Solange et CécileChapitre IIIRésumé des chapitres précédents (voir n° 17581 et n° 17601) :Cécile a dû emménager chez sa « belle-maman » Solange, alors que son compagnon, Jérôme, s’est expatrié au Brésil. Les deux femmes s’entendent à merveille, Solange ayant initiée Cécile aux plaisirs saphiques.En ce dimanche matin Solange répond au téléphone, puis me dit, avec un sourire en coin :— C’était Alice. Elle a un petit problème.— Quoi donc ?— Que te dire ? Elle a le même problème que nous deux.— Ah je vois ! Et que peux-tu y faire ?— Oh, beaucoup de choses. Ingrate ! Ne t’ai-je pas tiré de ce mauvais pas ? Et à plusieurs reprises ? Aurais-tu à te plaindre de mes conseils ?— Bien sûr que non, tu sais bien que tu as gagné ma totale confiance, dans ce domaine comme dans bien d’autres, mais…— Mais quoi, ma chérie ? Serais-tu jalouse que je songe à soigner une de mes meilleures copines ?— Non, bien sûr que non, je ne suis pas jalouse, je trouve simplement qu’à son âge, elle aurait dû élaborer des procédures pour régler toute seule ce genre de problème.— Eh bien mais c’est le cas, ma biche. Et je constitue une de ses procédures. Imagine-toi que nous nous connaissons depuis longtemps, elle et moi, ainsi que Geneviève et Françoise, et que nous nous assistons autant qu’il est possible, et l’infirmière ici, c’est moi.— Donc tu prends ta poire sous le bras et tu vas chez elle…— Non, Mademoiselle caquet-bon-bec, cesse de dire des bêtises, tu verras bien la suite.Je me tais, elle m’a cloué le bec. Après le déjeuner, à l’heure du café, Alice se présente et nous rejoint dans le salon. Assise à côté de Solange, elle papote, une tasse à la main, commentant les dernières nouvelles du patelin. Solange m’apostrophe :— Cécile, veux-tu préparer la poire, s’il te plait ?Je vais chercher l’objet dans la chambre sans oublier le tube de vaseline, puis me rends dans la cuisine. Lorsque tout est prêt je reviens au salon. Alice, déchaussée, est installée à genoux sur le canapé, a posé sa tête sur les cuisses de Solange et pris la pose habituelle, tandis que Solange lui retrousse sa jupe, et me fait signe de baisser la culotte et de procéder. Je dois reconnaître que je savoure cet instant en me remémorant la fessée collective qui m’avait été appliquée chez Geneviève. Je comprends que Solange a manœuvré pour m’offrir cette petite compensation et je la remercie d’un sourire et d’un battement de cils. Ayant donc baissé la culotte, je me fais un plaisir de tartiner l’anus de la patiente d’un peu de vaseline puis j’introduis la canule. Je presse lentement la poire, sachant que j’ai préparé le lavement un soupçon trop chaud, ce qui provoque la contraction des superbes fesses et un gémissement d’Alice.— Voilà, dit Solange, tu le gardes un peu, cinq minutes, et tu pourras te soulager.— C’était un peu chaud, me fait Alice, sourcils froncés et remontant sa culotte.— Ne te plains pas trop, espèce de douillette, Cécile est merveilleusement délicate dans cet exercice !Alice disparaît vers les toilettes tandis que Solange me fait un clin d’œil en souriant.*****Jérôme a téléphoné, dans un mois il revient pour deux semaines de congés. Du coup, c’est l’effervescence entre Solange et moi : il faut absolument aménager son ancienne chambre de façon à ne pas priver encore Solange de la sienne. Nous n’avons pas le temps d’envisager peinture et papier-peint neufs, sinon lancer des demandes de devis, mais nous voilà parties acheter un grand lit.Nous venons d’être livrées ; moyennant une pièce pour le livreur et son aide, nous avons obtenu qu’ils démontent le petit lit de Jérôme et le déménagent dans la remise. Solange a la délicatesse de me proposer de choisir moi-même le linge de literie et nous voilà reparties dans les boutiques. Nous ne nous limitons pas à cela, Solange fait chauffer la carte bleue et nous fait plaisir à toutes deux.Le soir, dans son grand lit, nous nous donnons aussi beaucoup de plaisir, prévoyant que dans trois semaines elle sera bien seule ; je pourrai, moi, me faire dorloter dans des bras vigoureux. Et puis il faut bien que je la remercie de tous les cadeaux