Résumé des épisodes précédents : Mon mari et moi expérimentons diverses variantes de libertinage.Lucia m’a téléphoné quelques jours après notre retour de vacances. Elle m’a dit qu’elle voulait nous parler – juste parler, a-t-elle précisé –, mais a refusé de donner plus de précision au téléphone. Je lui ai dit que de notre côté, nous avions aussi des choses à lui raconter. Nous avons fixé un rendez-vous dans un parc.Quand elle vient à notre rencontre, elle est rayonnante. En plus de sa beauté habituelle, elle dégage une sorte de plénitude. Je crois que je devine ce qu’elle veut nous dire. Je ne veux pas la priver du plaisir de son annonce, alors je ne la devance pas. Mais je ne suis pas surprise lorsqu’elle dit :— J’ai rencontré quelqu’un !— Homme ou femme ? demande Maxime.— Un homme. Il s’appelle Benjamin. Très beau, très gentil, bon amant. Tout, quoi. Je suis peut-être même amoureuse.— En tout cas, tu en as l’air, dis-je. Et ce beau, gentil et bon Benjamin, tu nous le présentes quand ?— Justement, je voulais vous voir sans lui avant de vous le présenter. Il faut que vous sachiez : il est pas très partageur, si vous voyez ce que je veux dire.Je m’essaye à compléter :— Et tu lui as pas dit que tu avais couché avec nous, du coup tu veux nous prévenir pour pas qu’on gaffe devant lui, c’est ça ?— Non, non, je vous ai dit que je crois qu’on commence une vraie histoire d’amour. Alors on doit tout se dire, non ? On s’est raconté nos vies, et il sait à peu près tout de moi : que je suis bisexuelle, et même que j’ai fait l’expérience du sexe à trois, avec un couple. Il y a pas de souci avec ça.Elle devient grave, et poursuit :— Je voulais juste vous prévenir que je vais plus pouvoir partager votre lit. Je suis triste de ça, vous allez me manquer. Et j’aurais pas pu vous annoncer ça comme un truc banal, avec détachement. Du coup, si on en avait parlé en sa présence, il aurait été gêné, parce que c’est à cause de lui que je me prive de vous.— Tu vas nous manquer aussi, dit Maxime. Mais si tu as trouvé quelqu’un et que tu es heureuse, on est contents pour toi. Tu peux nous le présenter, on fera rien qui puisse casser l’ambiance.J’ajoute :— Avant qu’on décide de plus en parler, je veux te dire que j’oublierai jamais tout ce qu’on a fait ensemble : quand je fantasmais sur le fait de coucher avec « une femme », ça restait anonyme, je pensais qu’à du sexe. Mais j’ai ressenti bien plus que ça quand on a fait l’amour toutes les deux, ou avec Maxime.— Tu sais, ça a été une expérience exceptionnelle pour moi aussi. Mais j’espère surtout que tu vas être heureuse avec ton Benjamin.Elle respire un grand coup, et reprend sur un ton léger :— Et vous, alors ? Tu m’as dit que tu avais des trucs à me raconter. Vous avez fait des rencontres ?— Pas vraiment des rencontres. Mais on n’est pas restés sages !Je raconte d’abord à Lucia que j’ai acheté un vibromasseur, et à quel point j’ai trouvé ça génial. J’enchaîne sur mon rêve devenu fantasme, que Maxime a été disposé à réaliser. Je raconte comment la performance de l’inconnu s’est révélée assez moyenne, malgré un gabarit haut de gamme.Lorsque j’arrive au moment où j’ai refusé qu’il me prenne par mon « petit trou », Lucia commente :— Je te comprends, ça doit faire un peu peur, s’il en avait vraiment une grosse.— Mais non, c’est pas ça. Grosse queue ou pas, la sodomie c’est juste pas mon truc.— Ah ? OK. J’avais pas pensé à ça. Peut-être parce que moi j’aime bien !S’adressant à Maxime et moi, elle poursuit :— Vous le faites jamais, alors ?