec sa nouvelle maîtresse plus tard. Il y a là sans doute une part de vérité dans le cas où les femmes, pour diverses raisons, s’estiment contraintes de réaliser les fantasmes de leur conjoint, jusqu’à simuler un désir sexuel qu’elles n’éprouvent pas forcément en de telles circonstances. En ce qui concerne notre couple, et je pense qu’il en est de même pour celui de Véra et de Pierre, les relations ont toujours été régies par une stricte égalité, non seulement dans le domaine sexuel, mais dans tous les secteurs de la vie commune. L’échange avec d’autres partenaires avait toujours fait partie des fantasmes que nous nous racontions pour accroître notre désir, bien avant de songer à le mettre en pratique. J’aurais été totalement incapable de la traiter en femme soumise dans le cadre de notre simple relation conjugale. Nous ne pratiquions que très exceptionnellement la sodomie, comme si cet acte, par son caractère outrageusement sexuel, pouvait venir compromettre l’épanouissement de notre vie amoureuse.Restreinte à sa dimension conjugale, notre sexualité ne nous permettait donc pas d’assumer pleinement la part d’ombre qu’elle charrie toujours, portée par les frustrations ou, au contraire, par les émotions charnelles de notre enfance. D’un naturel pourtant expansif, je ne m’étais jamais départi d’une certaine timidité envers les femmes jusqu’aux années où j’étais entré dans l’âge adulte. Je n’avais pas eu beaucoup d’aventures. Le spectacle fantasmatique de couples lesbiens, bien plus que les ébats hétérosexuels, venait abolir dans mon imaginaire la distance qui me maintenait, dans la vie réelle, à distance du corps féminin. Rien que de très banal assurément : le tribadisme, comme on disait au XIXe siècle, n’a cessé de faire fantasmer les hommes et de nourrir l’imagination des artistes. Il les renvoie au mystère insondable d’une sexualité féminine qui leur échappera toujours.Que Nathalie put abandonner son corps à une autre femme devant moi me rendait spectateur de ce mystère et me procurait une puissante émotion esthétique et pas seulement charnelle. Qu’y a-t-il de plus beau que deux jolies femmes s’adonnant à des caresses lascives, exhibant leur corps tendu vers un désir qui nous est à la fois inconnaissable et inaccessible ? Dans tous les domaines de la vie, la beauté ne nous apparaît telle que lorsque nous sentons bien que réside en elle quelque chose qui demeurera à jamais insaisissable. Nathalie ne m’avait jamais paru plus belle que sous l’emprise des gestes de plus en plus osés de Véra.Véra vint se placer derrière sa partenaire et se mit à lui lécher méticuleusement le pli intérieur des fesses. Toujours bien obéissante, Nathalie se laissait faire en continuant de les écarter du mieux qu’elle pouvait. Après quelques instants, Véra y introduisit un doigt sans grande difficulté. Régulièrement, elle portait ce doigt à sa bouche pour l’humidifier. Elle le fit coulisser de plus en plus vite, de plus en plus loin, dans l’anus de Nathalie.— Voilà ce que j’appelle un petit trou du cul déjà bien desserré, dit Véra ! Qu’est-ce que vous en pensez, les hommes ?Véra introduisit alors deux de ses doigts, humectés de salive, dans l’anneau postérieur de Nathalie. De son autre main, elle se remit à la masturber. Ma femme, restée jusque-là silencieuse, se mit à émettre des gémissements, d’abord discrets, puis de plus en plus explicites, sous l’effet des caresses simultanées que Véra exerçait sur les deux versants de son intimité. Pour accroître leur efficacité, Véra contraignit Nathalie à se mettre à genoux, sur les coudes et les fesses bien relevées. Elle put alors fourrer ses doigts à loisir dans son sexe comme dans son anus, investis de plus en plus profondément par des mouvements de va-et-vient. Nathalie m’avoua ultérieurement qu’elle eut alors un premier orgasme, provoqué non seulement par l’habileté des gestes de sa partenaire, manifestement très expérimentée pour donner du plaisir à une femme, mais surtout par la pensée que nous la regardions se faire dilater ses deux orifices sous nos yeux, que Pierre surtout la regardait, et qu’avant de se soumettre à lui, c’est d’abord à sa femme qu’elle se donnait tout entière.— Je crois que mon mari est déjà suffisamment excité comme ça ! plaisanta Véra. Maintenant, ma belle soumise, tu vas lui montrer ce que tu sais faire. Reste à genoux, et va vers lui pour le sucer. Toi, Denis, tu ne fais rien pour l’instant, mais tu ne perds rien pour attendre.Nathalie se dirigea vers Pierre à quatre pattes, elle saisit sa queue et enfourna le gland dans sa bouche. La circonférence de l’engin lui créa au début quelques difficultés, mais elle s’y habitua progressivement et finit par arriver à l’engloutir en bonne partie. À l’expression que je pus lire sur le visage de Pierre, il paraissait plus que satisfait des talents de fellatrice de mon épouse et j’étais moi-même très excité qu’il en fût ainsi. Véra n’était pas en reste et s’était remise à se masturber, afin de mieux jouir du tableau offert par cette femme agenouillée et servile, venue ramper aux pieds de son mari pour accueillir sa virilité entre ses lèvres.— Chéri, je crois que c’est le bon moment pour profiter de ses gros seins, non ?Pierre reçut le message cinq sur cinq. Il retira son sexe de la bouche de ma femme, pour le nicher dans sa poitrine.— Resserre tes nichons autour de sa bite, ordonna Véra.Pierre n’eut aucune peine à faire coulisser sa verge déjà copieusement enduite de salive entre les seins volumineux de Nathalie. Lorsqu’il l’estimait nécessaire, il lui demandait sans ménagement d’ouvrir la bouche pour procéder à une nouvelle lubrification. Cette assistance devint inutile lorsque les premiers écoulements du plaisir s’échappèrent de son gland en lui apportant l’appoint d’un lubrifiant naturel plus efficace.— Voilà au moins une chose qu’elle te fera mieux que moi, dit Véra en feignant d’en être contrariée.En dégrafant son soutien-gorge, elle dévoila des seins plutôt menus, en effet, mais à la courbure vraiment parfaite. Ils formaient sans doute l’une des parties les plus érogènes de son corps, car, tout en se masturbant, elle les massait généreusement et en triturait énergiquement les pointes.Ayant considéré que son mari avait suffisamment profité de la poitrine de ma femme, Véra empoigna son membre et donna une nouvelle instruction à Nathalie :— Lèche-lui les couilles !Et pendant que Nathalie s’exécutait, en léchant ou en prenant l’un des deux testicules de Pierre dans sa bouche, Véra le branlait, en se saoulant de mots toujours plus crus.