C’était en 2004 : le 15 mai 2004.Ce jour-là , pour ceux qui regardaient TF1, ce n’était qu’un moment à attendre de plus, avant la diffusion du film. Pour moi ce n’était encore qu’un rituel récent : le tirage d’Europemillions, la version européenne, et plus lucrative, de notre bonne vieille Cagnotte nationale. Quelques minutes plus tard, c’était une toute autre ambiance dans le salon : si j’avais bien vu, j’étais le gagnant de la super méga cagnotte spéciale fête des cousins ! Alors que je n’en avais même pas un seul de cousin ! C’est avec les mains moites et tremblantes, le souffle coupé, que je regardais la carte de l’Europe pendant que l’ordinateur recherchait si, quelque part, quelqu’un avait les bons numéros. Et enfin la délivrance : un petit point clignote sur la carte de France. Pour tout le monde, ce n’est qu’un petit point, mais si vous vous penchez bien et que vous le regardez de très très près, vous allez vous apercevoir que ce n’est pas un point rouge, c’est un homme !Et cet homme, c’est moi !!!Julot, 24 ans et des brouettes, brun, yeux marron, grand, un peu trop minces, mais ça ne se voit pas beaucoup. Bref, le moyen plus. Personne ne se retourne sur moi. Mais, si vous vous arrêtez et que vous regardez quand même, vous vous direz peut-être : pas trop mal le gars en fait.Je passe sur les quelques jours qui ont suivi : trop confus dans ma tête. Je me trouve efficace tout de même, puisque j’arrive à me faire connaître de l’Européenne des jeux qui, avant la remise officielle du chèque, me fait parvenir une lettre reconnaissant mon gain de… 152 637 550 euros, et même une « petite » avance de 20 000 euros ; ce qui facilite grandement les choses avec ma banque.En effet, je me rends dans mon petit bureau de La Boitolettre habituel, après avoir obtenu un rendez-vous exceptionnel avec ma conseillère financière. Comble de bonheur, ce n’est pas elle qui me reçoit, mais sa charmante remplaçante : Sofia. En tant que nouveau riche, je lui propose de me tutoyer et de m’appeler par mon prénom, si je peux faire de même avec elle. Comme elle doit avoir sensiblement le même âge que moi, ça ne lui pose pas de problème. Et à moi non plus, puisqu’elle est vraiment très jolie. C’est une jolie beurette avec de grands yeux clairs et un visage très fin. Lorsque je lui expose mon cas, elle a un moment de panique et pense qu’elle n’arrivera pas à tout gérer. Je lui explique alors, gentiment, que moi je la trouve parfaite pour gérer mes comptes, et que ce n’est parce qu’il y a beaucoup d’argent, enfin qu’il y aura beaucoup d’argent dessus, qu’elle doit s’affoler.Je ne veux pas spécialement signer quelque chose, mais simplement être renseigné. Nous passons donc presque deux heures ensemble dans son bureau. Et il me faut bien ça pour mesurer toute l’étendue des possibilités qui s’ouvrent à moi ! Un simple placement d’un million d’euros à 3.5 % me rapporterait presque 3 000 euros par mois. Or, ce n’est pas un million que je vais placer, mais au moins cinquante (parce que j’ai des projets quand même). Ce qui veut dire que je peux dépenser cent millions d’euros comme je le veux et avoir, sans rien faire, au minimum 145 000 euros d’argent de poche tous les mois !C’est trop d’argent ! Ça me fait même tourner la tête, je réalise enfin ! Pris dans ma folie, j’invite la seule personne qui sait, pour l’instant, que j’ai gagné tout cet argent : ma conseillère ! Enfin pardon, Sofia, les réflexes ont la vie dure ! Et elle dit oui ! Enfin il faut dire que j’insiste lourdement et puis après tout je l’ai dit, je ne suis pas si mal comme garçon, en plus du fait que je suis maintenant extrêmement riche… D’ailleurs, j’en profite… enfin, je profite de ma petite avance pour aller jusqu’au bout de ma folie !Nous quittons le bureau de La Boitolettre, après que ma nouvelle amie ait récupéré ses affaires. Direction : la Part-Dieu ! Le plus grand centre commercial de Lyon, ou de France, ou d’Europe… de toute façon, je m’en fous ! Nous allons acheter de quoi nous fondre dans la masse des gens riches ! Je