Marianne a terminé les soldes pour cette année. Elle espère que tout ce qu’elle a choisi cette après-midi lui ira comme un gant, oh ! et puis de toute façon pour le prix que cela lui a coûté, hum !, surtout cette culotte toute en dentelle.Elle traversait la galerie marchande d’un pas nonchalant, l’esprit vagabondant. Elle avait passé une bonne partie de l’après-midi à fouiner dans les tissus de la mode hiver. Tout y était passé : pantalon, chemise, tee-shirt et pour finir les dessous qu’adorait tant son mari. Elle avait pris la galerie en sens inverse de celui du début d’après-midi et se dirigeait vers les ascenseurs et le parking souterrain ou était stationné sa polo. Elle croisait encore beaucoup de personnes le visage tourné vers les boutiques et les affiches « – 50 % » de fin de soldes.Elle arriva aux portes de séparation de la galerie et du sas dans lequel on pouvait payer à l’avance le parking. Un vigile regardait d’un œil distrait les badauds. Elle s’apprêta à passer prêt de lui, mais n’eu pas le temps de franchir le seuil de la porte. L’homme s’était mis au travers du passage et lui barrait le chemin vers l’automate de paiement. C’était un black corpulent, probablement musclé, plutôt bien taillé. Son visage devait être agréable, mais dans la situation présente ce n’était certainement pas le souvenir qu’il voulait laisser. Il demanda à Marianne d’ouvrir son sac à main, elle demanda pour qu’elle raison, il lui répondit qu’il avait reçu la consigne de vérifier ses effets. Marianne devint toute rouge, elle tourna légèrement la tête, il y avait peu de personnes dans le secteur, elle regarda son interlocuteur et ouvrit son sac. L’homme écarta les pans de cuir et passa les mains dans le bric à brac. Il se redressa et dit en marmonnant à Marianne de le suivre. Celle-ci se mit en colère et lui dit qu’il n’en avait pas le droit. L’homme lui expliqua sur un ton ferme mais courtois qu’une commerçante l’avait vu dérober un article de lingerie :—  »cette dame vous connaît, elle sait que vous êtes une cliente, elle est d’accord de régler cette mauvaise histoire à l’amiable. À vous de choisir, la fouille à l’amiable ou l’appel des forces de police qui, si le contrôle s’avère positif, la transformeront pour vous en une procédure …. ».—  »Je vous suis ».L’homme indiqua une porte dont le montant était presque invisible pour un œil non averti. Avant cet épisode, elle ne s’était jamais rendue compte de la présence ici d’une porte. Quel intérêt d’ailleurs ! Marianne le devança pour traverser le couloir. L’homme ouvrit la porte, elle donnait sur une pièce décorée aux couleurs de la galerie. Elle était composée de trois parties : une zone avec bureau et un vaste espace pour circuler, une kitchenette, une zone de repos en retrait avec un lit et une table de chevet sur laquelle trônait une lampe de bureau en métal. Le bureau était surmonté d’une vitre donnant sur le couloir principal de la galerie, une vitre sans teint. Le vigile referma la porte et vint rejoindre Marianne qui se tenait droite au milieu de la pièce. Elle avait une mine peu encline à la plaisanterie, et ruminait cette stupide idée qu’elle avait eu, telle une adolescente, de voler ce bout de tissu. Qu’est ce qui lui avait pris ? Que dirait Marc, d’ailleurs fallait-il qu’elle le lui dise ? On verrait comment se terminera cette histoire …L’homme lui demanda de lui donner la pièce recherchée. Elle réfléchit rapidement et se dit qu’a l’endroit où elle l’avait cachée, il ne la trouvera pas. Elle lui répondit sèchement et bravache :— Je n’ai rien pris.— Ah bon, ce n’est pas ce que dit cette dame. Donnez-moi votre veste !Le vigile se saisit de la veste de tailleur que lui tendit Marianne et inspecta chaque poche. Il ne trouva rien. Il se recula, la toisa de haut en bas, émis un léger sourire qui dans d’autres circonstances lui aurait donné un charme fou. Il regarda les différents sacs de vêtements.— Posez vos sacs sur le bureau, s’il vous plait !Marianne s’exécuta.— Déballez les un par un, s’il vous plait !