— Je crois qu’on tient là une bonne bouffeuse de couilles ! C’est bon quand elle te les avale comme ça, mon chéri ? Elle n’est pas mignonne, cette belle petite salope avec tes grosses boules au fond du gosier ? Elle en a plein la bouche et elle aime ça, la garce, regarde comme elle en bave.De fait, de larges filets de salive commençaient à dégouliner de la bouche de ma femme qui, sous la pression que lui mettait Pierre pour qu’elle s’active sans faiblir sur ses parties génitales, n’avait plus le temps de déglutir normalement.Je me sentais tout de même un peu oublié dans tout ça, et, comme si elle s’en était rendu compte, Véra se tourna vers moi en disant :— Ta femme peut bien jouer aux soumises, mais cela ne veut pas dire que, toi non plus, tu ne puisses pas nous rendre quelques services… Tu crois que tu n’es là que pour mater ta femme faire la pute ? Allez ! Viens t’occuper de moi !Je n’attendais naturellement que cela, même si l’invitation était lancée sur un ton peu amène. Je m’approchai de Véra, assise sur le canapé et toujours affairée, avec Nathalie, sur le sexe de Pierre. Elle se souleva légèrement pour que je puisse lui retirer sa culotte, ne lui laissant que ses bas et son porte-jarretelles. Elle avait le sexe complètement rasé. J’y enfouis aussitôt ma langue avec délectation. Véra m’indiquait, par ses gémissements plus ou moins prononcés, les endroits où je devais insister, ainsi que les mouvements de langue qu’elle appréciait plus particulièrement. J’essayais de bien faire, sans paraître non plus trop appliqué. Je me sentais comme un élève attendant les directives de sa maîtresse. Mais je ne m’interdisais pas de prendre certaines initiatives. Elle gémit plus fort lorsque je me mis à lui lécher l’anus, c’était ma revanche après qu’elle se fut permis d’en faire de même à ma femme sans m’en avoir demandé l’autorisation ! Afin que ma langue puisse pénétrer plus profondément en elle, Véra avait largement écarté ses jambes, offrant à ma vue et à mes lèvres son intimité totale.Elle s’amusa à nous provoquer, ma femme et moi, comme pour bien nous signifier que notre couple devait à présent abdiquer son identité propre, accepter de se dissoudre le temps d’une soirée d’orgie, et se vouer entièrement à la satisfaction des désirs de nos partenaires d’un soir. Véra demanda ainsi à ma femme de reprendre le sexe de Pierre dans sa bouche et de me regarder en train de lui faire un cunnilingus. Nos regards se croisèrent et je lus dans ses yeux tout le plaisir qu’elle y prenait avec un léger pincement au cœur.Pour quelles raisons en étais-je alors si excité ? J’éprouvais un sentiment mêlé de fierté et de jalousie. Je m’enorgueillissais que Nathalie pût se montrer aussi désirable, aussi experte dans l’art de donner du plaisir à un homme, et qu’un autre que moi fût le témoin de la chance que j’avais d’être avec elle. Mais je ne pouvais m’empêcher par ailleurs d’être jaloux de l’empressement de Nathalie à remplir docilement ses obligations de femme soumise aux caprices d’un homme et d’une femme inconnus. En la voyant ainsi, à genoux, me fixer du regard pendant qu’elle léchait le pénis de Pierre sous tous les angles, passant avec un si grand soin de ses couilles à son gland avant de s’efforcer (en vain !) de le gober tout entier, je me disais que, non, décidément, je ne savais pas tout de sa personnalité en dépit de nombreuses années de vie commune, qu’une partie d’elle-même échappait encore à notre union conjugale. Mais cette découverte accentuait aussi mon désir, comme celui que nous éprouvons, au début d’une relation amoureuse, pour une femme qui ne nous a pas encore révélé tous ses secrets.Comme si Véra lisait dans mes pensées, elle me demanda avec insistance si cela m’excitait de voir ma jolie petite épouse tailler une belle pipe à la grosse queue de son mari (ce furent à peu près, si je me souviens bien, les termes qu’elle employa), de la voir avec adresse lui caresser les couilles, faire tourner sa langue autour du gland et ingérer cette belle bite le plus loin possible dans sa gorge. Plus encore, Véra voulait que cela soit Nathalie qui, par un aveu explicite, me signifie qu’elle était à leur merci, Pierre et elle.— Montre à ton mari comme ça te plaît de sucer mon mec ! dit-elle à Nathalie.Le sexe de Pierre en bouche, Nathalie émit un gloussement de satisfaction, et, toujours en me regardant et en ouvrant grand les yeux, secoua la tête en signe d’approbation. C’est alors que Pierre décida de prendre le relais de sa femme, pour me dire à quel point il appréciait les soins prodigués par mon épouse.— Quelle bonne suceuse, ta femme, mon vieux… Vise un peu comme elle me pompe bien à fond !Délaissant l’attitude passive qu’il avait conservée jusqu’à présent, Pierre saisit le visage de Nathalie entre ses mains noueuses et entreprit lui-même d’aller et venir sans sa bouche, en s’ingéniant à lui rendre la respiration plus difficile. Ne parvenant plus à suivre le rythme de cette intrusion accélérée dans sa cavité buccale, Nathalie dut s’interrompre afin de reprendre son souffle. Mais Pierre ne lui laissa que peu de temps pour récupérer. Il plaqua à nouveau le visage de Nathalie sur son bas-ventre, l’invitant clairement à se concentrer sur ses couilles.— Allez, prends-les bien chacune, l’une après l’autre, dans ta bouche de cochonne, comme tout à l’heure, c’était parfait… Tu m’excites tellement avec tes gros seins !Pendant que Nathalie, toujours à quatre pattes devant lui, s’affairait sur ses boules, Pierre s’amusait à soulever et faire retomber ses seins pointés vers le bas.— Tes gros nichons sont vraiment fantastiques ! fit Pierre admiratif. Qu’est-ce qu’ils me font bander !— Chéri, l’interrompit Véra sur un ton qui manifestait de l’impatience, tu ne veux pas me la prêter un peu ? J’aimerais bien qu’elle vienne maintenant rejoindre son mec pour qu’ils s’occupent tous les deux de ma chatte. Allez, Nathalie… Tu nous as bien montré comme tu suces, viens me montrer comme tu lèches.Abandonnant Pierre, Nathalie vint s’agenouiller auprès de moi pour donner du plaisir à Véra. Nous alternions, elle et moi, entre la vulve et le clitoris, la chatte et l’anus. De temps en temps, nous nous embrassions, la bouche toute emplie de la liqueur de Véra, dont la saveur odorante sur nos lèvres nous excitait terriblement. Pierre était revenu auprès de son épouse et lorsqu’il plaça sa longue et grosse queue dans sa bouche, je crus percevoir, par un gémissement plus prononcé, que Véra était en train de jouir. Nathalie et moi en reçûmes confirmation par un surcroît de mouille sur nos langues.Moins tendue après ce premier orgasme, Véra nous demanda, à Pierre et à moi, de revenir nous asseoir sur le canapé. Puis elle annonça à Nathalie la suite du programme.