« Que j’aime voir chère indolente,« De ton corps si beau,« Comme une étoffe vacillante,« Miroiter la peau ! »Tristan, pour un long week-end, a réussi à me convaincre après moult négociations d’aller sur la côte, dans une ville balnéaire bien connue. Tristan n’aime pas conduire car il a la sale manie de fracasser ses belles voitures : mauvais conducteur au départ, sa propension à la fumette n’arrange rien. Me voici donc, une fois de plus, métamorphosé en chauffeur de maître, au volant d’une grosse et puissante voiture allemande, sur l’autoroute des vacances. Le seul argument qui a pu me convaincre est que, sur place, on pourra profiter du petit yacht de son oncle pour faire de la pêche au gros ou de la plongée.A mes côtés, Marysa, cette fille de la jet-set, cover-girl de son état, qui est la muse du moment de mon artiste d’ami d’enfance. Tristan a préféré la confortable banquette arrière pour profiter de l’impressionnante sono de sa caisse de luxe, et plus prosaïquement, par pudeur hypocrite pour Marysa, pour subrepticement rouler et fumer quelques joints.Marysa est brésilienne, teint café au lait contrastant délicieusement avec une chevelure blonde lumineuse. Si elle n’a pas le QI d’un prix Nobel de physique, c’est une jeune femme qui, visiblement, sait ce qu’elle veut et a les pieds sur terre. Le genre à bien préparer sa retraite. Tristan, qui aime bien se montrer sous un jour cynique, est de toute évidence très amoureux, enfin, à sa manière car mon vieux copain est un drôle d’oiseau.Nous arrivons à destination au déclin du jour. Marysa, suggère que nous allions directement faire un tour sur la plage. Cela nous donne l’occasion d’admirer la carte postale idéale d’un coucher de soleil sur l’océan. Le ciel flamboie, comme disait Jacques Brel, les reflets moirés sur l’eau sont autant de diamants étincelants. Marysa, avec des gestes gracieux d’une professionnelle du show, retire sa chemisette et son jean, sous lesquels, en femme prévoyante elle avait déjà enfilé un bikini dont je crois deviner que le prix est supérieur à mon loyer mensuel.Dans un balancement naturel de ses hanches, elle se dirige vers la mer sous mon regard admiratif et celui concupiscent de Tristan. « Quelle bombe !! » S’écrie-t-il. « Regarde-moi ce cul arrogant et ces jambes parfaites, quand on voit ça on ne pense qu’à la renverser et la défoncer comme une bête. »— Tristan, tu es choquant avec ta poésie au THC, rétorque-je.« Sur ta chevelure profonde« Aux âcres parfums,« Mer odorante et vagabonde« Aux flots bleus et bruns,« Comme un navire qui s’éveille« Au vent du matin,« Mon âme rêveuse appareille« Pour un ciel lointain« Tes yeux où rien ne se révèle« De doux ni d’amer,« Sont deux bijoux froids où se mêlent« L’or avec le fer »Tristan pour la soirée nous a concocté un programme original, chez des « gens du voyage », des Gitans de ses amis, de passage dans la ville pour un concert de leur musique flamenca, rebelle et fière. Grillades et concert improvisé. Tristan a amené sa guitare et se mêle au groupe. J’éprouve une certaine fascination pour l’énergie dégagée par le flamenco, qu’il s’agisse de la musique ou de la danse. Une gitane vient au-devant de moi et me fait une démonstration vertigineuse de claquements de pieds. Son regard ténébreux se fige dans le mien, hypnotique. J’en ressens comme une paralysie de tout mon être.Plus tard, la musique s’est transformée en melting-pot d’influences diverses. Un moment donné Tristan, en guise de clin d’œil à Marysa, introduit une samba endiablée, rejoint, avec bonheur par les musiciens gitans. Marysa ne résiste pas et s’élance au milieu du cercle pour nous faire admirer ses talents de danseuse, habituée qu’elle est du carnaval brésilien. Dans sa mini-robe d’Eté laissant une épaule à l’air, Marysa nous transporte instantanément du côté de la plage de Copacabana. Ses hanches semblent montées sur roulements à billes. Sa chevelure abondante s’agite au rythme des guitares déchaînées, cachant par moments son visage extatique.A l’instar de la Gitane, tantôt, Marysa me regarde dans les yeux, mais cette fois le regard est différent : joyeux, ironique presque provocateur. Beaucoup plus chaleureux que celui de la gitane. Est-ce que je crois percevoir ce que j’ai envie de percevoir ou bien ce regard était-il bien chargé de promesses ?Un jeune homme rejoint Marysa sur la piste improvisée pour