Princesse Touche Minou
Une princesse caractĂ©rielle et accro Ă la masturbation jusqu’Ă ce qu’elle tombe sur un Ă©trange aphrodisiaque qui lui fera voyager vers de nouvelle expĂ©riences. Ceci est le rĂ©cit de sa quĂŞte d’onanisme et de l’ĂŞtre Ă©lu.
Proposée le 5/09/2021 par MrHframes Votre note pour cette histoire érotiqueNous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: MasturbationPersonnages: SoloLieu: InclassableType: Roman
Il Ă©tait une fois une princesse. Une princesse terriblement belle, Ă©lĂ©gante et parfaitement accoutumĂ©e aux bonnes manières et autres règles de la cour. Elle Ă©tait l’hĂ©ritière d’un grand royaume millĂ©naire ayant prospĂ©rĂ© sous la direction de sa famille. Encore aujourd’hui le nom de Hasar Ă©tait synonyme d’une grande bontĂ© envers le peuple et de sagesse intense. Cette princesse attirait les clameurs du peuple de par son hĂ©ritage et ses bonnes actions. Du regard de n’importe qui ayant ne serait ce qu’un peu de bon sens, cette princesse avait tout pour plaire.MalgrĂ© cela, son château restait vide. Non pas que celui-ci manquait de meubles. Son intĂ©rieur Ă©tait plus garni encore que sous la coupole de ses prĂ©dĂ©cesseurs. De larges armoires de bonnes Ĺ“uvres peuplaient les couloirs, de grandes tapisseries de qualitĂ©s Ă©clairaient les murs et de nombreux vases, prĂŞt Ă ĂŞtre renversĂ© par les courses trop frĂ©quentes de la belle, Ă©taient posĂ©s un peu partout. Ce n’Ă©tait Ă©galement pas le personnel humain qui manquait. Les couloirs grouillaient sans cesse de monde. Que ce soit sa garde, ses conseillers, ses serviteurs ou les quelques membres de la cour qu’elle avait autorisĂ© a rester chez elle, tous causaient sans cesse toutes sortes d’animations. Non, ce n’Ă©tait pas ce genre de vacuitĂ©. C’Ă©tait un vide qui reflĂ©tait la solitude se situant dans son cĹ“ur. Il n’y avait personne Ă ses cĂ´tĂ©s pour lui baiser la main, et encore moins pour la tenir. Cela malgrĂ© le fait qu’elle avait tout juste dĂ©passĂ© l’age traditionnel de l’union, propre Ă la tradition royale.Et il y avait une raison prĂ©cise derrière tout cela. Mais avant d’en venir Ă ce point, il est nĂ©cessaire que l’on pose un regard sur le passĂ© de la princesse pour en savoir comment elle en est venue lĂ . Son parcours Ă©tait loin d’être banal. SĂ»rement parce que Mari Hasar elle-mĂŞme Ă©tait tout sauf une princesse ordinaire et ce dans tous les sens du terme.Tout d’abord dans la forme. Certes, elle Ă©tait une princesse, mais n’Ă©tait plus nulle fille d’un roi ou d’une reine. Ses parents Ă©taient dĂ©cĂ©dĂ©s depuis bien longtemps elle Ă©tait bel et bien la dirigeante de son territoire qui Ă©tait en principe un royaume. L’origine de cette curiositĂ© remonte peu après le dĂ©cès de sa mère, la reine. Alors que tous les experts Ă©taient en effervescence, s’affairant Ă veiller au bon dĂ©roulement du processus de succession, la princesse trouva son mot Ă dire.
« Les reines sont d’un ennui, leur titre est vide de sens. Soit elle ne sont qu’un trophĂ©e pour leur mari, soit elles ne sont qu’un symbole qui laisse leur conseillĂ©s diriger a leur place. Je ne serais rien de cela. C’est pourquoi je resterai une princesse Ă vie. » avait-elle dĂ©clarĂ© la veille de son couronnement. Cette dĂ©claration retenti comme la foudre dans le château et sema la panique parmi ses conseillĂ©s. Ses paroles faisaient dĂ©sormais loi, toute la cour en Ă©tait conscient. Si elle ne changeait pas d’avis alors elle serait effectivement princesse Ă vie. Cela posait Ă©videmment des problèmes de forme. Tout d’abord comment une princesse pouvait-elle diriger un royaume ? Pour tous les vieillards aigris de la cour attachĂ©s aux traditions et a au respect des lois du royaume cela leur parut inconcevable ! Ils tentèrent alors de lui faire changer d’avis, mais Mari ne voulais rien entendre. Après de nombreux dĂ©bats Ă©chauffĂ©s entre eux, les conseillers se rĂ©signèrent finalement. Le royaume deviendrait une principautĂ©, dont Mari Hasar serait la princesse. Ce n’Ă©tait qu’un simple nom après tout ça n’avait pas plus d’importance que cela. Ce fut assez dur pour ceux d’entre qui Ă©taient le plus attachĂ©s Ă la tradition royale, mais ils se laissèrent convaincre. C’Ă©tait dĂ©cidĂ©. Les conseillĂ©s s’attelèrent Ă prendre les mesures nĂ©cessaires pour modifier les règles du royaume tandis qu’ils furent en sorte que l’on transmette leur dĂ©cision Ă la monarque nouvelle. Le servant qui leur rapporta Ă son tour la nouvelle de la souveraine, paraissait mal Ă l’aise, il avait le visage pâle. Les conseillers lui commandèrent de leur donner la rĂ©ponse. Celui-ci lâcha a uniquement, a bouche semi-close : « La princesse vous convoque tous ». Hagards et figĂ©s par ses paroles, les conseillers ne lui rĂ©pliquèrent guère. Après quelques secondes de rĂ©cupĂ©ration, l’un d’entre eux lui fit signe de s’en aller, d’un geste de la main, puis se leva et se mit en route vers la salle du trĂ´ne en silence. Ses confrères l’imitèrent bientĂ´t.ArrivĂ© dans la salle du trĂ´ne, ils s’agenouillèrent comme le veux la procĂ©dure. La princesse se tenait lĂ -haut sur son trĂ´ne. Elle dĂ©gageait une aura gracieuse mais toutefois ferme et dĂ©terminĂ©e. Sans introduction aucune, elle prit la parole :
« Le nom de principautĂ© rĂ©sonne comme une chose petite aux oreilles des mĂ©disants, or ces terres n’ont rien de petit. Mon royaume ne comporte ni petite gens, ni terrains Ă©troits. Nous ne nommerons ainsi mon territoire. » annonça t-elle fermement. Ses conseillĂ©s restèrent bouche bĂ©e, certains pensèrent Ă faire entendre leurs objections, mais ils s’abstinrent. Collectivement, tous savaient que c’Ă©tait un combat perdu d’avance. Puis ce n’Ă©tait après tout qu’un titre dans l’absolu, combien mĂŞme, il rentrait en conflit avec la tradition. Sur ce, après un Ă©change de pensĂ©es, ils s’attelèrent Ă faire modifier les lois du royaume, pour que Mari puisse hĂ©riter a la couronne sans problème. Ainsi, une princesse fut placĂ©e en charge de la direction d’un royaume. Le rĂ©sultat du premier caprice royal de la princesse, et loin d’être le dernier.Cette histoire peut paraĂ®tre anecdotique, mais en rĂ©alitĂ© elle reflĂ©tait en profondeur le caractère de la jeune fille. Les conseillers et les serviteurs qui l’avaient vu grandir le savaient, Mari pouvait faire preuve de grandes excentricitĂ©s par rapport aux normes sociales en vigueur. Elle n’en faisait qu’Ă sa tĂŞte et son attitude pouvait rebuter les moins initiĂ©s.
C’est ainsi qu’au plus tĂ´t qu’elle le pu, elle avait demandĂ© d’apprendre le maniement des armes. De ce fait, elle savait Ă ce jour parfaitement utiliser entre autres: la hache, la lance et mĂŞme le flĂ©au. De la mĂŞme façon depuis son plus jeune âge, elle traitait tout le monde de la mĂŞme façon quel que soit son rang. Cela n’avait en rien changĂ© Ă travers les 19 printemps de sa vie.