— Pendant que tu vas continuer à faire bander nos deux hommes en les suçant tous les deux, je vais te préparer bien comme il faut. Il faut que tu saches que mon mari et moi, nous nous sommes entendus pour que tu nous donnes d’abord ton petit cul. Le reste, on verra ensuite… Si tu te montres bien docile…Véra avait bien compris ce que Nathalie attendait de cette soirée. C’était la première fois qu’elle serait d’abord prise par-derrière et à deux reprises par Véra et Pierre, avant de pouvoir être autorisée à jouir en étant pénétrée par-devant. Jamais un homme, autre que moi, encore moins une femme, ne l’avait sodomisée, qui plus est avant de la baiser selon les conventions d’usage. Véra tint elle-même à bien insister sur cette inversion de procédure :— Habituellement, les nanas offrent leur chatte avant d’ouvrir éventuellement leur cul, toi, ma petite soumise, tu vas nous donner ton cul, avant qu’on s’occupe éventuellement de ta chatte. Je dis bien : éventuellement ! Cela dépendra de la qualité du service…Je ne sais si Nathalie n’eut pas alors quelque inquiétude d’avoir à se faire enculer par la queue vraiment impressionnante de Pierre. Elle n’en laissa rien paraître en tout cas et, fidèle à ses engagements, se prêta sans broncher à la suite des opérations. La pratique de la sodomie avait été envisagée lors des contacts préliminaires avec nos hôtes ; Nathalie savait très bien à quoi elle devait s’attendre et, il faut bien le dire aussi, à ce qu’elle pouvait espérer. Elle se rassura sans doute en se disant que Pierre ne viendrait qu’après Véra, et que celle-ci saurait comment s’y prendre pour officier convenablement dans son conduit anal.Véra fit étendre Nathalie sur le dos dans le canapé. Elle avança ses fesses jusqu’au rebord du coussin et lui donna l’ordre de bien relever les jambes avec ses bras. Dans cette position, les genoux repliés sur elle, Nathalie faisait l’effet d’une patiente dans l’attente de l’introduction d’un suppositoire. Mais en cette circonstance, la praticienne avait choisi une autre potion à lui administrer. Nathalie se retrouvait ainsi avec sa chatte et son cul entièrement offerts au bon vouloir de Véra. Elle dut rester dans cette position d’attente, sans pouvoir bouger, pendant que Véra attachait un gode-ceinture autour de sa taille. Elle le lubrifia avec un gel approprié, en étalant sur l’anus de Nathalie l’excédent qu’elle avait recueilli sur ses doigts. Elle accomplissait tout cela avec des gestes précis et rapides, presque techniques, qui montraient que, de toute évidence, elle avait acquis un solide savoir-faire dans l’art de sodomiser une femme.— Denis, me dit-elle, approche-toi de ta femme et mets-lui ta queue dans la bouche. Je veux que tu la sentes se crisper quand je vais venir défoncer son beau petit cul !J’ai remarqué que les personnes, hommes ou femmes, qu’elles soient ou non dominatrices et qui aiment employer des mots crus, prennent souvent la précaution de les faire précéder de l’adjectif « petit », comme pour en atténuer la vulgarité en les enrobant d’une connotation affective. Comme s’il était, par exemple, plus acceptable pour Véra de parler de la « petite » chatte de ma femme, ce qui correspond d’ailleurs à la réalité, de son beau « petit » cul, qui l’est moins, et de la traiter de « petite » pute, alors qu’on voit mal en quoi elle se serait comportée différemment avec une pute tout court. La seule exception à cette règle restant, bien entendu, qu’elle ne peut guère s’appliquer au membre masculin sans déclencher des effets secondaires indésirables sur son possesseur… Mais nos hôtes, de plus en plus résolus à déchaîner leurs pulsions sur leur nouvel objet sexuel, finirent vite par abandonner cette précaution oratoire.Sans brutalité, mais sans beaucoup de précautions non plus, après voir enfoncé à deux ou trois reprises l’extrémité du gode pour le ressortir aussitôt, Véra décida s’y aller plus franchement, en l’enfonçant lentement, mais résolument, dans le « petit » trou de Nathalie. À mesure que la pénétration progressait, je sentis en effet ses lèvres enserrer plus fort mon sexe, comme les patients auxquels on fait mordre un morceau de caoutchouc quand on les opère sans anesthésie, tandis que, les yeux fermés, les traits de son visage se crispaient. Ils se détendirent bientôt sous l’effet des va-et-vient qui lui dilataient efficacement l’anus. Véra prenait soin de s’en assurer régulièrement, en se retirant pour évaluer la dimension de l’ouverture, comme on mesure la graduation du mercure sur un thermomètre fiché au même endroit.— Ah oui, Pierre ! Si tu voyais son cul comme il est déjà bien ouvert ! Je suis en train de bien te la préparer, tu sais… Je vais te la servir comme sur un plateau, cette soumise. Tu vas pouvoir bientôt y enfoncer ta grosse bite. Je suis sûr qu’elle l’appréciera comme il se doit cette petite enculée…Et comme surexcitée par ses propres obscénités, Véra redoubla d’ardeur pour fourrager les entrailles de ma femme. Je jouissais du spectacle de son beau corps mince, qui ondulait afin de pénétrer Nathalie le plus loin possible. Ses petits seins sautillaient à chaque poussée de ses reins. Ses yeux brillaient intensément et son visage arborait le rictus victorieux des chasseurs de fauves lorsqu’ils capturent leur proie.Pierre et moi nous étions agenouillés sur le canapé de chaque côté de Nathalie, qui put alors nous prendre dans sa bouche, chacun à tour de rôle. Lorsque c’était celui de Pierre, Véra consentait à ralentir ses mouvements pour aider ma femme à engloutir son sexe surcalibré. Mais pour Véra, il n’était pas suffisant que Nathalie se fasse sodomiser pendant qu’elle suçait deux hommes. Elle lui demanda d’exprimer à haute voix la jouissance qu’elle ressentait de se sentir ainsi dominée par ses grands coups de gode-ceinture.— Alors Nathalie ? Dis-nous un peu comme je te ramone bien… Tu me sens bien au fond de ton cul ?La réponse de Nathalie me fit comprendre l’état d’excitation extrême dans laquelle cette soirée l’avait plongée, s’enivrant elle aussi de la crudité de son langage :— Ah oui, je te sens bien… Écarte-moi bien le cul, plus fort, je t’en prie… Je suis ta pute, ta soumise, tu peux faire de moi ce que tu veux… Défonce mon petit trou, il est à toi !