Résumé de l’épisode précédent : Roxane vit avec Albert. Méline, la femme de Nicolas, s’est découverte domina. Son soumis n’est autre que Louis, l’ancien assistant de vie de Roxane.— Bien le bonjour capitaine ! s’exclama Albert.— Bonjour monsieur Mean, répondit l’homme d’une cinquantaine d’années, le teint bronzé, l’accent du sud de la France bien prononcé.Il portait un short et un tee-shirt. Une casquette se tenait vissée sur son crâne. Ses rides ne l’enlaidissaient pas. Ses cheveux gris à peine visibles en dessous du couvre-chef le coiffaient d’une crinière étincelante. Son sourire accueillant et sa bonne humeur méditerranéenne mirent tout le monde de bonne humeur.— Messieurs, dames, bienvenue à bord du Corsario !— La vache ! Il est gigantesque ! s’exclama Méline. Tu nous gâtes, Nicolas !— Euh, c’est moi qui paye, en fait, indiqua Roxane, amenant Nicolas à ricaner.— Quoi ? s’écria Méline. Sans déconner ?Roxane acquiesça.— Combien ça te coûte ? murmura Méline.— Aucune idée, répondit Roxane. C’est Albert qui gère mon argent.Albert sourit à cette mention. Qu’il fût immensément satisfait de cet état de fait n’était pas à remettre en cause.— Il a de l’or dans les mains, précisa Roxane. Tu lui donnes mille euros et un mois après, tu découvres dix fois plus sur ton compte en banque. Je ne sais pas comment il est fait.Méline ouvrit de grands yeux ébahis, tant sur les propos que le voilier.— Ce bateau est immense !— C’est un yacht, répondit Albert. Un Radez d.d.Blato de 48 mètres de long pourvu d’un jacuzzi, d’un hammam et de toutes sortes de commodités.— Tu as magnifiquement bien choisi, le félicita Roxane qui n’avait pas une seule seconde douté que son compagnon ferait un choix excellent, comme toujours.Albert l’embrassa.— Montez ! Je vous en prie ! proposa le capitaine.Nicolas s’avança vers la passerelle tandis que Roxane retirait ses sandalettes.— Nicolas ! gronda Albert. On ne monte pas sur un bateau avec ses chaussures !Le duc Du Moulin se figea au moment de poser le pied sur la coque et se tourna vers son ami.— Même Roxane sait cela ! indiqua Albert en désignant sa compagne pieds nus.— Tu lui as dit tout à l’heure, sans aucun doute, répliqua Nicolas.— Même pas, répondit Roxane. Je ne sais pas d’où je sais ça, mais je le sais.— Une roturière connaît une règle d’étiquette mieux que toi ? Tu devrais avoir honte !Nicolas retira rageusement ses chaussures avant de sauter élégamment sur le yacht, suivi de près par Méline qui ôta ses ballerines juste avant de toucher le pont. Albert grimpa en troisième. Roxane le suivit.— Tu crois que parce que tu as payé, ils te laisseront en profiter ? murmura Louis dans le dos de Roxane.— Je ne pense pas, non, ricana Roxane en retour. Dure vie de soumis que la nôtre !Louis répondit à son rire et les deux derniers voyageurs arrivèrent hilares sur le voilier. La journée commençait merveilleusement.— On peut y aller, capitaine ! Vous pouvez lever l’ancre, annonça Albert.Le capitaine regarda le quai en fronçant les sourcils. Quelque chose le troublait visiblement. Avec une moue d’incompréhension disant « Ces riches ! », il remonta la passerelle et s’occupa, seul, de faire sortir le voilier du port.— Louis, tu feras le service ! ordonna Méline.— Oui, madame la duchesse, répondit humblement Louis avant de disparaître à l’intérieur pour prendre connaissance des lieux.Tandis que Méline et Nicolas, main dans la main, découvraient le yacht, visitant, se promenant, observant les bateaux alentours et la côte qu’ils longèrent, Albert emmena Roxane à l’avant.— Retire ta robe, ordonna-t-il.Roxane eut un regard vers la cabine de pilotage.— Ne t’inquiète pas, la rassura Albert. Il est dans le coup. Il sait parfaitement ce qu’il va se passer sur son bateau. Il a reçu des consignes claires et il est clean.— Tu ne laisses jamais rien au hasard.— Tu connais mon besoin obsessionnel de contrôle.Roxane embrassa Albert qui lui rendit volontiers son baiser. Puis, elle retira sa robe, se retrouvant nue sous le chaud soleil méditerranéen.— L’avant du voilier n’est pas censé ressembler à ça, précisa Albert.Roxane observa le pont autour d’elle, n’y voyant rien de particulier.— Ma demande l’a beaucoup emmerdée, assura Albert, car la sécurité demande la présence de canots et de bouées ici. De plus, il y a habituellement un jet ski mais je lui ai demandé de le retirer. Je voulais faire place nette. Il a ronchonné mais l’argent l’a vite déridé.Roxane ricana.— Du coup, la libération de l’endroit va nous permettre de faire ça.Il lui désigna le mat qui traversait le pont. Un genre de tatami troué au centre l’entourait à sa base.— À genoux, le dos contre le mat.Roxane se mit dans la position demandée en frissonnant. Avec une corde qu’il sortit d’un sac déjà présent sur le voilier, il lia les mains de Roxane de l’autre côté du mat puis fit de même avec ses chevilles. Enfin, il revint devant elle et plaça une barre en métal entre ses cuisses, juste au-dessus des genoux, l’obligeant à rester bien ouverte. Satisfait, il lança :— Profite bien de la vue.Il s’éloigna, monta une échelle pour se retrouver sur le pont supérieur, se déshabilla intégralement et s’installa confortablement dans le jacuzzi d’où il avait une vue imprenable sur sa soumise offerte.Il fut rapidement rejoint par Nicolas et les deux hommes discoururent tandis que Méline prenait le soleil sur un transat à l’arrière. Louis apporta une boisson et de la nourriture à sa maîtresse puis monta servir les hommes dans l’eau bouillonnante avant de se diriger vers Roxane.— Ça va ? demanda-t-il en souriant.— Super, répondit Roxane.— Tu veux boire ?— Volontiers. Jus de fruits, s’il te plaît.Il porta lui-même le verre à ses lèvres et Roxane but ainsi. Puis Louis demanda :— Tu permets que je t’embrasse ?— Moi, je veux bien, indiqua Roxane. Méline, elle en dit quoi ?— Madame la duchesse se fiche éperdument de ce que je fais avec toi, précisa Louis avant de presser ses lèvres contre celles de Roxane.Tandis qu’il l’embrassait, ses mains caressèrent les seins disponibles, les malaxant, titillant les tétons durs puis il partit les lécher.— Louis, s’il te plaît, arrête ! demanda Roxane. Je suis en manque ! Je n’ai pas le droit de jouir avant demain. Je t’en prie ! Ne fais pas ça ! Salopard !Il continua à jouer avec sa poitrine, se satisfaisant des halètements et des gémissements de la femme impuissante.— Tu vas me le payer, je te le jure, grogna Roxane alors que Louis souriait.— Dure vie de soumis que la nôtre ! lança Louis, taquin.— S’il te plaît, Louis, arrête !— Je les comprends. C’est agréable de t’entendre supplier, indiqua Louis.