La semaine avait été chaude, lourde, et elle s’était terminée par des orages hier soir et toute la nuit. Ce vendredi avait été un peu moins chaud et Josette avait proposé de faire un tour avec un couple ami, à pied dans les vieux quartiers. Les deux couples s’étaient retrouvés et se promenaient maintenant dans une rue piétonne. Il faisait presque nuit. Pendant que les deux femmes regardaient la vitrine d’une boutique de chaussures, les deux hommes s’intéressaient à la vitrine d’une boutique d’informatique, sur le trottoir d’en face.Quand ils se retournèrent, ils virent leurs femmes et s’aperçurent que la robe de Josette, à contre-jour, était tout à fait indécente. Même sans contre-jour, cette robe était déjà plaisante à voir pour des yeux d’homme… Il n’y avait qu’une seule épaule, l’autre était nue. Pas de décolleté donc mais une découpe en biais partant d’une épaule et arrivant de l’autre côté, une ou deux mains sous l’aisselle. Le bord inférieur de la jupe était parallèle à cette coupe, montant haut d’un côté et descendant bien en dessous du genou de l’autre. La robe faisait penser à un drapé, une seule pièce de tissu, un peu comme on représente les sénateurs romains. Et là, avec le contre-jour, la silhouette du corps de Josette se découpait à travers le tissu.— Pas mal du tout, dit l’ami en souriant.Il se tourna vers le mari de Josette et ajouta :— Et en plus, on dirait qu’elle n’a pas de culotte !— À toi de vérifier, répondit Alain, le mari de Josette, en plaisantant.Ils traversèrent la rue, vinrent chacun à côté de sa femme. Alain fit une bise dans le cou de son épouse et lui passa la main sur les fesses. Josette le regarda, lui sourit.— Ben alors, coquin…Ils firent quelques pas et s’arrêtèrent cette fois devant une boutique de vêtements. Les femmes discutèrent. Josette sentit à nouveau la main qui caressait ses fesses et continua de discuter. À un moment, elle releva la tête et vit Alain qui lisait les titres des journaux, à quelques mètres en avant. Elle fut surprise. Alors cette main… Elle passa la main dans son dos, saisit le poignet et constata qu’au bout du poignet, il y avait l’ami. Elle s’apprêtait à le gronder gentiment mais celui-ci se pencha vers elle et lui murmura :— Excuse-moi mais c’était trop tentant. De t’avoir vu dans la lumière…— Quelle lumière ?— Ta robe est totalement transparente quand tu es devant une lumière, comme cette vitrine maintenant. Et en plus je sais maintenant que tu n’as pas de culotte…— Je vois que rien ne t’échappe ! Enlève tout de même ta main !À regret, l’ami obéit. Ils continuèrent la promenade. L’ami se plaça entre sa femme et Josette et les prit toutes deux par la taille. Il était très excité à l’idée de savoir Josette si nue et si proche de lui. Il avait, en descendant un trottoir, remonté son bras et sa main avait pu constater qu’elle n’avait pas non plus de soutien-gorge. Rien d’étonnant d’ailleurs avec une telle robe. Ils tournèrent encore quelques minutes dans le quartier et quelqu’un proposa de manger un petit quelque chose.Un restaurant avec un décor de bois, éclairé uniquement par des bougies, les attira. Ils furent placés dans un angle de la salle. Les deux femmes, sur la banquette et les deux hommes sur des chaises, face à elles en inversant l’ordre, c’est à dire l’ami face à Josette et Alain face à l’amie.Ils discutèrent sur le menu et le garçon vint prendre la commande. Josette avait fait tomber sa serviette et se pencha pour la ramasser. Sa robe bailla et si l’endroit eut été un peu plus éclairé, il est probable que le garçon eut vu les seins de Josette jusqu’aux mamelons… Il n’en vit qu’une ombre.La conversation reprit. Tout en parlant, Josette avait ôté ses sandales et gardait la pointe des pieds posée sur elles. En