— Ah ouais ? Seulement à moi ? répliqua Véra. Et mon mec alors, tu crois qu’il est là pour faire tapisserie ?En sortant le sexe de Pierre de sa bouche, dont elle léchouillait le gland depuis déjà un long moment, bien trop long à mon goût, car j’attendais mon tour, Nathalie lui dit, sur le ton plaintif d’une enfant qu’on chercherait à priver de sa sucrerie :— Oh Pierre… Maintenant que ta femme m’a bien préparée, je suis prête, je serai une bonne pute soumise pour toi aussi… Viens prendre mon cul, il n’attend que ça !On se doute que Pierre ne se le fit pas dire deux fois. Il se leva d’un bond et alla se poster à l’endroit que mon épouse lui avait si gentiment désigné. Véra se retira pour céder le terrain à son mari. Alors que l’orifice anal de Nathalie avait eu à peine le temps de se refermer, elle enduisit le sexe de Pierre d’une bonne couche de lubrifiant et le plaça elle-même à l’entrée de l’anus. Décidément, elle désirait rester la maîtresse des opérations. Elle commença par introduire le gland de son mari pendant quelques secondes, tout en branlant sa longue verge afin qu’elle reste bien dure, mais rétrospectivement, je me dis que cette précaution était sans doute superflue… Puis, après l’avoir ressorti, elle réitéra à plusieurs reprises la manœuvre, observant avec satisfaction que le processus de dilatation qu’elle avait si bien amorcé se poursuivait selon ses plans. Oui, l’anus de Nathalie répondait aussi docilement que sa propriétaire à ses sollicitations. Elle put donc bientôt dire à son mari :— Tu peux y aller, Pierre. Bourre-moi ce petit trou de soumise… Je te la cède, toute chaude et bien accommodée.Je fus reconnaissant à Pierre (ma femme aussi sans doute…) d’y aller doucement dans l’introduction de son membre. Après être parvenu à mi-course, il le fit coulisser lentement dans le conduit anal de Nathalie qui, en cessant totalement de s’occuper de moi, me cantonna à nouveau dans mon rôle de figurant voyeur. En levrette, les yeux fermés et les mains crispées sur les coussins du canapé, elle s’efforçait de se détendre et de se cambrer du mieux possible pour faciliter le travail de son mâle dominateur. Elle inspirait profondément et poussait de temps en temps de petits gémissements. Puis elle ne put retenir un cri aigu, où se mêlaient la surprise, le plaisir et la douleur. Je compris que Pierre avait jugé le moment venu d’insérer sa verge jusqu’aux couilles. Jamais, me dit Nathalie par la suite, elle ne s’était sentie placée sous une telle emprise, pénétrée aussi profondément dans son ventre, comme si le sexe de Pierre avait trouvé refuge dans son corps tout entier.Son orifice anal ayant cessé d’opposer toute résistance, Nathalie put alors se laisser aller aux sensations de plus en plus fortes que provoquait l’écartèlement de ses parois intimes. J’étais un peu contrarié que, toute concentrée sur elle-même, elle ne songeât plus à me reprendre dans sa bouche pendant qu’elle se faisait sodomiser par un autre homme. C’était pourtant un fantasme qui nous excitait particulièrement quand nous faisions l’amour, seuls tous les deux : qu’elle soit pénétrée dans les deux orifices secondaires pour la seule jouissance de deux hommes, indifférents à la troisième ouverture, en principe réservée à cet effet. Elle crut d’ailleurs avoir le droit d’accentuer son plaisir en mettant la main entre ses cuisses, mais Véra y mit bon d’ordre :— Holà ma cocotte ! la réprimanda Véra en lui écartant sèchement la main. Tu ne crois tout de même pas que tu es là pour assouvir ton petit plaisir perso… Pour l’instant, tu es là pour nous donner ton cul, point barre !Nathalie nous fit toutefois comprendre, par ses halètements de plus en plus explicites, que l’interdiction de se masturber ne contrariait en rien, peut-être même au contraire, la montée de son désir.— Alors ? lui demanda Véra. Elle est comment la queue de mon homme ? Est-ce qu’elle te laboure bien l’intérieur du cul ? Dis à ton mari ce que tu en penses…— Ah chéri ! répondit Nathalie. Il me défonce complètement ! Tu sais, elle est vraiment énorme sa bite, je me demande comment il peut m’enculer comme ça ! Vas-y, Pierre, tu peux y aller plus fort maintenant, tu sais. J’ai été la pute de ta femme, je veux être bien salope pour toi aussi !Là encore, lors du débriefing que nous fîmes de la soirée, Nathalie m’avoua qu’elle avait un peu surjoué quand même son rôle de femme soumise. Sur le moment toutefois, ma jalousie l’emporta nettement sur l’excitation, en voyant ma femme littéralement démontée par un type qui la traitait vraiment, en effet, comme une pute. D’autant que Pierre n’arrêtait pas de me faire des commentaires graveleux, du style :— Dis donc, mon vieux, qu’est-ce qu’elle est bonne, ta femme ! Je lui enfonce mon pieu intégralement dans le cul, et elle en redemande, cette petite traînée ! Attends, je vais la faire bien bouger, tu vas voir…Après m’avoir gratifié de ces amabilités viriles dont je me serais bien passé, Pierre se pencha sur le dos de ma femme, s’agrippa à ses seins qu’il saisit à pleines mains et la sodomisa désormais sans ménagement, de plus en plus vite, de plus en plus fort. Puis il empoigna ses hanches en donnant de puissants coups de reins qui secouèrent le corps de Nathalie de brusques mouvements d’avant en arrière. «Ah, le salaud, me dis-je intérieurement, il n’y va vraiment pas de main morte. C’étaient maintenant des râles et des cris qui s’échappaient de la bouche de Nathalie ; ses prunelles s’enfonçaient dans la partie supérieure de l’œil, comme si elle avait été sous l’effet d’une drogue, administrée par quelque derviche tourneur. Accompagnant le rythme de cette transe lubrique, ses seins, ballottés dans tous les sens, battaient la chamade. C’était bien évidemment l’effet recherché.— Regarde, chérie ! dit Pierre à sa femme, comme un enfant qui découvre son nouveau jouet. Vise un peu comme je lui agite bien ses gros nichons, à cette petite pute !Je ne suis pas sûr que Véra ait apprécié cette dernière remarque. Elle la renvoyait au complexe d’infériorité que sa petite poitrine – non moins magnifique, on s’en souvient – lui faisait éprouver. Elle dut en ressentir une certaine amertume. En effet, comme si elle avait voulu se venger de ce que Nathalie fût dotée d’une poitrine plus opulente et donc plus désirable que la sienne, du moins le pensait-elle, Véra s’acharna sur ses tétons en les pinçant et en les tirant vers le bas.Cette petite vengeance dut lui faire du bien, car elle se jeta sur moi avec un désir rageur qu’elle avait voulu réfréner jusque-là . Alors que j’étais toujours assis sur le canapé devant Nathalie sodomisée en levrette devant moi, elle s’empara de mon sexe comme dans un geste de défi lancé à ma femme.