– 1 –Depuis la terrasse de la villa qui nous avait été prêtée pour quelques semaines, nous dominions Los Angeles. La maison était bien située et sans vis-à -vis direct. Nos rares voisins se dissimulaient dans l’épaisse végétation attachée aux collines de Bel Air, desquelles dépassaient seulement des avancées aménagées visant à gagner quelques dizaines de mètres de terrain sur les abruptes falaises qui nous entouraient. Le propriétaire, une connaissance de mon père, était un acteur attaché à sa discrétion, même lorsqu’il souhaitait profiter de sa piscine infinie à l’iode ou bronzer nu sur l’une des trois dalles superposées qui constituaient le plateau du luxuriant jardin derrière la maison.La chaleur était pesante. Ma compagne, Alice, prenait le soleil, couchée sur un transat, profitant du point de vue exceptionnel offert par la terrasse sur la vallée et la mer en contrebas. Plutôt blanche de peau, elle arborait ces jours-ci un teint hâlé qui lui seyait à ravir. Pour sa séance de bronzage, Alice ne portait qu’un bas de maillot brésilien, sa poitrine plantureuse dévoilée à mes seuls yeux. Elle se retournait parfois, se couchant sur le ventre, offrait à mon regard gourmand ses belles fesses rebondies fendues par une mince bande de tissu. Cet été, en sacrifiant la longueur habituelle de ses cheveux blond blé, elle avait opté pour une coupe courte et énergique. De larges lunettes de soleil blanches aux verres opaques protégeaient ses magnifiques yeux verts de la vive lumière du jour. Elle était divine, sensuelle, à croquer.Afin de travailler un peu, je m’étais réfugié dans l’un des bureaux de la villa, équipée de parois amovibles en verre que j’avais entrouvertes pour laisser l’air circuler. Peu intéressé par les tâches qui m’attendaient et sûrement distrait par la beauté d’Alice que j’avais pourtant déjà baisée toute la matinée, je me remémorais en cet instant notre rencontre avec Sara. Cette jeune femme que nous avions rencontrée il y a peu devait en effet passer dans l’après-midi. Nous l’attendions impatiemment.Trois jours plus tôt, Alice et moi avions été invités à un vernissage présentant plusieurs artistes contemporains locaux. Les personnes présentes étaient essentiellement des potentiels acheteurs et des professionnels du monde de l’art. Peut-être à cause de la climatisation agressive, Alice restait collée contre moi dans sa robe de créateur, largement échancrée, qui dénudait aussi de façon audacieuse ses magnifiques épaules et son dos, alors que nous déambulions dans la galerie à la découverte des œuvres exposées. Je respirais avec délice son parfum sur le jasmin, l’ylang-ylang et la fleur d’oranger. Mais depuis quelques minutes, la jeune femme était distraite. Son regard semblait par moment suivre quelqu’un. Je finis par l’interroger.— Qui regardes-tu comme ça ? Une connaissance ?— Non… La somptueuse jeune femme afro-américaine, là -bas, sur la gauche. Elle nous observe… Tous les deux. J’ai déjà croisé ses yeux plusieurs fois. Mais c’est toi qui l’intéresses le plus, j’ai l’impression.Afin de vérifier l’observation d’Alice, je balayai du regard les invités, jusqu’à tomber sur Sara. Mon attention fut d’abord captée par ses yeux en amande légèrement bridés, aux pupilles jaune-safran. Ses cheveux étaient élégamment tressés, lui conférant un air dynamique. Un large collier cuivré ornait son cou délicieux et le haut de sa poitrine. Une courte et provocante robe rouge révélant sa peau noir-ébène dissimulait bien mal un corps sensuel et athlétique, en particulier d’exquises longues jambes fuselées ornées d’escarpins à paillettes couleur bronze, accordés à un petit sac qu’elle tenait d’une seule main. Elle était ainsi magnifique, à couper le souffle.Séduit d’emblée, je murmurai :— Une très belle femme en effet, avec beaucoup de classe.Alice ne quittait pas Sara des yeux, sourire en coin. Elle me souffla :— C’est bien toi qu’elle regarde.Je levai de nouveau les yeux. La jeune femme venait de finir de discuter avec d’autres invités et se déplaçait d’un pas félin, un verre de vin blanc à la main. Faisant mine de chercher quelqu’un, elle ne s’éloignait pas vraiment, semblait au contraire évoluer autour de nous. Un bref instant pourtant immanquable, ses yeux entrèrent en contact avec les miens. L’intensité de son regard aux reflets ambrés m’impressionnait et m’attirait irrésistiblement. Je proposai à Alice :— Irions-nous à sa rencontre ?