Suite de l’histoire « Prête pour prêt » dans laquelle les lecteurs devaient choisir parmi diverses options. Pour ne pas trop faire patienter, voici la première partie (du choix largement majoritaire des personnes qui ont joué le jeu), récit qui reste assez soft pour commencer. Bonne lecture :)En route pour CorfouC’est avec Norbert que l’avion a décollé très tôt ce samedi matin pour Corfou.Un truc amusant : Norbert et Nadine, un N au début de chaque prénom, certaines personnes diront que c’est le destin, mais pas moi, je ne crois pas trop à ces trucs-là. Il s’agit de mon motard prof de maths et de français. Je reconnais qu’il m’avait déjà un peu tapé dans l’œil et à l’oreille lors des webcams. J’avais beaucoup aimé ce mélange insolite entre son look tatoué de motard et sa profession, sans oublier qu’il était plutôt imaginatif.Va-t-il le rester, tandis que nous serons ensemble ? L’avenir nous le dira, et ce, très vite. J’ai déjà une petite idée de la réponse, car depuis ce matin, il me lutine agréablement, à la fois gentiment et éhontément… J’aime bien quand on s’occupe de moi !Quand il est venu chez moi avec sa grosse moto me chercher pour qu’on aille à l’aéroport, il n’a pas caché son enthousiasme, me disait tout de suite que l’original était nettement mieux que la copie à l’écran. Ça fait toujours plaisir à entendre. Devant mon mari, il s’est tenu à carreau, mais une fois que Sylvain a disparu de nos yeux, son comportement a été beaucoup plus téméraire. Même dans l’avion, il veut continuer à toucher pour vérifier s’il ne rêve pas !Un gros tactile, ce Norbert !C’est ainsi qu’il a vite découvert que j’avais mis un string (on ne sait jamais dans les aéroports) et que sous ce string, j’étais totalement glabre. Plus haut, enveloppant mes seins, un soutien-gorge en dentelles, lingerie qu’il a plusieurs fois vérifiée.Mon nouvel amant (qui ne m’a toutefois pas encore consommée) m’a demandé de venir avec une petite valise ou un sac, avec juste le nécessaire vital, un truc à prendre en cabine et sur sa moto. J’ai surtout mis des produits de soin, de maquillage et quelques vêtements sexy. L’avion vient d’atterrir, il fait assez chaud dehors. J’en profite pour envoyer un nouveau SMS à mon mari pour lui dire que nous sommes bien arrivés à Corfou.Après que nous ayons passé la douane, Norbert me désigne les toilettes :— Nadine, as-tu apporté la robe que je t’avais demandée ?— Oui, elle est dans mon sac.— Très bien, va te changer dans les toilettes, sans rien garder en dessous. J’ai trop envie de te voir dedans. Ensuite, on va en moto à la villa.— En moto, dans cette robe ?— Et pourquoi pas ? Vaut mieux faire envie que pitié !Je m’exécute, ce n’est pas une demande bien méchante, même si ce vêtement est quand même assez osé. Habillée de la fameuse robe rouge fort légère dotée d’un profond décolleté en V que j’avais utilisée lors de la première webcam, je le rejoins, attirant au passage la plupart des regards masculins. Comme convenu, Norbert prend des photos quand je reviens vers lui, car il faut des preuves à la fois pour mon mari et pour les candidats malheureux.Très satisfait, Norbert me prend par la main, pour bien signifier à tout le monde que je suis à lui. Un large sourire sur le visage, mon nouveau compagnon se dirige ensuite vers le parking extérieur où une petite moto nous attend à l’ombre. Il explique :— Elle est petite mais pratique. De plus, par ici, les gros cubes sont souvent chouravés.— Qui l’a déposée ici ?— C’est Xavier, notre hôte, il est venu hier faire des courses dans la capitale. C’est un cadenas à chiffres, donc pas de problème de clé. Donne-moi ton sac, Nadine, je m’en occupe.Avant de mettre en route, Norbert envoie un SMS :— Pour prévenir que nous avons atterri et que nous arrivons…Pendant qu’il rédige son message, je regarde ci et là, m’inquiétant d’un point de détail non négligeable :— Et les casques ?— Nous sommes en Grèce, ma chère Nadine…Peu après, nous partons en direction du nord. Contrairement à beaucoup de mes consœurs, j’ai le sens de l’orientation. Je connais un peu la Grèce, surtout les Cyclades, mais pas encore Corfou. En parcourant les rues, je trouve à cette île un petit air italien. Il est vrai que la botte est géographiquement très proche. Après dix minutes de route, étant sortie de la ville, la moto se gare sur le côté, à l’ombre.Intriguée, je demande :— On est déjà arrivé ?— Non, non. C’est juste que j’ai oublié un détail !Il me tend alors un rosebud à œil rouge, ainsi qu’un lubrifiant :— Je présume que tu sais où ça se met, n’est-ce pas ?— Tu veux que je mette un rosebud, là, maintenant ?— Tu vas voir, avec les vibrations, tu vas aimer !Naturellement, il faut que je le mette devant lui, mes fesses bien en évidence, le tout devant l’objectif de l’appareil photo numérique !— Waw ! Ça te va à merveille !