— On l’a jamais fait ensemble, répond Maxime. Mais tous les deux, on a fait l’expérience avec un partenaire précédent. Moi j’ai eu une copine avec qui on avait décidé de tester. On a testé, et trouvé ça pas mal, mais sans plus. C’est pas devenu notre position préférée, mais de temps en temps, pour varier les plaisirs, je lui proposais, ou bien c’était elle qui me demandait de la sodomiser.J’enchaîne :— Et moi, c’est un copain que j’ai eu qui était carrément fan de sodomie. J’ai bien voulu faire un essai, mais franchement j’ai pas été emballée. Je dirais que ça me faisait aucun bien. Mais comme lui ça le faisait décoller, par la suite j’ai accepté quelques fois, pour lui faire plaisir. Genre, à son anniversaire !Nous rions tous les trois. Maxime reprend :— Du coup, on en a parlé ensemble, Camille et moi. Vu que pour moi c’est pas le super-pied, et qu’à elle, ça lui fait ni chaud ni froid, on voit pas l’intérêt.Lucia reprend :— On doit pas être toutes câblées de la même façon, parce que moi, ça me procure vraiment des sensations intenses. Il paraît que chez les hommes, il y a un truc, avec la prostate, qui fait que ça leur fait du bien de se faire sodomiser.Je saisis la balle au bond :— Maxime, tu serais partant pour un essai, toi ?— Faut voir, j’ai pas d’opposition de principe. Faut que la situation se présente.— Ça, ça peut se provoquer. Ce serait dommage de s’en priver. Si la Nature t’a donné une prostate sensible, faut pas la laisser en sommeil. Pense à toutes ces femmes qui n’ont pas ta chance.— Ben oui, répond Lucia, chez les femmes, je sais pas comment ça fonctionne. Mais finalement, on s’en fout, moi, tout ce que je peux dire, c’est que j’aime ça. Enfin, je reconnais que c’est pas systématiquement l’extase. Par contre, quand ça marche, c’est de la dynamite !— Peut-être, dit Maxime, que pour les femmes, c’est un plaisir plutôt cérébral ? Ça doit dépendre de ton état d’esprit du moment.— Non, j’ai plutôt l’impression que ça dépend de qui me le fait. Il y a certains mecs avec qui c’est top à tous les coups, d’autres avec qui c’est juste agréable, sans plus.Je propose :— Alors ça tient peut-être à la forme de la bite du mec ?— Je sais pas, ça pourrait être ça. Faudrait que je fasse une étude scientifique, sur un échantillon d’au moins cinq cents sujets !Nous rions à nouveau, et je reprends :— Et Benjamin, il est dans quelle catégorie ?— La catégorie qui me fait grimper au rideau, bien sûr. Sinon, je serais pas amoureuse. Mais vous deux, peut-être qu’avec d’autres partenaires ça vous a pas fait grand-chose, mais qu’ensemble ça serait la révélation ?— Faut voir. Je dois reconnaître, dis-je, que la dernière fois que tu m’as suggéré une expérience nouvelle, j’ai plus que bien fait de suivre ton conseil.— Alors, on y pensera peut-être, dit Maxime. Enfin, disons que j’attends que Camille me sollicite.D’une voix pleine de sous-entendus, je réponds :— Mais peut-être qu’avant ça, un mec te sollicitera, toi ?Le lendemain, c’est samedi et ni Maxime ni moi ne travaillons. Je me réveille la première, mais comme je n’ai pas une furieuse envie de me lever, je prends mon livre sur la table de nuit, et me mets à lire, en attendant que Maxime se réveille. Il est allongé sur le côté et me tourne le dos. Il respire profondément, et je pense qu’il va continuer à dormir encore le temps que je lise un ou deux chapitres. Au bout d’un moment, pourtant, il grogne un peu et change de position. Il est maintenant sur le dos. Le mois de septembre retient encore un peu de la chaleur de l’été, et nous dormons encore sous un simple drap. Et ce drap me semble bien présenter une bosse au niveau du sexe de mon mari. Sa respiration est toujours celle d’un dormeur, mais j’y regarde de plus près, je n’ai plus de doute : il bande. Ce n’est pas exceptionnel qu’il ait une érection matinale. Ce matin, c’est d’autant moins étonnant qu’à bien y songer, je réalise qu’il y a trois jours