6h du matin. Quelle nuit! Depuis des jours, je n’ai pas arrêté de penser à elle. Cette femme me perturbe… Jamais auparavant, je n’avais fait un rêve aussi précis et détaillé. Je me dois de l’écrire pour ne rien oublier.Cette femme m’intrigue. Je l’ai rencontré par hasard sur Internet mais on ne s’est jamais vu, sauf quelques photos d’elle qu’elle m’a envoyée. Elle possédait une école d’équitation bien connue dans la région. Je la sentais seule et voilà qu’elle me révèle qu’elle est malheureuse. On s’est écrit à quelques reprises et puis plus rien….Que s’est-il passé?. Lui ai-je dit quelque chose qui l’a bouleversée. Je ne le sais pas. J’aurais juste espéré que si c’était le cas elle m’en aurait parlé. Je souhaiterais tellement qu’on soit amis.L’autre jour je suis passé devant chez elle et je n’ai pas osé envahir son intimité sans m’y être invité. J’aurais aimé aller la voir, mais j’ai vite chassé cette idée de ma tête. J’ai vu une femme qui chevauchait une cheval. Était-ce elle, je n’en sais rien mais je m’imagine que oui ! Mon seul souvenir d’elle est cette photo. J’y vois une femme qui, en apparence, ne m’aurait pas nécessairement attiré si je l’avais rencontrée dans un autre contexte. Mais il y a quelque chose en elle qui m’a tout de suite attiré irrésistiblement. Était-ce parce je sentais qu’elle avait besoin de moi, était-ce son regard, ou autre chose ?Chaque fois que je regarde cette photo j’ai le même pressentiment et surtout la même attirance. J’ai dû me retenir pour ne pas la relancer. J’aimerais tant lui parler face à face. Je n’aurais jamais voulu m’ingérer dans sa vie sans m’y être invité ! Après chaque visionnage de sa photo, je suis perturbé. Mais qu’est-ce cette femme me fait comme effet !!! C’est comme si nous avions un karma à vivre ensemble. J’ai souvent l’impression que l’on s’est connu dans une autre vie et que nous n’avons pas réglé certains éléments de notre relation. Étions-nous amis, amants, époux, cousins ou simplement confrères de classe ou de travail dans cette autre vie ? Je n’en sais rien. J’ai cependant la certitude que dans cette vie, quand je ne le sais pas, nous vivrons une aventure ensemble. Combien de temps cela durera ? Je ne sais pas mais ce dont je suis certain c’est que ce sera très intense. Est-ce que ce sera seulement un trip sexuel ou est-ce que ce sera une belle passion amoureuse. Le temps le dira. Je remets tout cela entre les mains de mes anges gardiens qui s’arrangent toujours pour que les choses tournent bien pour moi.À quelques reprises, j’ai rêvé que je la rencontrais par hasard dans un lieu public. Nos rencontres très sommaires se résumaient en distinguées salutations civiques tels que bonjour, belle journée. Un matin, alors que je passais devant sa maison je l’ai vu partir pour un voyage. J’en ai déduit ainsi par la quantité de valises qu’elle a réussi à engouffrer dans sa petite voiture sport deux places. Zut, juste alors que je me sentais assez confiant pour l’aborder et l’inviter à prendre un café. De toute façon, je quittais moi-même pour quelques jours. J’avais décidé d’aller me reposer dans les Cantons de l’Est et en profiter pour aller au refuge des âmes seules pour m’y recueillir et méditer sur ma vie qui s’en allait nulle part.Je m’éloigne du sujet, je devais raconter mon rêve. Et bien voilà. Je suis rendu dans les Cantons de l’est depuis 2 jours. Un matin, alors que je prenais un café sur une terrasse d’un charmant bistro, je la vis là, à quelques pas de moi, en train de siroter un bol de café au lait. On s’est vu en même temps. Comment pourrais-je oublier son sourire.— Bonjour, quelle coïncidence, lui dis-je.— Oui, en effet, me répondit-elle.Elle ajouta alors :— Êtes-vous seul ? Voulez-vous vous joindre à moi ?— Avec plaisir, lui dis-je avec un grand sourire qui a dû trahir mon empressement.Je la rejoins à sa table et commençai alors une discussion qui ressemblait plus à un interrogatoire de part et d’autre comme si nous voulions tout savoir sur l’autre tout de suite. J’étais fasciné par son air espiègle. Elle m’interrompit après une quinzaine de minutes me disant qu’elle devait y aller, car son cours commençait bientôt. Elle m’apprit qu’elle était en vacances et qu’elle suivait un cours en herboristerie.— Peut-on se revoir, lui demandai-je ?— Oui, ce serait agréable de poursuivre cette discussion. Je suis à l’auberge du lac, j’y serai de retour en fin d’après midi.Dès son départ, je me suis dirigé vers son auberge et j’y ai laissé une note à la réception lui demandant de m’appeler sur mon cellulaire quand elle sera libre. À 17h mon téléphone sonne. Mon cœur bat très vite. Est-ce elle ? Je réponds. Non, c’est ma fille. Je lui dis que je ne peux lui parler longtemps car j’attends un appel important. 