Nous sommes en 1969, j’ai 17 ans, physiquement je suis plutôt un jeune homme frêle, de taille moyenne, mais j’ai malgré tout quelques atouts, j’ai les yeux bleu très clair qui me donne, paraît-il, un charme fou. Mes cheveux sont blonds, plutôt longs… nous sommes dans la période Beatles, groupe mythique qui révolutionne la musique, et leur look « cheveux longs » dérange la bonne société, toute la jeunesse se laisse pousser les cheveux, cela change des coupes à la brosse de l’époque. Je ne suis pas aveugle, je vois bien que je ne laisse pas les filles indifférentes, mais je suis un timide maladif, incapable de draguer, rien que l’idée de parler à une demoiselle me terrorise. J’en suis complexé, d’ailleurs je suis encore puceau, la plupart de mes potes ont déjà eu une expérience sexuelle, ils me racontent leurs exploits avec des tas de détails qui me mettent dans des états pas possibles, je me retrouve alors seul dans ma chambre à me donner du plaisir pour me soulager.J’ai mon bac en poche, je me suis inscrit en fac de droit. Chez moi, l’ambiance est plus que tendue, mes parents vont se séparer, je dirais même qu’ils vont sans doute divorcer, je ne cherche même pas à savoir pourquoi, qui a tort ou raison, mais je suis peiné par cette situation et ne supporte plus leurs disputes incessantes. Heureusement, je dois partir chez mes grands-parents, m’éloigner pour retrouver un peu de sérénité, mais aussi pour aller bosser chez monsieur et madame Y (par souci de discrétion, je n’écrirais pas leur nom, juste leur prénom), Louise et jean. Ce sont, paraît-il, des jeunes agriculteurs dynamiques, ils vendent leurs produits à la ferme et je dois aider Louise pour tenir son commerce. C’est sûr, je n’aurai pas un salaire de ministre, mais ça va me permettre de pouvoir partir en août avec mes potes, puis j’adore le Loiret, mes nombreux séjours chez mes grands-parents m’ont permis d’apprécier la région et grâce à eux j’ai pu obtenir ce petit job.Je pars en vélo chez mes employeurs, je ne les connais pas du tout et, bizarrement, j’ai la boule au ventre. Je n’ai jamais travaillé, ils seront mes premiers patrons, mais j’ai une certitude, je me dis que si mon grand-père m’a envoyé là-bas, il devait avoir entièrement confiance en eux, puis aujourd’hui, c’est une simple prise de contact, juste pour faire connaissance et m’expliquer le travail que j’aurais a faire, je commence officiellement que demain.Comment expliquer ? C’est une ferme en carré avec une cour pavée au milieu. Je suis surpris, tout est bien rangé. On sent que ce sont des gens soigneux, l’endroit est accueillant, il y a des bacs à fleurs partout. J’ai remarqué à droite l’endroit qui doit être le lieu de vente. Là, il n’y a personne… le calme plat, juste un chat qui profite du soleil sur la margelle du puits qui trône au milieu de la cour. Sur la gauche je repère le lieu où doivent habiter mes employeurs, je pose mon vélo et je m’approche, la fenêtre est grande ouverte, je jette un œil, ohhhhhh ! je reste figé : une femme fait son ménage, elle est agenouillée au sol et frotte je ne sais quoi, sa jupe est complètement retroussée. De voir ses fesses tendues et sa petite culotte lui rentrer dans la raie ne me laisse pas indifférent, j’ai une érection immédiate. J’ai chaud tout à coup, mon short est tendu, je ne pourrais pas lui cacher mon émoi, j’essaye d’être le plus discret possible sans perdre une miette du spectacle qui m’est offert. Hélas, elle a dû sentir ma présence, elle tourne la tête dans ma direction, je me sens comme pris sur le fait, je sais plus où me mettre.— C’est toi le jeune Philippe ?— Oui madame.— Viens me voir, entre !Je suis dans une situation inconfortable et dois me présenter à elle, la bosse de mon short bien en évidence. Je lui donnerais la quarantaine, elle est légèrement enrobée. Sous son polo couleur pomme dont les boutons du col sont déboutonnés, on devine une forte poitrine, par contre, son visage est magnifique, brune aux yeux verts, un regard déterminé, elle semble être une femme qui sait ce qu’elle veut. J’ai l’impression d’être passé au crible, elle me regarde de haut en bas… difficile de lui cacher mon émoi, je suis tout rouge, confus. Elle fait comme si de rien n’était mais elle a un petit sourire qui en dit long.Elle me fait visiter la ferme, elle m’explique le travail que je devrais faire. Comme je serais en contact avec la clientèle, elle veut que je sois aimable, accueillant, et elle rajoute, le sourire aux lèvres :— Mignon comme tu es, tu devrais plaire à ces dames.Le compliment me fait rougir, elle rit aux éclats.