— Maintenant, ma petite soumise, tu vas voir comme je vais bien baiser ton mari sous tes yeux !Elle vint s’empaler d’un seul coup sur mon membre, et, face à Nathalie, commença à aller et venir sur lui, comme si je n’étais plus moi aussi pour elle qu’un objet sexuel vivant. Elle attrapa Nathalie par les cheveux pour lui rapprocher son visage, qui n’était pourtant qu’à une trentaine de centimètres de nos sexes entremêlés.— Regarde comme je le baise bien, ton homme ! lui lança Véra. Il apprécie ma chatte trempée, tu crois ?Je ne pouvais plus voir grand-chose dans cette position, sinon le cul de Véra qui montait et descendait sur mon sexe. J’étais finalement un peu intimidé, moi aussi, du fait de cette répartition des rôles, qui m’avait interdit de la pénétrer selon les convenances habituelles entre gens bien comme il faut. Je me risquai quand même à empoigner son cul pour l’aider à s’empaler sur toute la longueur de ma verge, en espérant qu’elle lui parût honorable, car dans ce domaine, j’étais soumis, comme on l’a vu, à une très forte concurrence. J’en profitai aussi pour écarter un peu ses fesses, son petit trou étant finalement la seule partie intime de son anatomie qu’elle pouvait me donner à voir. Mais Véra ne me laissa pas l’occasion d’user longuement de ce stratagème, car elle s’affala sur moi, et en continuant d’onduler du bassin, elle se remit à donner des ordres à sa servante.— Approche-toi encore et viens me lécher. Je t’ai prêtée à mon homme, mais tu restes ma belle petite pute, ne l’oublie pas…Pierre ralentit les mouvements de sa pénétration, afin de permettre à Nathalie de mieux se concentrer sur le plaisir de sa femme.— Commence par mon clitoris… Ah oui, continue comme ça, c’est bon ! fit Véra. Dis donc, il n’y a pas que les bites que tu sais bien sucer; ma puce (comme quoi, il avait suffi que ma femme lui lèche la moule avec une bite à l’intérieur pour que Véra se radoucisse et change la consonne d’un mot pour lui parler !). Mais puisqu’on parle de bite, je veux te faire goûter mon jus sur la queue de ton mari.Elle souleva son bassin pour extraire de sa vulve mon sexe tout luisant de mouille, que Nathalie vint docilement recueillir sur sa langue.— Lèche-moi la fente aussi !Nathalie lâcha mon pénis et plaqua sa bouche sur la chatte de Véra.— Mieux que ça, mets ta langue à l’intérieur !En s’aidant de ses mains, Nathalie écarta les lèvres de la chatte de Véra, afin de mieux y introduire sa langue qu’elle fit aller et venir dans son vagin.— Recommence à l’enfiler plus fort, chéri, dit-elle à Pierre.Le visage immobilisé entre les cuisses de Véra et la langue lovée à l’intérieur de sa vulve, Nathalie dut à nouveau encaisser les puissants coups de boutoir de Pierre.— On est vraiment en train de bien se la faire, hein, Pierre ! s’exclama Véra. Regarde comme cette salope me fourre la chatte pendant tu lui écartèles son cul ! Elle ne travaille pas si mal, la petite… Elle a peut-être gagné à être gratifiée d’une douceur à présent…Je me demandai bien en quoi une telle « douceur » pouvait consister. Peut-être Véra avait-elle constaté que notre degré d’excitation sexuelle était retombé d’un cran ? C’était d’ailleurs un peu mon cas, depuis qu’elle m’avait éjecté de son sexe aussi brusquement qu’elle m’y avait introduit. Elle allait sans doute nous permettre de souffler un peu, surtout Nathalie, qui avait été mise à forte contribution depuis le début de la soirée. Elle avait bien mérité un petit verre de vin blanc, non ? Soit, mais cela risquait de casser complètement l’ambiance, quoique Nathalie puisse se montrer fort peu farouche après un petit verre… À moins que Véra ait eu enfin l’intention de s’occuper un peu plus de sa chatte après s’être focalisée sur son cul ? Elle allait enfin la prendre dans ses bras pour la câliner, l’embrasser à pleine bouche et lui offrir un bon cunnilingus, pour la récompenser de s’être fait si bien enculer par la queue de son époux. En mon for intérieur, je lui étais par avance fort reconnaissant d’une si charmante attention. Pierre et moi allions de nouveau assister à un beau spectacle lesbien, comme je les aime tant depuis mon adolescence et dont je ne me lasserai jamais. Mais alors, allait-elle abandonner la partie et cesser de traiter ma femme comme une pute de service ?Je ne restais pas bien longtemps dans l’expectative. Pierre se dégagea aussi doucement qu’il put des fesses de ma femme, ce qui n’empêcha pas cette dernière d’émettre entre ses dents un petit gémissement plaintif lorsqu’il finit par en extraire son gland. Il faut dire que le salaud avait encore une trique absolument phénoménale. Véra lui demanda de revenir s’installer confortablement dans le canapé. Évidemment, Pierre avait compris bien plus vite que moi de quelle « douceur » sa femme voulait parler. Pendant qu’il se mettait en position, Véra se saisit fermement d’un bras de Nathalie pour la relever et l’empala quasiment elle-même sur le sexe de son homme.— Tu vois, Nathalie, on te l’avait bien dit. Pour te remercier de t’avoir bien enculée à fond, mon mari t’offre sa belle bite pour te défoncer la chatte… Tu vas aimer, et je sais de quoi je parle ! Seulement voilà , c’est une douceur tout de même un peu spéciale qu’on a prévue pour toi. Ce n’est pas une queue que tu vas prendre, mais deux ! Tu ne sortiras pas de cette pièce sans que nous autres, nous ne te soyons pas tous passés dans le cul !À ces mots, ma verge reprit quasi instantanément son inclinaison verticale. Il avait fallu m’expliquer longtemps, mais là , j’avais compris que j’allais pouvoir enfin récupérer mon statut conjugal et sodomiser mon épouse en tout bien tout honneur. Certes, j’allais devoir composer avec un autre homme pour regagner le droit de pénétrer ma femme, mais il avait au moins cette politesse de me céder l’ouverture, disons, la plus gratifiante… Véra me fit d’ailleurs admirer l’efficacité redoutable de Pierre, en désignant le trou qui m’avait été assigné et qui n’avait vraiment plus rien de « petit ». Et comme si j’en doutais encore, elle y introduisit directement deux doigts, puis un troisième, avec toujours cette précision technique du geste de l’enculeuse professionnelle.— Mais oui, me dit-elle, ça va rentrer tout seul, il n’y a même plus besoin de lubrifiant.Elle voulut quand même prendre la précaution de lécher la rosette. Mais elle y prit tant de goût, qu’elle s’y attarda plus longtemps que je ne l’aurais souhaité, sa langue parcourant la raie des fesses sur toute sa longueur. Et comme Pierre ne m’avait pas attendu pour explorer le deuxième orifice que ma femme offrait à sa spectaculaire virilité, la mélopée de ses gémissements haletants reprit de plus belle.