qu’elle m’a faits, d’autant que ça ne me coûte pas vraiment de l’envoyer au paradis.Nous avons décidé d’être toutes deux très discrètes vis-à-vis de Jérôme : il ne doit en aucun cas soupçonner que sa mère et sa copine sont des amantes.Et voilà, le temps a passé, nous sommes allées à Toulouse accueillir notre chéri.Le repas du soir comporte plein de bonnes choses, avec une bonne bouteille. Jérôme paraît satisfait de se retrouver chez lui avec ses deux femmes qui semblent toujours en bons termes. Au salon, Solange nous laisse le canapé, quant à moi je me fais câliner par mon homme, ce qui est bien naturel.Jérôme baille discrètement et nous le prenons en pitié ; je pars avec lui à la grande salle de bain où nous nous douchons ensemble. Je suis plutôt troublée mais somme toute ravie de la façon dont il me lave, je m’efforce moi aussi de le briquer mais sans trop l’exciter, préférant me réserver toute sa vigueur pour plus tard.Une fois couchés dans le grand lit tout neuf, il me chuchote à l’oreille qu’il me trouve très mignonne, surtout quand je me suis déshabillée tout à l’heure, avec cette lingerie dont il ne se souvient pas, et donc je lui apprends que c’est un cadeau de sa maman. J’entreprends de lui raconter la séance d’essayage chez Geneviève mais je réalise avant la fin de l’histoire que je m’adresse à un homme qui dort. Bon, autant l’imiter, alors.Je rêve. Je rêve que je dors avec Solange, toutes deux emboîtées comme à notre habitude, et elle me caresse l’entre-fesse avec le pouce, qu’elle pousse, jusqu’où va-t-elle pousser comme ça, elle a réussi à amener son pouce jusqu’à ma vulve, son pouce me frotte l’abricot, c’est bon mais c’est nouveau. De l’autre main, elle parvient à redresser son pouce qui me pénètre, oh que c’est bon, je me cambre pour lui permettre d’aller plus loin et ça marche, ça va plus loin, c’est fou ce qu’elle a le pouce long, et gros, mais ça ne peut pas être son pouce puisqu’elle vient de me saisir les deux seins en même temps… et doucement je me réveille, j’ai un homme dans mon lit qui profite bien de moi, ce doit être mon homme, pas de raison que j’en profite pas moi aussi.Il est mignon, il me caresse doucement les tétons puis une main descend caresser mon ventre, un doigt atteint mon clitoris et tout ça fonctionne en même temps et je m’envole au pays des filles heureuses.*****Jérôme est reparti. Nous nous retrouvons face à face, Solange et moi. Après le dîner, Solange fait mine de m’attirer sur ses genoux.— Non, s’il te plait, Solange, pas de fessée, j’en ai marre.— Ah bon, fait-elle, un peu vexée.Et elle prend son livre, moi rien, je rêve à mon homme qui m’a encore quittée. Je voudrais qu’il me fasse un bébé. Je suis prête à le laisser courir le monde, à l’attendre à la maison, mais avec ses enfants, avec des petits êtres qui seraient une part de lui.— Solange, ça te dirait d’être grand-maman ?Elle sursaute un peu, en lâche son livre :— Que veux-tu dire ? Pas déjà ? Comment peux-tu être sûre ?— Non, je ne suis sûre de rien pour l’instant, encore que je sois dans la bonne période, mais je rêve, voilà tout…— Tu ne prends donc plus la pilule ?— Ben écoute, avec toi j’en avais pas besoin !… Alors, tu me réponds ?— Chérie, je suis très troublée. Je pense que je serais ravie de tenir dans mes bras un enfant de vous deux…Trois semaines plus tard, les anglais n’ont toujours pas débarqué, nous allons chercher un test de grossesse à la pharmacie. Solange a droit à une grosse bise de la pharmacienne, qui lui susurre quelque chose à l’oreille, que je devine seulement, du genre « Alors ? Bientôt grand-mère ? »Histoire de punir leurs cachotteries à toutes les deux, plutôt que d’essayer le test sur place, je me réserve de le faire à la maison. Il est bien sûr positif. Désormais, mon bébé est devenu le sujet central des conversations, tout tourne autour de lui. J’ai commencé, bien sûr, par en informer Jérôme dès qu’il nous a appelées. Il exulte. Il en a longuement discuté avec sa mère, question de bien choisir le gynéco-obstétricien, la maternité et tout l’environnement médical.Nous voici au début de mon