— Tu vas le regretter, menaça Roxane alors que son ancien assistant de vie continuait à profiter de la poitrine ferme et généreuse de la proie impuissante.Il déposa un doux baiser sur sa bouche avant de s’éloigner en sifflotant, laissant Roxane brûlante de désir, pleine de rage. Il allait le lui payer, ce sale petit… Roxane tira sur ses liens mais rien ne bougea. Sa vengeance serait pour plus tard. Il ne perdait rien pour attendre. Bientôt, ça serait lui qui supplierait, elle se le promit.Roxane constata que le capitaine, les yeux rivés sur elle, discutait avec Nicolas et Albert. Les trois hommes souriaient. Roxane n’entendait rien de leurs échanges. Le yacht avait largué l’ancre près d’une plage calme et tranquille. Personne à l’horizon. Ils étaient seuls sur l’eau. La conversation fut longue et finalement, le capitaine disparut vers l’arrière.D’abord, il n’y eut que le silence puis Roxane entendit les cris de Méline. Elle prenait son pied. Louis étant en train de servir à manger à Nicolas et Albert, cela signifiait que le capitaine se trouvait avec la blonde. Albert l’avait dit « dans le coup ». Roxane comprit à quel point. Elle tira de nouveau sur ses liens mais rien ne bougea. Elle ne pouvait que subir sans broncher.La vue était belle et la température estivale. Le soleil la touchait sans la brûler dans l’ombre du voilier. Roxane rajusta sa position mais la latitude de mouvement était faible. Elle pouvait tout juste se redresser un peu, ce qui ne changeait pas grand-chose.Méline cria de plus bel et Roxane reconnut un orgasme chez sa meilleure amie. Depuis qu’elles jouaient ensemble, les deux femmes avaient eu l’occasion de s’entendre jouir l’une l’autre à de nombreuses reprises.— Un autre verre ? proposa Louis.— Tu vas encore en profiter pour tâter la marchandise, supposa Roxane.— Je le ferai que tu veuilles boire ou non, répliqua Louis.— Tu es un salopard, conclut Roxane avant d’avaler le jus proposé.Louis ne se priva pas de caresser, malaxer, lécher, mordiller.— La blonde te réclame, annonça le capitaine.Louis s’éloigna précipitamment de Roxane pour courir vers l’arrière.— Ce n’est pas vrai, précisa le capitaine. C’était juste un moyen facile de le faire partir.Roxane comprit que le capitaine avait bien saisi les relations à l’œuvre sur son bateau.— Tu es magnifique, murmura le capitaine. Vous l’êtes toutes les deux. J’ai du mal à croire que j’ai le droit de…— S’ils vous en ont donné la permission, alors vous avez le droit, capitaine, indiqua Roxane très sérieuse.— Ils m’ont plus que donné la permission ! s’exclama le cinquantenaire. Ils m’y ont encouragé !— Alors faites, capitaine !— Comment pouvez-vous être d’accord avec ça ?— J’adore n’être qu’un objet… dans un cadre sexuel, je vous rassure. Le reste du temps, je suis tout à fait charmante.Le capitaine rit.— Et eux ? Ils aiment être cocus ?— Non, répondit Roxane. Pas spécialement. Ils aiment dominer et contrôler la situation. Vous vous rendez compte être également sous leur pouvoir ? Ils vous dominent vous aussi ! Vous faites ce qu’ils veulent.— Oui, ça me dégoûte un peu mais vous êtes irrésistible ainsi offerte ! Putain ! Je ne verrai plus jamais ce mat de la même façon !Roxane rit doucement et ce chant sembla faire fondre le capitaine dont le sexe grossit nettement sous le short léger.— Je ne supporterais pas d’offrir ainsi ma femme à d’autres hommes. Comment peuvent-ils apprécier ?— La situation ne plaît pas totalement à mon compagnon. Pour qu’Albert soit comblé, il faudrait que chaque mat soit agrémenté de la même manière que celui-ci, ainsi que chaque rambarde et qu’une femme nue attende attachée dans chaque chambre et chaque salle de bain. S’il y en avait une autre dans le jacuzzi portant une ceinture de chasteté et une en figure de proue et…— J’ai compris le principe, indiqua le capitaine dont la bosse avait grossi à chaque mot prononcé.Roxane l’estima sur le point d’exploser juste par la force de son esprit. Il pourrait jouir sans même la toucher. Cela amusa beaucoup la soumise qui se demanda si elle parviendrait à l’amener à cela juste par ses mots.— Quant à Nicolas, la situation ne lui convient pas totalement non plus. Voyez-vous, capitaine, monsieur Du Moulin est sadique. Il apprécierait donc que je souffre ce qui, là tout de suite, n’est pas le cas. La position n’est certes pas des plus confortables mais c’est largement supportable. Je n’ai pas de pinces douloureuses sur les seins ou le sexe, mon corps n’est pas lardé de coups de fouet.— Vous refusez qu’il vous fasse mal, supposa le capitaine.— Absolument pas, le contra Roxane. Je suis masochiste. J’adore recevoir du martinet. J’y prends énormément de plaisir.Elle avait prononcé ces mots de sa voix la plus lascive, tout en remuant des hanches et en se mordillant les lèvres. Le capitaine se crispa et haleta. Roxane gronda intérieurement. Il n’avait toujours pas joui. Ce mec savait se retenir, sans aucun doute.— Pourquoi ne le fait-il pas en ce cas ? demanda le capitaine.— Parce que j’apprécierais qu’il le fasse, indiqua Roxane un peu triste. En ne le faisant pas, il garde le contrôle. S’il le fait, ça sera au moment où il le décidera, vous comprenez, capitaine ?— Totalement, assura le pilote.Il eut un regard vers les deux hommes dans le jacuzzi puis redonna son attention à Roxane.— Ils n’en perdent pas une miette.Roxane rit en dévorant le capitaine des yeux. Il se tendit encore mais n’explosa pas.— Je peux réellement vous toucher ?— Oui, capitaine, vous le pouvez vraiment.— Je n’en reviens pas. Des femmes aussi belles que vous, vous imaginez bien que j’en ai vu passer sur ce yacht, aussi impudiques que vous, sans aucun doute. En revanche, elles me regardaient comme de la merde, leur attitude ne masquant pas le mépris qu’elle me portait. Vous…Il y eut un long silence pendant lequel le cinquantenaire dévora Roxane des yeux, profitant de l’intégralité de son corps offert, ne ratant aucune zone.— Vous êtes tellement belle ! Vos seins sont magnifiques ! Non pas que la blonde ne soit pas magnifique, elle l’est aussi, mais différemment ! Vos formes sont un vrai bonheur !— Monsieur Du Moulin s’emploie chaque jour à s’assurer que je sois correctement nourrie, indiqua Roxane. Il aime aussi beaucoup mes seins et mes fesses rebondies.— J’approuve, dit le capitaine en tendant une main tremblante vers les seins de Roxane qui se mordit les lèvres et gémit au doux contact.Elle en faisait un peu trop, elle devait le reconnaître. Non pas que la caresse ne fut pas agréable car le capitaine se montrait très doux, effleurant, visiblement apeuré et timide. Si Roxane surjouait, c’était dans l’espoir de dominer le capitaine malgré la situation. Si elle parvenait à le faire jouir de cette manière, elle aurait gagné son pari contre elle-même.Rapidement cependant, Roxane, excitée depuis maintenant six jours entiers par Albert sans pouvoir se satisfaire, n’eut plus besoin de simuler. Le capitaine savait y faire, à n’en pas douter. Il ne fut pas long à prendre totalement le contrôle de Roxane.— Monsieur, s’il vous plaît, arrêtez. Je n’ai pas le droit d’éprouver du plaisir. Cela m’est interdit.— Retiens-toi, répliqua le capitaine d’une voix amusée.— Ils vous ont dit de répondre ça, supposa Roxane.— En effet, admit le capitaine en riant. Ils avaient prévu cet échange.Roxane grogna. Elle les détestait et les aimait tellement !— Pitié, arrêtez. Je n’en peux plus, supplia Roxane.Grand seigneur, il cessa de caresser les seins offerts. Elle n’osa lever les yeux sur lui. Il sentit son extrême détresse, lui prit le menton et l’obligea à le regarder.— Ils m’ont dit que tu étais une suceuse hors pair, dit le capitaine. Montre-moi ça !