me trouve assez vite très chic dans un superbe costume d’un magasin où je n’étais même jamais entré auparavant. Cela dit, le costume fait vite tache avec des baskets, pourtant des Bola… Je me trouve une paire de chaussettes, et des chaussures qui ne font pas couic-couic quand je marche avec ! Sofia quant à elle, s’est laissée gagner par ma folie, et elle en profite. Nous visitons un bon millier de magasins avant de trouver la petite robe de soirée qui va bien. Et elle va très bien d’ailleurs ! Une robe blanche fourreau très moulante qui me fait découvrir la finance sous un nouveau jour : celui d’un corps qui m’apparaît exactement tel que je les aime !Elle est fine, mais on la sent ferme ; le corps d’une fille musclée, mais sans excès. Ses seins sont juste comme il faut, pas trop petits, mais surtout pas trop gros. Quant à ses fesses, elles sont… horribles ! Je comprends mieux sa gêne face à cette robe superbe. La robe moule une chute de rein magnifique, mais couverte par une grosse culotte rouge, visible comme un point noir sur un nez de mannequin. Ma seule réaction face à cette horreur sous-vêtementesque, est de dire :— Magnifique… d’un ton désabusé et un tantinet déprimé.Du coup elle éclate de rire :— Je suis dégoûtée, cette robe me plaisait tellement…— Ne t’inquiète pas… attends… c’est quelle taille ?Pour ceux que cela intéresserait, c’était du 38. Je file en coup de vent jusqu’à Larveeling, le magasin de lingerie le plus sexy du centre commercial. Un rapide coup d’œil et je tombe sur la perle ! Un ensemble blanc à tomber… Un soutif en dentelle transparente, tout léger et très joli, complété par un string lui aussi en dentelle très transparente et très légère. Il y a si peu de tissu pour fabriquer ce truc qu’on se demande pourquoi il est aussi cher. Mais bon, il y a des moments où il faut savoir sortir le portefeuille, et notamment lorsque celui-ci est aussi garni que le mien. Pour laisser le choix à mon invitée, je prends même les deux versions du string : en V ou avec micro-côtés et ficelle. De retour dans le magasin où ma belle conseillère m’attend dans une cabine, je lui offre mes achats. Elle rosit légèrement, me remercie d’une petite voix et rentre s’enfermer dans sa cabine. Quand elle en ressort, mon cœur s’arrête de battre : elle est à nouveau dans la tenue qu’elle portait à la sortie du bureau… J’avais oublié, il faut d’abord payer…Ensuite je la laisse dans un institut de beauté du centre commercial pour une séance de maquillage pendant laquelle je vais réserver une voiture de location. C’est donc seulement une heure plus tard que je la retrouve. C’est un nouveau choc, mais quel choc ! Une vraie princesse de conte oriental se présente à moi. Un maquillage discret met en valeur ses grands yeux qui me paraissent encore plus clairs. Quant à la tenue, il n’y a rien à dire, au contraire. La transparence de la robe et du soutien-gorge fait que je devine la teinte plus foncée de ses mamelons. De dos, c’est un enchantement et un supplice que d’essayer de deviner quel string elle a finalement choisi, puisque rien ne transparaît. Passé un moment de grande confusion, elle finit par me dire :— Je vois que ça te plaît ! En tout cas merci beaucoup, c’est vraiment très gentil de ta part.Je la remercie vaguement et me reprends pour l’entraîner vers le parking où nous attend la voiture la plus classe que j’ai pu trouver. Ce n’est pas une limousine blanche comme dans les films, mais une grosse berline allemande. Quand je dis grosse c’est que je pense qu’il faut un permis péniche pour manœuvrer un tel engin. C’est donc avec un plaisir non dissimulé que je me glisse à l’arrière de la voiture et que je laisse le volant à un chauffeur.Sofia me demande où nous allons, je lui dis que c’est une surprise, mais que je compte bien y arriver à moitié saoul. Je sors donc une bouteille de champagne et deux flûtes que je remplis et que nous vidons très vite à ma bonne fortune. Quand, une petite demi-heure plus tard, nous arrivons sur le tarmac de l’aéroport près du petit avion