Retour d’images…RencontrĂ© en stage, ce petit bout de femme m’avait tout de suite enflammĂ© l’esprit. Peut-ĂŞtre dix ou quinze ans de plus que moi, d’un charme Ă©lĂ©gant, elle avait le don de provoquer des sensations troubles au creux de mon corps dès qu’elle m’approchait ou m’adressait la parole. Toute menue, sa silhouette Ă©tait un appel Ă la luxure. En ce dĂ©but de printemps, chaque fois que nous nous rencontrions, elle portait de vaporeuses jupes Ă fleurs d’oĂą s’échappaient ses jambes satinĂ©es. Sa minuscule poitrine se devinait Ă peine sous les chemisiers. Seuls quelques pulls moulants (sĂ»rement portĂ©s Ă dessein certaines fois) arrivaient parfois Ă en sculpter la forme timide. MalgrĂ© son âge – pas si avancĂ©, avec le recul, la petite quarantaine – elle avait un petit cul formidable, comme fraĂ®chement sorti du moule. Une splendeur naturelle qu’elle allait par la suite m’offrir Ă plusieurs reprises.Dès notre première rencontre, elle avait cherchĂ© le contact. Ses yeux avaient tout de suite brillĂ© et les miens s’étaient remplis de cette petite lumière de dĂ©sir. Quelquefois, avec certaines personnes, c’est quelque chose qui se manifeste Ă la seconde oĂą la voix prend une intonation particulière, oĂą le corps prend des attitudes singulières. Cela ne se dĂ©crypte pas de manière intellectuelle, mais c’est un instinct enfoui au plus profond de nous-mĂŞmes, sĂ»rement depuis la nuit des temps, qui remonte Ă la surface.Malheureusement, tout cela se dĂ©roula au milieu d’une assistance qui ne permettait nullement l’écart que nos pensĂ©es du moment nous auraient fait commettre. De toute façon, nous n’allions pas attendre longtemps avant de connaĂ®tre les Ă©bats charnels que je vais vous raconter.«…Sous un prĂ©texte futile, elle m’invita un soir. Je la trouvai seule, son mari absent pour je ne sais quelle raison. Nous avons juste parlĂ© ce soir-lĂ . Ce n’est qu’avant de partir que, n’y tenant plus, elle m’enserra brusquement dans ses bras, m’offrit ses lèvres et sa bouche dans leur plĂ©nitude. Je goĂ»tai avec gourmandise cette dĂ©licieuse mère de famille lascive, dont le corps s’agrippait au mien avec une ardeur troublante. Nos lèvres se sĂ©parèrent, luisantes, puis se joignirent Ă nouveau, cherchant dans un souffle fĂ©brile Ă s’imprĂ©gner du goĂ»t de l’autre. Impossible, encore une fois, ce soir-lĂ , d’aller plus loin et de nous laisser entraĂ®ner par nos sens Ă vif : sa fille dormait non loin de lĂ , quelque part dans la maison.Étroitement serrĂ©s l’un contre l’autre, nous n’arrivions pas, nĂ©anmoins, Ă cesser nos jeux de langues et de salive. J’emprisonnai son visage entre mes mains et replongeai sans vergogne vers son palais et ses papilles avides, tandis que son Ă©treinte me gardait dĂ©sespĂ©rĂ©ment contre elle. Je sentais avec quelle force elle voulait m’avoir Ă elle, me garder contre son ventre. Sa pression s’exerçait au creux de mes reins.Dans la demi-obscuritĂ© de l’entrĂ©e, il fallut bien envisager la sĂ©paration, une nouvelle frustration. Mais nous savions l’un et l’autre que nous devions impĂ©rativement ne pas laisser le temps nous sĂ©parer trop longuement. Nous en convĂ®nmes, et rendez-vous fut pris.Sur le retour, j’étais dans tous mes Ă©tats. Cela avait Ă©tĂ© d’une intensitĂ© rare mais, curieusement, rien n’avait Ă©tĂ© du domaine du sentiment… Et je suis persuadĂ©, aujourd’hui, que c’est la raison pour laquelle je n’ai eu aucune retenue avec elle par la suite. Cependant, jamais je ne fus irrespectueux, humiliant ou violent : cela me fait horreur. Nous y avons chacun trouvĂ© notre compte, voilĂ tout.J’étais très jeune Ă ce moment-lĂ et une porte nouvelle s’ouvrait devant moi. MalgrĂ© le temps