Cela faisait maintenant quelques semaines que nous Ă©changions sur un site libertin bien connu avec un homme qui plaisait beaucoup Ă Virginie. Les tempes grisonnantes, il a la quarantaine sportive et Ă©lĂ©gante. Bien Ă©duquĂ©, on devine qu’il est d’un milieu social plutĂ´t aisĂ©. Contrairement Ă beaucoup d’hommes sans imagination, il nous avait Ă©pargnĂ© les photos de gros plans anatomiques et les demandes trop pressĂ©es. Greg Ă©tait, sur le papier en tout cas, le complice de jeux idĂ©al.Au dĂ©but, j’avais jouĂ© les entremetteurs, mais, Ă prĂ©sent, je laissais Virginie et Greg s’échanger des messages directement. Je sentais que la tension montait entre eux. C’est l’art dĂ©licat du candaulisme : il faut trouver un Ă©quilibre entre les envies de chacun, laisser naĂ®tre une complicitĂ© et un jeu de sĂ©duction entre les futurs amants tout en veillant Ă ce que les mâles restent Ă leur place, celle d’un partenaire attentionnĂ© et performant sur le plan sexuel sans qu’il n’y ait d’espoir d’une relation sentimentale. Je sĂ©lectionnais les hommes selon des critères dĂ©finis ensemble, mais je les choisissais mariĂ©s ou en couple pour me rassurer.— Damien, Greg me demande si j’ai d’autres photos coquines… on n’en referait pas quelques-unes ?— Hum… tu sais ce que j’en pense…— Oui, je sais, pas mon cul et ma tĂŞte sur la mĂŞme photo !Certes, nous sommes libĂ©rĂ©s, mais nous restons prudents ! Nous n’avons pas honte de notre mode de vie, mais nous avons des enfants, des voisins, des collègues et des clients que cela ne regarde pas. Internet fourmille de gens mal intentionnĂ©s.— Bon, je te propose une petite sĂ©ance de photos sexy, mais ne faudrait-il pas t’équiper correctement ? Il me semble que ça fait longtemps qu’on a plus fait de shopping…Ado des annĂ©es 80, c’est de suite le tube de Roy Orbison qui rĂ©sonne dans la bouche de Virginie quand on parle de shopping : la voilĂ qui se rĂŞve Julia Roberts dans les allĂ©es commerçantes…Nous voici donc partis pour une sĂ©ance de magasinage : boutique de lingerie chic et chausseur.Un samedi en fin d’après-midi, faire le tour des commerces, ce sera vite fait. Les enfants sont grands et se gardent tout seuls chez leurs amis… ça nous fera une sortie Ă deux et cela augure d’une soirĂ©e des plus intĂ©ressantes…À peine un quart d’heure plus tard, Virginie revient de la salle de bains et descend, l’air de rien, l’escalier en starlette. Elle est magnifique dans sa blondeur innocente. Elle porte une robe d’étĂ© lĂ©gère et des sandales blanches lacĂ©es. Ă€ bientĂ´t quarante ans, elle est plus dĂ©sirable que jamais.— J’ai parfait mon Ă©pilation et je me suis rafraĂ®chie… on peut y aller !— Tu es magnifique…— Merci, mon amour !Nous voilĂ partis pour le centre-ville.- – – -Il est dĂ©jĂ dix-sept heures quand nous arrivons chez « Câline », petite boutique de lingerie oĂą Virginie a ses habitudes. Le choix n’est pas Ă©norme, mais les pièces sont plutĂ´t Ă©lĂ©gantes et raffinĂ©es et Virginie y a une fiche avec ses mensurations : 95C et 40. Cela me permet d’y aller seul faire des emplettes sans me tromper.Le magasin est dĂ©sert et Vanessa, la vendeuse, nous accueille d’une bise et se met Ă discuter en copine avec nous. Après les banalitĂ©s d’usage, elle demande Ă Virginie ce qui lui ferait plaisir.— Greg aime les guĂŞpières Ă©lĂ©gantes, dit-elle Ă Vanessa, nonchalamment.Vanessa me regarde en souriant et je lui rends son sourire, un peu gĂŞnĂ©.— Tu crois que ça lui plaira, mon chĂ©ri ? ajouta-t-elleVirginie aime pousser le jeu un cran plus loin. Il n’est pas question pour elle de m’humilier devant la vendeuse, mais plutĂ´t d’inclure une autre personne dans nos Ă©changes. Comme s’il Ă©tait nĂ©cessaire qu’il y ait un tĂ©moin pour que mon cocufiage soit parfait.