10 minutes après, un autre appel. Je réponds. À son timbre de voix qui dit « allo Denis ? » Je me mets à trembler. J’ai le tremblement du débutant. Le trac de l’artiste qui s’apprête à monter sur scène. Je prends mon courage à 2 mains et lui réponds que si elle n’est pas trop fatiguée je l’invite à prendre un verre. Elle me répond qu’effectivement elle est très épuisée. Mon cœur fait alors trois tours. Je me dis que ce n’est pas ma chance. Quelle déception ! Moi qui aurait tant souhaité la voir, lui parler, entendre sa voix, sentir son corps contre moi lors de notre bise amicale. Contre toute attente elle me répond qu’elle ne veut pas sortir mais qu’elle aimerait me voir ne serait-ce que quelques minutes pour prendre un verre dans sa chambre. Je lui dis que je serai là dans moins de 30 minutes. Est-ce trop tard ? Non ça ira, tant que tu ne restes pas longtemps. J’ai du sommeil à rattraper. Je lui réponds que je comprends et que je serai court.17h38 J’arrive à l’auberge. Le voyage vers l’auberge m’a semblé prendre une éternité. En arrivant à la réception je cafouille son nom à la réceptionniste d’un air timide avec l’air d’un ado qui s’en va à son premier rendez-vous d’amour. Pourtant, à 50 ans et quelques printemps, j’en ai vu d’autres Mais cette femme me fait perdre la tête. J’en ai rêvé depuis des jours et me voilà à son hôtel. Après l’appel d’usage à sa chambre, la réceptionniste m’informe du numéro de sa chambre en m’indiquant la façon de m’y rendre. Me voilà me dirigeant vers sa chambre. Mes jambes tremblent, mon cœur chavire, j’en ai des sueurs dans le dos. Arrivé devant sa porte, j’ai le trac. Je me dis que ce n’est peut-être pas une bonne affaire en tout cas pas ce soir compte tenu de sa fatigue. Prenant mon courage à deux mains je sonne. Pas de réponse. Je me dis qu’elle s’est peut-être endormie. Je n’ose pas frapper une autre fois pour ne pas la réveiller. Après une attente de quelques minutes je me dirige vers l’ascenseur. Alors que j’allais peser sur le bouton de commande de l’ascenseur j’entends une porte s’ouvrir derrière moi et une voie familière.— Denis ! Je m’excuse, je sortais du bain. Le temps de mettre mon peignoir. Avec sa mine habituelle de pince sans rire elle me dit : Viens, entre, je ne te mangerai pas….(à suivre)Chapitre deuxièmeEn entrant dans sa chambre j’ai tout de suite senti une odeur très particulière. Est-ce le savon de la salle de bain ? Est-ce l’odeur de sa lotion de corps ? Ou est-ce simplement son odeur…. Tous mes sens sont remplis de cet arôme exquis et divin. Je m’emballe déjà ! On se donne la bise amicale et je sens son corps sous son peignoir. Ses seins sur ma poitrine, ses cheveux encore humides de la douche laissent tomber quelques gouttes sur mes épaules et m’humectent le visage juste assez légèrement pour que j’ai le goût de la serrer contre moi et de goûter à cette eau divine. Mais je me retiens. Après tout ce n’est qu’une visite amicale. Je ne sais presque rien d’elle. Je ne connais pas ses goûts. Comment me trouve-t-elle ? Suis-je son genre d’homme ? Est-elle heureuse ? A-t-elle des fantasmes ? Mille et une questions qui resteront sûrement sans réponse, du moins pour ce soir.Un dialogue très informel s’entame alors. Des questions sur son cours, son travail, etc. Après une période qui m’a semblé éternelle elle me demande comment va ma vie, en ajoutant qu’elle sent de la tristesse dans mes yeux. Je lui raconte alors les détails de ma vie amoureuse. Je lui dis qu’il me manque quelque chose d’essentiel à ma vie d’homme. Elle se lève alors d’un coup sec et m’offre un verre de Dubonnet sur glace. Il était temps car j’avais la gorge sèche. J’espère qu’elle ne se rend pas compte que je tremble de peur et de nervosité. Elle me dit alors que le cours est très exigeant physiquement. Elle a un de ces mal de dos. Je lui suggère alors de partir pour qu’elle puisse se reposer.— On pourra se voir demain si tu veux.Elle me répond d’une voie bizarre :— C’est comme tu veux.Le temps d’une seconde, mille questions se sont posées dans ma tête. Veut-elle que je parte ? Souhaite-elle que je reste, mais elle n’ose pas le demander. Mon instinct me dit que je ne dois pas partir. Voilà une chance rare d’être près d’elle. Si elle veut que je parte, elle est assez maître d’elle-même pour me le demander clairement. En l’espace d’une seconde, ma tête se remplit de questions, de réponses, d’hypothèses, de doutes, etc. Puis, je sens en moi une poussée d’adrénaline et sans que je le sache une phrase sort de mes lèvres. Aimerais-tu que je te donne un petit massage avant de partir ?Son visage change immédiatement. Un sourire comme j’ai rarement vu sur son visage depuis que je la connais illumine son visage. Elle n’est plus la même que tantôt. Je la sens plus confiante par rapport à moi. Autant je la sentais gênée à mon arrivée, autant je la sens maintenant détendue, calme, sereine, sûre d’elle-même. Elle me dit :— Tout de suite comme ça ?Je lui réponds :— Pourquoi pas, cela te fera du bien et t’aidera à dormir. Restes assise sur ta chaise. Je vais te masser la nuque.Je m’approche d’elle d’un pas titubant. Où est passée ma confiance ? Je tremble de peur et d’anticipation. D’un pas maladroit je me place derrière