que nous n’avons pas fait l’amour. Mais le voir endormi en érection suscite en moi plus d’amusement que d’excitation. Il ne me faut qu’un instant pour comprendre que si, de mon côté, je ne suis pas très chaude ce matin, c’est qu’hier soir, pendant que Maxime regardait un film à la télé, je me suis offert une séance de masturbation hautement jouissive. Allongée sur le dos, j’ai longuement caressé ma vulve, tandis que dans mon théâtre intérieur, je me faisais lécher par une femme, laquelle se faisait dans le même temps baiser par son mari. Après que la femme, comblée, a quitté la scène, l’action se poursuivait par un duo entre l’homme et moi, sous forme d’une pénétration en position du missionnaire. On ne se lasse pas des classiques. Mes mains connaissaient la scène sur le bout des doigts qui ont joué leur rôle à la perfection : monologue ou dialogue, entrée, sortie, digressions, entrée, sortie, entrée, sortie, intensité croissante de l’intrigue jusqu’au dénouement final : apothéose, applaudissements, rideau. Je me suis ensuite gratifiée d’un acte II, à quatre pattes, en fantasmant sur un autre homme, qui me prenait en levrette. J’ai atteint mon second orgasme en m’affalant sur le ventre, une main au-dessus me caressant la fesse, l’autre passant au-dessous pour branler mon clitoris. Et le tout, mesdames et messieurs, sans accessoire, juste des doigts au bout des mains, et de l’imagination. Mais maintenant, il faut me comprendre, je ressens moins l’urgence de m’envoyer en l’air. Par contre, je suis encline à jouer un peu. Alors, je soulève le drap. En faisant très attention à ne pas réveiller Maxime, je prends sa main, et la dépose, ouverte, sur son sexe en érection. Il ne réagit pas. J’attends un moment, puis je couvre sa main de la mienne, et très délicatement, je referme ses doigts autour de sa bite dressée. Je note un changement dans sa respiration. Je retire ma main, et j’attends. Quelques instants plus tard, ce que je souhaitais se produit : Maxime bouge sa main sur son sexe dressé. Il a bien les yeux fermés, mais il n’est plus immobile comme auparavant. Le mouvement de la main est d’abord désordonné, puis semble s’organiser en un lent va-et-vient. Je l’observe avec curiosité, comme un entomologiste regarde vivre une fourmilière. Je vois que la main s’égare un instant sur les testicules, puis revient sur la bite. Elle prend un mouvement de balancier, lent et régulier. J’ignore s’il dort encore, mais c’est indubitable : il est en train de se branler. Je le regarde faire, sans intervenir. Ma contribution a consisté à lancer l’idée, j’estime que c’est suffisant. Mon mari ne semble pas d’un autre avis : il s’occupe de lui-même, tout en douceur. Il serre sa bite dans son poing, qui lentement monte et descend. Il n’est à l’évidence pas pressé, et profite de sa masturbation. C’est beau, un homme qui se branle. Je me demande à quoi il rêve, ou pense, je ne sais pas bien. Il soupire un peu plus fort, et son mouvement manuel s’accélère un peu. Après quelques va-et-vient, sa bite, tendue, laisse échapper une petite goutte de liquide transparent. Alors la main délaisse un instant la tige pour étaler ce liquide visqueux sur le gland, autour duquel tournoient deux doigts. Il respire fort et gémit. Il n’ouvre toujours pas les yeux, mais j’en suis sûre, il ne dort plus. Il se branle en sachant que je le regarde. Sa main lâche le bout de la bite, se pose sur les couilles, qu’il caresse longuement. Sa bite est agitée de soubresauts. Il la reprend en main et se masturbe de haut en bas, dans un mouvement très ample, qui s’accélère progressivement. Il respire de plus en plus fort. Il ralentit la cadence, s’interrompt, puis reprend son mouvement. Il s’arrête ainsi, puis