Ainsi, Mari Hasar avait ainsi froissĂ© plus d’un noble en relevant leurs idioties et leur faisant remarquer. Cela, bien entendu en respectant toujours le protocole. Si sa beautĂ©, et l’ambiance sĂ©rieuse atour d’elle, qui semblait l’accompagner en permanence pouvaient faire croire qu’elle soit difficile d’accès, son comportement la rendait en quelque sorte plus abordable, voir plus humaine.Ce visage qui Ă©tait le sien, n’Ă©tait pas connu du peuple. Non pas qu’elle le leur dissimulait, mais parce qu’elle avait un profond respect envers l’Ă©tiquette royale, elle se tenait toujours de façon très correcte en public. En robe d’un blanc impeccable, adoptant une posture droite et impeccable, elle saluait le peuple d’un sourire charmeur. Elle pressentait une vĂ©ritable figure royale de la famille Hasar. Elle dĂ©robait le cĹ“ur de nombreux hommes, lorsque ceux-ci l’apercevaient de la sorte. Tandis que son cĹ“ur Ă elle restait Ă prendre, elle n’avait Ă ce jour jamais connu quelqu’un d’assez agile pour lui subtiliser.Ce ne fut pas faute d’avoir des proposants qui ont essayĂ© cependant. Elle avait accueilli une myriade de prĂ©tendants. Ces derniers se jetaient Ă ses pieds de par tous ses atours apparents. DĂ©nigrant les mariages de convenance elle se refusait de laisser les intĂ©rĂŞts guider les unions entre personnes. Pourtant, elle-mĂŞme se sentant vieillir, se sentait Ă©galement de plus en plus esseulĂ©e. C’est pourquoi elle mit en place un ingĂ©nieux système de correspondance.Ainsi pendant un moment, chaque dĂ©but de mois oĂą elle ouvrait une pĂ©riode pendant laquelle tout homme, Ă©tait autorisĂ© Ă lui envoyer une lettre, une seule fois. Gueux comme seigneur, bellâtre comme jouvenceau, Ă©trangers comme local, tous pouvaient tenter leur chance et beaucoup se hâtèrent de le faire. Une fois la pĂ©riode dĂ©finit terminĂ©e, la princesse lisait alors personnellement chaque lettre après que le membre de sa garde dont c’Ă©tait le rĂ´le ai vĂ©rifiĂ© l’absence de poison sur le papier. La princesse interdisait cependant le contrĂ´le du contenu des lettres. Elle ne souhaitais pas que quiconque puisse ĂŞtre puni pour ses propos tant qu’ils respectaient les règles qu’elle avait imposĂ©. Ă€ l’inverse, elle plaçait sur sa liste noire ceux qui bafouaient son Ă©tiquette. RepĂ©rant par exemple très vite ceux qui se croyaient malin et Ă©crivaient plus d’une seule fois, juste en changeant d’adresse. Les femmes qui lui Ă©crivaient devaient par principe elles aussi ĂŞtre placĂ© sur sa liste, mais selon les propos que contenait leur lettre, elle pouvait se montrer indulgente. Ceux placĂ©s sur sa liste noire ne subissaient pas de reprĂ©sailles immĂ©diates, mais la princesse n’oubliait jamais un nom qui figurait sur sa liste. Si quelqu’un s’y trouvant la sollicitait, ils auraient droit Ă un traitement sans compassion aucune. Ainsi furent frappĂ©s par ce genre de rancĹ“ur de longue date : un prince Ă©tranger souhaitant Ă©tablir un traitĂ© de collaboration marchande, un baron dont les terres Ă©taient pillĂ©es par des nomades provenant de royaumes limitrophes et de nombreux autres.De l’autre cĂ´tĂ© de la balance, la princesse rĂ©pondait a celles qui tout en respectant ses règles, lui avait fait esquissĂ© un sourire, dont les mots avaient charmĂ© son âme ou qui l’avait simplement interloquĂ©. Espiègle, tĂ©mĂ©raire et percutante dans le choix de ses mots, elle effrayait dĂ©jĂ bien plus d’un chaland. Avec ceux qui s’aventuraient Ă lui rĂ©pondre, elle engageait une discussion Ă©pistolaire si elle leur en jugeait digne. Elle se plaisait Ă discuter avec des gens de nombreux horizons, tant qu’ils possĂ©daient un bon sens de la conversation. Cela lui permettait de s’entretenir de façon lettrĂ©e avec des individus intĂ©ressants, mais aussi de connaĂ®tre le point de vue qui Ă©tait le leur, sur les problèmes du royaume ou bien du reste du globe. Son but premier restait cependant de trouver l’être aimĂ©. Elle savait bien que sa quĂŞte serait pour elle bien plus compliquĂ©e que de rĂ©gler n’importe quel problème royal. Cependant, elle n’abandonna pas et persista Ă Ă©crire aux plus volubiles. Ses efforts semblaient porter leurs fruits.Son cĹ“ur chavira pour la première fois, faute a un flot de mots doux qu’elle imaginait de la couleur du miel. Le responsable de cette chute, celui qui tenait la plume s’appelait Hassel. Il Ă©tait un simple bĂ»cheron d’une province situĂ© dans les hautes plaines du royaume. Il s’Ă©tait dĂ©crit comme un grand blond aux yeux bleu et a la mâchoire forte, dans la force de l’âge. C’Ă©tait tout Ă fait au goĂ»t de la princesse, mais ce n’Ă©tait pas cela qui l’avait charmĂ©.
Hassel savait manier la langue comme personne et n’Ă©tait pas avare en habile compliment. Cela flattait l’ego de la princesse et elle apprĂ©ciait cela grandement. Il Ă©tait drĂ´le et n’avait pas peur de la traiter comme une fille normale en Ă©tant honnĂŞte et fougueux. Encore bien d’autres choses de sa personnalitĂ© avaient contribuĂ© et faire battre le cĹ“ur de Mari, mais quoiqu’il en soit le rĂ©sultat Ă©tait lĂ : elle en Ă©tait amoureuse. S’Ă©tant retrouvĂ©e nez Ă nez avec ses propres sentiments, la princesse savait qu’elle n’avait plus le choix, elle devait le rencontrer. Dans sa dernière lettre Ă son Ă©gard, elle convia Hassel Ă lui rendre visite au château.Mari Hasar ne pouvait pas rester en place. Elle savait que dans quelques minutes, celui avec qui elle conversait depuis si longtemps serait lĂ en personne. La princesse ne pouvait s’empĂŞcher d’être nerveuse, alors que cela ne lui arrivait jamais en temps ordinaire. Un messager porta bientĂ´t Ă sa connaissance l’arrivĂ©e imminente du bĂ»cheron. Son sembla battre plus vite que les ailes d’un colibri en pleine forme, pendant un instant. Elle se tenait la prĂŞte Ă tout, un chaos dans pensĂ© dans la tĂŞte. La porte s’ouvrit. Il Ă©tait lĂ , escortĂ© derrière quelques gardes. Il Ă©tait exactement comment elle l’avait imaginĂ©. Sa longue crinière dorĂ©e semblait reflĂ©tĂ©e le soleil et la vue de son visage a la mâchoire virile, lui faisait Ă©prouver un sentiment de sĂ©curitĂ©. Hassel aperçu la princesse elle lui sourit. La princesse lui rendit ce sourire. D’un geste, elle fit dĂ©guerpir les gardes. Ils engagèrent alors la conversation et ainsi commença la rencontre tant attendu.Le beau resta avec elle trois jours. Puis il repartit dans sa province sans mĂŞme Ă©crire Ă nouveau a la princesse ne serait ce qu’une seule fois. La princesse clamait Ă ceux qui voulaient bien l’entendre « Hmpf, ce n’Ă©tait guère un homme capable de sustenir ma grandeur. Il ne sera pas manquĂ©, bon vent ! » C’Ă©taient lĂ les mots que sa bouche formait, mais en son for intĂ©rieure Mari Ă©tait déçu. Elle n’avait fait qu’être elle-mĂŞme, comme elle l’avait fait dans ses lettres auparavant, mais cela avait rebuter cet homme. Bien entendu, cela n’avait en rien entachĂ© sa motivation initiale a trouvĂ© l’amour. Elle continua avec ardeur les correspondances, dans ce qui Ă©tait jusque-lĂ son plus grand dĂ©fi en tant que princesse.
Ă€ partir de lĂ , sa vie amoureuse prit une tournure ubuesque. Quelques milliers de lettres Ă©changĂ©es, pour quelques centaines de potentiels Ă©lus, pour au final plusieurs douzaines de rencontres, toutes soldĂ©es par un Ă©chec. Pas n’importe quel type d’Ă©chec qui plus est. Ce furent tous des Ă©checs fulgurant. Tellement rapide que les servantes n’avaient mĂŞme pas le temps de mĂ©dire sur l’Ă©ventuel futur promis. Le record de la princesse Ă©tait deux semaines et trois nuits passĂ©es au château. C’Ă©tait lĂ la durĂ©e de sa relation la plus longue avec un homme et elle n’en Ă©tait pas peu fière ! Avec un certain dĂ©nommĂ© Ricardo, un artiste Ă©tranger que la plupart auraient trouvĂ© exubĂ©rant. HĂ©las, malgrĂ© cela, mĂŞme lui ne put faire fit du caractère de la princesse. Ce n’Ă©tait qu’un Ă©chec de plus Ă rajouter Ă une longue liste, au final.