elle, je tasse un peu ses longs cheveux pour atteindre sa nuque. Ils sont encore un peu humides. Quelle douceur ! Je place une main sur sa nuque, puis l’autre. D’un geste de rotation mes mains caressent cette peau dont j’ai si souvent rêvé. Après quelques secondes elle lâche soudainement un soupir et laisse échapper un hummm de satisfaction qui me surprend. J’étais perdu dans mes rêves et ces quelques mots inattendus me surprennent. Je me sens comme un gamin qui vient de se faire prendre après avoir fait un mauvais coup. (à suivre)Chapitre troisièmeJ’étais là à te caresser la nuque et ton soupir m’a fait revenir de mon rêve. Dans ce rêve que je venais de faire alors que je te caresse la nuque, je te demande : — Veux-tu que je te masse le dos, il me semble que cela te ferait du bien et te permettrait de passer une bien meilleur nuit après cette longue journée dans la forêt à ramasser des herbes et des bouts de branches. Pour te rassurer (et me rassurer du même coup..) je te dis : — Garde ton peignoir ce sera plus décent ! Viens, allonges toi sur ton lit. Nous prenons en même temps une gorgée de notre breuvage et je te suis au lit. Tu t’allonges sur le ventre. La vue de tes mollets fait monter en moi une pression énorme, une grosse vague de chaleur. Je me place sur le bord du lit et je commence à te caresser le dos de mes mains maladroites. Étant placé sur le bord du lit il ne m’est pas facile de te faire un massage efficace. Après quelques minutes qui me semblent une éternité, je prends mon courage à deux mains…et te demande si je peux monter dans le lit car il me serait plus facile de te masser. Tu réponds par un oui timide qui suscite en moi des questions telles que, est-elle gênée, veut-elle que j’arrête, est-elle embarrassée ?Me voilà sur le lit à califourchon sur tes fesses. — Suis-je trop lourd te dis-je. — Non ça va. Je continue donc mes mouvements de rotation sur ton dos. Mes mains sont tentées d’aller sur le côté de ton corps. J’hésite longtemps puis je m’y attarde timidement en revenant sur le dos. Tu n’as pas bronché et tu n’as rien dit. Je me dis alors que je peux y retourner. J’y vais alors d’une série de mouvements alternatifs entre le dos et le côté de ton corps. Plus le temps avance plus mes mouvements sur le côté deviennent plus insistants. Soudain je touche ce que je pense être le début du galbe de tes seins. Vite je remonte au dos. Pas de réaction de ta part sauf un long soupir. Comment interpréter ce soupir. Je continue donc dans le dos mais avec un mouvement vers les reins. Après des secondes qui m’apparaissent des heures, j’en suis rendu au galbe de tes fesses. Je t’entends alors murmurer : — Ah c’est bon. Ça fait du bien ! Je reste donc un peu plus longtemps sur tes fesses que je caresse en m’imaginant remplacer mes mains par ma langue. Vite je chasse cette idée de ma tête. Je continue en adoptant maintenant un mouvement qui alterne entre tes fesses, ton dos et le côté de ton corps près de tes seins. Je sens alors que j’ai une érection et je suis gêné à l’idée que tu puisses sentir mon membre rigide entre tes fesses. Voilà ce à quoi je rêvais en te caressant la nuque mais je n’ose te le dire de peur de susciter en toi un mouvement de recul par rapport à mes intentions que je veux garder honnêtes, malgré le désir que tu suscites en moi…J’étais donc à te caresser la nuque et je sentais que cela te faisait un bien immense. J’ai alors pensé à toi et à ta fatigue et je me suis dit que je devais quitter. Je t’ai alors dit :— Bon, est-ce que tu te sens mieux. Je crois qu’il vaut mieux que je parte.Tu m’as répondu :— Oui, en effet, il vaut mieux.Il m’est alors passé un million d’idées dans ma tête, le temps d’une fraction de seconde. Voulais-tu dire que tu aimais tellement cela que tu aimerais que je continue et que j’aille plus en profondeur avec mon massage. Cette idée m’emballait mais je me suis dit que je me devais de te respecter et surtout d’attendre un signe plus clair de tes intentions par rapport à moi. De toute façon tu es ici pour quelques jours et nous aurons, je l’espère bien, l’opportunité de nous revoir dans un contexte plus calme. Je te donne une bise et te demande si on peut se revoir demain.— Oui j’aimerais bien. Mon cours se termine vers 16h. On pourrait se voir pour le souper si tu as du temps.