— Puis-je essayer cette pièce, demanda-t-elle ?Elle avait jetĂ© son dĂ©volu sur un ensemble corsetĂ© anthracite et gris perle qui allait faire ressortir sa peau claire et mettre en avant ses formes douces et arrondies.Virginie se dirigea vers la cabine d’essayage oĂą elle Ă´ta sa robe et son soutien-gorge pour enfiler la guĂŞpière sur son string.— Viens voir si ça me va ?Elle entrouvrit le rideau de la cabine d’essayage, se mit sur la pointe des pieds pour mettre en valeur le galbe de ses cuisses et donner Ă son port toute la classe requise. C’est vrai qu’une telle tenue ne s’envisage qu’avec des talons.— Tu en penses quoi ? Tu crois que Greg va aimer ?Virginie est bien Ă©videmment Ă tomber. La vendeuse se tient Ă cĂ´tĂ© de moi en souriant, je suis Ă la fois confus et excitĂ©, je dois ĂŞtre tout rouge et une bosse commence Ă naĂ®tre dans mon pantalon.Très doucement, Vanessa passe une main dans le dos de mon Ă©pouse pour vĂ©rifier que la taille lui convient. Elle poursuit subrepticement son mouvement jusqu’à ses fesses Ă demi nues. Elles Ă©changent un regard complice.— Il en a bien de la chance ce Greg, souffla-t-elle doucement dans le cou de Virginie tout en me regardant.Sa remarque finit de m’achever.— On commence la sĂ©ance photo ? me demanda Virginie— Hum, des photos coquines… murmura Vanessa… on reste discrets quand mĂŞme…— Pas de souci avec nous.Je sortis le portable Ă©quipĂ© de trois petits objectifs et je commence Ă shooter les deux femmes très complices.— J’ai une idĂ©e : une sĂ©ance d’habillage Ă l’ancienne !— Il ne faut pas oublier les bas !Vanessa me propose des bas coutures en soie.— Comme les miens, dit-elle Ă Virginie, touche-les, quelle douceur !Et voici Virginie Ă demi nue qui relève la jupe de Vanessa pour tâter ses gambettes gainĂ©es de soie.Moi, je me contente du rĂ´le de photographe-voyeur et je fais de magnifiques clichĂ©s de ces deux femmes radieuses dans des poses sexy.— Je vais vite les envoyer Ă Greg ! me dit Virginie en m’arrachant l’appareil des mains.Et elle referme promptement le rideau. J’entends les deux filles qui gloussent derrière le velours.Il est dĂ©jĂ temps de quitter la boutique. Vanessa m’indique le montant Ă payer tandis que Virginie se rhabille.— C’est un magnifique cadeau que tu fais lĂ , Damien.— Oui, tu as vu, je soigne mĂŞme l’emballage.- – – -Il est dĂ©jĂ presque six heures lorsque nous arrivons Ă la boutique de chaussures. Le magasin est dĂ©sert Ă l’exception d’une vendeuse et du patron. Il est presque l’heure de fermer et on sent poindre un certain agacement chez les commerçants.— Tu peux rentrer, dit le patron Ă son employĂ©e, je m’occupe de fermer.Et elle s’éclipse sans demander son reste.Virginie me fait un clin d’œil.— Tu es prĂŞt ? me dit-elle— PrĂŞt Ă quoi ? dis-je Ă demi surprisJe sais dĂ©jĂ que l’homme bon chic bon genre, âgĂ© d’une petite cinquantaine d’annĂ©es, en costume-cravate Ă l’ancienne, est plutĂ´t du genre Ă Ă©moustiller mon Ă©pouse.— Je voudrais essayer celles-ci en noir, taille 39, s’il vous plaĂ®t.Elle s’assied sur une large et confortable banquette en cuir crème et dĂ©fait ses sandales.Elle remonte sa robe Ă mi-cuisse pour faciliter l’opĂ©ration lorsque le patron arrive avec la paire d’escarpins.Très naturellement, il prend en main le pied droit de mon Ă©pouse pour y glisser la chaussure.— Mon chĂ©ri, peux-tu ajuster l’autre de manière Ă les essayer en marchant ?Et me voilĂ maintenant agenouillĂ© aux pieds de ma belle. En fait, nous sommes deux Ă ĂŞtre dans cette position lorsqu’elle se lève pour esquisser quelques pas.