— Tes grands-parents m’avaient prévenu que tu es un grand timide.Au moment de partir, j’entends un tracteur qui se gare dans la cour, un homme en descend, il se dirige vers moi, à mon avis c’est Jean, le mari de Louise. Physiquement, il en impose, il est plutôt grand, ses cheveux bruns sont coupés très court, il est vêtu d’une salopette de travail bleue et d’un maillot de corps en dessous – en ce tout début de juillet, il commence à faire chaud –, il a un visage sympathique.— Bonjour, tu es Philippe, content de t’avoir avec nous !Il me demande si sa femme m’a tout expliqué, je le lui confirme, je lui dis à demain et me sauve. Je suis soulagé, ravi, j’ai hâte de commencer.Voilà une semaine que je travaille chez eux, j’ai vraiment pris mes marques. Je me surprends à être complètement à l’aise avec les clientes, je m’aperçois que j’ai un franc succès auprès de ces dames, j’ai même de la répartie quand elle me charrie. Je soigne ma timidité à vitesse grand V, par contre, Louise me trouble de plus en plus, le matin quand on récolte les légumes, elle prend des postures dans lesquelles elle me laisse apercevoir sa petite culotte. Hier, elle était juste vêtue d’une blouse, déboutonnée du haut, pas de soutien-gorge, et un moment, elle se penche sans plier les jambes… le vêtement est remonté, elle était cul nu, j’ai tout vu, j’ai failli lui sauter dessus. J’ai pris sur moi-même, j’avais la verge tendue dans mon bleu de travail, elle ne pouvait pas voir dans quel état j’étais.Je suis en retard ce matin : panne d’oreiller. En plus, il fait un temps épouvantable. Je pédale comme un fou, tout à coup, c’est le déluge, une forte averse me tombe dessus. En un rien de temps, je suis trempé, et quand j’arrive à la ferme je suis une éponge. Louise me voit arriver.— Mais dans quel état tu es ? Tu ne peux pas rester comme ça.Je n’ai aucune réaction. Je suis debout au milieu de la salle à manger, elle me déshabille, vêtement par vêtement, je sens qu’elle y prend plaisir. Ni l’un ni l’autre ne parle, j’apprécie ce moment, ses mains sont étonnamment douces. Elle s’agenouille pour déboutonner mon pantalon et me le retirer, son visage est à la hauteur de mon slip qui est trempé aussi, Louise me le descend le long des jambes. Bizarrement, je ne bande pas, je suis trop stressé. Elle se relève, elle prend une serviette et m’essuie les cheveux, le dos, les fesses, mon sexe commence à réagir. Elle me frotte les pectoraux, descend sur mon ventre et aussi sur mon sexe, je durcis. La serviette tombe, sa main s’empare de ma tige. La nature m’a gâté, ma verge est longue et épaisse, mes bourses sont plutôt petites, j’ai un pubis peu fourni. Louise, tout en délicatesse, me décalotte, elle respire plus fort, moi j’ai des petits gémissements, elle arrête de peur sans doute que je jouisse trop vite… elle n’a pas tort. Elle se met toute nue et me demande si j’ai déjà fait l’amour à une femme, je ne cherche pas à lui mentir. Son visage s’illumine, elle prend mes mains et les poses sur sa poitrine. C’est agréable, je touche enfin des seins de femme, je suis dans un rêve, là, je les caresse. Elle m’attire la tête vers ses testons, je les suce, chacun leur tour. Louise est très sensible, elle gémit. Je prends de l’assurance, d’instinct je vais la caresser entre les cuisses, elle a une touffe très fournie, je passe un doigt tout le long de sa fente, elle grogne. Brusquement, elle s’écarte de moi, je suis surpris, elle va s’allonger sur le dos au bord de la grande table en bois de la salle à manger, elle écarte les cuisses, jambes relevées. Elle est totalement ouverte, terriblement indécente.C’est comme un ordre, elle n’attend que ça, je ne me fais pas prier. Je suis comme fou, sa chatte est grande ouverte, la table est un peu haute, je suis obligé de me mettre sur la pointe des pieds pour la pénétrer. Elle est trempée, mon sexe va et vient, toute la longueur de ma verge rentre dans son vagin. Elle grogne, elle me parle crûment, ça a le don de me motiver encore plus. Je ne veux pas jouir trop vite, je ralentis la cadence, elle ne l’entend pas de cette façon, elle m’encourage et me demande d’y aller plus fort. J’obéis, je me lâche complètement. C’est