— Certainement que j’ai du temps cela me ferait plaisir. Veux-tu m’appeler et me dire à quelle heure tu veux que j’arrive. J’aurai toute la journée pour penser à quel restaurant je t’invite à souper.Dans ma tête je me disais que j’ai déjà mon idée là-dessus. Nous irons dans un restaurant japonais exotique où on passe au-dessus d’un petit ruisseau dans le resto avant de se diriger vers notre isoloir. Alors, bonne nuit et à demain. Sur ce, on se quitte. À ma sortie de l’hôtel je ne cesse de repenser ce rêve. Et si un tel rêve devenait réalité ?Le parcours jusqu’à la cabane de mon refuge me parut une éternité. À quelques reprises, j’ai failli quitter la route tellement j’étais dans ma bulle, dans ce rêve alors que je te massais la nuque. Qu’est-ce qui se passe dans ta tête, me dis-je. Que pense-t-elle de moi ? Comment se sent-elle présentement. Je chasse de ma tête ces idées en me disant qu’elle est adulte et que si elle veut poursuivre notre échange et de quelle façon nous le ferons, elle saura bien me le faire savoir. (à suivre)Chapitre quatrièmeLe lendemain de cette rencontre fut une journée pénible et agréable. Pénible, car je me suis posé plusieurs questions sur la réaction qu’elle a pu avoir après mon départ. Agréable, car j’ai eu l’immense satisfaction de lui toucher la nuque, de sentir son corps contre moi lorsqu’on s’est donné la bise et surtout de lui apporter un peu de réconfort et de bien-être après cette longue journée de cours. Les minutes s’égrainèrent très lentement en cette journée pluvieuse. Je ne cessais de regarder ma montre tout en m’assurant que mon cellulaire était bien ouvert. Je gardais l’antenne déployée et mon téléphone portable était près de la fenêtre pour être certain qu’il capterait toutes les ondes et que je ne raterais pas son appel.Cet appel, je le reçus vers 15h30.— Allo Denis comment ça va?— Je vais trrrrès bien lui dis-je, roulant le R longuement en signe de grande satisfaction.— Es-tu toujours disponible pour le souper.— Certainement de lui répondre, j’ai bien hâte de te faire connaître un resto que tu aimeras sûrement.— Ah, oui c’est où ?— Près de ton auberge, je te garde la surprise.— À quelle heure veux-tu que je passe à ton hôtel ?— Tu peux y être vers 17h30 si cela te convient.— Parfait, j’y serai, à tantôt !J’ai passé les deux prochaines heures à rêvasser, à revivre mes fantasmes dans ma tête, à m’imaginer divers scénarios pour la soirée.17h30 pile je cogne à sa porte. Elle ouvre et me séduit par son large sourire. Décidément, cette femme m’enivre. Elle me prend et me serre fort contre elle en me disant :— Je suis contente que tu sois là.Je ne peux m’empêcher de la retenir contre moi. Nos deux corps se marient parfaitement, nos ventres sont collés, nos jambes légèrement entrelacées, ma tête près de ses joues, je sens l’odeur de sa peau, je l’embrasse dans le cou en lui disant :— Que c’est bon d’être ici avec toi, je suis tellement content de te revoir.— Moi aussi me répond-elle en tournant sa tête face à la mienne.Nos visages sont si près que je peux déceler l’infime duvet au-dessus de ses lèvres pulpeuses qui ne demandent qu’à rencontrer les miennes. Ses yeux pétillent, mon cœur bat si fort que j’entends ses battements, ou les siens, peut-être ? J’ose un mouvement vers l’avant et mes lèvres se posent délicatement sur les siennes, le temps d’une fraction de seconde et je me recule. Quel douceur dans ce baiser empreint de tendresse. J’en ai rêvé si souvent que je suis là maintenant, devant cette femme qui me chavire. J’en perd la raison. Elle me regarde d’un regard qui en dit long. Je comprends de l’éclair qui traverse ses yeux qu’elle m’invite à recommencer mais d’une façon plus prononcée. Je m’avance et dès que mes lèvres effleurent les siennes, je sens sa langue chaude qui glisse entre mes lèvres. Nos deux langues se rencontrent et se caressent comme si elles s’étaient toujours connues. Après quelques secondes, c’est moi qui s’éloigne d’elle en disant :— Ouf ! c’était exquis comme apéro.En anglais j’utiliserais le terme exquisite. Même si je doute que c’est ce que je souhaite je lui dis :— On devrait peut-être y aller.— Oui, en effet, me répond-t-elle.En sortant de l’hôtel, nous sautons dans un taxi. En effet, j’avais prévu ne pas prendre mon auto. Je me disais que dans un taxi, nous serions assis l’un près de l’autre. Nous étions collés l’un près de l’autre sans dire un mot. Je sens une magie s’installer entre nous. C’est comme si nous communiquions par la pensée. Je n’ose pas parler le premier. Je savoure ce silence et j’écoute les battements de mon cœur qui résonnent dans mes tempes.Elle me demande d’un air de gamine.Je lui dis :— Non, c’est une surprise. De toute façon on y est presque.Le taxi tourne sur un coin de rue et s’avance dans une rue non éclairée. Il fait très noir. Cette rue a presque l’allure d’une ruelle. C’en est épeurant ! Le taxi s’arrête devant une vielle petite maison qui n’a pas du tout l’allure d’un restaurant. Je la sens qui se colle un peu plus sur moi. Nos cuisses se rencontrent et un courant électrique me traverse le corps. En y regardant de près on peut lire sur un petit écriteau près de la porte « Tokyo Sukiyaki ».