— De toute façon, vous les hommes, dès que ça a trait au cul, vous êtes toujours contents !Oui, je sens que Norbert aura de l’imagination et de l’initiative à revendre…La maison de la criqueAprès une grosse demi-heure de route à moto sur des routes plus ou moins macadamisées, et souvent escarpées car nous avons dû traverser une montagne, nous sommes en train de rouler sur des chemins moins avenants. Je suis en train de me poser la question si nous ne nous sommes pas perdus. Ci et là, la route se transforme parfois en un tunnel végétal assez bas de plafond.Moto plus rosebud est un mélange que je n’avais pas encore testé dans la vie. Maintenant, c’est fait. Je reconnais que ce n’est pas désagréable, à condition d’être bien assise.La route se rétrécit encore un peu. C’est pas possible, nous sommes paumés ! Je suis vite détrompée quand nous arrivons en vue d’une villa toute blanche perchée en hauteur. En contrebas, je découvre bien vite que nous sommes en bord de mer, au fond d’une petite crique rocheuse, ce qui n’empêche pas une piscine que je suppose d’être d’eau douce juste devant l’entrée dotée de colonnes.Les vibrations ont du bon, c’est vrai. Mais ça fait aussi du bien quand ça s’arrête !— Nous sommes arrivées, chère Madame !— Je vois ça…La moto se gare sur le côté, sous un carport en bois. Aussitôt, Norbert prend quelques photos pour situer les lieux. Bon, je vais arrêter de mentionner toutes les fois où il prendra des photos, sinon un bon quart de mon histoire ne parlera que de ça !Peu après, nous entrons tous les deux dans la maison fraîche, ce qui fait du bien, car dehors le soleil commence à taper dur, même si nous ne sommes qu’en mai.Norbert tapote gentiment mes fesses :— Alors, tes premières impressions ?— Sur la villa ou le rosebud ?— Les deux, Nadine !— Le rosebud, c’est pas mal, mais la villa, c’est nettement mieux !Tout sourire, Norbert me prend par la main :— Allez, viens, on va faire les présentations !— Y a beaucoup de monde ?— Quatre couples, si tu exclus la cuisinière, la femme de ménage et le jardinier. Quoique je ne sais pas si les deux derniers sont présents.Je m’étonne :— Quatre couples ?— Je te rassure, aujourd’hui sera un jour calme, histoire de te reposer du voyage et de te mettre dans le bain en douceur.— Tu es bon et généreux !En effet, quatre couples nous attendent dans une vaste pièce qui semble servir de salon et de salle à manger ; Norbert annonce :— Bonjour à toutes et à tous, je vous présente Nadine, le beau lot que j’ai gagné !— Ah oui, ton fameux concours sur le web. Honnêtement, je croyais que c’était du pipeau. Il faut croire que non.Avec un grand sourire, je m’immisce dans la conversation :— Bonjour tout le monde. Oui, il faut croire que non, puisque je suis devant vous.Norbert me présente à chaque personne présente. Je comprends vite que l’atmosphère ne sera pas pudique ces prochains jours, la plupart des hommes sont torse nu, et les femmes sont assez peu vêtues, l’une d’elles est carrément topless.Commençons dans l’ordre alphabétique (ou presque) :— Amandine et Alan, carrément une Barbie et son Ken barbu, made in Harley-Davidson.— Betty et Bernard, une jolie poupée brune, accompagnée d’un homme fort chic.— Cécile et Charles, une femme assez androgyne, en couple avec un homme très grand, qui ne semble pas très éveillé. Mais il convient de se méfier de l’eau qui dort.— Yolande et Xavier, une rousse replète et son mari petit mais musclé, nos hôtes.— Enfin, n’oublions pas Nadine et Norbert, la gagnée et mon gagnant.De façon amusante, quatre couples sur les cinq ont des prénoms qui commencent par la même lettre, ce qui va me faciliter la mémorisation de qui est avec qui, du moins officiellement, car je suppose qu’il va y avoir du mélange par la suite…Peu après, Yolande me fait visiter la demeure, m’expliquant divers points de détails sur celle-ci et la vie en société, comme le tutoiement de rigueur. Peu après, je découvre ma – pardon – notre chambre avec vue sur la crique.— Eh, pas mal ! On se croirait dans un club select très privé !— C’est un peu l’idée de cette villa, figure-toi. La plage n’est pas très grande, mais elle est quasiment déserte. Ah oui, si tu veux de la clim, il faut fermer la porte-fenêtre.Curieuse, je demande :— Vous vous connaissez depuis longtemps ? Je veux dire, vous tous…— La plupart d’entre nous se connaissent depuis cinq-six ans. Pour ma part, je connais Betty et Norbert depuis l’école primaire.— Ah oui… quand même… Norbert est souvent venu ici ?— Quasiment autant que nous.— Ah, d’accord…Et sans doute avec d’autres femmes à son bras. Il aurait eu tort de se priver ! Tandis que nous revenons dans le couloir, Yolande me questionne à brûle-pourpoint :— Au fait, t’es vraiment son gros lot ?— Oui… ça s’est vraiment passé ainsi…— Faudra que tu me racontes ça en détail, mais pas maintenant, plus tard…Puis nous sommes redescendues pour rejoindre les autres personnes. Entretemps, Norbert s’est débarrassé de son haut. Non seulement ses bras sont tatoués, mais aussi son torse et son dos. Bien que je ne sois pas fan, je reconnais que c’est esthétique sur lui.Un quart d’heure plus tard, Yolande annonce à la cantonade :— Je sais bien que d’habitude, on mange plutôt vers quatorze heures, mais les nouveaux arrivants doivent avoir la dalle. Repas froid. Nadine, viens m’aider, s’il te plaît !— OK, j’arrive…Je file en cuisine. Sur place, Yolande me familiarise avec les différents appareils. Puis nous revenons peu après dans la grande salle, en poussant chacune devant nous un chariot à roulette.L’ambiance est bonne, fort conviviale, j’ai déjà l’impression de connaître un peu tout le monde. Curieusement, nous avons parlé un peu de tout durant le repas, mais pas du fameux concours qui a fait que je suis ici à deux mille kilomètres de chez moi. Je suppose que c’est juste partie remise.Petite siesteAprès le repas, Norbert et moi montons dans notre chambre, afin de respecter une coutume locale qu’on appelle la sieste.Une fois la porte refermée, Norbert se rue carrément sur moi. Pas la peine de deviner longtemps ce qu’il a en tête, avec quelque chose de bien dur, plus bas dans son pantalon et sa façon de me couvrir de baisers brûlants ! Je sens que je vais passer à la casserole (comme on dit vulgairement), ce qui ne me gêne pas, c’est quand même le but du jeu. Mais est-ce que Norbert sera à la hauteur ? Ça, c’est une autre question à laquelle j’aurais la réponse dans peu de temps.Me pressant contre lui, Norbert avoue :— Aaah enfin seuls ! Depuis le temps que j’en rêve !