que j’ai loué (je ne suis pas sûr que ma provision me dure beaucoup de temps, mais bon…) nous sommes déjà bien attaqués par les petites bulles et ma compagne a une tendance nouvelle à rire pour pas grand chose.Bref, c’est bras-dessus bras-dessous que nous nous installons à bord d’un véritable petit palace volant. C’est très étroit, mais très joli. Au regard que nous lance le copilote qui nous accueille, je sens bien qu’il vaudrait mieux ne pas vomir à l’intérieur ! De toute façon, le début du vol nous dégrise un peu. C’est luxueux, mais c’est petit et ça bouge quand même plus qu’un gros charter. Après quelques dizaines de minutes de vol passées à se connaître un peu, Sofia se tourne vers moi, me regarde d’un air mutin et me susurre à l’oreille :— J’ai toujours rêvé de faire l’escort girl et de me faire payer pour faire des trucs cochons dans un avion privé…Et là , ni une, ni deux, elle plaque sa main sur mon pantalon à un endroit qui ne laisse pas de doute sur ses intentions. Malgré le fait que je ne suis pas indifférent à ses charmes, je lui enlève sa main et je tente de protester :— Je ne cherchais pas une escort girl… Je ne voulais pas du tout profiter de la situation… Je t’ai invitée parce que je te trouve très jolie…Bref, j’essaye d’enlever cette horrible sensation d’être un gros profiteur, mais elle me coupe en posant sa main sur la braguette de mon pantalon :— Ce n’est pas la peine de protester. J’en ai très envie… et si c’est pas avec toi, j’irai chercher le pilote pour assouvir mon fantasme !À l’idée de m’écraser au sol parce que j’aurais loupé une si belle occasion, je lâche prise et m’abandonne à ses caresses. Elle fait glisser sa main sur mon pantalon, deux fois, pour s’assurer de ce qu’elle va trouver à l’intérieur, puis s’agenouille devant moi. D’un mouvement rapide, elle me débraguette puis m’enlève mon pantalon.J’ai un instant de doute sur la condition humaine, qui fait qu’au moment le plus érotique et le plus agréable de ma vie, je doive faire toute une gymnastique pour enlever mes chaussures et mes chaussettes, avec mon pantalon roulé sur mes chevilles… Heureusement ma belle conseillère, efficace et surtout patiente, m’aide dans ce moment de solitude qui heureusement ne dure pas.Bientôt ma belle camarade de voyage est à nouveau à l’œuvre et visiblement apprécie le boxer en microfibre qui constitue la dernière barrière entre mon sexe, qui à bien compris qu’on allait s’occuper de lui, et sa langue. Elle frotte mon sexe tendu sous le mince tissu, et l’effet est dévastateur. Je dois avouer que je ne suis pas mécontent de ce que je cache dans mon pantalon. Sans être très long -une quinzaine de centimètres- ce qui fait tout son charme, c’est sa largeur. J’avais fait le test de Pour Homme Magazine… Le mien obtenait une note de 19/20 avec le surnom de « canette de bière ». Bref, quand ma donneuse de plaisir fit enfin descendre mon boxer, elle se retrouva nez à nez, ou plutôt tête à queue avec un engin plutôt sympathique.Je n’ai pas souvent pris l’avion dans ma vie, mais je peux vous dire que ça n’avait jamais été aussi bien. Je vous conseille vraiment La Boitolettre, malgré toutes les critiques qu’on entend sur elle, il n’y a pas de meilleurs conseillers financiers qu’eux !C’est avec des tout petits baisers autour de mon sexe que sa promenade buccale commence. Ses lèvres chaudes se promènent tout autour de mon sexe, de mes testicules, sur le bas de mon ventre, le long de mes cuisses, mais jamais ne touchent vraiment ce qui était devenu l’unique objet d’intérêt de tout mon corps. Lorsqu’enfin, du bout de la langue, elle effleure mon gland, j’ai l’affreuse impression que je vais tout gâcher en explosant si rapidement. Mais, dans un effort, j’arrive à me contenir et le plaisir peut durer. De sa langue, Sofia me lèche toute la longueur du sexe. Elle va jusqu’à la naissance des testicules, s’attarde un moment, comme si elle hésitait sur la conduite à tenir, puis finalement poursuit sa descente. C’est un moment merveilleux.J’adore qu’on s’occupe de mes