— Bien sûr, monsieur, répondit Roxane, possédée.Sous les regards ravis de Nicolas et Albert confortablement installés dans le jacuzzi, le capitaine sortit son sexe de son short et l’enfourna dans la bouche de Roxane. Il mit une main derrière sa tête et la bloqua contre le mat, prenant totalement le pouvoir. Cet homme n’était pas soumis, ça non ! Il prenait sa revanche sur toutes les garces sinuant habituellement sur son bateau. Roxane était sa vengeance. Elle payait pour toutes les autres. Il pénétra sa bouche avec lenteur et profondeur.Heureusement, son membre, même bien dur, restait de taille moyenne si bien que Roxane l’avalait aisément. De plus, elle avait l’habitude de vivre cette expérience qu’elle appréciait par-dessus tout.Ainsi, lorsqu’il se retira sans avoir joui, Roxane souriait.— Me suis-je montrée à la hauteur, monsieur ? demanda Roxane.Sans répondre, il attrapa ses fesses et tira vers lui. Roxane se tendit, les cordes autour de ses poignets pénétrant ses chairs. Sans attendre, il prit possession du sexe offert, d’un coup, brutalement.Roxane n’avait pas peur. Albert faisait toujours en sorte que les rapports soient sécurisés. Il avait vérifié que cet homme était sain et Roxane portait une contraception. De plus, la soumise avait donné son consentement à des relations sexuelles même vaginales avec d’autres partenaires qu’Albert et Nicolas.Le capitaine lançait à Roxane un regard conquérant. Enfin, il tenait une de ces salopes qui se pavanaient sous ses yeux à longueur de journée, buvant et mangeant des mets hors de prix, dévoilant leurs charmes mais se refusant à ce pilote qui n’était qu’un domestique, un serviteur, un valet, un moins que rien.Il en baisait une, une bourgeoise hautaine et prétentieuse. Celle-là ne pouvait rien lui refuser. Elle était attachée, livrée à sa lubricité, offerte au capitaine du navire.Roxane fut épatée par la maîtrise du cinquantenaire. Malgré son envie claire, il la laboura longtemps, prenant son temps, cherchant au maximum à profiter de la situation. Il se retira de son ventre pour remettre le membre dur dans la bouche avant de replonger dans le vagin chaud et humide, le tout sans jamais jouir.— Putain, t’es super bonne ! grogna-t-il enfin en se déchargeant dans son ventre, les mains agrippées à ses fesses.Il sortit et lâcha Roxane dont les bras hurlèrent de satisfaction.— Délicieuse, finit-il avant de se diriger vers l’intérieur du voilier, probablement pour s’y rafraîchir.— Un autre verre ? proposa Louis en apparaissant soudainement. Tu dégoulines, ma chère.Roxane sentait en effet sa mouille et le sperme du capitaine couler sur ses jambes. La barre au-dessus de ses genoux l’empêchait de resserrer les jambes. Les mains liées dans le dos, elle ne pouvait que subir la situation.— Il a apprécié, on dirait, continua Louis.— Je veux bien un verre de jus de fruits, indiqua Roxane.Louis lança une main vers la poitrine de Roxane mais un appel de Nicolas l’obligea à s’interrompre.— Louis, apporte-lui à manger !— Oui, monsieur, dit Louis en s’éloignant rapidement.Il revint avec des petits fours qu’il plaça dans sa main avant de la lui tendre, paume vers le haut. Roxane mangea dans la main tendue sous le regard ravi de Louis.— Tu kiffes ! accusa Roxane.— J’adore, assura Louis, les yeux brillants.— Tu souffres hein ! s’amusa Roxane après avoir avalé le deuxième petit four.Louis grogna.— Tu voudrais bander mais tu ne peux pas. Je t’excite hein ! Je te plais, livrée à ta perversité, couverte de sperme et de mouille, tremblante de désir et d’envie !Louis lui fourra un morceau de nourriture de la bouche pour l’obliger à se taire. Elle avala rapidement et reprit :— Ta queue est enfermée, pauvre soumis. La cage est solide !Louis lui remit de la nourriture dans la bouche. Roxane mâcha consciencieusement en regardant avec insistance l’entrejambe de son ancien assistant de vie.— Arrête, Roxane ! gronda Louis.— Donne-moi à boire, ordonna-t-elle.Il obtempéra et Roxane put se rafraîchir.— La duchesse a la clé et elle ne te libérera pas.— Ta gueule, Roxane, cracha Louis.— Comme la vie de soumis est dur, lança Roxane. Deux pauvres âmes obligées de subir la frustration imposée par nos dominants.— Ferme-la ! Tu dois attendre quoi ? Cinq jours ? Six ?— Sept, cette fois, annonça Roxane.— Ça fait deux mois, gémit Louis. Deux mois sans jouir.— Je suis désirable, hein ! Regarde mes seins comme ils sont beaux, disponibles, offerts et moi, attachée, sans défense face à tes idées perverses.Louis fit mine de se lever pour s’éloigner.— Louis ! Nourris-la davantage ! gronda Nicolas.L’assistant de vie se figea. Roxane souriait pleinement, heureuse de son pouvoir sur le jeune homme.— Tu es une salope ! dit-il. — Et tellement fière de l’être, rit Roxane. On fait une trêve ?Louis hocha la tête. Roxane cessa de le titiller et il ne posa plus la main sur elle. Roxane put manger tranquillement. Les deux soumis discutèrent sur des sujets neutres, calmant un peu leurs corps fiévreux. Le bateau avait rejoint une nouvelle crique et l’ancre fut jetée.Albert et Nicolas sortirent du jacuzzi et passèrent rapidement un short. Du Moulin partit rejoindre sa femme et Albert détacha sa soumise. Il lui massa les poignets et les épaules douloureux puis l’amena à l’arrière du bateau où une embarcation à moteur les attendait. Tout le monde grimpa dedans, y compris le capitaine qui ne semblait pas craindre que l’on vole son navire.Roxane était la seule à être entièrement nue et le capitaine la dévorait des yeux tandis qu’elle ronronnait dans les bras d’Albert qui lui embrassait doucement le cou en enlaçant ses hanches. Ils débarquèrent sur une plage isolée et déserte. Nicolas attrapa le bras de Roxane et l’amena à l’écart, entre des rochers.— Je suis venu plusieurs fois ici en vacances, indiqua-t-il. Je connais assez bien le coin.Roxane l’ignorait.Il retira son short, le déposa sur les rochers puis s’installa dans un trou d’eau avant de faire signe à Roxane de le rejoindre, ce qu’elle fit avec prudence. L’eau était tiède, presque chaude. C’était très agréable.Il amena Roxane à lui, l’embrassa, la caressa. Roxane lui rendit volontiers la monnaie de sa pièce. Nicolas ne s’approcha cependant pas du sexe de la belle, ne souhaitant pas l’exciter davantage. Elle tremblait déjà de désir.— Suce-moi, finit-il par ordonner.Roxane se recula et avisa la situation. Le sucer ? Alors que sa bite était sous l’eau ? Elle n’avait jamais imaginé faire cela. La peur de se noyer la saisit.— Roxane ! insista Nicolas. Ne réfléchis pas ! Obéis !— Oui, monsieur, lâcha Roxane, soumise.Quand Du Moulin ordonnait, on obéissait. C’était simple, aisé et naturel. Ce fut avec une confiance totale qu’elle s’abandonna, prit une grande inspiration et plongea. L’eau salée rendait la fellation très particulière. Jamais Nicolas ne maintint la tête de Roxane qui put revenir prendre de l’air quand elle en avait besoin. Roxane faisait de son mieux, se dépassant pour lui plaire. La queue du duc français grossissait à chaque rencontre, prouvant à Roxane que ses actes n’étaient pas vains.Alors qu’elle venait de crever la surface pour reprendre de l’air, il la retourna avec brutalité, plaça son bras autour de son cou et la colla à lui. Son sexe dur emplit son cul et la pilonna. Roxane gémit et se tortilla mais il la maintenait sans difficulté, l’utilisant à son gré. Bouillonnante de désir, elle plongea ses mains vers son sexe pour se donner elle-même le plaisir tant désiré.