— Je comprends ton… euh… émoi, mais fais attention, je suis assez fragile quand même !— Ce n’est pas mon intention de te briser en mille morceaux ! J’aurais tout à y perdre !— Je suis contente de te l’entendre dire, mon cher Norbert !Ce qui ne l’empêche de me renverser sur le lit afin de couvrir mon corps de baisers et de caresses, ma faible robe se mettant vite aux abonnées absentes ! J’aime quand un homme me démontre toute la passion qu’il a pour ma petite personne, sans toutefois que ça vire au cannibalisme, comme ça arrive parfois…En tout cas, sa façon de m’embrasser et de me caresser m’excite déjà beaucoup, ce qui est un très bon commencement.Norbert se met à l’aise en retirant son pantalon et son caleçon, se mettant tout nu (sauf ses tatouages). Je découvre alors une verge tout à fait classique dans sa taille, dotée néanmoins d’un bel arc de cercle et nervurée. Pour un peu, je serais déçue qu’elle ne soit pas tatouée, mais je suppose que ça doit faire très mal à cet endroit-là !Déposant un baiser sur le bout de mon nez, ses mains occupées ailleurs, Norbert annonce :— Ah oui, j’allais oublier : j’ai un petit papier dans mes affaires…— Quel petit papier ?— Celui de mon tout dernier test qui remonte à avant-hier. Et depuis, je n’ai pas eu de relation sexuelle, pas même avec ma main !Mes bras enlaçant son dos, je souris :— Une façon de me dire que ce sera sans capote ?— Je préfère, et de loin ! Pas toi ?— Oh que si !— Mais avant, les hors-d’œuvre !En un rien de temps, Norbert glisse sa tête entre mes cuisses et commence à me faire un beau cunnilinctus. Même si sa barbe me chatouille un peu, sa langue très agile me fait rapidement grimper aux rideaux. Ce type s’y connaît dans l’art de titiller les clitoris, de les envelopper, de les câliner, d’aller explorer les fentes humides ! En tout cas, je me laisse faire avec délectation, caressant ses cheveux, subissant une splendide léchouille comme j’en ai rarement eue de ma vie !Décidément, si ça continue de la sorte, j’ai bien fait de le choisir, lui et Corfou !C’est avec une rapidité folle que je me mets à jouir bruyamment. Peu après, je suis même obligée de repousser sa tête pour l’empêcher de continuer, tellement c’est électrique !Les bras en croix, je me repose. Norbert se glisse à côté de moi :— Ça va ?— Oui, oui ! T’inquiète, je suis comme les montagnes russes… mais je récupère vite !Et puis lui prouver mes dires, je m’empare que sa verge que je branle fermement, puis quand j’estime avoir suffisamment récupéré, je me fais un plaisir de lui démontrer qu’il n’y a pas que lui qui s’y connaît en plaisirs buccaux ! Sa tige frémit sous la langue, j’adore sentir les palpitations des veines, tous ces petits raidissements qui certifient que je suis sur la bonne voie !Alors que je pense que je suis presque parvenue à le mettre sur le bord de l’éruption, Norbert s’échappe de ma bouche, puis sans que je comprenne bien ce qui m’arrive, il me renverse sur le dos pour venir m’investir en un classique missionnaire. Je suis un peu étonnée de la tournure des événements, mais je ne dis pas non, d’autant que cette belle verge me farfouille voluptueusement, me faisant bien sentir qu’elle me désire fortement.Norbert s’enfonce complètement en moi, puis son torse vient écraser mes seins. Il grogne :— Ah, combien de fois j’ai rêvé de te posséder !— Oui, je vois ça !— Non, non, tu n’as encore tout vu…Non, je n’avais pas tout vu, en effet ! Mes seins toujours écrasés, Norbert commence à me pistonner frénétiquement, utilisant son bâton de chair comme une baratte, frottant son pubis poilu contre mon clitoris, tout en m’embrassant comme un fou. Je m’embrase presque aussitôt, tel un petit morceau de papier en plein centre d’un brasier incandescent !Après, à ma grande surprise, je perds carrément le fil. Je suis ailleurs, avec plein d’étoiles dans la tête, en train de marcher sur la lune ou de gambader sur les anneaux de Saturne ! J’ai déjà eu droit à des décollages pour le septième ciel que n’aurait pas renié la Nasa ! Mais aujourd’hui, je viens que comprendre qu’il existe un huitième ciel !Pour une raison inconnue, ce type me fait jouir avec une facilité déconcertante. Comme si sexuellement, nous étions à l’unisson ! Je me laisse ballotter par les flots, tel un fétu de paille, retournée, renversée, subjuguée.Puis la tempête des sens s’apaise, l’ouragan s’éloigne, l’océan se calme, les vagues se tassent. Ayant repris pied sur terre, je contemple le plafond, je suis totalement vannée… Je récupère petit à petit, lentement, doucement mais sûrement. C’est alors que je réalise un gros point de détail. Furtivement, je tâte mon entrejambe. Je laisse passer quelques instants pour avoir les idées claires. Puis, tournant la tête vers Norbert qui est allongé à mes côtés, je lui dis :— Sauf erreur de ma part, depuis tout à l’heure, tu te retiens, non ? T’as des soucis pour recharger tes batteries ?