couilles quand on me suce, et là je ne suis pas déçu du voyage. Elle les lèche, les aspire doucement, elle va même jusqu’à les mordiller doucement. Je profite de ce que mon sexe est libre et libéré pour prendre dans mon portefeuille un préservatif et me l’enfiler. Lorsque tout est bien protégé, ma conseillère financière remonte le long de ma hampe, pose ses lèvres sur le gland puis en les écartant doucement, commence à me gober. Lorsque mon sexe est entièrement entré dans sa bouche, elle fait de petits va-et-vient qui me mettent au supplice. Après un moment elle change de technique et remonte pour ne tenir dans sa bouche que le gland qu’elle aspire, sur lequel elle fait jouer sa langue, pendant que, d’une main, elle me branle lentement, mais fermement.Sofia est une véritable experte de la sucette. Ses mains, sa bouche et sa langue s’accordent parfaitement pour m’emmener vers la jouissance. Sa bouche alterne avalages et baisers du gland jusqu’aux testicules ; sa langue hésite entre léchage et massage ; ses mains caressent, frôlent, agrippent, empoignent… C’est un véritable feu d’artifice, je me lâche complètement, l’empoigne doucement par les cheveux en grognant -je sais ce n’est pas terriblement sexy, mais c’est comme ça que je fais- des « oh », des « oui » et même des « c’est bon ». C’est pendant une série d’allers-retours rapides dans sa bouche, au moment où quatre doigts viennent carresser mes couilles et que le cinquième s’égare vers l’anus, que je jouis. Trois longues décharges dans le préservatif pendant qu’elle continue à me sucer pour faire venir tout ce qui peut sortir de moi. Je suis KO debout, enfin assis.Sans rien dire, juste un sourire, Sofia, passe la main dans ses cheveux pour se recoiffer, se rassoit à côté de moi et m’embrasse le bout des doigts. Je n’ai que le temps d’enlever le préservatif et de remettre mon boxer avant que le copilote vienne nous annoncer que nous allons amorcer la descente vers l’aéroport de Mandelieu-La Napoule. Je ne sais pas ce qu’a pensé cet homme en me voyant en boxer, chemise et veste, mais je me plais à penser qu’il était juste content que nous n’ayons pas sali son bel avion. En tout cas, c’est relativement silencieusement que nous atterrissons et que nous retrouvons une nouvelle voiture de location qui nous conduit vers Cannes.— Je crois que tu es vraiment cinglé, tu nous emmènes à Cannes ou j’ai rien compris ? me dit soudain ma jolie beurette.Je pense que c’est plutôt tailler une pipe monumentale dans un avion à un quasi-inconnu qui est cinglé, mais je ne m’étonne plus de rien et je réponds assez tranquillement :— Je crois que je suis vraiment cinglé.Elle éclate alors de rire et se serre contre moi, c’est assez sympathique. Après une quinzaine de minutes où nous longeons la côte, nous arrivons près du centre de Cannes. Je demande au chauffeur de nous déposer au Suquet, le vieux quartier. Il nous dépose sur un parking devant une vieille église et nous commençons à monter, guidés par mes souvenirs d’enfants, lorsque je venais voir mes grands-parents qui habitaient ici. Nous passons devant la placette où l’heure tardive à chasser les petits vieux qui discutent, ou pas, devant la fontaine et la boutique du coiffeur. Nous gravissons la longue série de marches de la montée de la Castre. Arrivés en haut, nous admirons la vue, comme d’habitude, magnifique. Du haut des vieux remparts, la baie de Cannes s’offre à nous, toute parée de lumière. Le port au premier plan avec ses petits bateaux de pêcheurs et surtout ses gros yachts blancs, surplombés par la silhouette massive du Bunker, le célèbre Palais des festivals. Plus loin, le long des plages de sable on peut compter les grands hôtels et, dans les hauteurs, on imagine les somptueuses demeures aux lumières cachées dans la végétation de la colline de la Californie. C’est un moment fugace de véritable beauté, avant que les bruits de la ville me sortent de mes souvenirs. Je me rends compte que je tiens la taille de ma compagne comme si nous étions un véritable couple. Gêné, je