— Non, non, ma belle ! s’exclama Nicolas en lui attrapant les poignets.Il les plaça dans son dos et continua à la sodomiser tandis qu’elle pleurait de dépit. Il jouit dans un râle bruyant avant de se retirer, satisfait.— Va rejoindre Albert et pas de bêtise en chemin, sinon, c’est la cane qui t’attend. Je te surveille !— Oui, monsieur, répondit humblement Roxane, terrorisée par cette menace.Elle sortit du trou d’eau et retourna sur la plage. Elle se blottit dans les bras d’Albert.— Tu pleures ? Ça ne va pas ? s’inquiéta Albert.— C’est très dur, admit Roxane.— Trop ? s’enquit-il.— Je ne suis que désir, avoua Roxane. Tous mes sens sont en éveil. La moindre caresse m’excite, même juste sur l’épaule.— Tu es dans un état merveilleux, répondit Albert en souriant. Ceci dit, tu n’as pas répondu à ma question : Trop ? Comment te sens-tu ?— J’ai essayé de me donner du plaisir pendant que monsieur Du Moulin me sodomisait.Albert sourit.— Tu es exactement là où je veux que tu sois mais encore une fois, est-ce trop pour toi ?— Je n’ai pas de ressentiment, pas de colère. Au contraire, je me sens totalement soumise et docile.— Parfait, dit Albert. Ceci dit, la journée ne fait que commencer alors n’hésite pas à signifier la moindre difficulté, le moindre changement émotionnel, d’accord ?Roxane hocha la tête en dévorant Albert des yeux.— Elle vous désire, dit le capitaine.— C’est certain, rit Albert, et moi, j’en mangerais bien. Et vous ? Prêt pour un second tour ?Le cinquantenaire réfléchit une seconde à la question. Après tout, il n’était plus tout jeune et avait déjà joui très fort sur le bateau.— Ma foi, si elle m’aide, possiblement. Elle est vraiment bandante.— Rends au membre de notre pilote toute sa vigueur ! ordonna Albert alors que le capitaine avait déjà sorti son sexe de son short.Albert, lui, retira le sien pour se retrouver simplement nu. Il attrapa la main de Roxane et la plaça sur sa bite molle. Elle la caressa habilement tout en pompant le capitaine dont le sexe durcit lentement. Roxane lâcha le capitaine pour sucer son maître et masturber le capitaine qui ne sembla pas en prendre ombrage, bien au contraire. Son sexe durcit encore.Roxane alterna ainsi de l’un à l’autre et bientôt, les deux hommes aux cheveux gris furent au garde à vous. Albert s’allongea sur le sable et fit signe à Roxane de le rejoindre. Avec plaisir, elle se mit sur lui, écartant les jambes et enfila le sexe de son amant au creux de son ventre.Le capitaine ne perdit pas de temps et profita du chemin ouvert par Du Moulin quelques minutes plus tôt.— Oh putain ! Vous ne me croirez pas mais c’est la première fois que je fais ça, grogna le capitaine.— Nous vous croyons volontiers, assura Albert. Bonne découverte ?— Excellente ! Oh putain ! Elle est serrée !— Non ! Elle est remplie, nuance ! le corrigea Albert.— Je jouis ! grogna le capitaine qui semblait dépité de n’avoir pas su tenir plus longtemps.Albert cracha également sa semence dans un sourire complet tandis que Roxane tremblait de partout. Les hommes se retirèrent de son corps et tandis que le capitaine allait se laver dans la mer, Albert lança :— C’est dur, hein !— J’ai tellement envie, assura Roxane. Je pourrais jouir sans même me toucher !— Je t’en sais capable, confirma Albert. Quand tu es en manque, tu peux jouir juste par la force de ton esprit et ça, il n’en est pas question ! Louis !L’assistant de vie qui se prélassait au soleil se leva pour rejoindre le couple. Albert tendit la main et Louis sortit un petit sachet opaque d’une des poches de son short.— Debout, ma belle, ordonna Albert.Roxane obtempéra et Albert se leva face à elle. Il sortit un objet du sachet, dévoilant une pince en plastique coloré aux petites dents. Roxane gémit en reculant, pour rencontrer Nicolas. Depuis quand était-il là  ? Du Moulin attrapa ses bras et les lui mit dans le dos.— Non, maître, non, je vous en prie ! supplia Roxane dans un murmure mouillé.— Si je ne fais pas ça, tu vas jouir de ta simple volonté. Je n’ai pas le choix, Roxane. Tu dois rester frustrée jusqu’à demain. Tu veux gagner, n’est-ce pas ?— Oui, bien sûr !— Tu vas gagner, ma belle. Je vais m’en assurer !La pince se referma sur le clitoris et Roxane hurla.— Elle ne semble pas d’accord pour subir ça, fustigea le capitaine en arrachant des mains d’Albert le sachet opaque. Vous m’aviez assuré que…— Je suis d’accord, grogna Roxane, dégoûtée de l’intervention du capitaine et en même temps rassurée de le voir aussi prévenant à son égard.— Vous êtes maintenue physiquement. Vous pleurez et vous hurlez. Votre avis dans cet état ne vaut rien.— J’aime être traitée de cette façon, assura Roxane. Je suis masochiste, vous vous souvenez ?Le capitaine observa Roxane qui souriait malgré la douleur lancinante qui lui transperçait le bas ventre. Albert reprit le sachet et le capitaine le laissa faire.— Lorsqu’un dominant n’est pas certain de l’état de sa soumise lors d’une scène, il peut utiliser des mots de sécurité, annonça Albert. La soumise est libre de répondre ce qu’elle veut. Vert, tout va bien. Orange, il faut diminuer la dose. Rouge, il faut arrêter immédiatement. Nicolas, Méline et moi sommes parfaitement certains que Roxane va très bien, dit Albert alors que Roxane luttait contre Nicolas qui la maintenait sans difficulté malgré les ruades de sa prisonnière.Méline confirma d’un geste.— Mais puisque vous êtes là , continua Albert à destination du capitaine, et que vous ne semblez pas certain, je vais réaliser le test de sécurité. Roxane, test ?— Vert, maître, répondit Roxane.Elle tenta une nouvelle fois de se dégager de la poigne de Nicolas qui, lassé de devoir se battre, mit au bras autour de la gorge de Roxane et se mit doucement à serrer. Roxane se calma immédiatement.— Euh… test ? lança le capitaine.— Toujours vert, monsieur, assura Roxane. J’aime ce qu’ils me font.— D’accord, c’est… violent et… Ok, pardon, continuez.— Ne vous excusez pas. Vous êtes adorable, sourit Roxane avant de hurler.Albert venait de placer une pince sur une petite lèvre. Sa sœur rejoignit la jumelle en face. Il ne cessa qu’une fois le sexe alourdi de sept pinces et Roxane ne pouvait contenir ses larmes, davantage dues à la frustration sexuelle qu’à la douleur en elle-même.Albert rendit le sachet à Louis qui le fit disparaître dans une poche. Puis le duc Mean s’allongea sur le sable et fit signe à Roxane de le rejoindre. Elle se blottit tendrement contre lui, ronronnant sous ses caresses douces. Le capitaine s’éloigna un peu pour réfléchir à tout ça. Méline et Nicolas disparurent de nouveau derrière les rochers. Louis se reposa à l’ombre dans cet environnement sublime.— Comment te sens-tu ? demanda Albert au bout d’un long moment.— Bien calmée, assura Roxane.— Parfait. On retourne à bord.— Oui, maître, répondit Roxane.Elle se sentait apaisée. Chaque pas la transperçait de douleur, l’obligeant à se concentrer sur ses gestes et non ses envies. De retour sur le pont, Roxane retrouva son mat où elle fut laissée sous la surveillance de Louis.