— Non-non, pas du tout ! C’est juste que nous sommes en Grèce…— Et alors ?— Ne dit-on pas que les Grecs ont des mœurs particulières ?J’ouvre de grands yeux :— Attends… tu es en train de me dire que tu te retiens depuis tout ce temps, juste pour éjaculer dans mon cul ?— Autant que ma première fois avec toi soit inscrite dans les annales, avec deux N, mais aussi avec un seul N…— Ho-ho, je sens le prof de français remonter à la surface…— Pour l’instant, c’est plutôt le pervers qui remonte à la surface ! Allez, allonge-toi sur le ventre, s’il te plaît !Je m’exécute au milieu du lit. Ceci fait, Norbert glisse un coussin sous mon pubis afin de bien relever mon popotin. L’autre oreiller se niche sous ma tête. Avec délicatesse, il enlève le rosebud. Je l’aide un peu en poussant, mais pas trop fort, bien que la crainte d’en faire trop me traverse fugacement. J’ai eu le tour, il y a deux ans avec un amant qui m’avait justement demandé de pousser. J’ai eu franchement la honte, mais visiblement, ça l’avait encore plus excité ! Ah ces hommes !Du coin de l’œil, je constate avec satisfaction que Norbert enduit sa belle verge de lubrifiant et qu’il ne mégote pas sur la dose. Tant mieux ! Même si l’endroit est assez visité, ce n’est pas pour autant une autoroute, ni même une belle nationale.Il se positionne, je sens distinctement son gland dans ma cuvette. Un coup de reins, et hop, l’intrus rondouillet disparaît en moi. Peu après, les autres centimètres de son bâton de berger suivent le même chemin. Norbert possède une verge qui est à la bonne taille, ni trop peu ni trop non plus. Assez vite, il arrive à destination, sans pouvoir aller plus loin, une simple question de centimètre. Du moins, pour l’instant. Bien enfiché en moi, Norbert s’extasie :— Hmmm ! Tu sais que t’as un cul d’enfer ?— Je sais, je sais… Mais ce n’est pas une raison pour déclencher l’enfer à cet endroit !— C’était bien mon intention d’y aller avec doigté…Je me moque gentiment :— Pourtant, c’est pas précisément ton doigt qui est enfoncé là !— Mon doigt ne serait pas assez gros, ni assez long, pour te faire vraiment de l’effet… Sauf si j’en mets plusieurs en même temps, mais c’est moins amusant !— Je ne te le fais pas dire !Il commence à me pistonner lentement, posément mais fermement. J’apprécie beaucoup. J’en profite pour glisser mes doigts entre l’oreiller et mon pubis pour me faire du bien. Mon nouvel amant en profite pour augmenter l’intensité, mais toujours graduellement, sans forcer.Soudain, sa voix résonne :— Au fait, justement, plusieurs doigts en même temps, tu y as déjà eu droit ?— T’as de ces questions ! Tout dépend de la main, c’est aussi simple que ça, mais honnêtement, c’est pas trop ma tasse de thé. Cependant, une queue comme la tienne, ça me convient parfaitement…Ses mains agrippent fermement mes hanches :— Ah une queue comme la mienne ! J’aime bien quand une femme parle de ma queue…— Toi un prof de français, t’aimes les gros mots ?— Pas les gros mots, mais les expressions vulgaires dans la bouche d’une femme du Monde, c’est excitant !Le va-et-vient s’accélère, puissant, ample. La tête dans l’autre oreiller, coquine, je demande :— Ah bon ? Je suis une femme du Monde ?— Tu as ce petit côté « grande bourgeoise », quand même… avoue-le !— Ah bon ?— Tu le sais très bien et tu en joues parfois. Tu es toujours bien maquillée, tirée à quatre épingles, sachant te mettre en valeur.Je fais remarquer une évidence :— Pourtant, on ne peut pas dire qu’on se soit vu souvent !— Parfois, cinq minutes suffisent pour tirer un portrait définitif ! Tiens, en parlant de tirer, je crois que je ne vais plus pouvoir me retenir bien longtemps !— Ah oui ? Elle attend quoi, ta grosse queue pour venir se vider en moi !— Houuu ! Tu sais jouer le jeu, toi !— Allez, viens me mettre ta belle bite bien au fond pour éteindre l’incendie de mon cul !Un raidissement, un instant suspendu, puis une plongée dantesque dans mes profondeurs interdites…— Aaargh ! Aaah-oooh ! Dieu que c’est bon !Ce salopiaud est carrément en train de se vider entre mes fesses, au plus profond de mon intimité interdite. J’ai la curieuse impression qu’il déverse des litres et des litres de liquide, cette sensation est assez impressionnante !Je crois que j’ai trouvé le truc pour que Norbert lâche prise rapidement. Bon à savoir ! Pour ma part, les yeux mi-clos, je décolle à moitié sous la frénésie de mes doigts. C’est moins fort que tout à l’heure, mais ça fait du bien, beaucoup de bien !— Oooh oui ! Ouiii ! Hmmm !Durant ce temps, affalé partiellement sur mon dos, Norbert se laisse aller, en appui sur les coudes afin de ne pas m’écraser complètement. Néanmoins, ses mains avides réussissent à capturer mes seins écrasés, malgré la position un tantinet spéciale.Peu après, il se retire, délaissant mon dos, mes seins, puis mon séant. Je reconnais que je suis à la fois contente et triste de ne plus sentir son engin en moi. Tandis que je suis toujours fesses à l’air, la tête dans l’oreiller, je l’entends dire :— Bon, conservons les bonnes habitudes prises ce matin…Posément, sans douleur, il remet le rosebud en place afin que je conserve sa semence en moi pendant encore longtemps. Un satané pervers à sa façon !Indubitablement, Norbert n’est pas parti pour me décevoir. Je sens que j’ai le bon choix avec lui. Mais en attendant la suite, nous sombrons dans un petit sommeil réparateur.Les femmes à la plageLa sieste finie, j’en profite pour donner un petit coup de fil à mon mari pour lui expliquer où je suis.