— Sortez également les facturettes d’achat !Marianne commença par les fringues achetés dans le premier magasin : Pantalon, tee-shirt. Le vigile regarda entre chaque vêtement, puis à l’intérieur de chacun d’eux. Elle déballa ensuite les chemises. L’homme s’exécuta selon le même rituel. Il restait les sous-vêtements. Marianne gênée pris son sac, fouilla à l’intérieur puis agacée jeta les trois strings et trois soutiens-gorge assortis sur le bureau. Le geste d’énervement amusa le black qui émit un sourire de satisfaction, probablement de pouvoir ainsi maîtriser la situation. Il farfouilla rapidement les dentelles pour enfin se retourner vers Marianne avec air un désolé.— Vous voyez, tout correspond lui dit Marianne. Laissez moi partir maintenant !— Je suis désolé Madame, mais la vendeuse m’a indiqué que le vêtement dérobé était une culotte en dentelle. Vos achats si je ne me trompe sont des strings. Par ailleurs la valeur de la culotte n’est sans commune mesure avec celle des strings puisque celle-ci valait autour de 70 euros.L’homme reprit sa respiration, se redressa, se recula, s’accorda un court moment de réflexion et finit par demander à Marianne de relever sa jupe.— Non mais ça ne vas pas ! Vous n’en avez pas le droit ! Je veux partir, vous n’avez rien trouvé !— Ecoutez Madame, cette situation ne m’enchante guère. Alors c’est soit vous m’obéissez, soit j’appelle la commerçante et les forces de police. Vous choisissez !Lâcha t il sûr de lui, le torse bombé.—  »Bien, très bien … ».Marianne s’était vraiment fourrée dans un sale guêpier.Elle se redressa pour prendre une position digne. L’agitation de la galerie au travers de la vitre sans teint donnait une dimension surréaliste à la situation. Elle commençait à remonter sa jupe. L’homme se tenait face à elle, mal à l’aise. Tantôt il la regardait, regardait ses jambes, regardait loin derrière elle. Il avait croisé ses bras sur son torse puissant. Le pli de la jupe arriva au haut de ses cuisses, l’homme lui demanda de se dépêcher. Marianne s’énervait et tira d’un coup sur le tissu. Elle avait l’air ridicule ainsi, les deux mains sur l’ourlet de sa jupe, au niveau de sa poitrine. Lui en tout cas ne perdait pas une miette du spectacle.— C’est quoi ça ?— Quoi ? Lui demanda Marianne sur un air surpris.— Et bien, cette étiquette ! C’est bien l’étiquette de la culotte volée, non ?— Oui, lui dit Marianne penaude.— Donnez-la moi ! dit-il avec un sourire qui découvrait toute ses dents.Visiblement le spectacle lui avait plu. Pas elle.— Si vous êtes si bon, vous n’avez qu’à venir la chercher monsieur l’inspecteur !L’homme la regardait ahuri. Marianne se rendit compte de ce qu’elle venait de dire en voyant sa mine qui de tarda pas à changer. Avant qu’elle ait eu le temps de faire le moindre mouvement, l’homme s’était accroupi et avait posé ses mains puissantes sur mes hanches. Marianne lâcha un petit cri. Il releva la tête et la vit probablement regarder en l’air, les yeux fermés. Il le prit probablement pour une invite à continuer. Il déplaça l’une de ses mains et la promena sur la dentelle de la culotte, au niveau de son pubis. Elle était tétanisée, ne se comprenait pas, elle aurait du protester …Il promena ses doigts le long de l’élastique, fis le tour de sa taille. Marianne cru que son calvaire était fini, elle s’en réjouit. Mais non, sa main descendit le long de ses fesses, s’introduisit légèrement entre ses cuisses, puis revinrent vers ses hanches. Cet homme lui faisait un effet incroyable, Marianne n’avait jamais ressenti cela auparavant, elle pensait même qu’elle commençait à mouiller.C’était fou, complètement fou.Elle a ouvert les yeux et regardé son vigile. Il a du sentir son mouvement et relevé les yeux vers son visage. Il lui a adressé un joli sourire, un sourire presque timide, lui enjoignant de l’autoriser à continuer. Elle a, à nouveau, fermé les yeux, penché sa tête en arrière et posé ses mains sur le bord du plateau du bureau, offerte.Son black a introduit deux doigts sous l’élastique de la culotte étiquetée, l’a fait glisser le long de ses jambes. Il a répété l’opération avec son