— C’est ici lui dis-je, on est rendu. Madame veut-elle me suivre ?Je sors le premier et lui tends la main pour l’aider à sortir. Je sens cette main chaude qui se glisse dans la mienne comme pour venir y chercher un réconfort ou une protection contre les démons qui pourraient hanter cette rue en cette soirée humide. En nous dirigeant vers la porte je me dis : Que se passera-t-il dans ce restaurant ? Est-ce le début d’une aventure fabuleuse. Mon esprit est gavé de mille et une pensées. (à suivre)Chapitre cinquièmeÀ l’entrée, nous sommes accueillis dans un petit portique à lumière tamisée par une ravissante japonaise qui nous salut en japonais avec un sayonara ! d’un sourire qui fait miroiter des dents immaculées. Mes yeux ne peuvent manquer d’observer la pointe de ses petits seins à travers sa blouse de soie couleur émeraude. Cette hôtesse d’une beauté exquise a l’air d’une nymphe. Elle prend nos gilets pour les porter au vestiaire. En attendant son retour, tu regardes autour de toi et je vois dans tes yeux de gamine un émerveillement. Tout est si beau ici. Tu échappes un WOW, c’est très romantique. Je te laisse passer devant. Nous traversons un petit ruisseau où tu ne peux t’empêcher d’arrêter. Tu te penches pour voir de plus près les poissons rouges qui circulent sous le petit pont. Alors que tu es accroupie, ta jupe fendue laisse entrevoir une cuisse musclé et d’une rondeur qui m’envoûte. J’en salive à te regarder penchée ainsi. Je te tends la main pour t’aider à te relever. Et revoilà sur tes lèvres ce sourire qui en dit si long et que j’aimerais bien pouvoir interpréter avec plus de précision. Je crois que ce que je souhaite le plus en ce moment c’est manger vite pour me retrouver rapidement dans tes bras dans un lieu plus intime où je pourrai donner libre court à mon imagination.Nous arrivons à l’isoloir qui a été réservé pour nous. L’hôtesse nous remet les menus et referme la porte derrière elle. Nous voici seuls au monde dans cet isoloir assis par terre et si près l’un de l’autre que je peux sentir la chaleur de ta cuisse sur la mienne par la fente de ta jupe.Le souper s’est bien déroulé. Tu aimais tout ce que tu goûtais et moi je te regardais manger du coin de l’œil pour ne pas que cela paraisse trop que je n’en avais que pour toi. On s’est raconté nos vies récentes le temps d’un apéro. L’entrée nous a fait connaître nos vies de couple respectives. Le repas fut réservé à un échange sur nos projets futurs. Curieuse coïncidence, nous avons tous deux le projet un jour d’avoir un gîte dans une belle maison ancienne sur le bord de la mer ! Nous avons, sans être de connivence, gardé le meilleur pour le dessert. C’est à ce moment que j’ai senti une force en moi qui m’incite à donner libre court à mes sentiments. Étaient-ce les rasades de saki chaud ou juste le courage que tu m’as donné par ta franchise et tes yeux qui brillent sans cesse. C’est à ce moment que je t’avoue que tu m’attires beaucoup et que je ne cesse de penser à toi depuis que j’ai vu ta photo sur Internet. Tu n’en reviens pas et tu me dis que tu ne t’en es jamais aperçue. Je t’ai alors avoué ne pas avoir d’attente car je sais que ta vie est bien remplie et que ton emploi du temps est voué presque entièrement à ton travail.Je suis surpris quand tu me confies ne pas être complètement heureuse. Tu m’avoues même me trouver sympathique, beau garçon et flattée de l’attrait que tu exerces sur moi. Mais ta vie sexuelle s’est éteinte suite à une thérapie qui a fait surgir du passé des moments traumatisants. Tu m’avoues même que tu n’as pas fait l’amour depuis cette fameuse thérapie il y a deux ans. Heureusement, tu en ris. Finalement tu me dis que c’est bien de ne pas avoir d’attente par rapport à toi. Je te dis alors que j’apprécie beaucoup cette jeune amitié qui naît entre nous et que j’aimerais bien que nous puissions continuer à nous fréquenter quand tu retourneras à la maison. Tu es d’accord ! Je m’aventure alors à te demander si tu veux-que nous allions marcher un peu.— On pourrait aller dans le parc près de ton hôtel ?— D’accord.Le trajet de retour en taxi me permet d’être encore près de toi. Nos cuisses sont soudées l’une contre l’autre. Même dans la noirceur du taxi je peux distinguer la peau de ta cuisse par la fente de ta jupe. Cette fente qui ne cesse de m’inviter à caresser cette cuisse. La proximité me permet même de sentir ton odeur. Heureusement, tu ne sembles pas porter de parfum. Je déteste les odeurs de parfum. Je préfère de beaucoup les odeurs naturelles du corps humain. Et ton odeur est bien particulière. Tu dégages un arôme d’ozone comme si tu arrivais de dehors par une journée de pluie ou par un beau jour d’automne. Je sens l’odeur des feuilles qui tombent des arbres au mois de novembre. Je nous imagine sautant comme des gamins dans un tas de feuilles mortes.Arrivés à l’hôtel nous nous dirigeons immédiatement vers le parc. Nous marchons main dans la main. Je sens en moi un immense bien-être d’être là avec toi. Dame lune est magnifique en cette soirée alors qu’elle nous permet d’admirer tous ses charmes et toutes les vallées intimes de sa pleine rondeur. D’une hardiesse qui me surprend, je murmure :— Si on était sur le bord de la mer à notre gîte, on pourrait voir la lune se lever sur la mer. Le trottoir de lune nous invitant à marcher sur la voie qu’il nous trace sur l’eau.Même si tu m’as dit qu’il n’y avait pas lieu d’entretenir quelque espoir que ce soit, je persiste à croire