— On dirait que tu es bien tombée, ma chérie…— Oui, on dirait… Je t’en dirais plus ce soir, avec quelques photos !Visiblement, la sieste a été agitée pour plusieurs personnes. Nous sommes à nouveau tous réunis dans la grande pièce, en train de parler d’un peu de tout. Oui, je n’ai aucun mal à m’intégrer au groupe, même si je suis la petite dernière. J’ai toujours eu le contact facile. Parfois, même trop facile…Ma robe rouge facilite d’ailleurs cette intégration auprès des hommes, d’autant que je n’ai pas mis de soutien-gorge, ceci à la demande de Norbert. Manifestement, je suis son trophée. Auprès des femmes, j’évite de trop me mettre en avant, j’écoute beaucoup, j’interviens de temps à autre pour faire voir que je continue de suivre le débat. C’est diplomatique, surtout quand je sais que je suis ici pour une semaine.Soudain, Yolande, la maîtresse de maison, clame à la ronde :— Les filles ! Allez, toutes à la plage et toutes nues !Je m’étonne :— Toutes nues ?— Ben oui, c’est plus mieux comme ça, non ? Nous sommes entre filles. De toute façon, y’a personne dans la crique.Sous le regard intéressé des autres personnes, je fais comme tout le monde, du moins les femmes, car les hommes n’enlèvent rien. Amandine possède des seins en poire bien accrochés ; Betty des pommes bien rondes ; Cécile, des pêches veloutées, et Yolande offre à la vue un sacré bonnet, avec ses lourds lolos qui ruissellent vers le bas. Une fois que je suis à mon tour toute nue, Yolande me scrute de la tête aux pieds :— Oui, oui… toi, t’as du matos !— C’est bien ou c’est mal ?Je suis assez fière de mes melons, si je dois rester dans la métaphore fruitière. Yolande se moque gentiment de moi :— À ton avis, Nadine ? Vaut mieux faire envie que pitié !— J’ai déjà entendu ça dans la bouche de Norbert à l’aéroport…— Pff ! Norbert fait feu de tout bois. C’est un spécialiste du recyclage ! Et comme il a une sacrée mémoire, il est capable de te ressortir ce que tu as dit, il y a vingt ans, au moment opportun. Demande-lui de te réciter les Fables de La Fontaine, t’es pas sortie de l’auberge, il les connaît toutes ! Sans parler du répertoire d’un tas de chanteurs et de chanteuses.— À ce point ?— Tu ne connais pas l’énergumène, ma jolie ! Pas autant que moi !Soudain, elle s’arrête, me scrute le bas du dos, puis annonce à la cantonade :— Oh, t’as un rosebud dans le cul ? Oh ça, c’est du Nono tout craché ! Quand il peut profiter, il profite un max !Aussitôt, mon popotin est le point de mire de tout le groupe, ce qui est quand même assez gênant. Yolande me prend par le bras :— Allez Nadine, viens, allons à la plouf !Verre en main, Charles lâche flegmatiquement :— Oui, les poufs à la plouf !— Si Norbert n’en perd pas une, toi, tu ne recules jamais devant un jeu de mots vaseux !Toujours impassible, Charles hoche la tête :— Il n’y a qu’entre nous que je peux me le permettre ! T’imagines si je sors ce genre de truc dans un conseil d’administration ?— Pauv’ petiot ! Donne-moi cinq minutes que je te plaigne un quart d’heure !C’est ainsi que toutes les cinq, serviettes en main, nous sommes parties vers la crique, sous l’œil égrillard des hommes restés sur place. Main dans la main, Cécile et Betty nous suivent sur la pente parfois assez raide. Puis peu après, c’est enlacées que ces deux-là arrivent en vue de la petite plage.Je demande en catimini à Yolande :— Elles sont lesbiennes ?— Plus précisément, elles sont bi et pas mal lesbiennes.— Ah OK…Yolande continue d’avancer vers la mer :— Tu sais, les hommes adorent voir des femmes se gouiner. Cécile m’a déjà raconté que plus d’une fois elle avait fait l’amour avec une femme, tandis que des hommes les regardaient s’envoyer en l’air sans participer.— Sans participer ? C’est pas mon mari qui serait resté sans rien faire ! Quoique… je me suis déjà envoyé en l’air devant lui, il était resté simple voyeur…— Tu vois que c’est possible…Je regarde fugacement le couple formé par Betty et Cécile.— On dirait presque que Cécile est l’homme…— Cécile est un prénom masculin chez les Anglo-saxons. Et elle a un physique assez… andro…— Oui, c’est vrai… En tout cas, c’est marrant de constater que Betty ressemble assez à Betty Boop, celle des dessins animés.Yolande sourit :— Tu vois, je ne suis même pas certaine que Betty soit son vrai prénom.— Ah bon ?Après avoir déposé nos serviettes sur le sable, nous nous retrouvons toutes les cinq dans l’eau. S’isolant un peu sur le côté, Betty et Cécile se roulent des gros baisers, des pelles comme on le dirait plus vulgairement, et elles ne font pas semblant !Bien des hommes devraient en prendre de la gaine !Ayant de l’eau jusqu’au nombril, je découvre peu à peu la crique pour la première fois. Elle n’est pas bien large, mais plutôt longue, faisant un coude vers la mer. De ce fait, un bateau en pleine mer ne voit pas ce qu’il y a sur la plage, ce qui est pratique. L’eau est chaude, la pente est douce, une légère brise…Amandine, Yolande et moi sommes ensemble. Je confie à voix haute :— Un endroit vraiment à part !Curieusement, c’est Amandine qui répond :— C’est mon mari et moi qui sommes tombés dessus, les premiers. C’était une vieille pension familiale, puis comme c’était mal desservi, les proprios ont jeté l’éponge. Alors Yolande a racheté. Elle a plein de sous !