la lâche immédiatement sans qu’elle ne semble remarquer quoi que ce soit. Après quelques minutes de contemplation, nous reprenons la route pour atteindre enfin le port, le palais des festivals puis la Croisette qui commence tout juste à s’animer.Nous atteignons enfin le Carlton et son fameux restaurant. C’est pour moi un véritable plaisir que d’entrer dans ce vénérable établissement. Les tapis, l’ambiance chic et discrète, la musique venue d’un piano jouant on ne sait où. Tout concourt à faire de l’endroit le comble de l’élégance et du romantisme. S’ils savaient ce qu’on a fait dans l’avion ! Pour une fois on peut se fier à la première impression. La soirée est excellente, Sofia se révèle être une fille charmante, amusante et très intelligente. Nous avons finalement beaucoup de points communs et notamment celui de ne plus avoir de famille, moi à cause d’un accident et elle par choix, un désir de liberté ne cadrant pas avec la vision presque caricaturale de la femme que sa famille aurait voulu lui transmettre. Elle m’explique que c’est d’ailleurs pour ça qu’elle n’hésite pas à aller au bout de ses envies et de ses rêves, ce qui sera, de toute la soirée, la seule allusion à ce qui c’est passé dans l’avion.Vers une heure du matin, je vois que la jolie jeune fille qui m’accompagne commence à dodeliner de la tête. Lorsque je lui propose de rentrer, elle ne se fait pas prier :— J’ai passé une excellente après-midi et une soirée encore meilleure, mais demain je travaille, moi…J’acquiesce d’autant plus que je sais que nous devons rentrer et que cela prend tout de même un certain temps. Le trajet jusqu’à l’aéroport est assez court, juste le temps d’échanger, enfin, nos numéros de téléphone, et de nous promettre de nous retrouver bientôt. Je sens à sa voix qu’elle ne croit pas du tout à des retrouvailles.C’est seulement lorsque nous sommes à notre altitude de croisière dans notre bel avion privé (ça me fait des frissons rien que de le dire) que je lui pose la question qui me trotte dans la tête depuis plus de six heures.— Au fait, lequel as-tu choisi ?C’est à croire qu’elle lit dans mes pensées, ou qu’elle se demandait depuis la cabine d’essayage quand j’oserai lui poser la question… mais elle comprend tout de suite de quoi je veux parler :— Je ne te le dirai pas, mais tu es assez grand pour aller voir tout seul, non ?Je ne me fais pas prier et profite de la stabilité de l’appareil pour me lever, la lever, la plaquer contre une paroi et me poser tout contre elle. Je sens qu’elle est surprise de la vitesse à laquelle j’ai réagi. Elle a rosi un peu et cela m’encourage. Je passe mes bras dans son dos et sens sous mes doigts l’attache de son soutif. Je descends alors un peu plus pour aller caresser le bas de son dos. Elle frémit quand, de mon petit doigt, je viens chercher le tissu sous sa robe. Il me semble que… mes mains descendent encore plus, viennent se poser carrément sur ses fesses, oui j’en suis sur, la petite coquine a choisi le string ficelle. Je m’écarte brusquement d’elle et lui dis :— Ficelle, personnellement c’est ce que je préfère, ça me plaît beaucoup.Lorsque je fais mine de m’asseoir, je sens qu’elle est déçue. Je profite donc de ma descente pour me mettre à genoux devant elle et passer mes deux bras sous sa robe. Mes mains saisissent ses chevilles et les caressent lentement. Elle gémit très doucement lorsque je remonte pour masser ses mollets. Je ne m’étais pas trompé, cette fille doit marcher ou faire du vélo : elle a des jambes superbement galbées, sculptées et fermes, tout comme je les aime. Mes avant-bras remontent encore, très haut sur les cuisses que je masse à leur tour. Mais la largeur de la robe ne me permet pas d’aller aussi haut que je le souhaiterais. J’abandonne donc les jambes pour me remettre debout.Je tourne Sofia face à la carlingue et je trouve dans son dos la petite fermeture éclair. Dans un grand ziiiiip je laisse tomber à terre le tissu blanc et me retrouve cette fois face à fesse avec un des plus beaux postérieurs que j’ai eu l’occasion