Et s’il y eut quelques rares entrevues oĂą ce fut son choix de couper court, soit parce qu’elle fut déçue, soit parce qu’elle trouva le bonhomme peu divertissant en face-Ă -face, la quasi-totalitĂ© de la fin des rencontres furent dĂ©cidĂ© par l’autre partie. Elle savait dĂ©sormais très bien que c’Ă©tait son comportement qui avait cet effet.Avec toutes ces personnes qui Ă©taient rentrĂ©es en contact avec le caractère de la princesse, ce dernier avait d’ores et dĂ©jĂ quittĂ© la confidentialitĂ© des remparts du château, pour faire l’objet de rumeur Ă travers tout le royaume. Les bruits qui couraient disaient qu’elle Ă©tait Ă©trange, colĂ©rique, voire mĂŞme si effrayante qu’elle faisait fuir les hommes, rapportaient certains. Mari n’y portait peu attention, cela ne l’affectait pas le moins du monde. Mais l’ensemble de ses Ă©checs commençaient Ă peser sur son moral. Pour elle qui Ă©tait perfectionniste, ça allait Ă l’encontre de la rĂ©ussite qu’elle s’Ă©tait fixĂ© et elle supportait de moins en moins cela. Sur ce point, elle se sentait de plus en plus honteuse Ă mesure que les jours passaient.
C’est avec une dernière rencontre qui s’Ă©tait terminĂ©e en catastrophe, avec on ne sait trop comment, avec trois ou quatre assiettes brisĂ©s au sol après un repas supposĂ© romantique, que la patience de la princesse, vola en Ă©clats. Elle dĂ©cida qu’elle ne ferait plus jamais cela. Si les hommes ne pouvaient supporter sa magnificence, qu’Ă cela ne tienne, elle resterait seule toute sa vie. Elle n’avait pas besoin de cela au final. C’Ă©tait dĂ©cidĂ©, elle serait une femme seule mais indĂ©pendante, se consacrant Ă sa mission de souveraine. Seul le devoir serait son Ă©poux et le Royaume, son enfant. Elle grava la date de ce jour qui, elle le pensait, changerait sa vie a jamais.Et ce changement se fit voir de manière flamboyante, se rĂ©flĂ©chissant Ă travers le bien-ĂŞtre de son royaume. En l’espace de 3 ans, l’Ă©conomie du royaume se portait mieux que jamais, l’espĂ©rance de vie du peuple Ă©tait supĂ©rieure Ă ceux des nations voisines, tout comme leur niveau de vie. Le royaume se portait mieux que jamais, et tout ses habitants en Ă©tait ravi. Dans le cĹ“ur de tout le monde, Mari avait portĂ© dans les hautes sphères de la vertu le nom de Hasar et avait fait honneur Ă son hĂ©ritage.
C’est ainsi qu’avec Ă©clat, elle avait fait s’Ă©vanouir toutes les rumeurs sur son comportement hors norme. Elle Ă©tait dĂ©sormais adulĂ©e par toute la population. Dans les hautes instances, internes comme externe, on se referait Ă Mari Hasar en tant que « la princesse tournoyante ». Sobriquet qui lui venait Ă la fois de son hyper activĂ© sur le plan international, oĂą elle avait multipliĂ© les dĂ©placements et entretiens avec les divers monarques. Mais aussi de par cette manie qu’elle avait de se tourner subitement en faisant lĂ©gèrement voler sa robe au vent, lorsqu’elle changeait de direction en marchant.La princesse avait complètement domptĂ© sa solitude et l’avait converti en l’énergie qui l’aidait Ă rendre la vie d’autrui meilleure. Elle n’en Ă©tait d’ailleurs pas peu fière. Trois ans durant, elle s’Ă©tait concentrĂ© sur son objectif, en Ă©tudiant et lisant de livres provenant de nombreux royaumes et culture diffĂ©rentes. Elle avait appris tout ce qu’il fallait que ce soit en terme de guerre, de nĂ©gociations, de gĂ©ographie mondiale, d’agriculture et bien d’autres domaines. Elle savait tout ce qu’il y avait Ă savoir pour ĂŞtre une dirigeante parfaitement adĂ©quate.
Lorsqu’elle prit au dĂ©part des dĂ©cisions qui paraissaient bien Ă©tranges aux yeux de ses conseillers, ceux-ci la priaient de reconsidĂ©rer ses choix. Bien entendu, la princesse ne revenait jamais sur ces dĂ©cisions. Et chacune d’entre elles avait prouvĂ© leur pertinence. Si bien que, dĂ©sormais, quand la princesse donnait des ordres, ses conseillers se contentaient de hocher la tĂŞte et de faire en sorte que ses demandes soient exĂ©cutĂ©e correctement. Tout le monde s’en retrouvait satisfait Ă chaque fois, il n’y avait donc pour eux aucune raison de rechigner.Ainsi, on pouvait supposer que tout allait bien, pour tout le royaume comme pour la princesse qui avait rĂ©ussi exactement ce qu’elle avait dĂ©clarĂ© ce jour fatidique ou elle avait abandonnĂ© tout relation amoureuse. Cependant, il y avait une chose qu’elle n’avait jamais consenti Ă abandonner : sa sexualitĂ©. Mari Hasar avait un appĂ©tit sexuel assez ogresque pour en dire peu. Durant ces trois annĂ©es, elle avait pris un immense intĂ©rĂŞt dans l’exploration de son propre corps. Car s’il Ă©tait inscrit dans le code royal, que la princesse respectait tant, que coucher avec quelqu’un avant l’union Ă©tait interdit pour l’hĂ©ritier ou l’hĂ©ritière du royaume, il en Ă©tait autrement pour la masturbation. Celle-ci n’Ă©tait pas dĂ©fendue, elle Ă©tait mĂŞme encouragĂ©e selon certaines interprĂ©tations doctrinales. S’il en avait Ă©tĂ© de mĂŞme pour la fornication, Mari n’aurait pas hĂ©sitĂ© un instant Ă se servir des hommes comme s’ils Ă©taient ses objets pour satisfaire son plaisir personnel, avant de les jeter comme des torchons dont la dĂ©gradation en empĂŞcherait un nouvel usage. Mais les choses Ă©taient ce qu’elles Ă©taient et la princesse s’en tenait Ă cela.Cependant, depuis le jour oĂą elle s’Ă©tait fait ce serment Ă elle-mĂŞme, la princesse avait dĂ©veloppĂ© un vĂ©ritable art de l’onanisme. Cette dernière exerçait la pratique jusqu’à 5 fois par jour, lorsqu’elle se sentait particulièrement excitĂ©e. Elle avait pratiquĂ© moult techniques diffĂ©rentes pour augmenter son bien-ĂŞtre charnel. Un jour, elle se frottait le clitoris avec l’index, l’autre, elle se frottait Ă un coin de meuble. TantĂ´t, elle utilisait la paume de sa main, tantĂ´t son oreiller. Elle Ă©tait Ă©galement inventive dans les positions oĂą elle le faisait : les jambes croisĂ©es pour une stimulation diffĂ©rente, sur le ventre devant son miroir. De mĂŞme ses fantasmes pouvaient ĂŞtre abracadabrantesques, personne n’Ă©tait Ă l’abri d’être l’objet son dĂ©sir. En clair, il n’y avait pas de limites Ă sa crĂ©ativitĂ© en la matière.