— Comme Xavier, non ?— Non-non, c’est Yoyo qui possède le porte-monnaie. Un gros héritage.Fronçant des sourcils, Yolande intervient :— T’es obligée de tout raconter ?— Ben, j’explique, c’est tout.J’essaye de modifier le cours de la conversation :— En tout cas, c’est un bien bel endroit. La plage est privée ?Flottant allongée sur le dos, Yolande répond :— Non, elle n’est pas privée, mais très peu de monde vient se baigner ici. Que les gens du coin, et encore. Comme t’as pu le constater en venant ici, un bus ne passe pas. Ça aide à avoir la paix. Xavier fait les courses une à deux fois par mois, avec son pick-up.— C’est comme ça qu’il a déposé la moto pour qu’on vienne ?— Exactement. Ces petites motos sont très bien, mais faut pas à avoir trop de choses à transporter.Amandine me tapote dans le dos :— Et si tu nous racontais ta version de comment t’as connu Norbert. Parce que son histoire de concours sur le web, j’y crois pas de trop !— Pourtant c’est ainsi que nous nous sommes connus…S’enfonçant dans l’eau jusqu’au cou, Yolande appuie la demande :— Ça tombe bien, je voulais justement en savoir un peu plus !— OK, OK, je vous raconte ça.Mettant ses mains en porte-voix, Amandine hèle les deux autres baigneuses qui font bande à part :— Eh, les filles, ramenez votre fraise ici, Nadine va nous raconter comment elle a rencontré Norbert !— On arrive !Puis, entourés par les quatre femmes, l’eau sous mon menton car je me suis un peu accroupie, je raconte ma version des faits aux autres femmes, l’idée du concours, les visions, les propositions et tout le toutim. C’est Cécile qui prend la parole en premier :— Eh non, le Norbert, il n’a pas raconté de carabistouilles. Vous êtes un sacré couple de cocos, ton mari et toi !— Sylvain a toujours eu de bonnes idées et parfois des idées assez… farfelues…— Tu veux dire que c’est lui qui mène la barque ?Levant l’index, je rectifie :— L’homme propose, la femme dispose, nuance !— Bien dit ! Et tu sais ce qu’il va te faire, le Norbert ?— Il y a une part de surprise… dont vous quatre…— Eh bien, en attendant ces surprises, continuons de nous baigner.Puis Cécile et Betty nagent vers une série de rochers plats. Une fois arrivées, elles se bécotent à nouveau avec ardeur, comme si c’était la fin du monde qui devait arriver dans moins de dix minutes !Comme Amandine est toujours en train de barboter près de moi, je lui demande :— Au fait, les hommes, ils peuvent nous voir de là-haut ?— Hihi ! Deux fois plutôt qu’une ! Je parie même qu’ils sont en train de nous filmer ! Y plein de caméras wifi avec panneau solaire, un cadeau de la boîte de Charles !Du doigt, elle me désigne certaines d’entre elles. Je n’avais pas fait attention :— Et ça ne te dérange pas qu’il y ait trente-six caméras ?— On voit que t’es nouvelle ici, Nadine…— Dois-je comprendre que c’est le temple de la forfaiture ?— De la quoi ?Seins flottants sur l’eau bleutée, Yolande intervient, rigolarde :— Une façon de dire : sea, sex and sun…— Ah OK ! Elle cause comme Norbert ! Je comprends mieux certaines choses…Désignant sa voisine, Yolande se tourne vers moi :— Cause-lui english, spanish ou french, mais évite les mots universitaires avec Amandine. La pauvre a passé son adolescence à jouer les mannequins, elle a vu beaucoup de pays mais peu de bouquins.Tordant la bouche, Amandine riposte :— C’est ça, fous-toi de moi !— Ose me dire que ce n’est pas vrai, ma petite Amandine ? N’empêche que, de nous toutes, tu es la seule à avoir parcouru autant de kilomètres en avion et à avoir trente-six fois ton portrait sur papier glacé !— Oui, vu comme ça, c’est pas faux… Jalouse ?— Pas vraiment. C’est vrai que ça m’aurait plu de jouer les mannequins, mais c’est quand même une vie de dingue… Et puis, regarde-moi, j’ai pas trop le physique pour ça… Allez, assez causé, ça vous dit d’aller jusqu’au rocher là-bas ?Me laissant sur place, sans attendre ma réponse, Amandine et Yolande nagent en direction du large. Je décide de les rejoindre, même si je ne suis pas une nageuse émérite. Quelques minutes plus tard, nous sommes toutes les trois installées sur le rocher.— Beau panorama avec trois sirènes sur leur rocher. Nos hommes doivent se régaler !— Tu crois qu’ils matent toujours ?— Au pire, ils enregistrent et ils feront un montage des meilleurs morceaux !Yolande regarde du côté des rochers plats :— Ah ces deux-là, elles ne perdent pas une seule minute ! Faut dire qu’elles n’ont pas pu se voir durant quelques mois.— Ça fait longtemps que ça dure, leur histoire ?— Humm… quatre ans, si je ne me trompe pas.Puisqu’on me répond, je continue de questionner :— Et elles ne se sont pas mises ensemble ?— Leurs maris ne sont pas très chauds. Et puis, un divorce, ça ferait très mal aux finances des deux couples, une histoire de participation, bref de gros sous. De plus, comme elle est née en Amérique, Betty est souvent de l’autre côté de l’Atlantique, tandis que Cécile bouge aussi beaucoup, mais pas dans la même direction. En clair, Betty est souvent aux USA et parfois au Canada, tandis que Cécile s’occupe des pays de l’Est. Donc, même si elles vivaient à deux, elles ne se verraient pas souvent…— Ah oui… c’est mal parti…— Et puis, quand les maris récupèrent enfin leur femme, ils veulent en profiter, c’est normal.Amusée par cette situation, je poursuis mes questions :— Charles et Bernard font avec ?