de contempler. Le string ficelle se noie très vite entre deux globes ronds et haut placés, légèrement moins foncés que le reste de la peau de ma partenaire. Très vite je dégrafe le soutien-gorge et viens caresser les seins devenus libres. Ils sont un peu plus petits que ce que j’aurais aimé, mais tout à fait à mon goût quand même. D’ailleurs, l’amitié entre eux et mes mains est réciproque puisqu’ils sont déjà tout tendus. Le moindre frôlement de mes doigts sur les tétons déclenche des petits râles de plaisir. Je sens qu’il se passe d’ailleurs d’autres choses à d’autres endroits… Je me sens devenu comme ce héros d’une série qui passait avant sur M7 : Le Veilleur. Tous mes sens sont comme magiquement développés : je respire, je vois, j’entends et surtout je sens avec plus de clarté ! La moindre parcelle de mon corps est un récepteur de sensations !Et ce que me dit mon corps est globalement résumable en deux phrases : « J’adore cet avion » et « Enlève tes vêtements gros naze ! ». La seule différence notable vient de mon pénis, qui lui ne dit rien, ne pense rien et se contente de devenir le plus énorme engin de guerre de toute la Terre. Le frottement des fesses presque pas couvertes de Sofia sur mon pantalon me fait bander comme jamais. J’ai l’impression que je pourrais détruire les Etats-Unis à moi tout seul à grands coups de trique, tellement je bande. Quant à ma conseillère financière, je sens qu’elle pourrait peut-être m’aider dans ma tentative de destruction des grandes puissances de ce monde… Elle pousse ce qui ressemble plus à un feulement de bête sauvage qu’à un cri véritable, tout en essayant, avec ses bras tendus derrière le dos, à la fois et de me déshabiller, et de me faire faire un mouvement de va-et-vient contre ses fesses… C’est donc uniquement dans un souci de préservation des civils que je me lance dans le déboutonnage frénétique des boutons de ma braguette et que j’introduis en plus une main dans le devant de son string. C’est une tâche plus difficile qu’il n’y paraît, mais, la motivation aidant, j’y arrive assez bien. Tellement bien même que je fais descendre, avec mon pantalon, mon boxer afin de délivrer mon sexe.C’est un moment de pur délice. Une main sur ses seins pour les caresser, les malaxer, les titiller… Mon sexe battant contre le haut de ses fesses, sentant la ficelle qui entoure la taille de ma compagne tracer une ligne réelle entre mes couilles et ma verge… et sentant surtout la petite main de Sofia jouer avec ce sexe plus tendu que jamais. Mon autre main est descendue dans son string. Je sens tout d’abord la toison fournie où mes doigts se perdent, jouent à descendre le plus bas possible sans toucher les lèvres. Puis je m’enfonce, mes doigts descendent, s’écartent autour du clitoris, et se rejoignent sur les lèvres. Je sens l’humidité qui commence à perler du plus intime de ma conseillère. Je me presse alors d’introduire un doigt dans cette intimité. Ce petit geste provoque un grand soupir de contentement chez Sofia, qui l’espace d’une seconde contracte la main qui enserre mon pénis. Mais je ne reste pas, mon index ressort presque aussi vite. Je le sens, imprégné de mouille. Je profite alors de ce lubrifiant naturel pour aller m’occuper de son clitoris.Et je sens que la situation lui échappe alors complètement. Elle est visiblement très réceptive de cet endroit. Les premiers frôlements lui font laisser échapper de véritables grondements, et les caresses plus appuyées qui suivent manquent de me blesser. Sa tête se penche en arrière, manquant de peu mon nez et les cris qu’elle pousse pourraient me rendre sourd si mon cerveau n’avait pas déconnecté tout ce qui ne concernait pas, de près ou loin, mon sexe et mes mains. Je caresse son clitoris de plus en plus fermement, je le tourne entre mes doigts, je tourne mon doigt autour, je plonge de temps en temps plus bas pour humidifier encore mon doigt, voire mes doigts, puis je retourne affronter ce clito qui fait perdre la tête à ma belle. Lorsque, du bout du doigt, simplement en effleurant, je