Elle ne s’Ă©pargnait non plus aucun moment ou lieu pour s’auto-gratifier. Que ce soit après un entretien avec un roi d’un pays voisin, avant de s’endormir, derrière les rideaux noirs tirĂ©s de sa calèche durant un long trajet, dans les commoditĂ©s lorsqu’elle avait un moment, après un repas. Il n’y avait pas de lieu ou d’instant oĂą elle se retenait de le faire, Ă part en public, car cela serait contraire au code royal.Ses servants et conseillers Ă©taient bien Ă©videmment au courant de ses pratiques, mais aucun ne lui en tenait rigueur. Elle Ă©tait toujours très aimable et agrĂ©able avec les domestiques du château et elle Ă©tait une formidable monarque. La plupart acceptaient donc cette habitude qui se rajoutait Ă ses bizarreries moins charnelles. Tout ce que ses conseillers se contentaient de faire, Ă©tait de faire en sorte que les pratiques de la princesse reste confidentiel. L’image de la princesse s’Ă©tait dĂ©tachĂ©e de toute rumeur et ils voulaient que cela reste en l’Ă©tat.La princesse se sentait parfaitement satisfaite sexuellement, mais sa nature curieuse et perfectionniste faisait qu’elle voulait toujours expĂ©rimenter plus loin. Dans sa logique, elle se disait que si elle ne pourrait jamais coucher avec quelqu’un, autant qu’elle s’amuse. Alors au fil des ans, ses pratiques devenaient de plus extrĂŞmes. Elle avait commencĂ© Ă se masturber avec des lĂ©gumes, des chandeliers et toute sortes d’objets phallique. Elle demanda Ă plusieurs reprises a ses servants ou servantes se portant volontaire, de la masturber comme ils le sentaient et donnaient une rĂ©compense a celles et ceux qui arrivaient Ă la faire jouir. Elle augmentait le nombre de doigts qu’elle fourrait dans son vagin de plus en plus. Faire couler de la cire de bougie chaude sur son corps, pendant l’acte, pour Ă©prouver de nouvelles sensations. « Toujours plus loin, toujours plus haut » pensait elle Ă chacun de ses orgasmes.Un beau jour, elle sortit en douce la nuit, comme elle le faisait souvent, lorsqu’elle voulait voir de plus prĂŞt les conditions de vie de la populace. Mais ce soir-lĂ , elle avait une autre idĂ©e en tĂŞte. Comme toujours elle Ă©tait encapuchonnĂ©e, vĂŞtue d’un pantalon culotte et de bottes hautes Ă boucle. Le tout accompagnĂ© d’une Ă©pĂ©e sur son cĂ´tĂ© droit et d’une petite sacoche sur la hanche gauche. Le dĂ©guisement Ă©tait parfait pour que l’on se mĂ©prenne pour son genre et donc sur son identitĂ©.
Mari se dirigea d’un pas gaillard vers le marchĂ© nocturne qui se trouvait en bordure de la capitale. Une de ses servantes qui avait participĂ© a une des « sĂ©ances » de la princesse, Ă©tait Ă©galement versĂ©e en apothicairerie spirituelle. Cette servante glissa un mot sur les nombreux aphrodisiaques de qualitĂ© disponible dans la capitale, en pensant que cela pourrait intĂ©resser la princesse. Elle avait vu juste la curiositĂ© de Mari avait Ă©tĂ© piquĂ©. Ă€ tel point qu’elle avait prĂ©fĂ©rĂ© aller voir d’elle-mĂŞme de quoi il s’agissait rĂ©ellement. Elle avait demandĂ© Ă la servante la localisation de la meilleure boutique d’aphrodisiaque qu’elle connaissait. Le soir mĂŞme, elle Ă©tait dĂ©jĂ en route.Elle arriva rapidement dans le marchĂ©, reconnaissable entre mille grâce Ă son entrĂ©e. C’Ă©tait une petite arche avec l’inscription « Ici renaissent ceux qui ont Ă©tĂ© forcĂ©s Ă l’exil par la lumière » gravĂ© sur sa surface. Ă€ peine arrivĂ©, la princesse fut frappĂ©e par l’agitation ambiante. Les marchands criaient a plein poumon, les gens se chahutaient, se bousculaient. Il y avait des jongleurs de couteaux, des tailleurs de corps, des cracheurs de feu. C’Ă©tait un spectacle impressionnant, la princesse sentait son cĹ“ur battre Ă cent Ă l’heure.
Mari avait bien entendu connaissance, du marchĂ© en tant que dirigeante. L’Ă©conomie prĂ©tendument parallèle du marchĂ©, Ă©tait en rĂ©alitĂ© bĂ©nĂ©fique Ă la ville et les commerçants nocturnes ne dĂ©rangeaient personne Ă©tant donnĂ© la localisation de l’évĂ©nement. Elle avait donc, comme ses prĂ©dĂ©cesseurs, fermĂ© les yeux sur son existence. C’Ă©tait cependant la première fois qu’elle y mettait les pieds en personne, et cela restait très impressionnant.Se faufilant Ă travers la cohue, la princesse trouva son chemin vers un cabanon en retrait par rapport au centre du marchĂ©. Il n’y avait aucun nom, ni indication que ce cabanon Ă©tait une boutique, mais il correspondait Ă la description que lui en avait faite sa servante. Elle poussa la porte grinçante de la petite cabane et y entra. C’Ă©tait bien une boutique en apparence, ou du moins c’en Ă©tait un simulacre, car elle comportait un comptoir. Le cabanon Ă©tait rempli de bocaux contenant des liquides de diverse couleurs, posĂ©s çà et lĂ . Des racines et des herbes pendaient au plafond. Une odeur Ă©trangement charmante Ă©manait du lieu.Soudain un curieux personnage apparu depuis une porte au-delĂ du comptoir. C’était un vieil homme bossu et borgne, qui cependant avait les plus beaux cheveux que Mari avait eu la chance de voir. Ils Ă©taient longs, et noirs comme la nuit malgrĂ© l’apparent âge avancĂ© du personnage.
« Bonsoir, que puis-je pour vous jeune homme ? » questionna t-il.
Le vieil homme passa en revue la princesse toujours encapuchonnée, de son œil unique, puis se reprit.
« Ou plutôt devrais-je dire mademoiselle. »
La princesse ne fit pas suite à sa remarque malgré sa surprise et répondit :
« Un aphrodisiaque. » exigea-t-elle d’une voix qu’elle tentait de rendre plus grave.
« – Je vois, on veut plus d’excitation dans son couple. Ă€ moins que ce soit pour vous toute seule ?
– Oui pour moi toute seule… Tout seul », se reprit elle.
Le marchand leva les sourcils bien hauts sur son front, pendant un instant. Mari commençait Ă se sentir nerveuse et avait peur qu’il la reconnaisse. Le vieillard lui fit un geste de l’index, puis retourna dans l’arrière-boutique. Quelques instants après l’homme posa un flacon et un tube, tout deux remplis de liquide, sur le comptoir.
« – VoilĂ ce que je vous conseil, dĂ©clara-t-il en montrant du doigt le flacon. Si vous ĂŞtes nouvelle en matière d’aphrodisiaque, ça sera ce qu’il vous faut. Ça pimentera juste ce qu’il faut votre masturbation. C’est Ă mettre sur vos doigts juste avant de passer Ă l’acte. Ça agira aussi comme de la vaseline et lubrifiera naturellement. Pensez Ă bien vous lavez les mains après usage et surtout ne vous touchez pas les yeux si vous ne l’avez pas fait.
– Et celui-lĂ ? » questionna la princesse tout en montrant le tube.
« Celui-lĂ , c’est le plus fort que j’ai. Ça transportera votre esprit plus loin que vous ne pourrait jamais l’imaginer et Ă©veillera une sexualitĂ© nouvelle pour vous. C’est Ă prendre le soir juste avant de dormir. Mais attention, il ne faut pas boire plus d’une goutte par soir, c’est capital. »
La princesse acquiesça.
« Alors lequel voudrez vous prendre ?  » repris le marchand
La princesse sortie une petite bourse de sa sacoche et la déposa sur le comptoir.
« Les deux. Je pense que cela suffira. »
Le vieillard ouvrit la bourse pour y découvrir que l’intégralité du contenu était constituée de pièces de platine. Un sourire se dessina presque naturellement sur son visage.
« C’est plus que suffisant. Avec ça, je vous offre un autre flacon, et une pipette pour utiliser le tube de façon adĂ©quate. »
Il alla chercher ce qui était promis et posa le tout sur le comptoir. Mari fourra alors le tout dans sa sacoche.