croisant les jambes, son pied toucha par mégarde la jambe de l’ami. Celui-ci la regarda et sourit. Josette s’excusa en souriant elle aussi… et elle décroisa ses jambes. Mais cette fois, volontairement, elle allongea la jambe et vint poser son pied sur le genou, puis sur la cuisse de son vis-à-vis. Son dos quitta le dossier de la banquette et, approchant de la table, elle put allonger encore plus la jambe et son pied s’appuya sur l’entrejambe de l’ami.Celui-ci ne disait plus rien et faisait semblant d’écouter attentivement les paroles d’Alain. Le pied de Josette avait commencé à bouger. Avec les doigts de pied, elle écrasait doucement la bosse du pantalon de l’ami, lui massant le sexe, le sentant devenir dur. Elle souriait pendant ce temps, participant activement à la conversation. Et, avec son pied, continuait à palper le sexe. Elle appuya un peu plus, alla de droite à gauche et elle vit l’ami prendre sa serviette et la mettre devant sa bouche, en même temps qu’il lui enserrait le pied entre ses cuisses. Ils restèrent immobiles quelques instants. Josette n’avait pas arrêté de bavarder et elle demanda subitement à l’ami :— Et toi, qu’est ce que tu en penses ?L’ami bredouilla quelques paroles incompréhensibles. Josette enfonça le clou.— Bon, notre conversation ne t’intéresse pas, tu n’as pas suivi !Heureusement, en même temps elle lui souriait pour adoucir la rigueur des propos. Cela laissa le temps à l’ami de se reprendre et, s’aidant des quelques bribes qu’il avait entendu, de donner son opinion.Le repas fut animé. Les quatre amis se connaissaient depuis longtemps et ils savaient ce qu’il fallait dire ou ne pas dire pour faire réagir l’autre. Quand le repas se termina, le garçon vint pour débarrasser et apporta la carte des desserts. Josette déclara qu’elle prendrait une crème brûlée et qu’en attendant, elle allait faire un tour aux toilettes.— Je t’accompagne, dit l’ami.Il ajouta en riant :— Comme ça, je te tiendrai ton sac ! faisant allusion aux anciens bals de société où les jeunes filles allaient toujours par deux aux toilettes, afin que l’une garde le sac de l’autre.— Allez, allez, répondit Alain. Pendant ce temps, nous on flirte. Il alla sur la banquette et attrapa son amie par la taille en riant.Ils descendirent l’escalier en colimaçon et sans hésiter, sans dire une parole, entrèrent dans les toilettes « dames », ouvrirent une cabine, y pénétrèrent et refermèrent la porte derrière eux. Josette fit passer sa robe par dessus la tête, la mit au portemanteau. L’ami avait ouvert sa braguette et sorti un beau sexe rigide. Sans un mot, il plaqua Josette contre la paroi, la leva un peu et la pénétra.En quelques secondes, il éjaculait pour la seconde fois de la soirée. Josette était un peu frustrée mais heureuse de cette aventure. Le papier toilette fut mis à contribution pour une petite toilette. Il s’essuya le sexe, remit de l’ordre dans sa tenue. Josette s’essuya entre les jambes et enfila sa robe. Ils ouvrirent la porte et tombèrent nez à nez avec une dame aux cheveux gris qui, s’adressant à l’ami, lui fit remarquer sèchement qu’il était dans les toilettes des dames. Il s’abstint de répondre… Ils remontèrent en plaisantant. En arrivant à la table, Alain leur dit :— Vous en avez mis du temps !Et s’adressant à Josette lui fit remarquer que sa crème brûlée allait être froide.— Ce n’est pas bien grave, sourit elle.Quand ils sortirent du restaurant, ils firent à nouveau une petite promenade dans les rues piétonnes. Les deux femmes étaient devant et Alain fit remarquer à Josette :— Je ne sais pas où tu t’es assise, mais tu as une tâche juste en bas des fesses.Josette passa la main. Effectivement, c’était un peu humide. Rien ne vaut une bonne douche après l’amour… pensa-t-elle…