que nous vivrons une aventure ensemble. Je le sens très fort en dedans de moi. J’ai le goût d’arrêter cette marche qui ne mène nulle part, de te prendre dans tes bras et de t’embrasser. Je n’en fais rien préférant attendre un signe de toi. Et c’est alors, contre toute attente, que tu te tournes vers moi en me disant :— Moi aussi j’apprécie notre amitié et ton visage se rapproche du mien.Je me sens irrésistiblement attiré vers toi. Tu m’embrasses. Tes lèvres sont si délicieuses. Je perçois le goût des épices japonaises du plat de résistance… Instinctivement, nos langues se rencontrent comme tantôt mais cette fois, je sens quelque chose de différent. Je te sens beaucoup plus près de moi. D’un courage qui me surprend je te dis :— J’aimerais beaucoup que l’on puisse s’étendre l’un à côté de l’autre avant que je parte. J’aimerais juste te sentir près de moi, ta tête dans mon cou.Tu me réponds que toi aussi tu en as le goût. Nous nous dirigeons alors vers l’hôtel. L’attente pour l’ascenseur est interminable même s’il ne prend que quelques secondes à répondre à la poussée de mon doigt empressé. La montée vers le huitième étage fait monter en moi une flambée d’adrénaline qui augme à chaque numéro d’étage qui clignote; six, sept, huit, ENFIN ! Nous arrivons à la porte de ta chambre. Tes mains tremblent quand tu retires la clé de ta bourse…— Tu es nerveuse ?— Un peu, j’attend un appel de mon copain.Chapitre sixièmeEn entrant tu as tout de suite vu la lumière qui clignote sur le téléphone. Effectivement il a appelé alors que nous étions au resto. Je te dis :— Prends le temps de l’appeler, je vais aller à la salle de bain.Je ne voulais pas être là alors qu’elle lui parlait. Je ne voulais pas savoir ce qu’elle lui disait. Il voudrait sûrement savoir où elle avait passé la soirée. Je respecte trop ce genre de discussion pour vouloir être présent. Heureusement la porte de la salle de bain est assez insonorisée pour que je ne puisse pas entendre sa discussion avec son copain. J’attendais donc dans la salle de bain. Je me sentais bien bizarre, assis là où vous savez, attendant un signe quelconque. Après quelques minutes, alors que je n’entends plus le murmure de la conversation, j’hésite à dire :Elle me répond :Elle me confirme alors que c’était bien lui et qu’elle a apprécié mon geste de me retirer durant l’appel. Elle m’offre un verre. Je lui réponds d’un ton courageux :— Est-ce nécessaire ?Je m’approche d’elle et lui murmure :— J’ai tellement le goût de t’embrasser.Nous sommes face à face, attendant un signe de l’autre. Je la prends par les deux mains que je colle le long de mes jambes. Inévitablement, elle s’approche de moi. Je l’embrasse tendrement sur une joue, puis sur l’autre. L’odeur de sa peau ravive en moi cette poussée d’adrénaline que j’ai ressentie lors de notre première accolade. Je pousse un peu plus loin ma hardiesse en l’embrassant dans le cou. Elle me laisse faire sans broncher, tout en fermant les yeux. Nos corps collés me permettent de sentir son ventre, ses seins et ses cuisses. Je colle alors ma tête dans le creux de son cou, je lâche ses mains et place mes mains dans son dos. Elle place alors ses bras autour de ma taille, remontant immédiatement dans mon dos. Au début j’embrasse son cou. Cette odeur de lavande m’incite à continuer plus loin mon investigation de son corps. Je bouge ma bouche vers son oreille et la mordille gentiment, doucement avec de temps en temps un petit coup de langue. Elle gémit de plaisir. J’ose alors mettre le bout de ma langue dans l’orifice de son oreille. Elle pousse alors un Hummmm de satisfaction. Je sens que ce simple geste l’allume au plus haut point. Je sens ses mains dans mon dos qui cherchent désespérément je ne sais quoi et qui resserrent leur emprise ! Pour l’aider, je soulève ma chemise et ses mains se glissent rapidement sous celle-ci. Je sens ses ongles qui percent ma peau à mesure que je lui mordille les oreilles et caresse son cou de mes lèvres.Je crois que nous sommes rendus au point de non retour.Je lui murmure alors :— J’ai le goût le toi, j’ai le goût de t’aimer.À ma surprise elle me répond :— Aime-moi, j’en ai tant besoin !Je lui suggère alors de prendre une douche ensemble en lui disant :— Vas-y la première, je te rejoindrai.Elle se dirige alors vers la salle de bain. Je regarde cette femme s’éloigner de moi en pensant que ce sera un moment merveilleux. Quelques secondes interminables s’écoulent lorsque j’entends le bruit de l’eau dans la douche. Je me suis déshabillé hâtivement et surtout gauchement comme un ado à son premier rendez-vous. Puis j’entre dans la salle de bain qui est baignée dans une lumière tamisée. La bruine générée par l’eau chaude envahit la pièce. Je peux voir la forme de son corps dans la douche derrière la porte vitrée. Ce corps dont je rêve depuis longtemps est là derrière cette porte, m’invitant à le rejoindre.— Puis-je entrer ?