« Merci, en espĂ©rant vous revoir. Et ne vous en fait pas, la confidentialitĂ© est de mise dans cette boutique mademoiselle. » Sur ces mots le marchand disparu Ă nouveau dans l’arrière-boutique. La princesse pensa un instant qu’il y avait une possibilitĂ© qu’elle fut dĂ©masquĂ©e, mais elle avait confiance en son silence. Sa mission accomplie, elle sortit de la boutique et se mit en route vers le château.Une fois rentrĂ©e la princesse se plaça sur son lit et s’apprĂŞta a tester immĂ©diatement ses nouveaux jouets. Elle Ă©tait excitĂ©e comme une puce et redoublait d’agitation. Suivant les instructions qui lui avaient Ă©tĂ© donnĂ©es elle appliqua le liquide d’un des flacon sur ses doigts et commença Ă se toucher. Elle pouvait directement sentir l’effet du liquide. Au contact de ses parties intimes, le liquide les rĂ©chauffait et les faisait paraĂ®tre plus sensible. Elle sentait une chaleur envahir son corps tout entier, son clitoris se durcit, son vagin se contracter autour de ses doigts. Mari Ă©tait plus excitĂ©e que jamais. Plus elle continuait plus elle sentait le plaisir grandir exponentiellement en elle. Jusqu’à un moment oĂą elle atteignit ce qu’elle estimait ĂŞtre l’orgasme le plus intense qu’elle eu de sa vie. C’Ă©tait incroyable l’effet que ce liquide avait eu sur son corps. Elle avait dĂ©sormais hâte de tester l’autre liquide.Elle partit se rincer les mains comme on lui avait indiquĂ©. Mari pris la pipette, et la remplit du liquide que contenait le tube. Tirant la langue, elle pressa dĂ©licatement la pipette et avala une goutte. Ceci Ă©tant fait, elle s’allongea sur son lit et se prĂ©para Ă dormir. FatiguĂ©e par tout son petit pĂ©riple, elle ferma vite les yeux pour sombrer lentement dans un sommeil profond.Ce soir-lĂ , elle fit un rĂŞve. Elle vit un homme Ă la peau couleur de bronze se tenir devant elle. Il Ă©tait nu mais coiffĂ© d’une couronne vĂ©gĂ©tale a laquelle Ă©tait mĂŞlĂ© quelques morceaux de mĂ©tal. Il avait un corps musclĂ©, en particulier ses jambes dont cuisses et le mollet Ă©taient d’une circonfĂ©rence impressionnante. En s’examinant de plus prĂŞt et elle aussi Ă©tait nue, mais avait conservĂ© sa couronne. Elle Ă©tait persuadĂ©e de se trouver sur une sorte de plage puisqu’elle entend le mou et le remous des vagues, mais avait plus l’impression de se trouver dans le ciel. Tout Ă©tait d’un bleu cĂ©leste autour d’eux et elle pouvait sentir l’air frais sur sa peau nue. Mais curieusement, elle n’avait pas froid. C’Ă©tait une sensation spĂ©ciale, elle se sentait plus lĂ©gère que jamais.
Elle tourna sur elle-mĂŞme plusieurs fois, comme si elle entamait une danse endiablĂ©e. L’homme lui, ne bougeait pas et contentait de la fixer. Mari s’approcha de lui et voulu lui parler, mais lorsqu’elle essaya aucun son ne sortait de sa bouche. La communication Ă©tait impossible, c’Ă©tait embĂŞtant. Mari posa sa main sur le torse musclĂ© de l’homme. Ses pectoraux Ă©taient aussi durs que les diamants de sa couronne. Ă€ ce moment-lĂ , l’homme dĂ©tourna son regard et tourna sa tĂŞte. Il paraissait gĂŞnĂ©. La princesse trouva son comportement adorable. Pour le taquiner, elle posa ses deux mains sur les fesses de l’apollon. Il fit une petite grimace Ă ce moment. Mari de son cotĂ© esquissa un sourire satisfait. Cependant, bientĂ´t, le membre de l’homme rentra en Ă©rection. La princesse s’apercevant de cela et frĂ©missant d’excitation. Le gaillard tenta de cacher son excitation Ă lui avec ses mains. La princesse lui fit une tape sur la main droite, suivit d’un geste de l’index qui signifiait universellement « non ». L’homme comprit immĂ©diatement et retira ses mains. La princesse effectua un hochement de tĂŞte marquant sa satisfaction.La princesse s’Ă©loigna de l’homme et s’allongea sur la surface mystĂ©rieuse. Et lui fit un signe approximatif, signifiant dans son esprit, de ne pas bouger. Fixant la verge de l’Ă©tranger, elle commença Ă se toucher avec vigueur. Le plaisir montait très rapidement, alors qu’elle venait de dĂ©buter. Elle le sentait l’envahir Ă une vitesse ahurissante. Quelques instants plus tard, elle jouissait dĂ©jĂ .Mari se rĂ©veilla alors en sursaut. Elle eut la mauvaise surprise de voir que ses vĂŞtements Ă©taient mouillĂ©s. Cela ne s’arrĂŞtait pas qu’Ă ses vĂŞtements en rĂ©alitĂ©, puisque ses draps Ă©taient trempĂ©s. La princesse ne tarda pas Ă comprendre que la cause Ă©tait sĂ»rement un mĂ©lange de sueur et de liquide corporel. Sa chainse Ă©tait encore plus trempĂ©e vers le bas que le reste des endroits. Ses mains un peu visqueuses, elle avait dĂ» se caresser dans son sommeil. Le plaisir intense qu’elle avait ressenti dans ses rĂŞves Ă©tait en fait rĂ©el. Elle bâilla soudainement. Mari se sentait fatiguĂ©e, comme si elle n’avait pas que peu dormi.
« Quel Ă©trange et pourtant doux rĂŞve.» laissa t-elle Ă©chapper Ă haute voix. Elle savait que c’Ă©tait cet aphrodisiaque qui avait dĂ» le dĂ©clencher. Cela avait Ă©tĂ© une expĂ©rience, certes intense et Ă©puisante mais pourtant très agrĂ©able. Mari avait dĂ©jĂ hâte de remettre ça la nuit suivante.La princesse se leva et alla quĂ©rir une domestique, pour lui rapporter des changes pour elles et des draps propres. Poussant la porte de sa chambre, elle sursauta quand elle vit un rassemblement composĂ© de servantes et divers conseillers dans le couloir. « Princesse, vous allez bien ? » s’Ă©cria son conseiller des relations entres royaumes, tout en lui saisissant les Ă©paules. Mari fut prise de court. Voyant sa tenue, une de ses servantes lui plaça une couverture pour cacher son corps qui Ă©tait devenu semi-visible derrière sa chainse. La princesse laissa tout de suite tomber cette couverture, retira les mains de son conseiller de ses Ă©paules et prit la parole d’une voix forte « Cessez ! Je vais parfaitement bien. Quelle est donc la raison de ce capharnaĂĽm devant mes quartiers ? »Le conseiller lui expliqua qu’en fin de nuit, elle avait commencĂ© Ă pousser des hurlements terribles, qui avaient rĂ©sonnĂ© jusque par-delĂ l’enceinte du château. Les domestiques avaient appelĂ© la garde, pour intervenir, mais elle Ă©tait seule et toujours endormie. Ils avaient tentĂ© de la rĂ©veiller pendant un moment, mais rien n’y faisait. C’est alors qu’ils s’Ă©taient aperçurent que ses mains s’activaient sous sa chainse. Les gardes et servants sortirent immĂ©diatement, et Ă©taient partis quĂ©rir les membres du conseil restreint, rĂ©sidant dans l’enceinte du château. Ă€ leur tour, ceux-ci avaient Ă leur tour tentĂ© de la rĂ©veiller puis avaient Ă©valuĂ© la situation. Il n’y avait rien Ă faire, elle avait continuĂ© de crier de plaisir pendant des heures. Les conseillers placèrent des gardes devant sa porte et ils se relayaient chacun leur tour personnellement au cas oĂą un changement interviendrait. La princesse fut surprise Ă nouveau. Elle n’avait soit pas eu le sommeil paisible, mais en aucun cas elle n’avait eu l’impression de crier ou de s’agiter. « Très bien ne vous inquiĂ©tez pas, ce n’Ă©tait rien. Activez-vous, et dĂ©gagez le passage Ă prĂ©sent. » ordonna-t-elle.Le soir mĂŞme, après s’être accoutrĂ©, elle retourna au marchĂ© nocturne, pour voir le marchand. Elle rentra dans le cabanon et tapa sur le comptoir pour signifier sa prĂ©sence.
« – Ah vous revoilĂ , jeune femme. Vous ĂŞtes de retour bien vite. Qu’est-ce qui vous amène ? »
– J’exige des explications ! Après un correct usage de votre produit, ma personne est entrĂ©e dans une forte transe dans laquelle j’ai poussĂ© des hurlements d’horreur.
– Comme je vous l’ai dit, c’est ce que j’ai de plus fort, les rĂ©actions sont puissantes. De plus, chacun rĂ©agit diffĂ©remment. Il n’y a pas grand-chose Ă faire, Ă part arrĂŞtĂ© d’en prendre. Je pourrai Ă©ventuellement vous rembourser ou vous l’Ă©changer contre quelque chose de moins fort…» Mari lui tourna le dos et sortie, de la boutique sans un mot.Rentrant Ă nouveau dans ses quartiers, en escaladant les remparts avec agilitĂ©, elle pensait a ce qu’elle allait faire. Ces effets secondaires Ă©taient fort regrettables et elle pouvait s’en tenir au flacon qui Ă©tait dĂ©jĂ pas mal, mais d’un autre cĂ´tĂ© la sensation si rĂ©elle du rĂŞve, l’extase qu’elle avait ressenti. Tout cela Ă©tait trop prĂ©cieux Ă ses yeux pour devoir y renoncer.