assez bestial, elle crie, l’orgasme est grandiose, je gicle. Mes jambes sont tremblantes, j’ai pris un pied incroyable, je me sens grand, fier de moi, j’ai fait jouir une femme. Une fois apaisé, j’ai malgré tout du remords d’avoir trompé Jean, j’ai un sentiment de culpabilité.Le soleil est revenu, Louise en profite pour faire sécher mon linge. Je vois mon slip étendu, je me dis que quand mon patron va revenir d’Orléans, il va se poser des questions le voyant. Je ne suis pas tranquille, d’autant plus qu’elle m’a prêté un de ses bleus de travail, on n’a pas la même corpulence, je nage dedans. Je la soupçonne d’avoir fait exprès de ne pas m’avoir fourni un sous-vêtement avec. Toute la journée, j’ai subi les quolibets des clientes qui riaient de me voir dans cet accoutrement, j’avais l’impression qu’elles devinaient que j’étais tout nu dessous.Jean est revenu, il n’a fait aucune remarque au sujet du linge qui sèche et des affaires que je porte, il m’a simplement dit que demain je devrais bosser avec lui, pour réparer une clôture endommagée. Je suis soulagé.Il fait particulièrement chaud aujourd’hui, Jean porte sa traditionnelle salopette, mais torse nu. Nous sommes dans sa 2CV camionnette, il ne parle pas, on n’entend que le bruit significatif du moteur, lui qui est toujours jovial, j’avoue que je suis inquiet. On roule un petit moment, il tourne dans un chemin qui longe un champ, tout au bout, effectivement, je vois une clôture complément affaissée. Derrière, il y a un ru étroit qui coule. À un endroit, des pierres déposées pour faire une petite retenue d’eau, ça forme une sorte de petite piscine naturelle. Il me dit qu’avec sa femme ils viennent piqueniquer ici et il me regarde droit dans les yeux.— Tu as baisé ma femme hier ? Tu m’as fait cocu ?Je suis foudroyé, le ciel me tombe sur la tête. Comment a-t-il pu savoir ? Lui a-t-elle tout avoué ? Il va me mettre une branlée, j’en tremble, je suis en panique, mais il éclate de rire.— Calme-toi, ne va pas me faire une syncope, tout va bien !Il me dit qu’il me doit la vérité et me raconte qu’ils sont mariés depuis 15 ans, la routine s’étant installée dans leur couple, d’un commun accord ils voulaient goûter au libertinage, mais à la campagne ce n’est pas évident de trouver un complice, faut être très discret, en plus ils travaillaient beaucoup, alors quand mes grands-parents leur ont proposé ma candidature, la réflexion a été de courte durée… un beau jeune homme comme moi, l’occasion était trop belle ! Louise devait me séduire, m’exciter afin de me faire craquer, tout avait été orchestré. Lui, chaque jour, avait un rapport détaillé de sa femme, ce qu’elle faisait pour faire évoluer la situation. Je n’en reviens pas d’avoir été manipulé, mais je ne leur en veux pas, après tout, j’ai eu droit à ma première expérience sexuelle. Par contre, il me dit que Louise n’a absolument pas voulu lui raconter notre partie de jambes en l’air et qu’il devait me le demander intérieurement… Je me dis : en voilà une sacrée vicieuse limite perverse !J’accepte de tout lui raconter en n’omettant aucun détail, quitte même à embellir l’histoire. Pendant mon récit, je le sens terriblement troublé, mais à ma grande surprise, il dégrafe sa salopette et la baisse jusqu’aux chevilles, son slip suit le même chemin. Il bande, sa verge est petite mais très épaisse, il a un pubis fourni et de petites bourses. Il boit mes paroles tout en se masturbant. La situation est incroyable, je ne sais pas pourquoi mais j’ai une envie folle de le toucher. Dans un premier temps, je n’ose pas, mais c’est plus fort que moi, alors, je finis par le faire… Je m’empare de sa tige. Il n’a aucun mouvement de recul, j’ai arrêté de raconter. J’avoue que je prends du plaisir à le branler, lui ferme les yeux, il gémit, son souffle s’accélère, il se tend au moment où il éjacule sur son ventre. Il reste un bon moment inerte, comme anéanti, puis il se lève, retire ses vêtements et va se laver dans le ruisseau. Je me surprends à l’admirer.On répare la clôture. Sur le chemin du retour, il m’avoue que c’était la toute première fois qu’un homme le touchait, je lui fais la même confidence. Sur sa lancée, il m’annonce que dimanche c’est l’anniversaire de Louise, qu’elle n’aime pas le fêter mais qu’elle ne pourra pas refuser le cadeau qu’il a l’intention de lui faire. Je lui demande lequel, il me répond : nous deux.