— Ah ça, me dit Véra, que cette litanie du désir aurait presque attendrie si le rôle de dominatrice qu’elle s’était attribuée le lui avait permis, c’est un truc que je n’avais pas prévu ! L’improvisation, ça a quand même du bon parfois… Ah Denis, je sais bien que tu es impatient de venir démonter ta femme, mais laisse-moi encore un peu lui lécher le cul, ça la rend folle !Sans attendre naturellement une quelconque approbation de ma part, Véra reprit le léchage méthodique de l’intimité anale de Nathalie, pendant que Pierre lui besognait la chatte aussi vigoureusement qu’il lui avait ramoné le cul. La mélopée repartit de plus belle et un musicien, chargé d’en recueillir les notes un peu étranges, aurait annoté sa progression de piano à forte.Enfin, Véra me laissa la voie libre. Elle ne s’était évidemment pas trompée et je n’eus aucun mal à m’introduire d’un coup jusqu’à la garde. Nathalie émit un râle de plaisir quand elle sentit que nos deux sexes étaient désormais plantés au plus profond de ses tripes. Cette fois, je pense même qu’un fortissimo placé à hauteur de l’intonation de ses cris eût été trop faible. Il faut dire que Pierre et moi parvînmes à établir tacitement une parfaite complicité virile en la circonstance. Et pour une fois, Véra cessa de s’en mêler. Elle se contenta de se branler en nous regardant. Il est vrai que le spectacle que nous lui offrions tous les trois ne devait pas lui paraître dénué de tout intérêt. Nous fîmes en sorte de bien coordonner nos mouvements de pénétration, ce qu’imposait par ailleurs la dimension hors-norme du sexe de Pierre, qui rendait difficile l’introduction simultanée de nos sexes dans les deux orifices. Quand nous tentions de récupérer un peu, surtout moi qui, placé debout à l’arrière-garde, avais une position plus inconfortable que la sienne, nous nous enfoncions tous les deux, sans bouger, dans les deux trous de Nathalie, et je sentais l’énorme pression que la bite de Pierre exerçait sur l’autre face de sa paroi vaginale. Puis la mécanique parfaitement huilée, dans tous les sens du terme, repartait de plus belle, l’un poussant sa queue à fond, tandis que l’autre la retirait jusqu’au gland.J’étais comblé de pouvoir procurer autant de plaisir à ma femme en lui labourant le cul avec autant de passion que d’application. Mais Pierre gardait quand même pour lui le meilleur. Face à lui, à portée de sa bouche, les seins de Nathalie se dodelinaient majestueusement sous nos assauts, comme des cavaliers lourdement armés méprisant la charge de l’infanterie légère. Il avait beau tout faire, les soulever, les malaxer, les compresser, les étirer, écraser sa langue sur leurs mamelons, aspirer fortement leurs tétons entre ses lèvres, les deux seigneurs reprenaient toujours leur ronde altière au pas tranquille, indifférents aux grands soubresauts du monde. Ils ignoraient superbement les cris de guerre de leur suzeraine qui, en vain, les appelaient au combat. Et comme à la parade, ils défilaient tête haute en se balançant lentement sous les yeux ravis et un peu ahuris de Pierre.Nathalie tenta de me décrire par la suite, à vrai dire sans succès, la sensation extraordinaire que lui avait procurée cette double pénétration.— C’était comme un mouvement perpétuel qui me portait sur une vague de plaisir qui jamais ne redescendrait, crut-elle pouvoir m’expliquer. Je ne sentais plus mon corps, tu vois, ou plutôt, c’était comme si toute sa surface avait été recouverte de millions de capteurs libérant autant de particules de plaisir ; avec une telle intensité, que je ne sentais qu’à peine vos sexes qui me pénétraient l’un après l’autre. Non, je t’assure, je ne vous sentais plus vraiment, ou plutôt si, je vous sentais bien – ne t’inquiète pas, je sais que la bite de Pierre est très grosse, mais j’ai quand même bien senti la tienne me fourrer le cul, si cela peut te rassurer ! – mais je ne saurais plus dire de quelle partie de mon ventre émanait cette chaleur si intense. C’était comme une onde immatérielle qui s’y diffusait partout, et à une telle vitesse que chaque parcelle de mon corps en était irradiée simultanément. Et puis, ouffff ! La vague a fini par s’enrouler et là , c’est comme si, au lieu de me brancher sur vos deux queues en courant alternatif, on m’avait raccordée à une centrale électrique qui a fait griller tous mes circuits. Bref, j’ai déchargé ! conclut-elle en riant.Nous avons ri nous aussi, Pierre et moi, quand nous comprîmes que Nathalie avait eu un orgasme sensationnel. Son corps se détendit subitement, elle s’affala sur Pierre et resta parcourue un long moment par des tremblements.— Mais dans quel état vous l’avez mise, ma petite pute, s’exclama Véra en frappant dans ses mains… Ah, bravo ! Quoique maintenant, au moins, elle sait ce que c’est que de jouir à la fois de la chatte et du cul !On aura compris que Véra, qui ne pouvait encore disposer du débriefing plus argumenté de mon épouse, préférait en rester à un diagnostic plus simple.— Vous êtes gentils, poursuivit-elle, mais on s’écarte du scénario initial. On était censé faire de Nathalie notre petite pute de service, et c’est elle qui jouit comme une dingue ! Bon d’accord, elle m’a fait décharger une fois dans sa bouche, mais ce n’était guère plus qu’un hors-d’œuvre. À présent, Nathalie, tu vas de nouveau agir selon mon bon plaisir, et d’ailleurs mon plaisir tout court, car je commence à avoir sérieusement envie de me faire culbuter par mon homme…— Oh, Véra, lui répondit Nathalie, je te promets que je reste ta petite pute bien obéissante, celle qui fera tout ce que tu lui commanderas. Je serai sage… Exige de moi tout ce que tu veux…— Bon, d’accord, dit Véra de plus en plus impatiente qu’on s’occupe d’elle et parvenant à peine à masquer l’extrême état d’excitation dans lequel la scène précédente l’avait mise. Allonge-toi tout du long sur le canapé… Et toi, Denis, je te demande de revenir baiser ta femme pour qu’elle se remette à mouiller et s’occupe bien de nous.Ma femme s’étant installée comme Véra le lui avait ordonné, je la rejoignis en me calant bien, sur le côté, contre le dossier du canapé. Je repliai sa cuisse contre la mienne et je m’introduisis en elle, par-devant cette fois. Pendant ce temps, Véra s’était placée tête-bêche au-dessus de Nathalie, dont elle avait relevé la tête en glissant un coussin par-dessous.