— Oui !J’ouvre la porte. La vue de son corps tout mouillée et savonné provoque une réaction immédiate sur mes parties intimes. Je sens mon membre se gonfler prêt à exploser. Je retiens difficilement ma gêne. Je prends alors le savon de ses mains et commence à lui laver le corps. La mousse générée par ce savon à l’odeur de chèvre permet à mes mains de glisser sur son corps comme sur une peau de soie. Je frotte doucement ses bras, puis le haut de sa poitrine. Tout en m’assurant de ne pas toucher ses seins, je lui demande de se retourner. Je me colle alors sur elle. Mon pénis en érection trouve une niche naturelle entre ses fesses. Je lui frotte alors le ventre en lui disant que son ventre m’excite au plus haut point. Elle me dit alors qu’elle trouve qu’elle a un gros ventre. Je réplique immédiatement en lui disant que j’aime son ventre et que les peintres de la Renaissance peignaient les femmes en mettant l’emphase sur leur ventre et que cela m’excite beaucoup. Mes propos semblent la rassurer. Je continue à frotter délicatement son ventre d’un mouvement de rotation en mettant tantôt un doigt dans son nombril et tantôt en glissant ma main sur le début de sa toison.. Je sens que ses jambes fléchissent. Ah ! Que c’est bon.— J’aime ta tendresse me dit-elle.Mes mains remontent vers ses seins que je prends dans mes deux mains en laissant tomber le savon. Mes doigts saisissent ensuite ses mamelons que je sens durcir et se gonfler sous la pression de mes caresses. Pendant que je la caresse ainsi ma langue glisse sur la peau de son cou, derrière ses oreilles, puis sur sa nuque. Alors que je suis toujours derrière elle je me laisse glisser vers le bas tout en continuant de caresser le devant de son corps avec mes mains et goûtant à sa peau avec ma langue qui glisse vers le bas le long de son dos. Je me retrouve rapidement à genoux dans la douche, mes mains caressant ses cuisses et son entrejambe. Ma langue caresse le haut de la fente de ses fesses. Mon appétit s’amplifie. Je veux tout goûter de cette femme qui m’enivre. Mes mains quittent le devant de son corps pour saisir ses fesses. Lentement je les écarte pour guide ma langue vers ce point rosé si intime mais aussi si invitant. .Ma langue arrive enfin à destination. Je sens sa gêne lorsqu’elle serre ses fesses. Elle n’a peut-être jamais été aimé ainsi. Je lui murmure doucement :— Laisse-moi faire, fais-moi confiance.Sans attendre une réponse de sa part, j’écarte ses fesses et ma langue commence alors un mouvement de rotation sur son anus. Je sens cette peau si sensible se contracter, par gêne sûrement. Ma langue continue son mouvement de rotation avec de fréquentes incursions plus profondes. Elle gémit de plaisir et me dit :— Jamais un homme ne m’a fait cela. C’est si bon.Alors que ma langue est toujours sur son anus, mon nez profondément installé entre ses fesses, permet de les laisser entre-ouvertes, je glisse ma main droite entre ses cuisses et lui frotte délicatement la toison. Mon majeur trouve un accès entre ses lèvres. Je sens qu’elle est très lubrifiée. Mon doigt glisse inexorablement vers l’intérieur. Je le retire aussitôt pour chatouiller son clitoris tout en maintenant les rotations de ma langue sur son anus. Elle lâche alors un petit cri :Elle me supplie :— Arrête, je n’en peux plus.Chapitre septièmeNos corps mouillés n’en peuvent plus de cette eau qui nous inonde. Je lui dis :— Veux-tu que l’on sorte.Elle répond :— Non pas tout de suite. Laisse-moi te laver.Ses lèvres rencontrent les miennes et sa langue chaude se fraie un chemin pour enfin trouver la mienne qui ne demande qu’à l’accueillir. Nous sommes soudés l’un contre l’autre. Elle prend alors le savon et commence à me frotter la poitrine. Ses mains sont partout sur moi. Mes bras, mon cou, ma nuque, mon ventre, mes fesses, mon dos, tout y passe. C’est alors qu’elle prend mon pénis de sa main gauche et de l’autre elle frotte délicatement le savon tout le long de mon membre en me disant :— Il faut que l’on s’occupe de lui aussi.Puis, d’un geste qui me surprend, elle fait des rotations avec le coin du savon autour à la base de mon gland. Je ressens alors une légère douleur aiguë que je n’ai jamais sentie auparavant. Cette sensation se transforme très vite en un plaisir divin que je ne connaissais pas. Ma foi, je sens la même chose que lorsque je vais éjaculer à l’exception qu’elle ne m’a même pas masturbé. Je lui dis alors :— Arrête ! je crois que je vais éjaculer.Elle se penche alors et de sa main douce et assurée, elle saisit mon gland et le place immédiatement dans sa bouche. Sa langue tourne autour de mon gland avec une telle insistance ! Je suis mal à l’aise. Le plaisir croît en moi très rapidement. Les battements de mon cœur s’accentuent. Je n’ai jamais éjaculé dans la bouche d’une femme. Je suis terriblement gêné et je lui dis aussitôt.