recommence plusieurs fois. Sa respiration qui se transforme en halètements montre qu’à chaque fois, sa jouissance monte d’un cran. Une dernière fois, il concentre sa caresse sur l’extrémité le temps de tourner autour deux ou trois fois du bout des doigts. Quand il referme sa main sur sa bite, c’est à l’évidence le début de la dernière ligne droite : il serre son sexe dans son poing, qui effectue un mouvement régulier, qui accélère, puis brusquement s’arrête. Il serre le poing autour de sa bite, qui crache un jet de sperme jusque sur sa poitrine, puis un autre, moins puissant. Le troisième coule le long du gland. Maxime ne bouge plus, seule sa poitrine se soulève et s’abaisse lentement. Toujours sans ouvrir les yeux, il tourne son visage vers moi, me sourit. Je dépose un baiser sur ses lèvres. Il me regarde enfin, et me dit :Je réponds :Il rit.— J’ai pas fait exprès, je rêvais et voilà.— En fait, je t’ai un peu aidé pour « et voilà ». Quand j’ai vu que tu bandais en dormant, j’ai posé ta main sur ta bite.— Ah ? Ben merci alors, tu as bien fait. C’était sympa. Mais toi, alors ?— T’inquiète pas pour moi, ça me va très bien, ce matin, le rôle de provocatrice et mateuse.— Tu ne perds rien pour attendre.Je le sais bien, et en effet, le soir même, Maxime me fait l’amour avec douceur et passion.Depuis la rentrée, j’ai rencontré Guillaume sur notre lieu de travail commun, à quelques reprises. Nous en restons à une attitude de collègues qui se connaissent un peu. Notre interaction ne va jamais plus loin qu’un café au distributeur dans le hall. Mais lors d’une telle occasion, en prenant bien soin de ne pas être entendue par des collègues alentour, je lui ai glissé que Maxime et moi l’invitons à se joindre à nous samedi prochain. Contrairement à Lucia, Guillaume est toujours célibataire, alors sans trop de surprise, il est libre.Nous voici tous les trois, prêts à prendre un verre au salon. Je propose aux deux hommes de s’asseoir sur le canapé du salon, tandis que je prends un fauteuil en face. Quand j’estime qu’on a assez bavardé, je prends l’initiative : je me lève de mon fauteuil, et viens m’installer sur le canapé, entre eux deux. Ils n’avaient pas laissé tellement de place entre eux, alors nous sommes un peu serrés. À vrai dire, c’était le but. Une fois installée, je ne bouge plus, je reste sage, mes mains sur mes genoux. Mais l’invitation est claire, et ils ne se font pas prier. Chacun de son côté commence à me caresser, à déposer de petits baisers dans mon cou, sur mes épaules. Je reste en apparence de marbre, mais je commence à me sentir émoustillée. Surtout que naturellement, ils n’en restent pas à des papouilles de collégiens. Ils me caressent les seins, les cuisses – je porte un short fin –. Une main de Maxime se glisse sous mon T-shirt, tandis que celle de Guillaume parcourt mon ventre. Je ne fais toujours rien, à part lever les bras quand on commence à m’ôter mon T-shirt, rapidement tiré à quatre mains. Mais je reprends mon attitude neutre juste après. Les lèvres et les langues jouent à se partager ma poitrine, qu’il faut bientôt libérer de son soutien-gorge. Je me laisse faire, et me contente de recevoir de nouvelles caresses, un peu plus chaudes. Ma respiration trahit mon émoi, mais à part ça, je parviens à rester de marbre. Les mains baladeuses ont envie d’explorer plus bas. Qu’elles ne s’en privent pas ! C’est une main de Guillaume qui s’immisce entre mes cuisses, les écartant un peu au passage. Elle s’éloigne bientôt, mais une main de Maxime la remplace, un peu plus hardie, qui frotte mon pubis à travers le fin tissu. Elle est bien accueillie, dans un petit nid chaud et humide. Je me mords la lèvre. Ma ceinture est bientôt attaquée, et se rend