— Défonce-moi bien fort en levrette, chéri, dit-elle à son mari. Et pendant ce temps-là , notre soubrette va pouvoir continuer à vaquer à ses petites corvées domestiques.Véra avait à peine eu le temps de donner ses dernières consignes que Pierre l’enfila de tout son long.— Ahhhhh ! se contenta-t-elle de crier, en s’abstenant pour une fois de tout commentaire.Il est vrai qu’en matière de sexe, les cris valent souvent mieux que de longs discours, bien qu’il soit moins aisé de les coucher sur le papier. Et puis, je finissais par me dire que les mots crus proférés par Véra constituaient une offense sacrilège à sa beauté. Car elle était vraiment superbe avec sa chevelure de jais à présent défaite, ses grands yeux verts perdus dans le lointain, guettant l’orgasme comme le navire porté au secours d’un naufragé, ses lèvres pulpeuses et entrouvertes par où s’échappaient, parmi les vapeurs infernales, les émissions volcaniques de son corps enflammé. Et puis toujours ses petits seins émouvants, qui, bien que renversés, demeuraient renversants, en conservant leurs courbes fines et harmonieuses, en dépit des oscillations parasites que les mouvements de Pierre leur faisaient subir.— Lèche-nous pendant qu’on baise, ordonna Véra à Nathalie !Interrompant ma contemplation, le moulin à paroles obscènes s’était remis en marche. Véra affaissa légèrement son bassin pour que la langue de ma femme s’enroule autour de son clitoris. Puis, les doigts de Nathalie libérèrent sa bouche pour aller lécher les couilles tombantes de Pierre, avec le zèle d’une domestique consciencieuse astiquant les bibelots de la maison. Elle avait désormais une vue imprenable sur la colonne géante de chair contre laquelle elle frottait sa langue, sans parvenir à freiner l’irrésistible mouvement qui l’aspirait à l’intérieur de Véra dans un gargouillis sonore. Afin de ne pas perturber son service impeccable, je ne la baisais que lentement, juste ce qu’il fallait pour continuer à bander convenablement.Il y eut un petit imprévu, lorsque, annoncé par des cris et des halètements sauvages, l’orgasme de Véra déclencha l’émission d’importants jets de mouille, qui se répandirent sur le visage de Nathalie. Elle avait omis de nous dire que certains orgasmes particulièrement violents pouvaient entraîner chez elle ce genre de réaction physiologique. Heureusement que je ne baisais pas Nathalie trop fort, car cette éjaculation féminine inattendue m’aurait fait jouir à mon tour. Pierre avait ralenti son rythme et chaque pénétration appuyée dans la chatte de sa femme déclenchait chez elle une nouvelle éruption, suivie d’un écoulement conséquent. Enfin, Pierre se retira et Véra vint immédiatement plaquer sa chatte inondée sur la bouche de ma femme.— Avale tout mon jus ! s’écria Véra. Et lèche également mon petit trou, parce que je veux que mon mari vienne me prendre le cul, à moi aussi… Pierre, une fois que ma petite pute m’aura bien lustré la chatte, ce sera à toi de jouer !Quand Véra jugea sa toilette intime terminée, elle descendit du canapé, se plaça à quatre pattes sur le tapis et demanda à son mari de venir la sodomiser. Elle ordonna également à Nathalie de venir se poster à genoux près de Pierre pendant qu’il l’enfilait.— Pierre, tu me préviendras quand tu seras prêt à jouir. Ne le fais pas dans mon cul. C’est dans sa bouche à elle que je veux que tu décharges !— D’accord, chérie, à tes ordres !Agenouillée sagement près de Pierre, les cuisses écartées, Nathalie dut exécuter les instructions qu’il lui donnait pour hâter la venue de sa jouissance entre les fesses de sa femme.— Branle-toi ! Masse tes gros nichons… Secoue-les mieux que ça… Tu m’excites avec toute cette mouille que ma femme t’a giclée dessus ! Elle t’en a mis partout !… Doigte-toi la chatte… Passe l’autre main dans ton cul et lèche-là bien après… Ah ouais !… Recommence, ça m’excite… Tire la langue !… Montre-moi comme tu es une belle pute qui aime avoir l’odeur de son cul dans la bouche… Continue, fais-moi bien bander pendant que j’encule ma femme… Tu le sens, chérie, comme elle m’excite cette salope ?— Ah ça, répondit Véra, on peut dire que je la sens bien ta queue ! Je crois qu’elle n’a jamais été aussi grosse, si c’est encore possible… Mais rappelle-toi ce que je t’ai dit, ne jouis pas dans mon petit trou, fais bien attention…Ce rappel vint probablement à point nommé, car Pierre se retira brusquement. En réalité, c’était surtout pour exiger de Nathalie quelques menus services supplémentaires. Approchant son sexe de ses lèvres :— Viens me re-sucer un peu la bite ! Lèche bien partout… Tu vois, comme ça, le goût de vos deux culs se mélange bien dans ta bouche…Après avoir ordonné à Nathalie de garder la bouche ouverte, il réintroduisit sa verge dans l’anus de Véra pour l’en extraire aussitôt et la soumettre aux lapées dociles et expertes de Nathalie. Ce petit jeu, qui contribuait à différer son orgasme, lui plaisait manifestement beaucoup, car il le renouvela à plusieurs reprises ; avec néanmoins une petite variante lorsque, avant d’enculer à nouveau sa femme, il demanda à Nathalie de lécher l’anus de Véra et « toute la raie du cul avec » :— … pour que sa bite puisse s’y glisser plus facilement, crut-il alors indispensable de préciser.Et pendant ce temps, il en profita naturellement pour peloter une dernière fois les gros seins de ma femme, avec le geste délicat du dernier coup qu’on prend pour la route…Enfin, après d’ultimes assauts dans les profondeurs anales de Véra, dont le corps gracile se tordait sous l’effort, Pierre parvint à la limite de l’orgasme.— Je viens, je viens, chérie ! dit-il à sa femme dans un râle étouffé.Véra se dégagea prestement, empoigna la queue de son mari et la dirigea à l’entrée de la bouche de Nathalie.— Prends-la et avale tout ! commanda Véra.Nathalie referma ses lèvres sur le gros calibre de Pierre. Véra n’eut qu’à peine à le branler encore un peu pour qu’il décharge une quantité de sperme proportionnelle à la dimension de sa bite. Une inondation, que rien ne paraissait pouvoir endiguer, se déversa dans sa bouche, malgré les signes de déglutition bien visibles qui prouvaient qu’elle en ingurgitait pourtant une bonne dose. Mais ce ne fut pas suffisant pour régulariser le cours d’un fleuve dont les aigres effluves avaient envahi sa cavité buccale. Deux affluents blanchâtres tracèrent leur lit gluant à travers la commissure des lèvres, toujours refermées sur le membre de Pierre. Quelques gouttes dégoulinèrent sur ses seins. S’étant assurée que son mari avait ouvert toutes grandes les vannes de sa jouissance, Véra retira le sexe de Pierre de la bouche de Nathalie. Avec le gland, elle étala soigneusement le sperme qui s’était répandu sur le visage de son esclave, en le mélangeant à la cyprine qu’elle lui avait précédemment déchargée sur la figure et qui avait tout juste commencé à sécher.