fais de très rapides allers-retours sur son bouton, elle cède. Je l’entends pousser un grand râle. Elle me plaque contre elle, pose ses mains sur mes fesses :N’ayant jamais trop su dire non, je m’empresse de répondre à sa demande. Je fais rapidement glisser son string sur ses fesses, enfile un préservatif et présente ma verge à l’entrée de sa grotte, qu’elle m’indique de ses jambes écartées. C’est comme ça que je la prends. Elle est debout et nue contre la paroi de l’avion, les jambes écartées au maximum que le permet son string, resté assez haut finalement sur ses cuisses. Les bras, écartés eux aussi, s’appuient sur le mur en tôle. Sa croupe est tendue vers moi tandis que je la prends en levrette. Mes deux mains sur ses hanches pour amplifier le mouvement de mes reins. L’excitation est tellement grande qu’il ne me faut pas plus de quelques minutes pour arriver au bout de ma jouissance. Je la sens monter, jusqu’à ce point, à la fois délicieux et horrible, où l’on sent qu’il est trop tard pour reculer, que tout va se finir dans un jet odorant et délivrant. C’est en effet ce qui se passe pour moi : d’un coup, je me cabre, enfonçant encore plus profondément mon sexe dans son vagin pendant que mon sperme se déverse en longs jets dans le préservatif.Je me retire un peu honteux d’avoir si vite baissé le drapeau comme on pourrait dire, mais Sofia se retourne en souriant :— Hummm, c’était très bon, tu caresses comme personne !Je suis très flatté du compliment, même si je me doute qu’elle ne se souviendra pas de la soirée à cause de ça… Je profite encore du spectacle de son corps, d’autant plus que c’est la première fois que je la vois nue, de face. C’est très rapide, puisqu’elle remonte très vite son string. Mais j’ai le temps de voir que son sexe est effectivement assez pileux, avec des poils très noirs, comme ses cheveux, mais très frisés. Son ventre est plat, et du coup ses seins paraissent moins petits que lorsqu’on les touche par derrière.Comme je l’ai dit, cette délicieuse vision ne dure pas : le signal « Attacher vos ceintures » apparaît. Pas le copilote cette fois-ci, peut-être que les cris venant de l’arrière de son appareil ne l’ont pas incité à venir nous annoncer l’atterrissage lui-même… C’est un tort, il ne profite pas de la joie qu’offre le spectacle de Sofia se penchant pour ramasser sa robe, m’offrant une superbe vue sur ses fesses, ni de celui presque aussi attrayant, de la voir remettre ladite robe sans le soutien-gorge cette fois-ci. Et, à notre descente de l’avion, le copilote, devant le spectacle parfaitement impudique de ces deux seins très visibles et pointants sous le fin tissu blanc, se trouve fort bégayant pour nous dire au revoir.Une fois de plus une belle berline nous attend pour nous ramener à notre point de départ : la Boitolettre de mon quartier. Une fois tous les deux devant le parking, où se repose la petite Clia de la conseillère financière remplaçante partie pour « un rendez-vous très important avec un client », un silence gêné nous fait parler en même temps. Finalement, après un petit baiser sur ma joue, elle se dirige vers sa voiture en me disant :— Essaie de te souvenir de mon existence, et profite bien de la tienne !C’est en méditant ces paroles que je repris le chemin de mon appartement. Des tonnes de possibilités s’offraient à moi, il allait juste me falloir un peu de temps et d’organisation. Je commençais enfin à voir ce que ce gros lot allait pouvoir changer dans ma vie.En ouvrant ma boîte aux lettres, avant de monter me coucher, à 5h30 -il était temps- je découvris une invitation officielle : l’Européenne des Jeux me conviait à la cérémonie de remise de mon chèque, dans trois jours. Une petite réception serait organisée avec plusieurs anciens gagnants, des officiels de l’Européenne des Jeux, mon buraliste et d’autres encore. Dans trois jours, le bon génie n’allait pas se contenter de m’exaucer trois vœux : il me serait fourni pieds et poings liés pour le reste de ma vie…Qui a dit que l’argent ne fait pas le bonheur ?