troisième mois, j’ai vu la petite chose sur l’écran de l’échographe, tout va bien m’assure le toubib. Jérôme va revenir bientôt, définitivement. Il va louer un studio à Toulouse et rentrera nous retrouver toutes les fins de semaine. En attendant son retour, Solange en profite pour me cajoler, me caresser, elle ne se lasse pas de passer sa main sur mon ventre qui s’est arrondi. Quand je lui demande une petite gâterie, elle me fait tout d’abord les gros yeux, comme si tout plaisir devait maintenant m’être refusé ; alors je boude, je fais mine de retourner dans ma chambre et elle rend les armes, elle m’embrasse et me chuchote :— Ne fais pas ta vilaine, tu sais bien que je t’aime, je ferai ce que tu voudras mais de grâce ne fais rien qui puisse porter tort à ton bébé.— Solange, tu es folle, renseigne-toi, être enceinte n’interdit absolument pas de faire l’amour, bien au contraire, pose la question au gynéco ou bien à la sage-femme, tu verras ! C’est simple, tu n’as qu’à leur dire que tu nous entends, Jérôme et moi, faire des galipettes toutes les nuits et tu verras ce qu’ils te diront !Les préjugés de Solange ont au moins cet avantage de m’éviter totalement qu’elle me propose la fessée, dont je n’ai aucune envie actuellement. De même, à son grand étonnement, ma grossesse semble m’avoir apporté une sorte de régulation du transfert intestinal, je n’ai pas eu besoin du secours de sa poire depuis des mois.On s’achemine ainsi jusqu’au sixième mois. Jérôme en a terminé de son stage au Brésil voilà maintenant trois mois ; il a trouvé un joli petit studio dans le centre de Toulouse, il se sert de ma guimbarde encore vaillante pour faire le trajet qui nous le ramène le vendredi soir. C’est alors à son tour de me câliner, de caresser mon ventre, et de me faire l’amour avec délicatesse comme si j’étais en sucre.*****Justine est née, à deux heures du matin. Elle est superbe, plus de trois kilos, des petits crins tout noirs, ce ne sera pas une blonde. Jérôme la porte dans les bras comme le Saint-Sacrement.Ma fille grandit et ça va vite. Elle a déjà sept mois, que je n’ai pas vu passer. Avec Solange on pouponne, tranquilles, du lundi au vendredi soir, ensuite vient le temps du papa qui m’effraie, j’ai envie de lui dire « mais oublie-la un peu, toutes les filles sont folles de leur père, alors t’inquiète, ça viendra tout seul » et il me dit en rigolant comme un âne « ne sois pas jalouse, mon cœur, elle va bientôt aller dormir et ensuite ce sera ton tour » et de fait, il me cajole beaucoup.Mais un truc me soucie, me laisse frustrée : j’ai tenté d’obtenir de lui qu’il me donne la fessée mais il n’y a rien à faire, il me tapote gentiment les fesses, en me confirmant qu’elles sont ravissantes, mais rien de plus. J’ai fini par m’en ouvrir à Solange qui me dit :— Ma petite chérie, c’est pas l’envie qui m’en manque, dès lundi soir, quand Justine dormira, tu auras satisfaction.C’est ainsi que Solange a pu reprendre sur mon postérieur ses exercices favoris. Elle s’en est donné à cœur joie. Moi je mordais dans un torchon plié en huit pour ne pas réveiller la petite. Quand elle a jugé mes fesses assez incandescentes, elle a tendrement caressé mon bijou pour me propulser au nirvana. Enfin, une fois calmée, elle m’a pommadée. Nous sommes parties nous coucher ensemble et je me suis efforcée de la remercier de ses bons soins en lui en prodiguant d’autres, de mon cru ; tout ce que l’on peut faire à son amante, à condition de rester à plat ventre.Le lendemain matin, en petit-déjeunant :— Eh bien ma petite chérie, comment as-tu trouvé notre soirée ?— Oh là là, Solange, ça m’a fait du bien, sais-tu ! Ça faisait trop longtemps que j’en avais envie ! Mais je me pose une question : dans peu de temps nous ne pourrons plus procéder de la sorte…— Tu veux dire quand Justine sera un peu plus grande ? Eh bien nous l’emmènerons chez Alice ou Françoise, où nous la laisserons en garde une heure ou deux, elles en seront ravies, et nous irons chez Geneviève ; je t’en flanquerai une bonne et pour la punir d’avoir joui du spectacle, je lui rougirai le derrière à elle aussi.FIN