— Oui, j’en ai très envie.Nous n’eûmes que quelques pas à faire pour que nos orbites se télescopent. J’abordai la jeune femme avec mon anglais teinté d’accent français, en prétendant l’avoir peut-être croisée dans le passé.Sara accueillit ma maladroite tentative avec un grand sourire, signe qu’elle attendait que j’engage la conversation. L’attirance était réciproque, immédiate, bientôt confirmée par nos premiers échanges. Rapidement, la belle semblait vouloir nous connaître mieux, ne dissimulait pas son attirance pour moi. La présence d’Alice ne la gênait pas le moins du monde. Il nous parut bientôt évident à tous qu’il fallait approfondir cette rencontre. Je proposai d’aller boire un verre dans un bar que nous avions débusqué quelques jours auparavant.Tout en dégustant les cocktails signatures de la maison, nous commencions à découvrir Sara. Née vingt-cinq ans plus tôt dans la ville des anges, elle avait effectué de brillantes études supérieures à UCLA, pratiquant l’athlétisme jusqu’au niveau universitaire où elle avait été une des meilleures de son équipe. Une fois son dernier diplôme en poche de la Anderson School of Management, elle s’était lancée dans les affaires du milieu de l’art contemporain, très actif à Los Angeles. Nos échanges portèrent beaucoup sur le street art de manière générale, en particulier les artistes français qu’Alice et moi connaissions bien, et sur la vision de Sara de la scène contemporaine aux États-Unis. Très à son aise, tout en parlant avec un fort accent caractéristique de la côte ouest, la jeune femme nous décochait des sourires désarmants à la fin de ses phrases, agitait ses beaux bras musclés pour illustrer certaines de ses explications, lesquels étaient ornés ce soir-là d’une petite montre en or au poignet gauche, trois bracelets en cuir, argent et pierres de volcan au poignet droit.J’étais comme fasciné par le moindre de ses mouvements. Jouant avec mon verre que je buvais à très petites gorgées, je laissais souvent la jeune femme parler d’elle, absorbé par sa contemplation. Plusieurs fois au cours de la soirée, lorsque nos yeux se croisaient, je me retrouvais désarçonné par l’intensité de son regard. Alice restait collée à moi, accrochée à mon bras, dans une attitude possessive, mais qui indiquait par son intérêt envers Sara et sa tolérance pour ses regards appuyés à mon encontre, la possibilité d’un partage. À côté de cela, ma compagne semblait réellement attirée par la belle Afro-Américaine, la complimentait régulièrement sur son apparence, son parcours, sa réussite. La soirée passa ainsi, en un éclair. Au moment de nous quitter, je proposai à Sara de passer chez nous un jour prochain si elle le souhaitait, afin de jeter un œil à nos dernières acquisitions. La villa contenait également les œuvres d’art possédées par notre hôte, grand collectionneur depuis trente ans, qui pourraient l’intéresser. La jeune femme accepta, mais devait s’organiser. Un message reçu d’elle le lendemain nous informait qu’elle passerait deux jours plus tard. Je lui fis savoir que la villa était équipée d’une étonnante piscine infinie et qu’elle pourrait en profiter si elle amenait un maillot de bain. Il ne nous restait donc qu’à nous armer de patience en attendant la visite de Sara.