ArrivĂ© dans sa chambre, elle se changea, s’assit sur son lit et joua avec le tube d’aphrodisiaque en le faisant passer entre ses doigts. RĂ©flĂ©chissant au pour et au contre de son usage. Elle laissa tomber son dos sur son lit et fixa longuement le liquide bleu. Elle s’Ă©tait dĂ©cidĂ©e, les autres n’auraient qu’Ă supporter les cris de leur princesse bienfaisante. C’Ă©tait pratiquement un honneur qu’elle leur faisait de leur laisser entendre. Elle se fichait de ce qu’on pourrait dire sur elle, rien de ce qu’elle faisait n’Ă©tait contraire aux rĂ©glĂ©s du royaume. Ce faisant, elle prit la pipette et absorba le liquide par son intermĂ©diaire, avant d’en dĂ©poser dĂ©licatement une goutte sur sa langue. Mari s’installa alors pour dormir, elle avait hâte de dĂ©couvrir ce que le rĂŞve de cette nuit lui rĂ©serverai. Elle ferma les yeux et partit pour une nouvelle aventure.Le bleu autour d’elle lui Ă©tait familier. Elle Ă©tait revenue au mĂŞme endroit ! Elle tourna la tĂŞte comme si elle cherchait un point de repère. Très vite, son regard en trouva un en la matière du prince a la couronne vĂ©gĂ©tal. Lorsque leurs yeux se croisèrent, ils se sourirent mutuellement. Cette rĂ©action plu a Mari qui instinctivement, laissa Ă©chapper un ricanement muet. Elle se rapprocha puis enlaça l’homme, qui ne sut pas comment rĂ©agir et ne lui rendit pas l’Ă©treinte. Mari ferma les yeux, Ă©trangement, elle se sentait rassurĂ© par sa prĂ©sence. Elle se retira et partit s’allonger, comme elle l’avait fait la fois suivante puis commença Ă se caresser. Seulement cette fois si, après avoir commencĂ©, elle invita l’inconnu Ă venir s’installer a cotĂ© d’elle, d’un geste de la main.L’homme s’exĂ©cuta timidement et vint s’allonger Ă proximitĂ© de Mari. Celle-ci fut satisfaite et se remit Ă faire plaisir Ă son propre corps. Elle s’attelait Ă la tâche, quand elle s’aperçut qu’Ă cĂ´tĂ© d’elle, l’homme d’ébène s’adonnait Ă©galement Ă l’auto satisfaction. Mari trouva ça mignon et flatteur pour une raison qu’elle-mĂŞme n’Ă©tait pas sĂ»re de comprendre. Elle tendit sa main gauche pour joindre la main de l’homme dont elle ignorait le nom. Celui-ci eut un lĂ©ger geste de surprise retirant sa main pendant un court instant, mais il compris vite l’intention de la princesse. Il prit alors la main de la princesse et la serra dĂ©licatement. CĂ´te Ă cĂ´te, en se tenant la main, il se satisfairent chacun de leur cotĂ© jusqu’à l’extase.C’Ă©tait le matin, les draps Ă©taient encore trempĂ©s et elle Ă©tait encore Ă©puisĂ©e. Elle s’y attendait bien entendu, les choses seraient comme ça a chaque usage, mais il Ă©tait toujours peu plaisant de se rĂ©veiller dans ces conditions. Elle entendait du brouhaha devant sa porte, elle avait sans doute criĂ© de nouveau. « Ces rĂŞves paraissent si rĂ©els. Je m’en souviens parfaitement, et j’ai l’air d’avoir le plein contrĂ´le de mes actions durant leur cours. Quel est cet endroit qui semble cĂ©leste ? Et qui est cet homme mystĂ©rieux, qui semble si vivant, si humain ? Est-il l’idĂ©e que mon esprit que ce fait de l’homme idĂ©al ? » se demanda Mari en son for intĂ©rieur. Toutes ces questions, elle avait pensĂ© un instant Ă les poser Ă l’apothicaire, mais se ravisa pensant que le mystère rendait en rĂ©alitĂ© l’expĂ©rience bien plus plaisante.Mari se leva et poussa la porte de sa chambre. Le regard des quelques servants, des garde et des conseillers se tournèrent immĂ©diatement vers elle. Avant mĂŞme que quelqu’un ne puisse prendre la parole, elle dĂ©clara :
« Ce qui s’est passĂ© cette nuit et la prĂ©cĂ©dente, se reproduira très souvent. Habituez-vous-y. »
– Mais princesse, les rumeurs. » objecta un conseiller.
« Je me fiche des rumeurs. Si cela vous dĂ©range faites de votre mieux, pour les contenir. Rien ne va m’arriver, vous arrĂŞterez dĂ©sormais de venir troubler la tranquillitĂ© de mon couloir. Que l’on m’apporte un change. Et faites place. » disant cela, la princesse prit la direction de la salle du trĂ´ne, laissant les spectateurs de son discours, hagard dans la foulĂ©e.La troisième nuit confirma son hypothèse. Elle Ă©tait toujours au mĂŞme endroit, et heureusement, il Ă©tait toujours lĂ . Aussi, longtemps, qu’elle prendrait cet aphrodisiaque, la situation serait sĂ»rement la mĂŞme. Cette fois-ci, c’est l’homme qui prit les devants et vint embrasser la princesse. Ă€ son tour, elle serra fort ce corps si musclĂ©. Elle avait rĂ©ellement l’impression qu’elle arrivait Ă construire une relation de confiance avec l’homme, mĂŞme sans un seul mot. Quand elle pensa qu’il n’Ă©tait sĂ»rement qu’une construction de son cerveau, la tristesse l’envahie soudainement. Ă€ prĂŞt tout dans la rĂ©alitĂ©, elle faisait fuir tout homme dans l’instant.Chassant ces idĂ©es noires, Mari commença Ă caresser sensuellement le corps de l’homme, comme si elle y cherchait du rĂ©confort. L’homme parut hĂ©sitant Ă l’imiter, la princesse guida donc les mains viriles du musclĂ©, en les dĂ©posant sur ses seins, pour lui montrer son consentement. Ils explorèrent donc le corps de l’un l’autre attentivement. Ils se tâtèrent mutuellement comme si chacun d’eux souhaite trouver son chemin dans la nuit noire. L’organe d’amour de celui qui lui Ă©tait auparavant inconnu se durcissant, Mari y posa ses mains. Elle commença maladroitement Ă caresser l’extrĂ©mitĂ© de la verge de l’apollon noir, avec la paume de sa main. L’efficacitĂ© du geste se lisait sur le visage de l’homme. Ne se laissant pas attendre, ce dernier passa Ă son tour Ă l’offensive et insĂ©ra ses doigts dans l’antre vierge de la princesse. Ils se fixèrent alors dans les yeux, chacun instiguant l’autre a succombĂ© au plaisir. Juste avant de se sentir partir, Mari baisa tendrement les lèvres de son prince.Et ainsi, chaque nuit, la princesse dĂ©posait une gouttelette sur sa langue pour se rendre dans ce lieu onirique, ou l’attendait son complice de rĂŞve, et une scène similaire se produisait. Les nuits passèrent et leur relation paraissait devenir de plus en plus profonde. Ă€ tel point que pendant certains soirs, il n’y a avait plus aucune masturbation impliquĂ©e dans leur contact. Il s’asseyaient juste cote a cote tentant de communiquer via des gestes leurs Ă©motions et histoires respectives.Elle apprit Ă le connaĂ®tre Ă travers ses rĂ©actions, ses mimiques et gestes. Plus elle le cĂ´toyais plus elle pensait que le fait qu’il soit rĂ©el sois une possibilitĂ© et juste transportĂ© dans ce lieu Ă©trange, tout comme elle. Elle pouvait ressentir ses aspirations, voir ses dĂ©fauts et tout simplement entrevoir la vie dans ses yeux. Elle restait très attentive Ă ses histoires racontĂ©es par gestes, pour en tirer un maximum d’informations sur lui. De ce qu’elle avait compris, il Ă©tait quelqu’un d’important, dans un endroit qui se trouvait prĂŞt de la mer. Elle voulait vraiment y croire, parce que chacun de ses sourires rĂ©chauffait son cĹ“ur. Mari se trouvait davantage sous son charme de nuit en nuit.Autre chose qui se faisait sentir de plus en plus chaque jour, Ă©tait les effets secondaires de l’aphrodisiaque. La princesse qui avait pris la mĂ©decine chaque jour, de façon consistante, commencer Ă se sentir de plus en plus fatiguĂ©. Elle avait cependant gardĂ© son efficacitĂ© de dirigeante modèle. Elle Ă©tait juste un tantinet plus irritable. Ces nuits comblaient cependant tout son appĂ©tit sexuel et elle ne ressentait plus le besoin de s’y prendre en pleine journĂ©e.Le