— Arrête, je vais jouir. Je ne voudrais pas faire cela dans ta bouche. Je ne l’ai jamais fait !Elle lève sa tête et me regarde avec un sourire en coin, le pénis encore dans sa bouche et me fait un signe de tête positif. Tout en continuant ce mouvement de langue autour de mon gland, elle débute alors un lent mouvement de va-et-vient avec sa main. C’en est trop ! Mon corps se tord de plaisir. Je ne pense plus à mes inhibitions. Je désire cette femme passionnément et si elle veut me goûter, je dois me laisser aller. Je sens monter en moi une vague. Le moment fatidique approche. Mon corps se cabre, je saisis le pommeau de la douche pour reprendre mon équilibre.Tout s’est passé si vite; en même temps que je sens une quantité incroyable de sperme éjectée de mon pénis je sens que je vais glisser. En tentant de me retenir par le pommeau de douche je perd pied, le pommeau arrache du mur, je tombe par terre, elle par dessus moi, je la protège en tombant pour ne pas qu’elle se blesse. En ce faisant mes jambes prises dans cet espace restreint percutent la porte de douche qui s’arrache de son gond inférieur et s’ouvre dans la chambre. Nous voilà les deux par terre sur le plancher de la douche, elle par dessus moi. On s’esclaffe alors d’un grand rire.— Es-tu blessé, me dit-elle.— Oui, dans mon orgueil. Non farce à part ça va.Elle me dit alors :— Wow, est-ce que tu jouis toujours comme cela ?— Non ce soir c’est un soir de plusieurs premières; dans une douche, avec toi et dans ta bouche. Décidément tu m’en auras fait connaître des émotions, toi.C’est alors que je l’embrasse passionnément. Je goûte à mon sperme pour la première fois. C’est une sensation nouvelle mais agréable tout de même.On ne peut s’empêcher de rire en voyant l’eau s’écouler du trou laisser par le pommeau arraché. Je ferme alors les robinets. Heureusement l’eau s’arrête. Il va falloir penser informer la réception de l’hôtel. Je n’ai jamais été aussi embarrassé de ma vie. Mon malaise tient surtout du fait que ce soit sa chambre et que c’est elle qui assumera ce geste auprès de la direction.— Nous appellerons la réception demain matin, lui dis-je. Ne laissons pas cela perturber ces moments précieux qui nous restent à passer ensemble. Sur ce, je prends une serviette et commence à lui essuyer le corps. Elle s’allonge sur le lit et me laisse la sécher Lorsque le tissu touche ses seins je vois ses mamelons se durcir d’excitation. Je ne peux m’empêcher d’en saisir un entre mes lèvres. Doucement, ma langue tourne autour. De temps en temps je le mordille délicatement puis je le suce doucement. Elle gémit. Ma main droite se dirige entre ses cuisses. Au début je passe lentement ma main sur sa toison. Puis, elle écarte ses cuisses tout naturellement m’invitant à continuer mon exploration. Mon majeur commence alors à se dandiner autour de son clitoris. Je fais attention de ne pas le toucher, sachant bien que cela l’excitera d’autant plus.J’ai raison car quelques secondes plus tard elle me dit :— Tu me fais souffrir, ahhhh tu me fais languir…— Attends, lui dis-je, j’ai autre chose en réserve.Je la saisis par les cuisses et la tire sur le lit pour que le dessous de ses genoux arrive sur le bord du lit et que ses pieds touchent par terre. Je m’agenouille alors par terre et pose ma tête entre ses genoux. Je caresse ses jambes de ma langue; les mollets, les genoux, les cuisses puis je redescends lentement. Je sens bien par les mouvements de son corps qu’elle voudrait que j’aille plus haut mais je veux faire monter son désir. Cette femme me disait qu’elle était en période de sécheresse tellement elle ne faisait pas l’amour souvent. Je me dis que je me dois de l’exciter au plus haut point et faire monter en elle le désir. Je me rends bien compte que cela n’est pas nécessaire car je la sens très excitée. J’y vais donc avec un peu plus de conviction. Je pose ma bouche sur sa toison. Ma langue ose une incursion entre ses lèvres. Mes bras remontent le long de son corps et je pose mes deux mains sur ses seins. Entre les deux pouces et les deux index, j’exerce un mouvement de rotation sur ses mamelons tandis que ma langue se promène de chaque côté de son clitoris. Tout en maintenant le contrôle de son mamelon gauche, ma main droit redescend entre ses cuisses.Tout en gardant ma langue active autour de son clitoris j’insère le bout de mon majeur entre ses lèvres et mon doigt s’enfonce et s’arrête au point où je crois est situé son point G. Commence alors une série de mouvements simultanés : rotation autour de son mamelon gauche, léchage et sucage de son clitoris et mouvement de va-et-vient sur son point G. C’en est trop pour elle. Elle me surprend en s’exclamant d’un grand cri de satisfaction :— Ahhhhhhh je viens encore! C’est bon, c’est fort.Puis elle me saisit par les cheveux m’attire sur elle, plaque ses lèvres contre les miennes, m’embrasse d’un baiser si chaud que je sens monter en moi une grande chaleur bienfaisante. Elle se met alors à pleurer doucement.— Jamais je n’ai eu autant de plaisir et d’orgasme aussi fort. Ah! Toi ! Où étais-tu toute ma vie.J’étais tellement bien de la savoir si contentée. Elle se coucha alors au creux de mon épaule et nous entrâmes alors dans un sommeil profond.