— Ils sont partis se laver, indiqua-t-il, retirer le sel et le sable de leurs corps.Le capitaine avait levé l’ancre et le navire filait à vitesse moyenne vers le port. L’attente jambes écartées obligea Roxane à bien ressentir les pinces.— Tu as l’air de morfler ! lança Louis.— Elles sont très douloureuses, assura Roxane.— Tu ne ressens aucun plaisir à les porter vu que tu es masochiste ?— De plaisir physique sexuel si, mais plus j’ai de plaisir, plus le sang afflue vers mon sexe et plus les pinces sont douloureuses. Si je veux moins souffrir, j’ai intérêt à me calmer. Quant au plaisir masochiste, il m’en faut beaucoup plus que ça pour m’envoler. Je suis dans l’entre deux, prise en étau, nulle part et partout à la fois et Albert le sait. Je ne peux ni jouir physiquement, ni mentalement, ni de manière masochiste. Il me tient au creux de sa main.— Et tu adores ça, en conclut Louis.— Parce que tu n’aimes pas avoir la bite dans un étau, souffrant à chaque érection impossible ?— Si, admit Louis en souriant.— Va rejoindre Méline dans la douche ! ordonna Albert en apparaissant, un tuyau d’arrosage à la main.Tandis que Louis disparaissait rapidement, Albert tourna la poignée et Roxane reçut de l’eau froide sur son ventre. Elle cria mais dans sa position, impossible d’y échapper. Il s’amusa à faire passer le jet d’eau sur ses seins aux tétons durcis et sur le sexe aux pinces assassines. La barre et les cordes empêchaient Roxane de se défendre. Dans la cabine de pilotage, le capitaine souriait. Il semblait maintenant totalement rassuré sur le consentement de l’ensemble de ses voyageurs.Albert coupa l’eau et s’approcha de Roxane qui gémit en le voyant approcher. Il lui caressa la joue puis s’intéressa à ses seins. Les tétons, dressés tant par l’eau froide que le désir, roulèrent sous ses doigts.— Ayez pitié maître, s’il vous plaît, supplia Roxane.— Très sensible, chère Roxane. Une merveille ! Tu es tellement sublime quand tu es trempée ! Je ne résiste pas !Roxane sourit en gigotant puis gémit de plus bel alors qu’il malaxait ses seins, faisant monter le plaisir, interdit par les pinces. Roxane pleura, supplia, gémit, embrassa avidement son maître, hurla alors qu’il jouait avec les pinces, mais ne se rebella jamais contre lui.— Je vous aime, miaula-t-elle alors que leurs lèvres se décollaient.— Là tout de suite, tu aimes ce que je fais de toi, ma belle salope.Roxane leva sur lui des yeux plein de désirs.— Tu es bandante. Tu le sais ? Heureusement que tu es attachée, sinon, j’aurais peur que tu me violes !Roxane ne nia pas. Elle le désirait tellement !— Faites-moi jouir, maître, je vous en prie ! Permettez-moi, par pitié !— Non, demain. Tu gagnes et après tu jouis. Enfin, tu jouis même si tu perds hein, ta satisfaction n’est en aucun cas liée à ton classement, j’espère que tu le sais.— Oui, Albert, je le sais, répondit Roxane en souriant.— Hum, dit-il rassuré. Parfait. Même si, dans cet état, aucun adversaire ne pourra rester de marbre face à toi. Ta victoire est assurée.— Je n’en peux plus ! assura Roxane.— État émotionnel ? s’enquit-il.Roxane baissa humblement les yeux. Elle pourrait lui dire qu’elle craquait, qu’elle ressentait de la colère, mais jamais elle ne lui mentirait. Ça serait trop grave. Cette confiance l’un en l’autre les unissait dans un lien inaliénable. Elle devait l’admettre. Elle se sentait bien vis à vis d’Albert, soutenue, protégée, menée, portée. Il lui faisait dépasser ses propres limites.— Vert, maître, admit Roxane.Le plaisir aurait été si simple à obtenir. Un mensonge et hop, il l’aurait comblée. Roxane s’y refusait. Leur relation était belle, unique, fantastique. Elle ne la briserait pour rien au monde. Elle aimait le voir fier d’elle, fier de la posséder, fier de ses réussites, comblé des efforts qu’elle faisait pour lui.— Demain, ton plaisir, ma belle. Demain, répéta-t-il.Il détacha Roxane puis l’amena à l’arrière. Sur la table, le déjeuner était servi. Roxane mangea aux pieds de son maître, avalant dans sa main les mets qu’il lui tendait. Ils furent servis par Louis qui dévorait les restes en cuisine. Les discussions furent diverses et variées, les silences nombreux, chacun profitant du moment.Enfin, Albert sonna le moment du départ. Chacun dut se rhabiller et le voilier apponta.— Revenez quand vous voulez ! lança le capitaine.— Pour ces conditions et dans ce prix-là , tu m’étonnes ! répliqua Albert.— De rien, lança Roxane.— Parce que c’est elle qui paye ? s’étrangla le capitaine en comprenant le sous-entendu.Tout le monde confirma.— Hé ben putain, finit le capitaine avant de disparaître sur son bateau.— Je me boirais bien un café en terrasse moi, annonça Albert.Les amis se choisirent un bar animé. Il y avait du monde, tant au café que sur la promenade piétonne en face. Chacun prit place sur des fauteuils en osier. Les dominants prirent commande. Le serveur revint rapidement avec les consommations. Roxane fut heureuse de pouvoir se relaxer un peu, même si la douleur sur son sexe la privait de certaines positions.— Retire le haut de ta robe pour montrer tes seins, ordonna Albert.Roxane s’exécuta. En ce lieu proche du port et de la plage, de nombreuses femmes marchaient seins nus sans que cela ne choque personne. Albert plaça sa main sur le genou droit de Roxane et tira doucement vers lui tandis que Nicolas faisait de même à gauche, obligeant la jeune femme à écarter impudiquement les jambes.Les passants ne verraient rien de ce qui se cachait sous la jupe mais Louis, assis en face, n’en perdait pas une miette. Roxane comprit qu’Albert et Nicolas jouaient en fait avec le soumis. Méline caressait amoureusement Nicolas, feignant d’ignorer Louis mais Roxane n’était pas dupe. Louis grimaçait, se tendait, se crispait, sursautait, le regard fixé sur la poitrine généreuse de Roxane, ses yeux descendant parfois plus bas pour remonter vers les seins dénudés.Le soumis n’en pouvait plus. Il tremblait de tout son corps et transpirait abondamment. Roxane voyait le bas de son ventre se contracter et sa mâchoire se serrer. Il se tenait un peu voûté, clairement en proie à une violente douleur.Enfin, les dominants décidèrent que la pause suffisait. Roxane se rhabilla et tout le monde rejoignit la limousine venue à leur rencontre. Ils s’installèrent dans la voiture qui démarra direction l’hôtel.— Roxane, retire ta robe et viens me voir, ordonna Nicolas.La jeune femme obéit sans sourciller.— À genoux, ma belle, ordonna-t-il.Roxane se mit en position d’offrande devant lui, compensant de temps en temps les mouvements du véhicule. D’un sac, il sortit des pinces japonix et Roxane gémit en se reculant un peu. Nicolas ne releva pas, se contentant de saisir un téton pour y accrocher doucement la pince puis sa jumelle sur l’autre sein.— Albert, s’il te plaît ? lança Nicolas.Le duc Mean hocha la tête.— Tes poignets, Roxane. Croisés devant toi.Roxane présenta ses mains et laissa Albert les lier rapidement avec une cordelette fine.