— Vaut mieux être à plusieurs sur un bon coup que seul sur un mauvais…— Vu comme ça…— Et toi, quand tu n’es pas le gros lot d’un concours sur le web, tu fais quoi ?Continuant de barboter dans la mer, je souris :— Il faut en laisser un peu pour les prochains jours !— T’as pas tort…Après un petit bain de soleil, nous retournons dans l’eau. Va-et-vient que nous faisons ensuite plusieurs fois. Oui, la vie peut être belle quand on est dans l’endroit qui convient, par exemple dans une crique déserte à Corfou, au mois de mai…Tout le monde à la plagePuis une grosse heure plus tard, les hommes se sont invités sur la plage. Ils ne sont pas venus les mains vides, apportant des boissons, de la nourriture allant des chips aux brochettes en passant par quelques salades, un barbecue et diverses autres petites choses. En les entendant causer, j’ai vite compris que l’idée générale est de goûter puis de dîner sur place.Tout de suite, les couples se reforment, y compris chez les lesbiennes, qui restent néanmoins l’une à côté de l’autre, formant une famille recomposée de quatre personnes. Dans celle-ci, les hommes font des mamours à leurs femmes qui, elles-mêmes, se font parfois des câlineries.Rien à redire concernant Norbert, il s’occupe bien de moi. Il faut dire que je suis son tout nouveau jouet. L’écrasante majorité des hommes sont ainsi. Au début, c’est tout beau tout rose, puis un beau jour, on peut parader en nuisette affriolante sous leur nez, sans rien faire frémir en eux ou sur eux. Exception faite de mon Sylvain qui est toujours assidu malgré les années, mais c’est un obsédé sexuel !— Je parie que tu as dû raconter en détail les circonstances de notre rencontre…— Exactement… Je n’ai dit que la stricte vérité. Je ne savais pas que tu connaissais Yolande de si loin ?— Oui, ça va faire un beau paquet d’années !Je laisse courir mes doigts sur son torse :— Je parie que tu es venu ici avec plein de femmes ! Je te rassure, je ne suis pas jalouse.— Eh bien, détrompe-toi. Je suis surtout venu ici avec Joëlle. Mais c’est devenu de l’histoire ancienne…— Ah bon ?Les yeux dans le vague, Norbert se souvient :— Avec Joëlle, j’ai joué à Pygmalion, le sculpteur tombé amoureux de sa statue…— Je connais l’histoire, elle se termine bien pourtant.— Ce n’est pas toujours le cas dans la réalité… Quand j’ai rencontré Joëlle, elle était assez timide et renfermée, tel un bouton de rose.Mes doigts descendent vers son ventre :— Et laisse-moi deviner : tu as aidé la rose à s’épanouir !— Exactement ! Mais les roses ont des épines…— Des épines, c’est-à-dire ?— Cette ouverture a changé bien des choses chez Joëlle qui a pris de l’assurance. Ce dont j’ai profité, je l’avoue. Mais par la suite, elle a tapé dans l’œil d’un des directeurs de sa boîte, elle est devenue sa maîtresse puis sa femme. En réalité, je soupçonne fortement Joëlle de l’avoir carrément allumé, mais ça, elle ne l’avouera jamais. Bref, j’ai servi de catalyseur. Dommage, je pensais franchement qu’elle était la bonne…Le coup classique de l’élève qui dépasse le maître. À moitié amusée et attendrie, je saisis son sexe par-dessus le tissu de son maillot :— Pauvre chou ! Tu veux que je te console ?— Ça commence un peu à dater, mais je ne serai pas contre un surplus de consolation !Très vite, le goûter sur la plage vire à l’orgie, enfin, chacun de son côté ou presque. Sans aucune honte, Xavier est déjà en train de besogner sa femme dans une levrette assez dantesque. Voluptueusement couchée sur le dos, Amandine se laisse lécher l’entrejambe par Alan, tandis que je ne comprends pas bien comment le groupe de quatre est en train de se mélanger, il y a des jambes et des bras partout !Durant ce temps, Norbert ne reste pas inactif, pelotant copieusement mes seins. Peu après, sa main s’égare dans ma fente, bien décidée à me faire jouir, tandis que je le branle. C’est étrange : hier à la même heure, j’étais à deux mille kilomètres, sous la pluie, et là, maintenant, je suis en train de me faire patiner par un inconnu, sur une plage grecque sous un soleil radieux, mais pas trop mordant.Il y a pire comme situation… Pour un peu, je me demanderais si je ne suis pas en train de tourner un film X ! Quoique… les filles m’ont bien dit qu’il y avait des caméras dans cette crique…Peut-être que demain ou dans quelques jours, j’aurais droit à mes propres exploits sur écran. Ça pourrait faire un souvenir très… euh… amusant. Je parie que Norbert a dû y songer, même s’il n’oublie jamais de prendre quelques photos depuis le début.Norbert est à présent tout nu, sa verge dans ma bouche. Je m’applique avec soin, sachant que mes consœurs ne se débrouillent pas trop mal non plus ! Je ne serais pas étonnée que durant le séjour, nous ayons droit à au moins un concours de sucette, ce serait bien le genre de cette petite communauté.Tandis que je suce avec concentration et volupté, je constate que, Xavier étant momentanément hors service, Yolande est en train de faire des privautés du même genre à Charles, sans doute pour compenser le fait que Cécile le délaisse un peu, trop focalisée sur Betty. Peu après, Bernard s’invite au bal, Yolande ne rechigne pas du tout à l’ouvrage. Oui, j’ai la nette impression que j’aurais droit, tôt ou tard, à un concours…— Attention ! Aaargh !Norbert éjacule dans ma bouche. Je continue mon job sur ma lancée et sur sa lance de laquelle fusent divers jets. Peu après, sa