qui passe, je suis toujours convaincu, comme alors, que le sexe, c’est très sĂ©rieux. Je veux dire qu’il ne faut jamais le prendre Ă la lĂ©gère. Cela n’empĂŞche pas du tout de s’amuser.C’est d’ailleurs aux alentours de ces Ă©vènements que j’ai entendu, lors d’un reportage tĂ©lĂ©visuel, un acteur amĂ©ricain de cinĂ©ma porno des annĂ©es soixante-dix parler de son mĂ©tier Ă cette Ă©poque, et surtout des actrices qu’il avait pu rencontrer en tournage.Pour lui, les actrices actuelles ne supportaient pas la comparaison : autrefois, il avait tournĂ© avec de vraies femmes, « à l’âme sombre et complexe ».Cette rĂ©flexion me hante toujours.Voir cet homme Ă©voluant dans un milieu soumis Ă l’opprobre la plus totale, l’assumer et montrer ainsi son intelligence, m’a profondĂ©ment touchĂ©. Ne jamais mĂ©priser. Je dĂ©teste les gens mĂ©prisants, quelle que soit leur origine.Sa remarque n’avait rien de passĂ©iste : il faisait simplement le constat de l’évolution industrielle de sa profession.Pour en revenir Ă mes souvenirs, que faire en attendant notre prochaine rencontre, sinon ronger mon frein ?Quand je vois par la fenĂŞtre sa voiture se ranger sur le parking, je sens la fĂ©brilitĂ© me gagner. Je regarde sa tenue, j’essaie de deviner ce qu’elle peut bien avoir mis dessous… Ce qui est frappant, c’est la rĂ©pĂ©tition du dĂ©sir sexuel. Et pourtant, le plaisir est toujours renouvelĂ©. Puis, fugaces, les questions passent dans mon esprit : elle est si belle, vais-je ĂŞtre un amant Ă la hauteur de son dĂ©sir ? Je suis conscient de ma fragilitĂ©. Je sais que, sexuellement, je ne suis pas une machine de guerre ! Ce n’est pas grave, je m’en accommode.On frappe doucement Ă la porte, elle entre furtivement, de peur d’être aperçue par les voisins. Nous retrouvons alors, derrière la porte fermĂ©e, notre Ă©treinte de l’autre soir.Sur le canapĂ©, nous faisons durer le plaisir. On bavarde, on prend un cafĂ©. Sa jupe est passablement relevĂ©e sur ses jambes fines, gainĂ©es de soie. Bas ou collant ? Elle me laisse y poser la main, m’embrasse Ă nouveau. Ses cuisses s’écartent d’elles-mĂŞmes, mais je ne remonte pas encore plus haut. Elle adopte une position plus dĂ©contractĂ©e, sur le cĂ´tĂ©, une Ă©paule appuyĂ©e sur le dossier, plus chatte. Pour cette première fois, elle prĂ©fère la chambre. Je l’y entraĂ®ne par la main.Debout devant le lit, nous sentons que tout se met en branle et que plus rien ne peut nous arrĂŞter. Je la dĂ©pouille de presque tout, dĂ©couvre les bas et le porte-jarretelles, un petit soutien-gorge d’adolescente. Je la rassure sur son corps menu. Il me plaĂ®t. Une fois dĂ©barrassĂ©s de leur enveloppe, ses tout petits seins se tendent instantanĂ©ment sous mes doigts. Les tĂ©tons très durs, sans arĂ©oles, se dressent, loin devant. Sous la succion de mes lèvres, ses gĂ©missements commencent Ă rĂ©sonner dans la pièce.J’adore ces petits bouts de chair sombre !Je prends le temps d’explorer la peau de son joli fessier, le creux de ses reins, la jointure des cuisses et du bassin avant de faire tomber sa culotte Ă ses pieds.Je suis nu Ă©galement lorsque je m’accroupis devant elle, avec sous les yeux le triangle aigu et fin de sa motte Ă peine voilĂ©e par un lĂ©ger duvet brun. On aperçoit aisĂ©ment la fente entre les grandes lèvres qui remontent très haut sur le pubis. J’y pose presque religieusement un doigt pour l’écarter et aller y chercher la manifestation de son plaisir. Lorsqu’il revient de son voyage, un mince fil transparent et liquide le relie encore un instant au velours qu’il vient de dĂ©couvrir.Un troisième larron commence Ă se manifester et sort lĂ©gèrement de son Ă©crin. J’écarte alors le compas de ses jambes pour