string, tout en passant ses mains sur ses fesses avant de saisir l’élastique. Marianne a regardé à nouveau, a cherché un point précis, une bosse faisait pointer son pantalon … Un black, un phantasme, le phantasme de la queue énorme, de l’endurance, de l’odeur, de l’amant exotique …Son sexe était trempé. Marianne ne sait pas ce qui lui arrive, ne se comprenant pas. Pendant ce temps son amant a approché son visage de son pubis, s’est joué de sa légère toison, a harponné ses chairs de sa langue pointue. Marianne l’a laissé faire et s’est légèrement ouverte en déplaçant une jambe. Marianne l’a entendu et senti laper ses lèvres, son clitoris. Ce dernier s’est gonflé, s’est imprégné de son jus, s’est fait une beauté luisante, a embrassé sa langue, l’a défiée, lui a résisté. Elle a failli vaciller sous les coups de boutoir, sous les coups de harpon, sous les caresses. Marianne mouille, Marianne mouille, hum ! hum !, c’est bon, elle adore, encore …Elle a lâché le bord du bureau, posé ses fesses sur le rebord. Marianne défait son chemisier puis son soutien-gorge. Marianne veut que ses seins soient également à la fête. Elle a posé ses mains sur la tête de son homme, Marianne est bien, elle le presse légèrement pour orienter ses plaisirs. Il la saisit aux hanches et l’invite à se retourner. elle se retrouve allongée sur le bureau, le nez presque contre la vitre. Il reste à croupis et commence à parcourir la raie de ses fesses avec sa langue. Celle-ci parcoure toute la ligne partant du bas de son dos, jusque son sexe en passant par son petit trou. Son amant est expert. Il a fait tilt à chaque étape. Ses deux mains écartent ses fesses, Marianne ressent plus de plaisirs, Marianne mouille abondamment. Elle a envie de crier, elle a peur qu’on l’entende. C’est bizarre de voir tous ces gens. Il la lâche et se redresse. Marianne fait mine de me retourner, Marianne le voit qui défait sa braguette. Marianne se redresse et se retourne, face à lui elle l’embrasse. Il saisit ses seins et les malaxe, les caresses. Ses tétons ont encore durci, ses seins grossis sous l’effet du désir. Les mains de Marianne parcourent son buste, descendent vers son ventre. elle termine de défaire sa braguette et son bouton, fait glisser son pantalon, qui finit par tomber à ses pieds. Marianne passe sa main sur son sexe dressé, il est énorme. Marianne se sent défaillir, elle se reprend. Lui caresse les hanches, les fesses, passe un doigt sous l’élastique, puis tire le tissu inutile vers le bas. Elle s’agenouille progressivement, parcourt de sa langue une ligne allant de son cou à son sexe. Marianne se retrouve nez à nez avec la bête, énorme, dressée. Elle embrasse délicatement le gland, prépare de la salive, humecte le sommet du membre. Il pose ses mains sur sa tête. Marianne parcourt toute la longueur de sa queue, elle lui paraît interminable, d’un diamètre même pas imaginé, l’embrasse, la touche, la caresse, soupèse ses couilles, les lèches puis revient à son sommet pour la gober progressivement et la faire pénétrer dans sa bouche. Marianne n’arriva pas à la rentrer entièrement, elle est trop longue mais peu à peu s’en accommode et s’aide de sa main pour la branler. Marianne sent que son amant ne va pas tarder à jouir, Marianne le suce encore plus rapidement, humidifie encore sa queue, malaxe ses bourses, passe un coup de langue sur celles-ci, les suce, revient sur la lance, le recule, le branle.Elle lève les yeux, il la regarde, satisfaitMarianne le branle encore plus fort, il se tortille, lance un « Je ne vais tarder, arrête », Marianne continue encore plus vite avec ses deux mains, puis se rapproche, gobe son sexe d’un coup et le pistonne dans un bouillon de salive. Il ne tarde à se tendre, à presser fortement sa tête entre ses deux paumes, puis à éjaculer dans sa bouche. Marianne continue à le pomper doucement, à lécher sa queue de sa langue désormais experte, à récupérer toute sa semence blanche.Marianne est comblée, il lui semble que lui aussi. Elle appuie son front sur sa cuisse. Il la saisit aux aisselles, l’invite à se