main caresse mes cheveux :— Oui, t’es douée ! Je te propose d’aller à l’eau, puis après, je m’occupe de toi à fond !Retirant sa verge molle de ma bouche, je réponds :— Bonne initiative !Le reste de l’après-midi se déroule de la sorte : plage pour faire des grosses cochonneries, puis mer pour se requinquer en faisant des petites cochonneries. Comme Norbert sait très bien se contrôler et se retenir, il sait durer longtemps. De ce fait, toutes mes portes en profitent allègrement ! Grosso modo, c’est moins intense que durant la sieste, mais notre accord charnel fonctionne très bien. Ce radoucissement dans la jouissance est peut-être dû au fait que nous ne sommes pas seuls sur cette plage. Mais je sens confusément que c’est juste une légère trêve pour aller encore plus loin par la suite.Et puis, ce samedi n’est que mon premier jour…Le repas du soir, avec brochettes bien juteuses, est juste une pause afin de continuer ensuite cette alternance plage et mer. Je ne vais pas tout détailler, ce serait trop répétitif !Première nuitVers onze heures, pardon, vers vingt-trois heures, Norbert et moi regagnons notre chambre. Je m’écroule sur le lit épuisée, vidée, vannée, et tous les adjectifs en « é » du même genre. Norbert s’allonge auprès de moi, mais ne reste pas inactif, surtout ses mains…Tournant mon visage vers lui, je m’étonne :— T’as encore envie de baiser ? T’as fait que ça cet après-midi et même en soirée !— Je sais, mais j’ai encore quelques réserves…— Eh bé ! Faut pas t’en promettre, toi ! C’est OK, si tu fais ça vite, car je suis assez crevée, tu vois. J’ai besoin d’une bonne nuit de repos !— Je te rassure, je n’ai pas prévu de m’éterniser…Puis sans préliminaire, il s’installe posément entre mes cuisses pour m’octroyer un classique missionnaire. Je suis quand même assez étonnée de la facilité avec laquelle sa verge bien raide est entrée en moi. Il faut bien avouer que ce cher Norbert a déversé des litres de foutre dans ma fente, et que de ce fait, elle doit être bien lubrifiée ! C’est vrai aussi que tout ceci m’excite !Norbert coulisse plaisamment en moi. Parfois, il s’offre le luxe de sortir pour venir se frotter vicieusement sur mon clitoris exacerbé. C’est agréable, je le reconnais, mais même si je m’aidais de mes doigts, je n’atteindrais pas le nirvana, je suis trop hors service pour ça.Pas même avec une baguette magique ou merveilleuse !Du coup, mon amant fait sa petite affaire, souillant joyeusement mon antre naturel dans un long râle de plaisir non simulé. Puis il s’affale sur le dos à côté de moi. Capturant quelques mouchoirs en papier, j’éponge comme si j’avais reversé de l’eau. Encore heureux que je n’aie plus de poil, sinon ç’aurait été la bérézina pour nettoyer ! Ce n’est pas très romantique, mais je n’ai pas trop l’esprit à ça, j’estime avoir déjà bien donné de ma personne, surtout un réveil très tôt ce matin et des heures de voyage. Je ne suis pas Superwoman.Tandis que je viens de finir ma fugace et poisseuse toilette, ayant barbouillé quatre mouchoirs en papier, j’entends Norbert me questionner :— Au fait, tu connais la notion de logarithme ?En voilà encore une ! Ce n’est pas précisément le bon endroit ni le bon moment, pour demander un truc pareil ! Cependant, je réponds :— Oui, je connais. C’est mon père qui m’a le mieux expliqué ça ; certainement pas l’école.— Ah bon, ton père ?Me redressant un peu, j’explique :— Un jour, il m’a montré sa règle à calcul et il m’a expliqué comment on s’en servait. J’ai surtout retenu que c’était une façon de transformer une multiplication en addition.— C’est bien résumé, bravo. Et une exponentielle ?— Ben, c’est l’inverse : transformer une addition en multiplication. Quand tu fais l’exponentielle du logarithme ou l’inverse, c’est comme si tu faisais le carré de la racine carrée : tu retombes sur tes pattes.M’applaudissant, Norbert s’amuse :— T’as peut-être raté une vocation de prof de maths…— Très peu pour moi ! Alors, tes logarithmes, ça vient faire quoi, là maintenant ?— Plutôt les exponentielles… Tu vois à quoi ressemble une courbe expo ? Ça commence doucement, puis ça s’accélère ensuite, ziou vers le plafond. Eh bien, c’est ce qui va t’arriver ici : on commence doucement, puis après…Je résume à ma façon, reprenant à mon compte une expression entendue aujourd’hui dans la bouche de « Yoyo les bons proverbes » :— Sea, sex and sun à tous les étages ?— Sea, sex, screw, stuff and sun !— Screw, c’est pas une vis ?— Exactement : vis, visser etc.Oui, je vois… Je confirme et j’en profite pour demander la signification du mot que je ne connais pas :— Ah OK, je comprends l’idée générale. Et stuff ?— Le concept est de remplir, de farcir, etc.— Ben voyons ! Sacré programme !— C’est bien pour cette raison que tu m’as choisi, non ?— Je ne peux pas te donner tort !Après cet échange hautement mathématique puis anglo-saxon, nous nous faisons un gros bisou. Naturellement, Norbert ne peut pas s’empêcher de me peloter, aussi bien les seins que les fesses, avant de s’endormir. Comme l’ont si bien dit Yolande et mon amant : vaut mieux faire envie que pitié !Maintenant, il faut que je dorme (ce qui sera vite fait, mes paupières se ferment toutes seules), la journée a été longue et remplie de découvertes, et si j’ai bien compris cette histoire de courbe, demain sera un cran au-dessus ! Et ce sera pire les jours suivants !De ce fait, la suite au prochain épisode 🙂