— Parfait. Viens sur mes genoux, ma belle, ordonna Nicolas d’une voix sensuelle et pleine de douceur.Roxane frémit. Elle connaissait ce ton. Le sadique parlait et il s’apprêtait à recevoir son plaisir. La masochiste en frétilla de désir. Avec toute la sensualité possible dans cet endroit exiguë qui remuait sans cesse, Roxane plaça son ventre sur les genoux du duc français. Albert attrapa la corde dépassant des poignets et l’enroula rapidement autour d’un de ses pieds, interdisant ainsi à Roxane de ramener ses mains en arrière.Nicolas attrapa la chaînette entre les seins qui pendaient et y accrocha un poids, puis deux, faisant gémir Roxane à chaque ajout. Enfin, il commença, très lentement, à fesser Roxane, alternant les coups doux, durs, les caresses, les souffles, les effleurements et les claques violentes, tandis que sa main gauche, sur la nuque de la soumise, l’empêchait de se relever.Les pinces sur le sexe bougeaient à chaque impact, transperçant les petites lèvres et le clitoris tendu. Les gémissements de Roxane se muèrent en cris, puis en pleurs, puis en hurlements et soudain, ce fut le silence dans la voiture. Seul le bruit du moteur et des claques se faisaient entendre tandis que Roxane nageait en plein bonheur, extase du subspace.Nicolas retira sans la moindre douceur une pince sur le sexe avant de reprendre sa fessée. Il continua ainsi, retirant un à un les bouts de plastiques à ressort et Roxane vivait un enfer lubrique, plein de perversité, habité de démons aux fouets acérés qu’elle appelait de toute son âme.La dernière pince, celle sur son clitoris, la fit crier et sans attendre, Nicolas frappa le sexe libre de la paume de sa main. Roxane fondit en larmes, tenta de se dégager, hurla puis redevint silencieuse malgré les claques, repartie au paradis, volant parmi les anges, portée par des nuages cotonneux.Le retrait des pinces sur les seins porta Roxane encore plus haut. Lorsqu’elle retrouva ses esprits, elle était dans les bras de Nicolas qui la caressait tendrement, l’aidant à revenir sur Terre après son drop. Ses mains avaient été libérées de la corde les enserrant.— Merci, monsieur Du Moulin.— De rien, mon plaisir, assura-t-il en retour.— J’ai encore plus envie de jouir ! s’exclama Roxane.— Voilà qui ne peut que ravir Albert ! répliqua Nicolas et tout le monde, y compris Roxane, explosa de rire dans la voiture.Lorsque le calme revint, Nicolas ordonna :— Roxane, debout, autant que tu le peux dans cette voiture, et montre ton corps à Albert.Sans comprendre, la soumise s’exécuta.— Montre lui ton ventre, tes seins, ton sexe puis tourne-toi. Cambre-toi, montre-lui tes fesses. Tu vois, Albert ! Pas la moindre marque.Roxane se mit à genoux devant son maître et se tourna à moitié vers lui tandis qu’il répondait :— D’accord, pardon de mon manque de confiance, mon ami.Roxane lança à Nicolas un regard interrogateur.— À la base, j’avais proposé le subspace avant la sortie en mer, indiqua Du Moulin. Albert a refusé, en indiquant qu’il ne supporterait pas de te voir toute la journée couverte de marques. Quand je lui ai dit que je pouvais t’amener là -haut sans la moindre blessure visible, il ne m’a pas cru.— Excuse-moi Nicolas. Tu sais combien cela m’est pénible.— Je le sais, mon ami, assura le duc français. Tu es pardonné. Et puis, ainsi, Roxane est doublement frustrée. Pas de marque à admirer !Roxane ronchonna car rien n’était plus vrai. Elle remit sa robe et la voiture s’arrêta devant l’hôtel. Le groupe se rendit dans le salon privé rempli de monde. Les lieux affichaient complets à cause de la compétition et de nombreuses personnes jouaient aux dames un peu partout.Albert rejoignit une alcôve intime un peu à l’écart marquée « réservée ». Toujours cette prévoyance hors pair. Tout le monde bavarda autour d’un apéritif.— Roxane ! gronda Albert alors qu’elle regardait une partie se déroulant à côté d’elle.Elle grimaça. Elle n’avait pas le droit, la veille de la finale, de jouer aux dames. Détente et plaisir étaient les maîtres mots d’Albert, la clé de la victoire selon lui.— Pardon. Je vais lire, proposa-t-elle en sortant un ouvrage de son sac.Elle se força à se concentrer sur ses lignes.— La biodiversité marine en eau douce ? s’exclama Méline en déchiffrant le titre. Tu lis pas de la merde, c’est certain !— Je suis docteur en biologie, rappela Roxane. Je n’exerce pas uniquement parce que, étant une femme, on m’a proposé de servir le café avant d’obtenir un poste valable, ce qui ne se serait jamais produit si j’avais eu une bite.— Toi aussi tu milites pour l’égalité homme/femme, fit remarquer Méline.— Je n’ai jamais dit le contraire ! Je ne vois juste pas le rapport avec le BDSM, répliqua Roxane. S’il y a bien un endroit où elle est respectée, c’est bien dans ce milieu où tout le monde accepte qu’une femme domine un homme.Méline ronchonna avant de se détourner de Roxane pour lancer une conversation totalement différente, faisant sourire Albert et Nicolas. Le dîner fut calme et tranquille. Chacun rejoignit sa chambre. Roxane se coucha nue dans son lit.— Allez, donne ton poignet, ordonna Albert.— Je suis épuisée, maître. Je vais m’endormir immédiatement. Je n’aurai même pas le temps de me masturber, geignit-elle.— Et quand tu te réveilleras à 3h du matin à cause du stress ? Tu feras quoi ?Roxane grimaça.— Je n’ai aucune confiance ! précisa-t-il et Roxane ne put lui donner tort.C’était plus fort qu’elle. Quand elle avait envie, plus rien d’autre ne comptait. Elle l’avait dit à Albert qui prenait les mesures en conséquence sans s’offusquer ni se mettre en colère. Une fois poignets et chevilles liés aux montants du lit simple, Albert indiqua :— Et si tu jouis avec la force de ton esprit…— Je connaîtrai la cane de bambou, grogna Roxane et Albert confirma d’un geste.— Bonne nuit, chère Roxane.— Bonne nuit, Albert.Comme prévu, Roxane s’endormit presque immédiatement après cette longue et harassante journée. Elle fit de jolis rêves d’enlèvement où des femmes non consentantes se faisaient prendre par des pirates, emmenées par bateau pour être vendues sur des terres exotiques lointaines. Albert l’éveilla d’une douce caresse.— Il faut te réveiller ma belle. Tu sembles avoir bien dormi.— Merveilleusement ! admit Roxane en s’étirant.Albert, sachant qu’elle adorait faire cela au réveil, avait eu la prévenance de la détacher avant de la réveiller. Elle s’habilla, petit-déjeuna puis le groupe partit pour le stadium. Albert, Nicolas, Méline et Louis prirent place dans les gradins tandis que Roxane retrouvait les lieux réservés aux joueurs.La demi-finale commença. Roxane joua, l’esprit concentré, calme, serein et tranquille. Elle gagna. L’autre binôme termina une bonne heure plus tard. La finale était connue. Elle jouerait contre un homme prénommé Kevin, l’actuel tenant du titre.Au déjeuner, tout le monde félicita Roxane pour sa victoire et nul ne lui parla du duel de l’après-midi. Les conversations portèrent sur totalement autre chose, permettant à la jeune femme de se vider l’esprit et de se détendre, condition essentielle, selon Albert, pour gagner une compétition.Roxane se retrouva devant Kevin et le joueur fronça les sourcils. Il s’assit puis se leva pour aller parler aux organisateurs qui, de ce que put comprendre Roxane, refusèrent de lui donner gain de cause. Il revint s’asseoir et la partie commença.Kevin fit son possible pour ne pas regarder Roxane qui jouait, imperturbable, se concentrant sur la partie et rien d’autre. Son adversaire se tortillait, gigotait d’inconfort, buvait beaucoup. Il demanda une pause pour aller faire pipi puis revint, visiblement pas calmé.Roxane resta de marbre face à cette agitation, portant toute son attention au jeu et après cinq heures de lutte, remporta la partie.