sans résistance. Je me montre coopérative lorsqu’il me faut soulever un instant mes fesses pour faciliter le départ de mon short, accompagné de mon slip. Dès que je suis rassise, je lève docilement les jambes pour terminer la manœuvre. Je reviens dans la même position que depuis le début, à ceci près que je suis maintenant totalement nue sur le canapé. Nue, mais pas à découvert, car mon corps est tout entier la proie de caresses et baisers. Je ne peux me retenir de gémir lorsque les doigts de Guillaume se glissent entre mes poils, le long de ma fente, tandis que deux langues roulent des patins à mes tétons érigés. Je suis excitée d’être nue entre mes deux hommes qui, toujours habillés, se consacrent à mon seul plaisir. Et quel plaisir ! Leurs mains sont partout et me donnent frisson sur frisson, spasme sur spasme. Je jouis de leur dévotion, et pour être franche, de mon égoïsme. Je jouis tout court, à vrai dire. Maxime s’occupe de mes petites lèvres, tandis que Guillaume taquine mon clitoris. Je ne peux plus rester immobile, mon sexe, de sa propre initiative, s’avance à la rencontre de la caresse. La main de Guillaume descend vers l’orée de mon vagin, rencontre celle de Maxime, qui remonte vers mon bouton en feu. Mon vagin est pénétré par deux doigts, mon clitoris branlé par un index agile, mes seins sont pétris par deux mains, mon cou et mon oreille léchés, mordillés. J’ondule du bassin en cadence. Il me faudrait être deux pour encaisser tant de sensations. Mon plaisir est à la fois diffus et intense. Je ne me maîtrise plus, je sens tout mon corps trembler, se tendre et s’abandonner. L’orgasme me vient de partout à la fois, et résonne longuement, en écho d’un bout à l’autre de mon corps.Les hommes me laissent me reprendre, en se faisant simplement câlins. Comme s’ils me consolaient après un gros chagrin. Je suis un peu vidée, mais je m’ébroue et me lève du canapé. Je leur dis de rester assis, et me plante devant eux. Ils me dévorent des yeux, et je vois distinctement que l’un comme l’autre, ils bandent dans leur jean bien fermé. Sans un mot de plus, je prends une main de chacun. Je commence par y déposer un baiser, pour les remercier de ce qu’elles viennent de me faire, et leur confier la suite des opérations. Je les dépose directement, chacune sur la bite de l’autre homme. Ils ne se font pas prier pour se caresser réciproquement. Je leur dis de continuer, et commence à déboutonner la chemise de Guillaume. Je passe mes mains sur son torse au fur et à mesure que je le dénude. J’enlève la chemise et me consacre à Maxime. Tout en le câlinant, je lui retire son T-shirt. Je reviens à Guillaume, à qui j’enlève le pantalon, mais je lui laisse son boxer-short. Tout de même, la main de Maxime est bien plus à l’aise pour le caresser. J’ôte ensuite son pantalon à Maxime, et laisse quelques instants les mains s’emparer des bites à travers les sous-vêtements. Maintenant qu’ils n’ont plus que leurs caleçons, les caresses leur font plus d’effet. Le plaisir se lit sur leurs visages. Touche finale, je finis par les libérer complètement, l’un puis l’autre. Les bites sont aussitôt prises en main, branlées sans retenue. Tel un sculpteur, je prends un peu de recul pour contempler mon œuvre. Mentalement, je débats sur son titre : « zèles symé-triques » ou « Serrons-nous la pine » ? Toujours est-il que je suis fière de ma sculpture hybride et animée d’un mystérieux mécanisme qui fait se mouvoir les mains souples et agiles sur des tiges assez dures pour qu’on les croie de pierre. Mais je ne suis pas une contemplative. Sans les interrompre, je leur lance :— Je reviens dans une minute, ne soyez pas sages, les garçons.Je commence par un bref passage aux toilettes, puis un détour