phĂ©nomène le plus intĂ©ressant restait cependant ses cris nocturnes. Fort persistants, ils troublaient non seulement le sommeil de tout rĂ©sidant de la cour, mais pouvaient aussi ĂŞtre entendu Ă l’extĂ©rieur du château si on tendait bien l’oreille. Très vite, les rumeurs inĂ©vitables commencèrent Ă se rĂ©pandre Ă travers la capitale, dans un premier temps, puis dans le royaume tout entier dans un second. Au dĂ©but, on avait pensĂ© que la princesse Ă©tait en peine, atteinte d’une maladie, qui la faisait hurler de douleur la nuit. Elle paraissait Ă©galement de plus en plus fatiguĂ©e lorsqu’elle apparaissait en public. Du nombreux questionnements Ă ce sujet Ă©tait adressĂ© envers l’administration royale, qui restait silencieuse aux interrogations.Puis bien vite, quelqu’un qui Ă©tait Ă coup sĂ»r en contact direct avec la princesse vendu la mèche. Ce n’était pas des cris de douleur, mais de plaisir que la princesse Ă©mettait. Cette version, qui commençait Ă se diffuser, paraissait Ă beaucoup ĂŞtre sans aucun sens. Comment leur princesse au comportement parfait pouvaient, elle agir de manière aussi osĂ©e ? C’est alors que les rumeurs sur son comportement Ă©trange en privĂ© refirent surface. Mais le denier clou dans le cercueil, fut insĂ©rĂ© par la princesse elle-mĂŞme qui avait dĂ©clarĂ© en public adressant la situation :  » L’on m’a fait paraĂ®tre que certains dires courent Ă travers le royaume. Votre princesse serrait souffrante et diminuĂ©e. Je vous offre donc ces mots dans l’espoir d’apaiser vos âmes : Mari Hasar ne s’est jamais aussi bien portĂ©e qu’en cette saison de sa vie. Nous n’en sommes qu’a l’acommencement de mon règne. »
Avec le temps, qui passait et la princesse aussi active qu’auparavant dans ses dĂ©placements, ne montrant en effet aucun signe d’affaiblissement semblait confirmer ses paroles. Ainsi de plus en plus avaient acceptĂ©s la version de la rumeur Ă©voquant des cris de plaisir.Certains s’indignèrent, il Ă©tait honteux pour quelqu’un de la famille Hasar d’agir de la sorte. Une vague de moqueries centrĂ©e sur la princesse inonda le royaume et de lĂ apparu le doux sobriquet de princesse touche minou. Si les plus innocents pensaient Ă l’entente de ce surnom qu’elle ne faisait qu’aimer particulièrement les fĂ©lins, les esprits plus tordus en comprenait la signification exacte. Ce n’Ă©tait pas lĂ le signe d’une insatisfaction envers la princesse qui après tout Ă©tait toujours une excellente monarque, mais plus une rĂ©ponse du peuple a un comportement qu’ils ne comprenaient pas.S’Ă©tait Ă©galement formĂ© un Ă©trange club d’individu qui avait remarquĂ© que le cri final de la nuit, poussĂ© par la princesse avait toujours lui au mĂŞme moment. Chaque fois, douze minutes après l’aube, la princesse poussait un dernier cri qui paraissait venir du plus profond d’elle-mĂŞme. Celui-ci Ă©tait clairement audible mĂŞme Ă l’extĂ©rieur du château. Ils se rassemblaient alors trente minutes voir une heure pour certains avant l’aube, Ă l’ouest de l’extĂ©rieur du château, pour Ă©couter ensemble le gĂ©missement de leur princesse.
Ce rassemblement comportait curieux, pervers, lève tĂ´t, vieillard venu raconter des histoires paillarde et marchand qui tentaient de rentabiliser sur le cours des Ă©vĂ©nements. Lorsque l’aube venait, ils entraient tous dans un silence de culte, et attendaient le gĂ©missement royal comme s’il Ă©tait leur propre cri du coq. Une fois entendu certains badaud faisaient quelques commentaires, puis la foule commençaient Ă se disperser naturellement. C’Ă©tait un curieux phĂ©nomène de mode, mais ils Ă©taient inoffensifs, donc les gardes les tolĂ©raient.Le comportement de la princesse avait donc dĂ©clenchĂ© un ensemble de rĂ©actions diffĂ©rentes. Au point que cela eu des rĂ©percussions dans ses relations avec les autres royaumes. Elle sentait des regards diffĂ©rents se portant sur elle. Elle entendait des remarques. Mais elle n’en tenait pas compte. Personne ne pouvait comprendre ce qu’elle vivait après tout. Tout ce qui comptait pour elle Ă©tait de pouvoir revoir celui qu’elle considĂ©rait comme son prince a la peau de bronze et de pouvoir passer un moment avec lui. C’Ă©tait sa seule obsession, peut ĂŞtre mĂŞme plus que de s’occuper de son royaume, pensait elle parfois.Un soir, plus vite, qu’elle ne l’aurait imaginĂ©, elle se rendit compte que son tube Ă©tait vide. Il fallait qu’elle se rende Ă nouveau a la boutique du marchĂ© nocturne pour se rĂ©approvisionner. Le soir suivant elle se travestit de nouveau et alla chercher son passage pour un autre tube. Lorsqu’elle arriva devant la boutique, il y avait un parchemin avec inscrit : « Cabanon Ă vendre. Ă€ voir avec le marchand en chef. » Mari fut prise d’un choc. L’apothicaire avait-il dĂ©cidĂ© de changer d’emplacement ou de partir dans une autre ville ? Cela faisait longtemps qu’elle n’Ă©tait plus venue ici, mais l’homme semblait assez enracinĂ© dans sa boutique, elle ne s’attendait pas Ă ce qu’il parte comme cela.Elle demanda a un marchand d’algue oĂą se trouvait le marchand en chef pour obtenir plus de dĂ©tails sur le sujet. On lui indiqua la grande chaumière qui se trouvait tout au fond du marchĂ©. Elle prit immĂ©diatement sa direction. Mari entra, salua l’homme et lui demanda ce qu’il Ă©tait advenu du vieil homme. « Ah Migri, t’veux dire ? On l’a retrouvĂ© mort dans son sommeil. L’Ă©tait pas tout jeune, mais c’fait toujours un choc d’voir quelqu’un s’envoler comme ça t’vois. C’tait l’seul apothicaire du marchĂ© et il Ă©tait lĂ d’puis l’dĂ©but, en plus. Comme il avait pas d’famille en plus, on a dĂ» vendre toutes ces babioles. Reste plus qu’la cabane maintenant.»
Mari resta sans voix, elle se tourna sans mĂŞme remercier le marchand, et sorti de la chaumière. Elle avait perdu sa seule source d’aphrodisiaque et donc sa seule connexion avec son prince. De plus ce n’est qu’Ă ce moment-lĂ qu’elle se rendit compte, qu’elle ne connaissait ni les ingrĂ©dients ni le nom de la mĂ©decine. La princesse eut un instant d’angoisse. Est-ce que c’Ă©tait vraiment la fin, ça se terminerait comme ça ? Elle ne reverrait plus jamais son prince. « Non. Ce ne sera fini que quand je le dĂ©ciderais ! » s’exclama-t-elle Ă elle-mĂŞme. Elle Ă©tait Ă la tĂŞte d’un royaume et avec du personnel compĂ©tent, elle pourrait sĂ»rement retrouver le mĂ©dicament quelque part dans le royaume.Ce soir, il n’y eut aucun cri provenant de la chambre de la princesse. L’aube se leva et le chant de la princesse ne retentit pas. Le culte du gĂ©missement, rassemblĂ© Ă l’ouest des remparts fut dĂ©semparĂ©. Tous se regardèrent les yeux dans les yeux, ne pouvant s’empĂŞcher de penser qu’il y avait clairement un problème Est-ce qu’il Ă©tait arrivĂ© quelque chose a la princesse ?
Mari, elle avait mal dormi, mais pas pour les mĂŞmes raisons que d’habitude. Elle ne pouvait s’empĂŞcher de penser Ă son prince. Penserait il qu’elle avait voulu arrĂŞter de le voir ? Lui pardonnerait-elle d’avoir ratĂ© une de leur rencontre ? Mille et une question du genre lui venaient Ă l’esprit dès l’instant oĂą elle fermait les yeux.Cependant, elle n’avait pas le temps de se morfondre. Les premiers rayons de soleil venus, elle se leva et alla mettre en place son plan pour trouver. Si quelqu’un d’autre avait ce mĂ©dicament. En premier lieu, elle convoqua sa servante adepte d’apothicairerie spirituelle pour lui demander si elle avait connaissance du nom de l’aphrodisiaque.