— Victoire de Roxane Pool ! s’écria l’organisateur tandis que la foule applaudissait dans les gradins.— Madame Pool ! Vous êtes la première femme à remporter ce titre. Quel effet cela vous fait-il de battre les hommes, entrant ainsi dans l’histoire ?— Elle ne joue pas avec ses ovaires que je sache ! gronda Méline en s’interposant. Qu’est-ce que le fait qu’elle soit une femme à avoir là -dedans ! Si Kevin avait gagné, lui auriez-vous demandé ce que ça faisait de gagner en étant un homme ? Non ! Alors posez-lui une vraie question !— En même temps, la contra Roxane, peut-être qu’il a perdu précisément parce qu’il jouait avec sa bite.Méline lui lança un regard navré.— Quoi ? s’exclama Roxane. C’est vrai, non ?— Tu as gagné parce que tu as un esprit brillant, pas pour ta plastique ! Arrête de te diminuer !— On ne saura jamais, répliqua Roxane.— Il a demandé que tu te changes, annonça Nicolas.— Qui ça ? demanda Roxane.— Ton adversaire, avant le début du match. Il est allé voir les organisateurs pour dire que ton style vestimentaire le dérangeait. Ils l’ont envoyé promener, ne voyant pas bien en quoi ta robe longue au décolleté inexistant totalement opaque pouvait être dérangeante.Roxane ricana.— Je pense que, en effet, il a joué avec sa bite, confirma Nicolas.— Ce qui ne signifie pas que tu aurais perdu sans ton aura sensuelle, précisa Albert.— On ne le saura jamais, annonça Roxane.— Méline, tu veux bien me prêter Louis ? demanda Albert.— Bien sûr ! permit Méline.— Roxane, Louis, suivez-moi, ordonna Albert.Les deux soumis suivirent le dominant jusqu’aux toilettes des joueurs, tranquilles et vides. Tout le monde quittait le stade si bien que nul ne venait par là . Albert ferma la porte dans son dos et s’appuya contre pour s’assurer que personne n’entrerait.— Louis, fais jouir Roxane, ordonna Albert.— Que je… mais… bafouilla Louis.— Tu l’as déjà fait, non ? Et pas qu’une fois ! Alors donne-lui ce qu’elle attend depuis des jours !— D’habitude, j’utilisais ma bite, précisa Louis.— Il va falloir faire sans. Sois imaginatif ! s’amusa Albert. Et puis ne t’inquiète pas. Dans son état, elle jouira d’un souffle.Roxane retira sa robe et la posa sur le bord d’un lavabo. Louis fixa sa poitrine dont il ne put détacher son regard. Roxane s’approcha de son ancien assistant de vie et l’embrassa. Louis empoigna les seins dressés, savoura leur poids, leur fermeté, leur douceur. Il malaxa, caressa, lécha les tétons, mordilla, serra, les fit rouler entre ses doigts avant de se mettre à genoux pour lécher le sexe trempé de désir.Il n’eut en effet pas beaucoup à faire pour qu’elle jouisse dans de petits cris aigus.— Continue, encore, ordonna Albert. Je veux qu’elle ait un orgasme, un vrai, un « complet », selon ses propres termes alors ne t’arrête pas. Elle veut bien plus, crois-moi !Roxane ne put qu’admettre. Louis poursuivit, caressant, léchant, pénétrant, ressortant, malaxant, suçant, mordillant et Roxane jouit encore dans un cri bien plus perçant.— Encore ! insista Albert.Roxane se sentait bien. Louis avait été parfait mais déjà , le corps féminin réagissait aux caresses. Roxane sentit l’envie remonter. Louis la connaissait par cœur. Il savait exactement comment la combler. Il mettait le paquet. Son plaisir à lui dépendait-il de celui de Roxane ? La championne de France n’en avait aucune idée.Toujours était-il que Louis la faisait vibrer. Son envie monta et Roxane sentit l’orgasme poindre.— Arrête ! Tout de suite ! ordonna Albert.Louis cessa immédiatement et Roxane cria de dépit.— Maintenant, on peut sortir, annonça Albert.— Maître ! gémit Roxane.— Quoi ? Tu n’as pas eu de plaisir complet ?— Si, mais…— Donc ? lança-t-il d’une voix dure accompagnée d’un regard incendiaire.— Merci, maître, lâcha Roxane, en proie à une profonde rage intérieure qui se mua presque immédiatement en un amour fou et dévorant.Sa moue boudeuse se fit souriante. Elle ne pouvait pas lui en vouloir. Il jouait avec elle et agissait à merveilles. Elle adorait cela. Il l’avait rassasiée tout en s’assurant du renouvellement de sa sensualité.— Merci, Louis, lança Roxane.— De rien, répondit le soumis.Albert se dégagea de la porte et fit signe à Louis de sortir. Puis, il referma la porte et entraîna Roxane dans une cabine individuelle.— Suce-moi, ordonna-t-il.La soumise le fit avec plaisir et Albert ne fut pas long à venir. Elle le connaissait par cœur. Elle savait exactement ce qu’il aimait. Ils ressortirent après que Roxane se fut rhabillée pour retrouver Nicolas, seul.— Où sont Méline et Louis ? demanda Albert.— Aux toilettes pour femmes, si j’ai bien compris, dit Nicolas. Méline avait envie d’un cunni et comme elle m’a refusé la fellation en échange, elle est partie avec Louis.— Comme quoi, l’égalité homme/femme, c’est seulement quand ça l’arrange, répliqua Roxane en souriant.— Tu veux que Roxane te suce ? demanda Albert.— Non, je te remercie. Je lui ai répondu ça par défi, pas par envie.Albert et Roxane rirent. Ils discutèrent mais le temps passant, Albert finit par lancer :— Roxane. Va voir ce qu’ils font. Aide Louis si besoin. J’ai faim et on va finir par être en retard au restaurant.— Bien sûr, maître, répondit Roxane avant de s’éloigner.Elle découvrit Méline les jambes écartées, Louis la bouche sur son sexe.— Roxane ! s’exclama Méline. Putain ! Tu m’as fait peur !La championne haussa les épaules.— Et si ça avait été quelqu’un d’autre, ça aurait fait quoi ? Tu n’es personne ici. Tout le monde s’en tape que tu baises dans les toilettes ! En revanche, c’est un décor inhabituel pour toi. Tu es d’un plus haut standing d’habitude. C’est pour ça que c’est aussi long ?— Peut-être oui, admit Méline. J’ai du mal à me mettre dans le bon état d’esprit.— Je peux aider ? proposa Roxane.— Si tu veux.Roxane commença par retirer sa robe. Elle plaça le vêtement derrière Méline et entoura la longue manche autour de la tête de son amie, la rendant aveugle. Elle ouvrit un robinet avant de sortir du sac de son amie un parfum hors de prix qu’elle emmenait toujours avec elle. Elle n’appuya qu’une seule fois.— Nous sommes sur une place en Italie près d’une fontaine, commença Roxane. Il fait beau. Il n’y a personne, sauf toi, et Nicolas.Méline sourit.— Tout se passe au mieux. Il rit, toi aussi, vous avancez main dans la main. Tu t’assoies sur le bord de la fontaine et il t’embrasse passionnément.Ce disant, Roxane plaça ses lèvres contre celles de Méline qui hésita puis rendit le baiser. Louis, interloqué, restait en retrait, observant la scène sans trop oser intervenir. Les deux femmes se séparèrent et Roxane continua sa narration :— Il passe la main sous ton haut pour jouer avec tes seins.Roxane fit un signe discret à Louis qui comprit le message. Avec plaisir, il entreprit de prendre soin des seins dressés. La respiration de Méline changea. Elle ignorait enfin l’environnement pour des pensées bien plus érotiques. Roxane envoya un clin d’œil à Louis qui sourit.