— Allez, Denis, à toi le tour ! Finis-toi en baisant ta femme dans l’orifice qui aura ta préférence, on s’en fiche… Et, pendant ce temps, elle s’appliquera à nettoyer la queue de mon homme.Toujours imperturbablement docile dans l’accomplissement des instructions qui lui étaient transmises, Nathalie retourna s’allonger sur les coussins du canapé. Elle reprit dans sa bouche le sexe de Pierre qui, redevenu plus souple, ressemblait à une sentinelle endormie ployant sous la fatigue d’une garde prolongée. Sa langue s’appliquait à effacer les traces de sperme qui s’étaient répandues sur toute la longueur de la verge et à en recueillir les quelques gouttes qui perlaient encore à son extrémité. Puis, en levant les yeux sur Pierre qu’elle fixa intensément, d’un faux air de timidité qui ne pouvait masquer son triomphe, elle engloutit intégralement sa bite désormais réduite à un format plus ordinaire. Sans même jeter un regard sur moi, elle écarta les cuisses pour que je vienne la pénétrer, comme une tâche supplémentaire qu’elle n’exécutait que parce que l’ordre lui en avait été donné.À ce moment-là , je ne sais plus trop ce qui m’a pris. Une sorte de rage intérieure s’empara de moi. Sans prendre conscience que Véra et Pierre avaient fait de moi leur complice, je voulus la punir de leur avoir servi d’esclave sexuelle sans jamais rechigner, d’avoir cédé à toutes leurs exigences lubriques, pour finir par endosser la fonction de videuse de couilles et de réservoir à foutre. Je la pris donc assez violemment, en la limant plus fort que je ne m’étais jamais autorisé à le faire auparavant, en la traitant de tous les noms que je pouvais emprunter au lexique pornographique dans lequel Véra avait déjà si largement puisé. Surexcité par les termes graveleux que je lui jetais à la figure, par la transe de ses gros seins qui s’étaient remis à battre la mesure de mes allers-retours, par le regard à la fois langoureux et soumis qu’elle jetait à Pierre en astiquant sa queue souillée, je me déchaînais littéralement sur elle.Véra s’était rapprochée de moi. Elle me léchait le lobe de l’oreille en me chuchotant que j’avais bien raison de baiser ma femme comme une pute, qu’elle ne demandait que cela, cette grosse salope – ce fut la première et la seule fois qu’elle employa cet adjectif –, qu’elle le méritait pour avoir avalé goulûment leur mouille et leur foutre dans sa bouche de cochonne. Véra avait glissé sa main entre mes fesses, comme pour m’aider à décupler la puissance de mes coups de reins. Au moment où elle m’introduisit tout un doigt dans l’anus, j’explosai enfin dans un rugissement rauque, le corps secoué par les spasmes que déclenchait chacune de mes giclées de sperme. Les yeux mi-clos, groggy comme un boxeur sonné par son adversaire, je fus toutefois encore suffisamment conscient pour voir le visage de Nathalie se tourner enfin vers moi, lâcher le sexe de Pierre et m’adresser un radieux sourire.Pendant que je me retirais, tout penaud, comme la victime naïve d’une arnaque qui ne découvre qu’au dernier moment qu’on l’a jouée, Véra m’embrassa sur la joue en me tapotant le derrière.— Bravo ! s’exclama Véra. Vous avez été des amours, c’était absolument parfait. J’en suis encore toute retournée !Ce changement brutal de registre dans son vocabulaire me la fit paraître plus adorable et plus désirable que jamais et je regrettai alors quelque peu de ne l’avoir pas eue davantage pour moi. Nos deux couples reprirent leur intimité respective en s’enfermant dans deux salles de bains séparées. Après nous avoir offert des rafraîchissements – car la soirée avait été chaude, et pas seulement en raison de sa température estivale –, nos hôtes nous proposèrent de passer la nuit chez eux. Nous préférâmes cependant rentrer, car nous ne voulions pas que le souvenir que nous conserverions de Véra et de Pierre s’affadît dans la banalité de leur quotidien.Ils nous firent comprendre que notre prestation, celle de Nathalie surtout, je présume, avait été à la mesure de leur attente, car ils nous lancèrent une nouvelle invitation quelques semaines plus tard. Nous choisîmes de la décliner pour le moment, sans exclure toutefois l’éventualité d’une prochaine rencontre.À la suite de cette soirée mémorable, en effet, notre vie de couple entra dans une nouvelle dimension, joignant le charme neuf de la nouveauté au privilège rassurant de l’ancien. Nous inventâmes des jeux sexuels qui transposaient certaines situations dans lesquelles Véra et Pierre nous avaient placés. J’avais renoncé à penser que le pacte égalitaire fondateur de notre couple interdisait d’inscrire nos rapports sexuels, de temps à autre, dans le cadre de rapports de domination et de soumission. Je n’hésitais plus à endosser le costume du mâle dominateur. Je demandais à Nathalie de s’exhiber nue sous toutes les coutures et de refaire devant moi les gestes qui avaient accompagné la découverte de son corps d’adolescente, surtout, évidemment, lorsqu’elle était parvenue au stade anal… Je pris davantage l’initiative de la sodomiser, au lieu d’attendre qu’elle en exprime le désir. J’acquis différents objets qui me permettaient de lui pénétrer ensemble ses trois orifices, en choisissant, selon mon bon plaisir, celui qui devrait recueillir ma semence. En particulier, je n’hésitais plus à décharger dans sa bouche et à répandre tout mon foutre sur son visage.Plusieurs mois s’écoulèrent ainsi, durant lesquels nous vécûmes dans un état quasi permanent d’excitation sexuelle, ce qui nous étonna nous-mêmes étant données nos longues années de vie commune. Un soir pourtant, alors que je manquais probablement d’inspiration pour lui faire l’amour, Nathalie me demanda, en affectant un air détaché :— Et si on diversifiait les rôles pour changer un peu ? Qu’est-ce que tu en dis, chéri ?— Ce que j’en dis…Et sur un ton neutre qui voulait masquer mon trouble :— Il va falloir que j’y réfléchisse à tête reposée.**********Blottie sous la couette, Nathalie replia les feuilles de papier sur lesquelles j’avais consigné ce récit et me dit dans un sourire :— Elle m’a toute émoustillée ta « pe-ti-te » histoire, mon cœur. Si tu allais me chercher un verre de vin blanc ?Je descendis à la cuisine, pris deux verres et une bouteille de Sancerre et remontai vers notre chambre. Lorsque j’entrai, Nathalie, revêtue de sa « petite » robe noire, fredonnait :— Saute-moi, baise-moi et prends-moi comme tu voudras.À suivre