Après être tombée par hasard sur le site il y a déjà quelque temps, j’ai continué à lire par moments les histoires. Certaines sont outrancières, et dans d’autres on peut reconnaître un fond – sinon de vérité – du moins de vécu. J’ai eu envie de raconter mon (mes) histoire(s). Comme on dit, les noms sont changés, et je prends quelques libertés avec les faits ; mais le fond de l’histoire est authentique.La vie étant ce qu’elle est, je me suis retrouvée seule pour quelques semaines. Mon mari est parti à l’étranger sans grand enthousiasme, mais les temps ne sont pas à refuser une mission, qui en plus débouchait sur une promotion non négligeable. Il était parti en mai et ne reviendrait qu’en septembre, fin septembre.Les premiers jours me donnèrent une étrange sensation de liberté à laquelle je ne m’attendais pas. Je gardais un travail à mi-temps qui ne m’accaparait pas trop et je profitais du temps pour flâner comme je ne l’avais pas fait depuis longtemps dans Paris.Je retrouvais des copines esseulées par des divorces, pour certaines répétitifs. La grande conversation était donc les hommes et leurs horribles comportements qui nous faisaient tant souffrir mais dont nous recherchions la présence avec avidité. Toutes les conversations finissaient sur le sexe, souvent beaucoup plus crûment que les hommes entre eux.Après deux semaines de solitude entrecoupées de conversations téléphoniques et vidéo sur Skype, le sexe commençait à me manquer aussi. Je n’étais pas une nymphomane, mais j’avais des besoins fort bien remplis par mon mari, qui donc me manquaient.Je repris alors une activité régulière de masturbation. La vérité serait de dire non pas « repris » mais « augmentai » cette activité que je n’avais jamais abandonnée.J’avais passé la journée du côté du Palais Royal ; le temps était paisible. J’étais restée un long moment à la terrasse d’un café à regarder les gens. Un jeune homme m’avait même abordée ; il avait diagnostiqué une femme mûre – j’ai 43 ans – seule et peut-être disponible. Tout était vrai, sauf « disponible » ; en tout cas, pas dans ma tête. Il était mignon, mince, plutôt élégant et fort bien élevé. Il se disait étudiant ; il devait l’être : il parlait de littérature et il aimait Rome. J’avais trouvé le moment agréable et n’avais pas décroisé mes jambes recouvertes de noir. La jupe un peu trop remontée laissant entrevoir le haut de mes cuisses. Nous en étions restés là, mais j’avais aimé ses regards discrets.En rentrant, je me sentais un peu énervée. Dans la salle de bain, je m’examinai avec l’œil critique mais attendri de la propriétaire d’un bien précieux. Je suis très brune, sans doute par de lointaines origines italiennes ; mes yeux sont de couleur verte. Les rides au coin des yeux et à la commissure des lèvres restaient stables depuis quelques mois, après de discrètes injections dont je n’avais informé que deux ou trois copines. J’aime bien mes yeux que je maquille avec soin ; jamais je ne sors sans être maquillée. Je retirai mon pull ; la peau de mon cou était encore bien tendue. Le décolleté restait présentable. J’avais un soutien-gorge noir avec un petit ruban de satin mauve entre les bonnets. Le tulle laissait parfaitement deviner les pointes brunes et les petites aréoles. Je retirai l’accessoire ; mes seins restaient à peu près fermes. Je les avais toujours trouvés trop petits : un 85C. Les pointes, par contre, sont trop grosses, brunes et très érectiles. J’ai l’impression d’avoir deux framboises comme tétons.Je me caressai la poitrine. Les pointes érigées étaient très sensibles ; j’aimais les pincer, même fort : ça me donnait des sensations, des frissons, de l’électricité qui se propageait entre mes jambes.Je dégrafai la jupe ; le collant noir n’avait pas de démarcation. Je n’aime pas mes jambes, trop grosses. Elles ne m’ont jamais plu. Des hanches fortes, des grosses fesses et des grosses cuisses : bref, le prototype de la Mamma ! Alain, mon mari, adore ça ; je me demande même parfois s’il ne dit pas la vérité quand il affirme m’avoir épousée pour mon gros cul.Il n’a jamais voulu m’offrir un traitement anticellulite…J’abaissai le collant. Je ne porte jamais de culotte sous un collant, c’est inutile et inconfortable.La caresse de mes seins avait fait son effet quand je touchai mon sexe : il était déjà bien humidifié. J’ai le sexe entièrement lisse ; j’allais dire « ma seule originalité ». Cela s’est fait naturellement. Je suis naturellement très poilue ; jeune, j’avais une abondante toison que je passais mon temps à réduire. Le rasage était quasiment quotidien pour que les poils ne sortent pas trop de la culotte. Lorsque le string est devenu la règle, la gestion de la forêt vierge devint encore plus compliquée et je me rasais quasi complètement. Alain adorait et moi aussi, les sensations sur les lèvres lisses étaient plus intenses. Je me suis fait épiler au laser ; et maintenant, à part quelques retouches de temps en temps, plus de problème. Du fait de ma peau de brune, mes lèvres sont très foncées, très pigmentées. Je retirai le collant et allai m’allonger sur le lit.J’aime écarter mes cuisses très largement. Je me masturbe toujours de la même façon, avec la main droite, la gauche étant occupée par mes seins. Je passe d’abord ma main à plat sur le sexe en appuyant de plus en plus fort. Mon clitoris est long, très visible quand il est excité. Alain adore mon gros clito et il aime le lécher et même le prendre entre ses lèvres. Je masse les lèvres une à une en tirant sur les petites lèvres, très développées, qui sortent largement entre les grandes lèvres. Les caresses sur le clito me procurent un plaisir intense et déclenchent de forts orgasmes qui me secouent des pieds à la tête. Je me surpris ce jour-là à jouir en pensant au petit étudiant du café.Le sexe d’Alain me manque. Il est doux, lui aussi épilé. Long et fin, surmonté d’un gros gland bien fendu. J’aime insinuer ma langue dans cette petite fente et lécher le petit liquide qui en sort. Et j’adore sentir son plaisir et recevoir ses giclées de semence blanche épaisse et odorante. J’essayai d’imaginer le goût et la consistance du sperme du petit étudiant. Sans doute plus liquide que celui d’Alain, je ne sais pas ; et je jouis une seconde fois en imaginant son sperme inonder mon vagin.J’ai toujours eu la chance de bien supporter les orgasmes ; je suis rapidement prête à recommencer.Il faisait encore chaud dans l’appartement, je ne me rhabillai pas. J’aime bien rester nue, mais Alain trouve que je n’ai pas assez le sens de l’exhibition. Sans doute trop complexée par mes fesses et mes cuisses. Complexée est certainement un mot trop fort et je me rends compte qu’en prenant de l’âge, j’assume de mieux en mieux mes rondeurs.Je n’avais pas grand-chose à faire, juste un peu de repassage, et la nudité était bien adaptée à la chaleur ambiante entretenue par celle du fer. En rangeant les affaires dans le dressing, je me laissai aller à me regarder dans la grande glace du fond. Pas trop moche, finalement.Mes seins tiennent bien, mes hanches larges ne sont pas si énormes que ça et mes cuisses sont proportionnées. Gros avantage : on ne voit pas trop la cellulite de face. Les petites lèvres, un peu trop développées peut-être, pendent hors de leur nid. Ce qui sauve tout, c’est mon ventre à peine bombé en bien lisse.J’attendis le début de soirée pour brancher Skype, décalage horaire oblige, on se parle plutôt le soir. La sonnerie retentit ; j’étais encore nue. Lorsque l’écran s’alluma avec la cam, je vis le visage éclairé d’Alain.— Quelle belle surprise !Je me sentis rougir. Et je m’entendis dire :— Fais-en autant, on sera à égalité.Il n’hésita pas et me fit même un strip d’enfer devant la cam. Quand il retira son caleçon, son sexe était déjà largement tendu, tout droit.On ne se parlait plus.Il commença à se caresser doucement, faisant aller et venir sa main sur la tige devenue longue et rigide.Je réglai la cam pour qu’il me voie bien ; je remontai mes pieds sur les accoudoirs du fauteuil, les cuisses écartelées et le sexe largement ouvert et exposé. J’écartai mes lèvres qui s’ouvrirent comme des ailes de papillon pour offrir l’entrée de mon vagin brillant de mes sécrétions.Sa main s’activait de plus en plus ; il passait le pouce sur son gland luisant.Mon clitoris était tendu, sorti, petit bouton de nacre au milieu de muqueuses suintantes.Je frottai, je pinçai, et je jouis au moment où je vis sa semence jaillir en longues giclées blanches et épaisses.On se sourit et je lui dis simplement :— Ne dis rien ; à demain.L’écran s’éteignit brusquement ; je rallongeai mes jambes engourdies par la position et je partis au lit, apaisée. Il n’était pas tard ; le téléphone sonna : un numéro de province qui ne me disait rien. Je ne répondis pas et je m’endormis, ne prenant pas la peine d’écouter le message qui s’enregistrait.La nuit se passa sans escale : un sommeil sans rêves, ou plutôt sans souvenirs