– 2 –Le jour tant attendu, Alice était dès le matin surexcitée. Encore endormi dans le lit taille royale de la chambre principale située à l’étage, je percevais tout d’abord les chairs moelleuses de ma compagne au contact de ma peau. Ses mains se posaient ensuite sur mes pectoraux, les doigts suivant le tracé de leurs courbes. Ils glissaient bientôt à travers l’aine jusqu’à mon sexe encore indolent. Les lèvres de la jeune femme le happèrent avec précaution, ce qui eut pour effet d’engager un réveil des plus agréables. Je sentais ma queue raidir entre ses joues, au contact de sa langue brûlante. Alice me suça longtemps et avec tant de délicatesse que, encore étreint par la paresse du sommeil, offrant peu de résistance, je venais vite en grognant de plaisir, déversant à grande giclée mon sperme chaud dans sa bouche vorace, jouissance délicieuse.Sans s’en soucier, la belle avalait la semence, et presque immédiatement tentait de me faire repartir par des caresses licencieuses, aventurant ses mains partout où elle le pouvait. Pour gagner du temps et reprendre mes esprits, encore embrumé par le plaisir de l’orgasme, je reprenais l’initiative et comptais bien l’enflammer à mon tour. La positionnant sur le bord du lit, je glissais à ses pieds et installais mon visage entre ses cuisses d’une infinie douceur, prenant le temps de déguster sa vulve exquise afin de retrouver les forces nécessaires pour la pénétrer… et il en fallait. En quelques minutes d’une délicieuse torture, Alice n’y tenait plus. Ses petites lèvres étaient rosies par les caresses appuyées de mes lèvres et de ma langue. Une cyprine claire s’écoulait généreusement entre ses cuisses. La jeune femme grimaçante se tenait le ventre, l’esprit dévoré par de fantasmes obscènes de jeux sexuels avec la belle Afro-Américaine qui allait nous rejoindre plus tard dans la journée. Ses mains s’agrippaient à ma nuque et à mes épaules pendant que je poussais langue et doigts toujours plus loin en elle.M’interrompant soudain, la jeune femme me tira par les bras, m’invitant à revenir au centre du lit, où elle m’indiquait maintenant de me positionner sur le dos, mon sexe offert bien en évidence. Alice s’installa au-dessus de moi, dominante, et de sa main experte, guida ma queue redevenue opérante entre ses petites lèvres gonflées et ruisselantes jusqu’au fond de son vagin brûlant, long et inondé. Je me fis chevaucher longuement, à cru, et la jeune femme vint deux fois dans cette position, coup sur coup, en ne m’accordant que quelques secondes de pause entre chaque cavalcade. J’hallucinais de la voir ainsi déchaînée. Ma passion s’en trouvait décuplée. Pendant qu’elle se repaissait de me monter, je tétais avidement ses seins lourds, voluptueux, qui me tombaient sur le visage, tirant sur ses tétons roses. Ma langue s’aventurait à goûter son entre-sein, mes doigts perdus dans les sueurs de son cul. Lorsqu’elle fatigua enfin, je la basculai à mon tour et, lui relevant les cuisses pour bien les lui faire écarter, je l’empalai de toute la longueur de ma queue. Je la pris un long moment dans cette position, insinué dans ses chairs tranchées par mon sexe. Alice criait faiblement mon nom, me posait des questions insensées pendant que je la travaillais, m’offrait ses seins, les serrant dans ses mains. Je perdais pied. Son regard attentif restait plongé dans le mien, jusqu’à ce que je jouisse encore une fois, violemment, planté au fond de son ventre, m’affalant sur sa poitrine, épuisé. Pendant ce temps, les mains de la belle amoureusement perdue dans mes cheveux massaient mon cuir chevelu de la pulpe de ses doigts délicats.Nos ébats m’avaient donné chaud. Je conviai Alice à sortir profiter de la piscine pour nous rafraîchir. Nos corps en sueur après l’effort souillaient les confortables draps blancs en lin qui avaient accueilli nos ébats. Quittant notre chambre, nous nous rendîmes au jardin dans le plus simple appareil, portant chacun un large drap de plage voluptueux, de couleur tan à motif marin dépigmenté blanc. Alors que nous descendions sans bruit les marches en marbre de l’escalier central, agréablement fraîches sous nos pieds, je contemplai la gracieuse ligne des épaules d’Alice. Elle formait un T parfait avec celle de son dos régulier au maintien élégant, finissant aux creux de Vénus, délimitation du début de ses fesses que je vénérais. Nous pûmes constater à l’ouverture de la verrière donnant sur l’extérieur et la piscine