— Ne vous levez pas, je reviens de suite.De fait, elle se rassied et demande Ă essayer les mĂŞmes en gris foncĂ©.Pendant que notre vendeur part chercher les chaussures demandĂ©es, Virginie me regarde et dit :— Jette un Ĺ“il dans mon sac !J’ouvre le sac posĂ© sur le sol et dĂ©couvre son string et son soutien-gorge enfouis lĂ après son essai lingerie. Elle est nue sous sa robe et moi, dans mon Ă©tourdissement post-shooting, je n’avais rien remarqué !Toujours Ă ses pieds, je lui souris tandis qu’elle Ă©carte doucement les cuisses pour me laisser voir le fin duvet blond qui ondule sur son pubis. Elle ne bouge pas quand revient notre fringant quinquagĂ©naire. Il s’agenouille maintenant et ne peut s’empĂŞcher de regarder ma femme par en bas alors qu’il enfile la chaussure grise sur son pied. C’est un petit sourire en coin qui laisse voir son trouble.Il se relève promptement et se dirige vers le comptoir pour actionner le volet Ă©lectrique du magasin et le baisser Ă demi.— Nous avons tout le temps, nous dit-il, mais je ne voudrais pas ĂŞtre dĂ©rangĂ© par un retardataire.Nous sourions maintenant tous les trois de connivence.Très sĂ»re d’elle, Virginie se renverse en arrière sur la banquette pour soulever sa robe et dĂ©couvrir ses cuisses nues qu’elle Ă©carte sans pudeur. Son sexe nous est offert, de larges lèvres aux contours parfaitement Ă©pilĂ©s et un coquillage corail palpitant de dĂ©sir.Alors qu’il hĂ©site devant cette offrande, j’invite notre commerçant Ă se dĂ©lecter :— N’hĂ©sitez pas, elle est Ă vous !Je vois alors le vendeur plonger sur le sexe offert de mon Ă©pouse : il lape d’abord la fente du bas vers le haut comme le ferait un enfant gourmand sur une sundae : sans retenue. Virginie est très excitĂ©e par cette caresse un peu trop appuyĂ©e et commence Ă haleter doucement. De mon cĂ´tĂ©, je dĂ©fais le haut de sa robe pour caresser ses seins. Je prends ses tĂ©tons en bouche, ils sont durs et gros, j’imite mon complice et je me mets Ă lui lĂ©cher la poitrine. La langue titillant son clitoris, le quinquagĂ©naire enfonce maintenant le majeur et l’index dans le vagin dĂ©jĂ trempĂ© de ma femme. Ses gros doigts la pĂ©nètrent sans mal alors que je l’embrasse passionnĂ©ment. Nous la fouillons chacun de notre cĂ´tĂ©.— Baise-moi maintenant ! ordonne-t-elleSans se faire prier, le commerçant se relève et dĂ©boutonne son pantalon pour libĂ©rer un gros sexe noueux. Il reste nĂ©anmoins Ă©tonnamment Ă©lĂ©gant en gardant veste, cravate et chemise boutonnĂ©e.Ma tendre Ă©pouse se retourne et se place Ă quatre pattes sur la banquette pour offrir sa croupe au quinquagĂ©naire. Elle m’offre, par la mĂŞme, le spectacle infiniment vulgaire et excitant du dĂ©sordre de sa tenue et de sa conduite. Et sa bouche. J’y introduis mon sexe. Ce sont maintenant les coups de boutoir de l’homme besognant derrière elle qui produisent les mouvements de va-et-vient de ses lèvres sur le membre que cette scène crue a surdimensionnĂ©.Elle s’étouffe en gĂ©missant. Et elle est si belle alors que ces seins bringuebalent sous les assauts brutaux du chausseur qui n’a plus rien de chic. Je le vois obnubilĂ© par les pulsions de la rondelle de Virginie. C’est l’appel de la forĂŞt que cet anus qui palpite. Nos regards se croisent et je lui donne mon autorisation muette. Et voici qu’il crache un lubrifiant animal sur le cratère sensible qui conduit aux trĂ©fonds de ma belle. Il y glisse un doigt, puis deux. Le passage est Ă©troit, mais rĂ©gulièrement pratiquĂ© et se laisse explorer avec dĂ©lice. Il y pose le gland, pĂ©nètre ma dulcinĂ©e rapidement de toute sa virile longueur et se fraie un chemin de toute sa largeur. Il ramone maintenant ma bien-aimĂ©e comme une vulgaire traĂ®nĂ©e.Je me suis reculĂ© d’un pas et je regarde, comme hypnotisĂ©, ce spectacle d’une rare trivialitĂ©. Elle gĂ©mit le visage tordu de plaisir pendant que je me branle. Et elle jouit alors qu’il dĂ©verse un flot de sperme dans son cul. Mes jets s’écrasent sur le visage extatique de ma belle.J’ai juste le temps de me saisir du portable pour immortaliser la scène.Je crois que Greg va apprĂ©cier.