redresser.Marianne se colle à lui, il l’embrasse, la caresse.Son sexe s’est légèrement ramolli. Marianne est fourbue, mais elle n’en a pas eu assez. Elle lui prend la main et l’entraîne vers le fond de la pièce. Le lit est fait. Elle s’y installe, dressée sur ses genoux. Elle l’attire vers elle, lui toujours debout, et place ses mains sous ses fesses en exerçant une légère pression. Il lui obéit sans résistance et se retrouva ainsi debout juste devant elle. Elle le regarda longuement tout en commençant à masturbant son sexe de sa main droite. Il place naturellement la sienne derrière sa nuque. Elle lui lèche le sexe pendant plusieurs secondes avant de l’avaler goulûment. Son mouvement de va-et-vient est divin. Sa tête se balance d’avant en arrière le long de sa verge, tandis que ses mains placées sur ses fesses le tirent vers sa bouche. Son sexe commence à reprendre de la vigueur. Il a une vue imprenable sur elle : son beau visage, ses yeux fermés traduisant un dévouement total à son ouvrage, ses lèvres gourmandes qui coulissent le long de sa hampe, sa bouche merveilleuse qui absorbe avec délectation son membre, ses seins ronds qui se balancent au rythme de la fellation. De temps à autre, elle reprend sa respiration, saisit quelques secondes son sexe de sa main, avant de le reprendre en bouche à nouveau. Il commence à gémir. Elle accélère, s’allonge sur le dos, se caresse les seins, les tétons, le ventre. Il s’emballe donne des coups plus rapides, dans un mouvement plus ample, son sexe pénètre plus loin dans sa bouche. Marianne met fin à son enthousiasme naissant. Elle sort le sexe de sa bouche, se redresse, lui tourne le dos, lui présente sa croupe et lui dit :— pénètre-moi maintenant et défonce toi …L’’homme se redresse, saisit Marianne aux hanches, amène son cul vers lui, approche de la main sa queue de sa vulve et doucement tout doucement, fend la barrière baveuse et humide. Marianne se cambre, cherche le plaisir des yeux haut au-dessus d’elle puis commence à suivre le mouvement que lui impose le membre de son amant. Celui-ci entre et ressort maintenant à un rythme soutenu dans le sexe de Marianne. Tantôt plus vite, tantôt plus large, tantôt plus court, tantôt plus coquin … Le corps de Marianne réagit à toutes les marques de plaisir, s’enfonce, se cabre, se recroqueville, se détend. Elle souffle, retient son souffle, vagit, parle, lui dit des mots simples, d’amour, de plaisir … Il saisit de temps en temps les deux seins, les soupèse, les caresse, les roule dan ses paumes immenses, se joue des tétons.Elle n’en peut plus, elle veut jouir. Elle vagit de plus en plus, accélère d’elle même le rythme des pénétrations, il s’en rend compte et ne veut pas perdre la maîtrise du moment de la jouissance du couple, il résiste, tente d’imposer son rythme. Elle crie, le traite de lâcheur, lui enjoint de la faire jouir tout de suite … Le black ne se fait pas prier, de toute la force de son corps, il re-prend Marianne aux hanches, la pénètre profondément jusque la faire crier de plaisir puis recommence malicieusement soit en omettant de la pénétrer entièrement, soit en la comblant de son sexe gonflé. Marianne en a le souffle coupé, elle hoquette, pousse de petits cris, le prévient qu’elle va probablement pas pouvoir tenir son rythme longtemps. Il jubile, lui dit qu’il va bientôt l’arroser de son sperme, elle aime ses mots crus, accélère d’elle même, lui demande de la fourrer de sa grosse queue, son sexe est trempé, dégoulinant, elle se caresse d’une main puis l’amène à sa bouche, se nourrit des son suc, de son nectar. L’homme a accéléré, Marianne retient son souffle, ses seins gigotent, ses tétons se touchent quelque fois, son plaisir monte, elle va jouir, elle crie, un oui écrasé, étouffé, elle a senti le liquide chaud l’envahir puis couler sur sa vulve. Elle s’est enfouie la tête dans le linge, elle n’en peut plus.Les amants se regardent, elle lui sourit, le remercie puis se redresse et commence à s’habiller. Il s’excuse. Il lui tend la culotte.— Je te l’offre, je trouverai bien une excuse pour l’autre énervée.