que la chaleur était déjà forte, intense. Nous n’avions toutefois que quelques pas à faire jusqu’au bassin avant de nous immerger. Heureusement pour nous, car le sol en pierre couleur sable était brûlant. L’eau avait atteint une température qui permettait de s’immerger immédiatement, pour notre plus grand bonheur. Baigneur occasionnel, contrairement à Alice qui enchaînait déjà les longueurs en nageuse confirmée, je passai davantage de temps à rêver, accoudé au bord de la piscine qui donnait directement sur l’abrupte falaise descendant à pic jusqu’au bord de l’immense océan Pacifique azuré. Le luxe de l’installation était vertigineux. J’étais toujours perdu dans mes pensées quand les deux bras cajoleurs d’Alice m’enserrèrent, dissipant ma rêverie. Sous l’eau ses jambes se nouaient à moi tandis qu’elle chuchotait à mon oreille :— J’ai encore envie de toi.Quelques secondes plus tard, ébroués et grossièrement essuyés, nous étions de retour dans la villa. Sur le chemin d’une chambre d’amie située au rez-de-chaussée, Alice se retournait fréquemment, m’offrant de suivre à la trace son petit cul élégant. Bientôt à quatre pattes sur le lit, fesses en arrière, offertes, elle recevait avec délice mes impudents doigts à la fois dans son vagin et son anus. Index et majeur, synchronisés, filaient de concert entre ses chairs. Alice mouillait abondamment, la respiration profonde, et je léchai goulûment mon majeur couvert de sa mouille plusieurs fois. Au bout de quelques minutes de cette double pénétration, véritablement en chaleur, les tétons durs que je roulais encore entre mes doigts, les yeux plissés, les traits du visage tirés, Alice me cria que je la prenne vraiment, et même, si je le souhaitais, par le cul. Comme une délicieuse invitation, son anus brun préparé suintait de gel intime répandu par mon doigt jusqu’à son fondement.Mais je ne continuai à ne lui offrir que mes doigts, pour la contrarier, la frustrer et un peu m’économiser si la visite de cet après-midi devait évoluer favorablement. Je continuai à aller et venir en elle puis fessai sa croupe, par surprise, ce qu’elle adorait. Un petit cri lui échappait à chaque claque qui cinglait ses fesses moelleuses, dorées ces derniers jours par le soleil. La jeune femme poussait sur ma main pour mieux se sentir pénétrée. Le souvenir de son regard provocant le matin même, quand je venais dans sa bouche sous l’action de sa langue et de ses lèvres gourmandes, me revint en cet instant. J’eus beaucoup de mal à contrôler ma queue impatiente. Mon envie de la foutre devenait insoutenable. Heureusement, Alice vint brutalement, d’un coup, le corps bientôt parcouru de violents tremblements, avec deux de mes doigts dans son vagin et un dans son cul adorable, bien rosi par la fessée que je lui avais administrée. Elle criait de nouveau, cette fois plus fort que lors de la séance précédente. Alors que les vagues de plaisir s’espaçaient, la jeune femme, épuisée par tant d’activité matinale, s’endormit, toujours à genoux, le cul en arrière, sa tête blonde adorable reposant sur ses bras croisés. Devant cette langueur et ce cul offert, la vulve suintante, l’anus dilaté, ma queue devint dure comme un pieu, douloureuse à l’excès. Je dus me raisonner pour ne pas immédiatement la sodomiser, ce qu’elle implorait quelques minutes plus tôt. Seules les promesses de délices futurs, cette fois pratiqués à trois, parvinrent à me retenir.La laissant se reposer, j’étais allé me rincer. Sous une puissante douche à l’italienne de la salle de bain accolée à la chambre d’amis, je tentais de reprendre mes esprits. La matinée avait été sensationnelle. Quelques minutes plus tard, habillé et parfumé, j’avais ensuite pris place à ma table de travail. Émergeant une heure plus tard après une sieste réparatrice, Alice s’était rendue dans le jardin afin de parfaire son bronzage, me décochant des baisers amoureux depuis sa chaise longue installée en plein soleil au milieu du jardin. Et c’est dans cet état d’esprit que nous attendions avec impatience la belle Sara.