Ce que lui confia la servante ne fit qu’accroĂ®tre son dĂ©sarroi. DĂ©jĂ , il ne lui Ă©tait jamais ne serait-ce que venu acheter cet aphrodisiaque, parce qu’il Ă©tait bien au-dessus de ses moyens. Ensuite, selon elle, les remèdes et mĂ©decines de chaque apothicaire spirituel, sont fortement personnels. Ce sont des recettes Ă©laborĂ© via l’expĂ©rimentation et qui sont garder secret Ă travers les gĂ©nĂ©rations de leur lignĂ©e professionnelle. Alors Ă moins qu’il ait eu un apprenti, c’Ă©tait fort possible que la princesse ne puisse jamais remettre la main sur un qui ai exactement les mĂŞmes effets.Remerciant sa servante, elle la congĂ©dia. Ce fut un autre coup au moral de la princesse, mais Ă©tant de nature obstinĂ©e, elle ne comptait pas s’arrĂŞter lĂ . Elle adopta alors une nouvelle ligne d’attaque. Elle fit passer un message conviant tous les plus grands apothicaires spirituels du monde connu Ă une rencontre avec elle a la court, promettant d’intĂ©ressantes opportunitĂ© et rĂ©compenses pour ceux qui s’y joindrait.
Le jour convenu quatorze femmes et hommes se prĂ©sentèrent Ă elle. Elle leur expliqua qu’elle voulait, qu’ils essayent de recrĂ©er un aphrodisiaque aux effets prĂ©cis. Ceux qui accepteraient d’essayer de recrĂ©er le mĂ©dicament auraient d’office le droit Ă 10 pièces de platine, après avoir dĂ©livrĂ© un tube d’aphrodisiaque mĂŞme s’il n’avait pas l’effet convenu. Ceux qui rĂ©ussiraient Ă rĂ©crĂ©er la mĂ©decine, se verraient rĂ©compenser de 100 pièces de platine. Ils seraient en attendant confinĂ©s dans le château, avec des assistants Ă leur disposition, les frais pour les ingrĂ©dients de leur premier essai couvert et complètement nourri.Bien Ă©videmment, tout le monde accepta immĂ©diatement l’offre, qui reprĂ©sentait peu de risque financier Ă leur Ă©gard. La princesse expliqua alors prĂ©cisĂ©ment aux 14 apothicaires, la couleur, la substance, le dosage nĂ©cessaire, le mode d’administration et surtout l’effet que le mĂ©dicament avait eu sur elle.
Certains apothicaires trouvèrent cela ridicule, il n’existait aucun aphrodisiaque capable de telles choses, a leur connaissance. Mais ils jouèrent quand mĂŞme le jeu, appâtĂ© par les 10 pièces de platines qui les attendaient.Encore une fois le bruit qui cours faisant son effet, la nouvelle avait atteint l’extĂ©rieur du château. Le peuple trouva cela Ă©trange, la princesse dilapiderait le trĂ©sor royal pour obtenir des drogues de la part d’apothicaire ? Une opposition naissante a la princesse se fit alors entendre.
Mari Ă©tait trop concentrĂ© sur son projet, pour Ă©couter qui que ce soit. Que ce soit le peuple ou ses propres conseillers.Cependant, essai après essai, les aphrodisiaques Ă©taient des Ă©checs. Ils avaient tous des effets diffĂ©rents entre eux, pour la plupart très agrĂ©able, mais a des annĂ©es du plaisir et de l’effet recherchĂ©. Certains apothicaires se retirèrent immĂ©diatement après avoir dĂ©posĂ© leur premier tube. D’autres restèrent beaucoup plus longtemps, que ce soit par dĂ©fi personnel, ou par l’attrait des cent pièces de platine qui pourraient possiblement atterrir dans leurs mains. Quoi qu’il en soit, ils ne produisaient que des Ă©checs.
Après un certain temps, la princesse rentra dans une crise de colère subite, chassant de son château tous les apothicaires restant, après leur avoir donnĂ© leurs 10 pièces de platine. « Ce sont des bons Ă rien. Plus le temps s’Ă©coule, plus mon prince s’Ă©loigne. Pourquoi ne le comprennent ils pas ? »La princesse Ă©tait envahie d’un mĂ©lange de tristesse, de colère et de dĂ©pit. Est ce que le destin lui signifiait qu’elle devait abandonner ces recherches et qu’elle devait renoncer Ă son prince ? C’est alors qu’elle pensa Ă quelque chose. Si son prince Ă©tait une personne rĂ©elle qui avait juste voyagĂ© dans un rĂŞve qui leur Ă©tait commun, elle pourrait directement le trouver dans la rĂ©alitĂ© ! Cette pensĂ©e raviva la flamme de combattante qui Ă©tait en elle. Il y avait encore une chance.Tout de suite, elle se mit Ă recouper les informations qu’elle avait sur lui. Il avait la peau couleur bronze, il possĂ©dait une couronne faites de plantes et d’acier. C’Ă©taient des informations dont elle Ă©tait sĂ»re. Ensuite, il Ă©tait probable qu’il vive dans un endroit près de la mer, avec une position assez importante.
La couleur de sa peau Ă©tait un facteur dĂ©terminant, il y avait peu de personnes avec cette pigmentation dans le monde connu. Ă€ part les Amoukhi. Mais ces derniers vivaient sur les montagnes affalĂ©es. Or, il n’y avait aucune vĂ©gĂ©tation lĂ -bas, et les Amoukhi vivaient selon un conglomĂ©rat oligarchique. Il n’Ă©tait pas de leur coutume de couronnĂ© quelqu’un non plus. Ils ne pouvaient pas venir de lĂ -bas.Si il y avait un lieu oĂą il pourrait vivre, ça serait bien aux alentours de la terre prohibĂ©e. Ce continent Ă©tait un vĂ©ritable tabou pour la population du monde connu, depuis les Ă©vĂ©nements de la frappe solaire a Gunieyemar. Mais s’il y avait, ne serait-ce qu’une chance, Mari sentait qu’elle devait y aller, et au plus vite. C’Ă©tait sur le moment la seule chose qui importait Ă ses yeux.
S’Ă©tant dĂ©cidĂ© de son dĂ©part, elle alla porter la nouvelle Ă son conseil. Pour la premières depuis longtemps, des cris de mĂ©contentement et d’indignation se firent entendre parmi eux.
« Princesse, vous ne pouvez pas abandonner le royaume, pour aller chasser, je ne sais quelle chimère. C’est insensĂ©, vous seriez la risĂ©e de toute la lignĂ©e des Hasar ! De plus, vous dĂ©sobĂ©iriez aux règles royales qui prĂ©voient que le monarque ne doit pas s’absenter de le capital plus d’une semaine. Reprenez vous enfin ! »
Mari se fichait de l’image qu’auraient les gens d’elle. Mais Ă©rudit comme elle est elle opposa Ă cette règle royale, une vieille coutume encore active qui Ă©voquait la possibilitĂ© pour le roi de s’absenter jusqu’à 6 mois si une urgence survient. La nature de l’urgence n’ayant jamais Ă©tĂ© dĂ©finie, ce que vivait la princesse en ce moment pouvait ĂŞtre considĂ©rĂ© en tant que tel.« Mais c’est du n’importe quoi ! » cria un autre conseiller. Ce Ă quoi Mari rĂ©pliqua : « Non, c’est la loi royale et mes mots suffisent pour leur donner autoritĂ©. En la prĂ©sente, j’en ai assez de vos jĂ©rĂ©miades. Moi, Mari Hasar, en ma qualitĂ© de princesse, je nomme conseiller Aya si prĂ©sent comme responsable du royaume durant mon absence. Maintenant, faites moi immĂ©diatement dĂ©pĂŞcher une dizaine de chevaliers volontaire, pour m’accompagner dans mon pĂ©riple. Mon dĂ©part s’effectuera demain Ă l’aube. » Sur ces mots, Mari quitta la pièce et partie se prĂ©parer.Le lendemain, elle se trouvait, Ă l’extĂ©rieur du château, habillĂ©e en armure intĂ©grale marquĂ© du blason royale. Elle chevauchait Mina sa fidèle jument blanche, que l’on disait rapide comme le vent. AccompagnĂ© par les volontaires qu’elle avait demander, ils se dirigèrent vers l’ouest, lĂ oĂą se trouvaient les terres prohibĂ©s. Mari n’avait pas idĂ©e que son pĂ©riple serait un beaucoup plus long que ce qu’elle avait prĂ©vu, et aussi beaucoup plus agitĂ©. C’Ă©tait une aventure qui allait marquer son esprit et la changer a jamais.© Copyright : Ce rĂ©cit comme tous les autres sont protĂ©gĂ©s par le Code de PropriĂ©tĂ© Intellectuelle.
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