m’y asseoir, la tĂŞte basculĂ©e en arrière. Ses mains se saisissent de mes cheveux pour m’attirer entre ses cuisses. Mes lèvres ouvertes Ă©pousent sa forme et je m’abreuve, je m’abreuve avec voluptĂ©. Je ne suis jamais rassasiĂ© de ce breuvage et de cette douceur. Son bassin tremblant se soude Ă ma bouche et ses gĂ©missements fĂ©lins redoublent.Mon sexe n’est encore qu’à demi-gonflĂ©. Lorsque je me relève, je l’incite Ă s’en emparer, ce qu’elle fait avec une infinie douceur. Je mets quelque temps Ă bander plus franchement : il faut m’apprivoiser. Elle s’assoit sur le bord du lit, ma verge toujours dans la main. J’ai très envie de sa bouche Ă©galement, elle le sait. Elle me regarde. Elle n’aime pas trop ça. Pourtant, après l’avoir câlinĂ© avec application, elle glisse lentement l’organe de chair Ă l’intĂ©rieur, surmontant son apprĂ©hension. Ses va-et-vient prĂ©cautionneux et ses doigts flattant les bourses finissent par lui faire atteindre une taille raisonnable et par m’amener tout près du point critique. J’ai envie que ça dure, de profiter au maximum de cet instant…Je sors de cet antre mouvant et chaud pour plonger Ă nouveau du chef vers cette chatte que je commence Ă adorer. Je sens qu’elle jouit, bien qu’elle ne prononce pas un mot, mais ses cris ont changĂ© de registre, plus rauques, plus profonds…J’apprendrai avec le temps qu’elle est capable de jouir Ă rĂ©pĂ©tition, d’une longue suite d’orgasmes rapides et Ă©puisants. Je la replie littĂ©ralement, ses cuisses presque collĂ©es Ă sa poitrine et lĂ , la porte de son ventre s’ouvre. Et cette première visite de son vagin est Ă la hauteur de mes espĂ©rances. Large au dĂ©but de la pĂ©nĂ©tration, il s’adapte lentement Ă son inquisiteur en se contractant.Un Ă©tui parfait.La route de pubis Ă pubis se rĂ©duit, jusqu’au contact, oĂą nos buissons se rencontrent. Elle est très belle lorsque son ventre palpite Ă chaque frottement de mon gland sur ses muqueuses glissantes Ă souhait ! Mes coups de reins l’ébranlent et elle se cabre.Ouh lĂ Â ! Il faut que je me calme un peu, sinon, tout va partir trop vite. Je stoppe un instant, emboĂ®tĂ© dans ce moulage capitonnĂ©.Comme elle braille ! Les voisins en ont sĂ»rement plein les oreilles. Je m’en fous ! J’ai envie d’en profiter Ă plein. Quand je lui demande de se retourner, elle s’exĂ©cute volontiers et me prĂ©sente son derrière de façon si obscène ! La petite fleur sombre lovĂ©e au fond de la vallĂ©e entre ses fesses attire mon regard.Non, pas encore, plus tard…Je recommence alors mon voyage au creux de ce couloir souple qui m’absorbe jusqu’aux couilles, ivre de cette poĂ©sie lubrique qui nous agite tous les deux dans une offrande sauvage. Je ne cesse de lui caresser le creux du dos, les hanches, le fessier. Puis je me retire Ă nouveau. Elle a encore eu un orgasme, violent et bref.De nouveau sur le dos, la tĂŞte sur l’oreiller, elle me serre contre elle et m’amène Ă empaler une ultime fois son sexe. Et la dĂ©charge ne tarde pas Ă venir. Les pensĂ©es en fusion, je laisse la jouissance m’envahir et lâcher mon foutre au fond d’elle. Du foutre ! Du sperme ! Je veux l’en remplir, lui en verser des litres dans les entrailles ! Je n’arrive pas Ă m’arrĂŞter de la pĂ©nĂ©trer ! Je voudrais m’enfoncer encore plus loin, lĂ , lĂ , lĂ , dans les trĂ©fonds obscurs de son corps, gonfler son ventre de laitance, remonter plus haut, encore et encore, l’envahir de la chair dilatĂ©e de ma pine, jusqu’au cĹ“ur !…Je n’en peux plus. Je fixe mon regard dans le sien, hagard. Elle s’est mordu une phalange en jouissant avec moi, plus calmement que les autres fois. Et durant cette accalmie, seuls quelques mots se sont Ă©chappĂ©s de ses lèvres :… »