Résumé de l’épisode précédent : Cassandra, médecin humanitaire européenne, remonte un rio amazonien à la recherche de sa sœur jumelle, en compagnie d’un guide brésilien qu’elle a su convaincre, par des arguments chauds bouillants, de l’amener jusqu’à un peuple amérindien à la réputation sulfureuse.Facilement désensablé grâce au puissant moteur hors-bord, le couple avait rapidement atteint la petite plage promise par Diego. Première plage aperçue depuis bien longtemps sur le fleuve aux rives assez inabordables du fait de la végétation dense qui plonge dans l’eau. Une plage au sable plutôt grisâtre :— Sable d’alluvions, pas le sable doré de Copacabana, avait expliqué l’homme.— Mais c’est parfait, s’était exclamé Cassandra, et avec cette petite cabane, c’est un petit paradis… terriblement romantique !La cabane : un toit, quelques planches plus ou moins pourries et une porte branlante ! Pas vraiment un palace !— Au moins y est-on protégé des averses nocturnes et des prédateurs, avait commenté le métis… Cela dit, nous ne sommes qu’à quelques lieues à peine d’un village Arumbayas. Mais bon, vu l’heure, les hommes doivent déjà être plongés dans les vapeurs d’alcool. Pas grande crainte à avoir…oooOOOoooInstallé près du feu de camp, le duo partage un repas frugal tiré du sac et agrémenté de fruits frais que Diego est allé cueillir. Lequel Diego paraît préoccupé et reste étonnamment silencieux.Cassandra avait imaginé, qu’impatient, Diego lui aurait quasiment sauté dessus dès qu’elle aurait mis un pied sur la plage, mais son compagnon avait expliqué vouloir préparer leur camp et dîner avant que la nuit ne tombe. Sage décision qui arrangeait Cassandra, désireuse de retrouver son partenaire de jeu au mieux de sa forme. Patience et longueur de temps font queue plus grande et plus dure !Mais désormais, la nuit ne devrait pas tarder à tomber et la jeune femme n’est pas adepte de baise en ombres chinoises. Cassandra désormais s’impatiente. Depuis qu’il est revenu de sa cueillette, Diego a pu profiter de la tenue plutôt sexy de sa cliente. Du moins aurait-il pu, car le métis s’ingénie à ne pas la regarder. Bien sûr, il n’a pas pu rater les courbes des seins, qui dépassent assez largement sous le mini crop top blanc que la jeune femme a revêtu. Non plus que les détails de sa géographie intime précisément soulignés par son shorty moulant. Cassandra imagine qu’il attend la fin du repas, mais elle espère bien qu’il lui donnera, avant, les explications qu’elle attend.Après avoir grillé une cigarette, le marin d’eau douce toussote pour s’éclaircir la voix.— Cassandra, avant tout chose, je voudrais te donner quelques explications si tu veux bien…La jeune femme opine, un petit sourire goguenard aux lèvres :— Sur la dangerosité des Pilvajõ ?— M’oui… mais d’abord, sache que je ne suis pas le pauvre pêcheur ou le guide touristique que tu imagines peut-être. En fait, je suis prof à l’Université de Belém. Deux chaires : droit international d’une part et histoire des civilisations d’autre part.— Ah oui, rien que ça ! Mais bon, je me disais aussi ! Mais… qu’est-ce que tu faisais à Calama alors.— L’université est fermée, c’est les vacances, mais c’est surtout Covid 19 ! Crise sanitaire et économique et on n’est pas prêt d’en sortir avec notre Bolso-dingo ! En attendant, il faut survivre surtout que cela fait quatre mois que les salaires des enseignants n’ont pas été versés… Avec mon bateau, je peux pêcher au moins.Diego respire un grand coup avant de poursuivre :— Maintenant, concernant les Pilvajõ, j’ai peut-être un peu forcé sur leur dangerosité. Cela fait bien longtemps qu’ils ne coupent plus les têtes ni même les couilles des étrangers. Ils ne sont peut-être pas civilisés au sens où tu l’entends, mais je t’assure qu’ils ont les deux pieds dans le monde moderne. La plupart parlent notre langue, leurs enfants sont scolarisés et j’ai d’ailleurs eu plusieurs élèves Pilvajõ dans mon cours : l’une est même une de mes assistantes.— Je suis contente que tu me dises cela, Professor. Je craignais que tu ne me prennes pour une touriste écervelée prête à gober… tous tes bobards. N’empêche… que je t’ai vu pâlir lorsque j’ai parlé des Pilvajõ et ça, c’était pas du chiqué !— Je n’avais pas peur pour moi, je suis allé de nombreuses fois dans leurs clans. En fait, pour être franc, je les connais très bien, d’où la présence de mon bateau à Calama. Non, en réalité, j’avais peur pour toi. Mais ça, c’était avant ! Avant que tu ne me prouves que tu as le sang chaud ! Chaud bouillant ! Du coup, j’imagine que les coutumes des Pilvajõ ne te gêneront pas outre mesure…— Coutumes… sexuelles ?