par la chambre, pour revenir dans le salon, munie de mon vibromasseur. Disons plutôt « godemiché », car j’ai l’intention de l’utiliser sans vibrations. Les hommes ont bien obéi à mon injonction : ils ne se contentent plus de se branler l’un l’autre, ils sont maintenant en soixante-neuf sur le canapé. Parfait. Je m’installe sur le fauteuil, en face d’eux, et je me caresse en les matant. Guillaume est allongé sur le dos, la bite de Maxime dans la bouche. Maxime, au-dessus, lèche les couilles de Guillaume. Sans les quitter des yeux, je fais comme eux : je suce mon engin. Puis j’écarte bien les jambes, et je commence à le passer sur mon minou déjà bien excité. De temps à autre, l’un des deux me regarde quelques instants avant de reprendre sa fellation. Je les comprends, la vue sur ma chatte ouverte aux prises avec la bite artificielle doit valoir le coup d’œil ! Leurs regards m’excitent, comme si c’était une main ou une langue qui passait sur mon corps. Soupirs et gémissements des hommes s’entremêlent, bientôt complétés par les miens. Petit à petit, j’enfonce le pieu, bien raide, dans mon vagin. De l’autre main, je pince mes bouts de sein. Je regarde les bites des deux hommes apparaître et disparaître à l’intérieur des bouches, et je cale le rythme de ma pénétration sur celui de leurs fellations. La jouissance me gagne. Les hommes sont agités de longs frissons de plaisir. Ils s’entre-sucent avec ardeur. Je me baise sans retenue. Je les sens au sommet du plaisir. Je vais les y rejoindre. Maxime gronde et râle, mais c’est Guillaume qui, le premier, se libère dans la bouche qui l’avale. Mon orgasme se déclenche alors. Tout en criant ma jouissance, je vois que Maxime, à son tour, éjacule dans la bouche de Guillaume. Ils restent un long moment immobiles, repus. Je me suis bien envoyée en l’air, mais j’ai surtout envie de les applaudir, tant le spectacle était réussi.Chacun se remet de ses émotions, puis Maxime se lève et nous propose un verre de jus de fruits, agrémenté d’un peu de rhum. Personne n’est contre, et il prépare immédiatement nos verres, qu’il sert sur des glaçons. Nous buvons en bavardant un peu. Maxime termine son verre le premier, et s’approche de moi. Je suis toujours assise sur le fauteuil. Il est debout près de moi, et se baisse pour m’embrasser. Je lui fais remarquer qu’il a la langue froide, à cause du glaçon qu’il vient de croquer. Guillaume dit alors :— Ah oui, pas bête, ça.Il s’agenouille devant mon fauteuil, m’écarte les jambes et commence à me lécher la fente. J’éclate de rire, car ça me chatouille : il a, exprès, refroidi sa langue. L’effet des glaçons passe assez vite, et c’est bientôt la douceur de la caresse buccale qui domine. Je profite un moment de la petite gâterie que m’offre Guillaume. Je commence à être bien excitée, et je vois que les sexes des deux hommes se remettent à gonfler. Je fais quelques bisous sur celui de Maxime, qui est toujours debout près de mon fauteuil. Puis je propose que nous continuions cette conversation dans la chambre. Maxime passe devant, et s’allonge de tout son long sur le lit. Guillaume s’approche. Lorsqu’il est à portée de main de Maxime, celui-ci attrape son sexe, et se met à le caresser, tout en se masturbant doucement. Je les regarde quelques instants, pendant lesquels les sexes durcissent sous les caresses de Maxime. Puis je viens au-dessus de mon mari, en soixante-neuf. Je commence à sucer Maxime, qui me lèche le clitoris tout en continuant de branler Guillaume. C’est délicieux, mais je sais que nous n’allons pas en rester là. En effet, Guillaume s’agenouille à son tour sur le lit, et tandis que je continue le soixante-neuf avec mon mari, il me pénètre en levrette de sa queue, bien raidie