— Tu es maintenant dans le donjon, murmura Roxane à l’oreille de Méline. Nicolas est avec toi mais il n’est pas seul. Philibert est là aussi.Méline se crispa et remua du bassin.— Ils prennent tous les deux soin de toi. Ils veulent que tu aies du plaisir et comptent bien t’en donner !Méline gémit alors que Roxane suivait à la lettre les conseils de monsieur de Malt, reçus ces dernières semaines. Ses doigts caressèrent le clitoris, tournant autour pour le toucher par mégarde, avant d’y revenir franchement puis l’évitant le plus possible. Méline gronda.En réponse, Roxane entra deux doigts dans le ventre trempée de son amie. Elle trouva rapidement la zone sensible et Méline réagit au quart de tour. Roxane trouva cela kiffant de posséder ainsi son amie. Elle sursautait, haletait, gémissait, criait, souriait ou grimaçait exactement quand Roxane le voulait. Quel bonheur !Louis n’était pas en reste. Pouvoir profiter des seins de sa maîtresse le comblait de joie. Il en bavait de plaisir mais Roxane constatait sa douleur. Le pauvre soumis au sexe enfermé souffrait de ne pouvoir jouir de ce moment.Roxane ajouta un doigt, puis un autre et avec douceur, remplit son amie de sa main toute entière.— Oh Roxane ! La vache ! C’est magnifique !— Ce n’est pas Roxane, rappela la soumise. C’est Philibert.— Phil, répéta Méline et Roxane sentit le vagin de son amie se contracter fortement à ce simple nom.Qu’elle désirait ce membre du quatuor infernal était une évidence. D’une douce pression, Roxane amena Méline à poser pied au sol et à se retourner, posant ses mains sur les lavabos.— Tu connais Nicolas et ses envies, murmura Roxane. Il adore tes seins, à n’en pas douter, mais ton cul est encore plus attractif. Tu veux bien le lui offrir ?— Oui, oui, répondit Méline.— Pour te satisfaire, il me faut la clé, précisa Roxane.Méline la retira précipitamment de son cou. Roxane la tendit à Louis qui retira lui-même sa cage de chasteté, trop heureux pour demander une explication. Son sexe libéré se dressa immédiatement. Il pulsait de sang. Du gland s’écoulait déjà un liquide transparent.— T’as pas intérêt à jouir, soumis ! gronda Méline.— Oui, madame la duchesse, promit Louis.Roxane, la main droite dans le ventre de Méline et la gauche s’occupant de son clitoris, fit signe à Louis de s’occuper du cul de sa maîtresse. Il joua avec son petit trou d’un doigt, puis de deux. Roxane prit en bouche le sexe de Louis pour le lubrifier. Elle cracha dessus abondamment et enfin, le soumis fut prêt.— Nicolas va t’enculer, prévint Roxane qui fit signe à Louis.Alors qu’il présentait son gland humide devant le petit trou de sa maîtresse, Roxane cessa de caresser le clitoris pour remplacer sa main par sa langue. Dès qu’il commença à entrer, elle joua tout doucement avec ses doigts dans le ventre tout en suçotant le clitoris de la blonde.Le cri de Méline au moment où Louis entra entièrement fut merveilleux, preuve d’un orgasme d’une force incroyable. Méline tremblait, peinant à rester en position. Louis la soutenait par les hanches mais Roxane constata qu’il peinait à se retenir de jouir.Avec un sourire sadique, elle lança sa main gauche à l’assaut des couilles du soumis juste à portée et se mit à la soupeser, à les caresser, à les flatter.— Putain, Roxane, arrête ! grogna Louis.— Continue, soumis, continue ! ordonna Méline d’une voix rauque.Roxane ricana. Elle lécha son majeur, l’enduisant de bave. Elle suça avidement le clitoris de Méline tout en faisant entrer son majeur dans le cul de Louis qui sursauta.— Roxane ! Merde ! Fais pas ça, je ne vais pas pouvoir me retenir ! hurla Louis.— Je t’avais prévenu que tu me le paierais, tu te souviens ? répliqua Roxane avant de reprendre Méline en bouche.Son majeur caressa la prostate du soumis qui se tortillait, tentait vainement d’y échapper.— Salope ! grogna Louis. Arrête ça ! Je vais…— Tu peux jouir Louis. Je te permets, annonça Méline.Roxane accentua ses caresses, tant sur l’un que sur l’autre. Méline et Louis jouirent en même temps, le soumis dans un râle de contentement sourd et rauque, tandis que Méline miaulait avec une force jamais entendue.Louis, vidé, se retira mais Roxane continua à s’occuper de son amie, titillant son cul de sa main désormais libre et Méline jouit deux fois de plus avant de demander à Roxane de cesser.Méline s’écroula dans les bras de Roxane. La soumise retira le bandeau improvisé et la blonde lui sourit.— C’était fantastique. Merci, Roxane.— De rien, madame la duchesse, répondit Roxane.— Lave la queue de Louis puis remets-la dans sa cage.— Oui, madame la duchesse.Louis se laissa faire de bonne grâce.— Merci, Roxane, murmura-t-il. M’est avis que sans toi, je n’aurais pas été contenté alors, merci.— De rien, répondit-elle en accompagnant ses mots d’un clin d’œil.La clé fut rendue à sa propriétaire.— Laissez-moi. Je vais me refaire une beauté, annonça Méline.Louis et Roxane retrouvèrent les hommes qui attendaient dehors.— Alors ? demanda Nicolas.— Elle va mieux, je crois, lança Roxane.Louis et elle explosèrent de rire.— Tu viens de la sodomiser, annonça Roxane en regardant Nicolas dans les yeux.— Quoi ? répondit Du Moulin.Roxane haussa les épaules.— Pendant que Philibert la fistait, compléta Louis.— Le pouvoir de l’esprit est quelque chose de fascinant, compléta Roxane.— Tu as réussi à lui faire accepter de se faire sodomiser en la faisant imaginer que c’était moi alors qu’elle me le refuse en vrai ? s’exclama Nicolas.— Peut-être que tu devrais retenter. Ça pourrait mieux passer maintenant qu’elle y a goûté ! proposa Roxane.Méline apparut à ce moment-là et Nicolas la déshabilla des yeux. Rien n’aurait pu laisser paraître sur l’apparence de la blonde les nombreux orgasmes qu’elle venait d’avoir dans les toilettes du stade.— On va dîner ? proposa Méline.— Roxane doit aller chercher son prix et après, on y va, indiqua Albert.— Quoi ? s’exclama Méline toujours scrutée par Nicolas.— Philibert te fascine à ce point ? demanda le duc français.Méline rougit de la tête aux pieds.— Tu m’en veux… supposa-t-elle.— D’avoir des désirs sexuels dirigés vers Philibert ? Non, assura Nicolas. En revanche, que je t’encule dans tes rêves mais pas en réalité, ça, ça passe plus difficilement. C’est Louis qui s’est chargé de jouer mon rôle ?Le sourire du soumis répondit à la question.— Tu as donné à ton soumis ce que tu me refuses ?— Roxane m’a prise de court. Elle a…Méline s’arrêta sous le regard brûlant de son mari.— Oui, je l’admets, finit-elle par murmurer. Mais ce n’était pas prémédité !— Tu as aimé ? demanda Nicolas.— Hé bien… euh… je dois bien admettre que… bafouilla Méline.— Je ne l’avais jamais entendue jouir aussi fort, lâcha Roxane.— Roxane ! gronda Méline.— Quoi ? T’es belle quand tu jouis du cul, tu le sais ? répliqua Roxane. Je comprends que Nicolas veuille pouvoir profiter de ce spectacle magnifique.Méline se tourna vers son mari. Elle l’embrassa puis susurra :— D’accord, je veux bien.Nicolas sourit pleinement, les yeux plein de désirs.— Pas maintenant, par contre, précisa Méline, terrorisée par ce regard brûlant.— Demain, dit Nicolas.— Demain, acquiesça Méline et tout le monde explosa de rire.