— Exactement ! Ces Indiens-là sont certainement les plus grands obsédés sexuels du monde ! Ils ne te sauteront pas dessus, mais si tu veux obtenir des renseignements fiables sur ta sœur, il faudra adopter leur mode de vie… et donc, passer à la casserole !— Même pas peur ! Je sors d’une longue misère sexuelle, alors, j’ai sacrément faim !Cassandra, qui est assise en tailleur, presse ses mains entre ses cuisses :— D’ailleurs, j’ai là une marmite qui bouillonne. Tu ne viendrais pas touiller la soupe avec une belle cuiller en bois ?— En bois ? En fer plutôt, acier inoxydable, voire en titane, plaisante Diego qui vient immédiatement s’allonger près d’elle, trousse le top et capture des seins blancs dont les pointes sont déjà érigées.Une bouche avide remplace rapidement la main droite qui, libérée, en profite pour filer direct au triangle du bermuda. Elle s’attarde un instant sur le bombé avant déjà de rouler l’élastique du short. Bonne fille, Cassandra soulève son train, fait glisser le vêtement jusqu’à ses pieds et s’en débarrasse. Diego s’est relevé et se défait prestement de ses vêtements. Nu, il s’apprête à se rallonger sur la belle, mais celle-ci l’attrape par la queue. Visiblement, la gourmande veut encore se régaler de son mandrin ! Mais l’homme se dégage. Beau joueur et pour ne pas frustrer sa partenaire, il s’installe tête-bêche au-dessus d’elle.Alors que la vorace a déjà gobé le nœud et s’active avec ferveur, Diego profite de sa position favorable pour dresser un état des lieux : pas de fourrure à l’horizon hormis quelques poils fins qui dessinent une délicate feuillée sur un mont de Vénus très rebondi, des grandes lèvres marbrées et charnues entre lesquelles foisonne une abondante dentelle rosée déjà luisante. Le sexe est si épanoui qu’il aperçoit l’entrée entrebâillée de la grotte ennoyée. Quant au clitoris, pas besoin de GPS, il n’aura pas à le chercher ! Le dormeur du val est bien réveillé et pointe telle une petite pine, ajoutant comme une tête vermillon aux ailes écarlates du papillon que les petites lèvres foisonnantes dessinent de part et d’autre du défilé submergé de miellat.Se souvenant de la patience de sa complice sur la barque, Diego avance une langue tour à tour large et pointue qu’il promène sur les berges dodues du sexe, néglige volontairement le cabochon dressé, aspire la liqueur en frôlant à peine les frisottis plissés de la corolle déployée, va et vient tranquillement dans le sillon, lisse savamment les dentelles sensibles. Pendant de longues et délicieuses minutes, la baveuse poursuit ses exaspérantes explorations du canyon incendié.Cette retenue patiente provoque bien les effets escomptés : Cassandra frémit visiblement sous ces caresses linguales qui détournent son attention du pieu qu’elle suçote presque distraitement désormais, tant elle est happée par les ondes délicieuses qui irradient son sexe impatient. Le ruisseau étincelant de ses sensations gonfle crescendo, à devenir un fleuve impétueux qui s’élance vaillamment à l’assaut des cimes libératrices.« Putain, cet enfoiré est doué ! Il me broute le minou aussi bien qu’une femme ! Mieux même que quelques-unes ! Quelle patience, quelle délicatesse ! C’est exaspérant ! Délicieusement exaspérant !  »Elle se remémore alors la mesure dont elle-même a fait preuve un peu plus tôt sur le chibre impatient.« Hey, ce petit salaud me copie, il me veut me rendre la monnaie de ma pièce ! C’est un concours ? Mais vas-y mon gars, je te laisse gagner ! Volontiers ! Tu peux même gagner plusieurs fois de suite si tu veux ! … Si tu peux, adorable salopard !  »Se souvenant d’une certaine manœuvre traîtresse, la belle serre instinctivement les fesses et se dit, qu’à un moment ou un autre, elle risque fort de se faire exploser la rondelle.« Fais ce que tu veux, mais putain, Diego, ne tarde plus trop, mon bouton est au bord de la rupture !  »Lirait-il dans ses pensées ? Un coup de langue assassin vient de cisailler la base du champignon, provoquant un séisme si puissant que le bassin de Cassandra décolle du sol et plaque la bouche avide sur le bouton de rose. Un heureux cataclysme dévaste alors le triangle sacré, libère d’un coup toute l’impatience accumulée, propulse Cassandra dans le chaos ébouriffant d’un plaisir asphyxiant ! Parcouru d’ondes bienfaisantes qui semblent toutes converger vers le delta de ses cuisses, son corps se tend et se détend tour à tour ; quand les muscles décramponnent, un nouveau ressac vient les tétaniser à nouveau, quand une accalmie s’installe, une réplique sismique la tourneboule. Haletante, époumonée, Cassandra est ballottée par cette marée d’équinoxe, elle jouit en bénissant son amant qui lui offre ce plaisir cataclysmique. Elle rit, pleure, crie tout à la fois, transbordée qu’elle est dans les stratosphères aveuglantes de l’orgasme.Elle jouit, longuement, désespérément heureuse de ce chambouli idyllique !Elle revient doucement sur terre, abandonne avec un petit pincement au cœur les éthers lénitifs. Plus vite en fait qu’elle ne l’aurait imaginé. Un feu la dévore en effet, sa caverne en jachère réclame son dû. Ce ne sont pas les deux doigts de Diego, enfoncés dans la moule pendant le transport divin qui auraient pu la rassasier.Cassandra repousse son compagnon sur le côté, se lève d’un bond. Les bras au ciel, elle prend son élan et effectue un parfait équilibre sur les mains avant de pivoter face au brésilien.Le métis obéit, se collant à elle, mais son visage exprime pour le moins un air dubitatif. Son membre dressé pointe en effet entre le nombril et la colline rebondie.— Tu es certaine ?— Il y a longtemps que je veux essayer cette position, implore Cassandra qui plie les bras et repose le sommet de son crâne sur le sable.Du coup, la queue peut se glisser sur les lèvres épanouies du sexe pleinement exposé. La jeune femme croise alors ses chevilles derrière la nuque de Diego. Ainsi, elle est arrimée, d’autant que Diego la maintient aux hanches. Il fait coulisser son trombone sur la fente lubrifiée et son gland qui éperonne le clito érigé déclenche à chaque coup des sensations puissantes qui arrachent des petits cris à la gymnaste. Le traitement est divin ! Mais lorsque le braquemart vient plonger dans la grotte enchantée, la jeune femme déchante : l’angle d’attaque est loin d’être idéal et la pénétration lui est presque douloureuse. Diego s’en aperçoit, réagit, attrape la belle sous les aisselles pour la soulever un peu :— OK, ma belle, si tu veux réviser ton kamasoutra, je vais t’enseigner quelque chose d’autre. Tends les bras et passons à la brouette thaïlandaise !Appuyée sur ses bras, le corps tendu à trente degrés, ses fesses et son fendu sont idéalement exposés aux regards réjouis du divin professeur ! Lequel, la tenant aux hanches, se cale entre les cuisses écartelées et plonge derechef dans la fente rose.— Doucement ! Calmos bogoss’ !Diego n’a pas l’air d’entendre ! Pour sûr, queue affamée n’a pas d’oreilles ! Et celle-là est vaillante, elle enfile et surfile l’étroit défilé, emboutit l’utérus, ramone, lime, démonte la boutique. Ses va-et-vient forcenés lustrent joyeusement le bijou rubis, polissent l’écrin velouté. Chaque coup de queue fait grimper Cassandra dans l’escalier héli-coïtal du plaisir, l’aéroporte vers les cimes, l’hélitreuille vers l’orgasme. Ainsi transportée, elle manque d’air bientôt, perd ses forces et à l’instant précis où elle décolle vers les cimes ondoyantes, ses bras lâchent, elle s’étale complètement sur le sable, perdant brutalement la connexion inter-bêtes de sexe.Qu’à cela ne tienne, Diego, lui, ne perd pas le nord. Puisque la moule s’enlise dans le sable, le bonhomme, tout sourire, écarte les jumelles laiteuses et plonge sans détour son sabre dans l’étoile du nord. Cassandra hurle à ce coup de Jarnac, mais son cri se transforme en rires larmoyants alors qu’il lui bourre résolument le cul, qu’il lui alèse vigoureusement la rondelle, évase le petit œil de bronze, le mute en gouffre de Padirac. Elle sent bientôt les spasmes du chibre, entend le cri de Diego et elle jouit, jouit, heureuse et vaincue, triomphante et repue, à l’unisson de l’enculeur qui s’abat sur son dos avant de la faire rouler sur le côté.Les yeux clos, Cassandra savoure la plénitude sibylline qu’elle partage avec son compagnon encore pluggé en elle, le gourdin à peine amolli.C’est alors que retentissent des cris : « Simbayoro ! Arrakayu !  »Effarée, Cassandra tourne la tête en direction des clameurs. À travers les flammes du feu de camp, dans la pénombre désormais installée, la jeune femme distingue à peine deux sombres visages grimaçants aux yeux écarquillés. Une vision inquiétante qui l’affole !Mais qui sont ces sauvages ? Amis ou ennemis ? Des Arumabayas soûls et velléitaires ?