par les caresses de Maxime. Je suis maintenant sur un petit nuage : j’ai la bite de mon mari dans la bouche, tandis que mon sexe est en même temps rempli par une bite et léché par une langue. Maxime caresse mes seins et Guillaume s’agrippe à mes hanches pour bien installer son va-et-vient. Si j’en juge par les soubresauts que fait son sexe dans ma bouche, je dirais que Maxime est aussi excité que moi par la situation. D’un autre côté – si je puis dire –, je sens que sa langue se partage entre mon clitoris et la bite de Guillaume. Laquelle entre profondément dans mon vagin, puis en sort lentement pour y revenir d’un coup sec. Mécaniquement, ce rythme s’impose à ma fellation. Tout en jouissant de me faire prendre et lécher, je joue de la langue et des lèvres. Au grand plaisir de Maxime, dont je sens, sur mon pubis, la respiration de plus en plus intense. Le manège du sexe de Guillaume, qui entre et sort en rythme, me tire des gémissements. Je sens que Maxime est au bord de l’explosion. J’interromps quelques instants ma fellation pour calmer un peu le jeu. Pendant ce temps, Guillaume, loin de calmer quoi que ce soit, me baise de plus en plus fort. Sans plus réfléchir, je reprends la bite de Maxime en bouche : j’ai trop envie de sentir les deux hommes en moi en même temps. Maxime n’en peut plus, son bassin s’agite tandis que sa langue danse follement sur mon clitoris. Je parviens à garder sa bite entre mes lèvres, malgré les poussées de plus en plus rapides de Guillaume. Je sens le sexe de Maxime qui se tend et gicle son sperme dans ma bouche. Il ne cesse pas pour autant de lécher mon sexe ni celui de Guillaume, en alternance. Je ne suce plus Maxime, j’aspire l’air à grandes lampées, entre deux cris de jouissance, au rythme des coups de boutoir. Et à chaque fois, la langue de Maxime me cueille au sommet de la vague pour me propulser un peu plus haut. Les sensations entrent en résonance, et je les laisse me transporter, jusqu’à l’orgasme. Guillaume reste longuement planté en moi, tout au fond. Il n’a pas joui, et bande toujours. Maxime lui lèche maintenant les couilles, ce qui entretient son érection. Je prends plaisir à le sentir encore dur dans mon vagin, après que j’ai joui. Je le garde donc un moment pour moi toute seule, après quoi je décide de partager. Je retire le sexe de mon vagin. Passant une main dans mon dos, je prends la bite et la pose contre la bouche de Maxime, qui n’attendait que ça. Tandis que mon mari suce Guillaume, je me retourne et m’allonge près de lui. Nous partageons la bite, la suçant chacun à notre tour, puis tous les deux ensemble : il prend l’extrémité, moi la longueur de la hampe. Puis nous échangeons. Guillaume respire de plus en plus fort. Maxime et moi continuons notre petit jeu. Lorsque je sens que Guillaume est proche de l’orgasme, je le prends résolument, et en quelques allers et retours, je le suce jusqu’à ce qu’il éjacule dans ma bouche. J’adore sentir cette vibration lors de l’orgasme masculin.Je crois que nous pouvons tous être satisfaits de cette réunion de rentrée, qui jette de bonnes bases pour l’avenir proche. J’ai l’impression que Maxime se prend de plus en plus au jeu avec Guillaume, lequel se plaît à baiser avec nous. Et j’y trouve bien plus que mon compte. Mais Maxime et moi sommes d’accord sur le fait que nos expériences ne doivent pas se limiter à ce trio, aussi fécond soit-il. C’est qu’au fur et à mesure que nos fantasmes deviennent réalité, de nouveaux désirs se font jour en nous. Et si nous souhaitons continuer à faire l’amour le plus souvent juste tous les deux, en couple amoureux que nous sommes, notre intention est bien de laisser de temps en temps le désir nous guider vers de nouvelles découvertes.