de rêves. Le matin, je n’avais pas le souvenir du coup de fil du soir et je ne m’en suis rendu compte qu’après avoir pris mon café. Le numéro me disait quelque chose ; un numéro du sud-ouest. Avant d’écouter le message, je pensais bien que ce devait être Sonia.Sonia est une ancienne copine qui était partie du côté de la Charente après un divorce houleux, après un mariage éclair au cours duquel elle avait quitté son mari pour un garçon sympa mais un peu marginal. J’aimais bien son ex avec lequel nous avions gardé le contact pendant quelques mois, puis nous nous sommes perdus de vue, comme souvent. Cette histoire remontait à presque vingt ans !Je n’avais revu Sonia qu’une seule fois ; cela devait remonter à quatre ou cinq ans, lorsqu’elle avait fait un passage éclair à Paris. Elle est drôle et toujours un peu agitée. Depuis son départ, nous ne nous sommes pas oubliées et nous avons des conversations téléphoniques cinq ou six fois par an. Elle doit avoir un ou deux ans de plus que moi ; elle a une fille qui vient d’avoir dix-huit ans, dont l’origine semble un peu floue : son ex, ou le nouveau ? Elle n’a jamais été très claire sur ce sujet-là.Les dernières nouvelles remontaient à quelques semaines, date à laquelle elle m’avait annoncé qu’elle avait enfin réussi à monter sa propre affaire : un salon d’esthétique. Elle avait passé son diplôme d’esthéticienne et avait fini par racheter le salon de son ancienne patronne qui avait pris sa retraite.Son homme – je ne sais pas s’ils sont mariés – est du genre bricoleur. Pas vraiment fixé, il a des petits boulots, d’après ce que m’a dit Sonia, et il a pendant un temps géré une officine de tatouage qui avait fait faillite très rapidement.J’écoutai le message d’une oreille distraite tout en regardant les informations sur BFM.Sonia, à qui j’avais annoncé le départ d’Alain lors de notre dernière conversation, m’invitait pour l’été afin que je ne croupisse pas dans une ville inhabitable l’été.L’intention était gentille et l’offre me tentait, mais je n’aime pas trop aller chez les gens. Même quand nous allons voir de la famille, nous logeons à l’hôtel avec Alain.Et puis cohabiter avec une fille, certes sympa, mais dont j’ignore presque tout ne me semblait pas évident de prime abord. Je n’avais pas très envie de répondre trop rapidement.La météo était bonne, voire même chaude. J’avais un rendez-vous chez un libraire au milieu de matinée ; c’était la seule obligation de la journée. Vu les températures annoncées, le collant était à exclure, et pas question de se laisser aller les jambes nues, trop blanches.Je dois avouer que le dressing est plutôt rempli, ce qui pose régulièrement le problème du choix. Alain m’offre régulièrement des dessous, dont certains quasi importables sont restés neufs.J’optai pour le noir, seule couleur qui me plaît vraiment, parfois agrémenté d’un ruban ou de dentelle de couleur ; mais jamais de rouge ni de bleu. J’enfilai un string ; j’avoue aimer avoir les fesses nues. Alain aime que je porte des strings. Il les aime petits, sans doute comme tous les hommes, mais je les choisis moi-même. Je prends uniquement des strings ficelle, les bandes de tissu larges sont en fait très gênantes entre les fesses. Mais le triangle de devant doit être large et couvrir le sexe tout entier. Un string qui rentre entre les lèvres est non seulement peu confortable, mais irritant pour les lèvres intimes. J’ai une boutique de lingerie pas loin dont la vendeuse comprend fort bien la demande et qui a le bon goût de s’approvisionner régulièrement dans ce genre de modèle. Le mini-string, c’est bien une idée d’homme…Pour le soutien-gorge, je choisis un modèle simple sans fioritures. Je n’ai pas de forme particulière préférée. J’ai même quelques modèles qui laissent les pointes nues. Je ne déteste pas, mais je les réserve pour des occasions particulières, et surtout sous des hauts pas trop fins pour que les grosses pointes ne soient pas trop visibles, ce que je trouve vulgaire.Je choisis un porte-jarretelles assorti noir et des bas noirs, seule couleur acceptable.Je mets des porte-jarretelles depuis que ma gynéco m’a dit que les bas autofixants ne sont pas bons pour la circulation du sang dans les jambes. Cette habitude ne déplaît évidemment pas à Alain. Je ne trouve d’ailleurs pas cet accessoire désagréable, ni peu pratique.Je recouvris le tout d’une jupe modérément courte et d’un pull de cachemire fin.J’allais être à l’heure chez le libraire.