partager cette danse sauvage. Marysa ondule en souplesse entre ses mains, reptile refusant de se faire apprivoiser complètement. J’ai un subit coup de flou, contrecoup de la fatigue d’avoir conduit pendant des heures et des flots d’alcool que j’ai absorbés lors de cette soirée. Les danseurs deviennent comme une apparition onirique. Je reste éveillé mais mon esprit est comme en apesanteur.La gitane qui, quelques minutes plutôt me dédiait sa danse, s’aperçoit de mon gros coup de barre et vient gentiment me proposer de me reposer quelque temps dans une roulotte. « Je les connais, dit-elle, ils sont partis pour continuer ainsi jusqu’à l’aube. » J’accepte en la remerciant chaleureusement et la suis. J’entends vaguement des ricanements et je me dis que les gitans se gaussent de mon peu de résistance. Je suis mortifié de passer pour une petite nature.Un lit s’offre à moi, je retire mes chaussures et m’affale. En un clin d’œil je sombre dans un lourd sommeil éthylique. Je fais un rêve, un rêve d’eau, d’océan. Je suis entraîné dans des vagues tourbillonnantes. Je résiste tant bien que mal à la tentation de vomir tout ce que j’ai ingurgité. Puis je me sens recouvert de chaleur.Je m’aperçois que je ne dors plus et que quelque chose est sur moi… Non, pas quelque chose, quelqu’un. La gitane… Elle me parle en espagnol, je n’y entrave pas un traître mot, mais le ton avec lequel elle s’adresse à moi ne laisse guère de doute quant à ses intentions. D’autant plus que cette demoiselle entreprend de déboucler ma ceinture et faire glisser mes pantalons et slip jusqu’aux genoux. Je comprends alors que les ricanements qui avaient suivi mon départ ne portaient pas sur ma fuite mais sur ce qui allait s’ensuivre.Une bouche autoritaire se referme sur mon sexe encore endormi, mais qui trouve bien vite une vigueur prometteuse. La fille me mord un peu, provoquant un cri de surprise de ma part. Son regard se plante dans le mien, toujours aussi dur et inquiétant. C’est un peu comme si je me faisais violer. Je vais pour caresser la belle personne et m’aperçois que mes mains sont entravées. Ce n’est pas « comme si » en fait, je suis bel et bien en train de me faire violer. La fille dit quelques mots à la cantonade et voilà que deux autres entrent dans la roulotte, très légèrement vêtues. Une tournante !!L’une d’elles vient s’asseoir sur ma figure manquant de m’étouffer, d’autant plus qu’elle n’a pas pris la peine de se rafraîchir avant de rejoindre cette petite fête des sens. Fort heureusement, elle n’a pas l’entrecuisse malodorant mais je sens tout de même nettement les phéromones du désir légèrement mêlées à la transpiration somme toute normale car il fait une chaleur caniculaire. Elle se frotte fortement le sexe contre mon visage en prononçant des mots espagnols qui ne sont probablement pas à dire dans un confessionnal.Une autre fille vient à califourchon sur moi et s’introduit ma verge dans sa grotte puis se met à aller et venir à toute vitesse pour appeler son plaisir. Bien que je ne vois rien, je crois comprendre que les deux filles sur moi sont en train de s’embrasser car je les entends se dire des « te quiero » à n’en plus finir. Celle qui est sur mon visage se déplace légèrement pour présenter ses fesses à ma bouche. Comme je reste passif, mon hôtesse prend un de mes testicules dans sa bouche et me dit « Lèche le petit trou de ma cousine sinon je te déchire les couilles avec mes dents ». Je m’exécute docilement et, à ma grande surprise mes coups de langue provoquent une extrême jouissance chez l’intéressée qui n’en finit plus avec ses « te quiero » et autres « hijo de puta ». J’ai le visage trempé de mouille et ne sais plus trop où j’en suis.L’autre fille qui est en train de jouer un remake de « La Chevauchée Fantastique », ma queue plantée dans sa vulve, est elle aussi en train de grimper vers l’orgasme, ce qui se traduit par les coups de reins de plus en plus violents qu’elle donne. Elle s’agrippe à mes épaules pour le sprint final et pousse un cri au moment crucial en enfonçant ses ongles dans ma peau jusqu’au sang. J’ai senti ma douleur.Mon hôtesse vient alors se pencher sur moi et m’invective : « Alors mon, salaud, tu es content de toi, tu as fais jouir mes deux cousines ? Ne fais pas le fier, espèce de mâle arrogant » Et vlan, je reçois une sévère paire de claques sur la figure. « Allez les filles, punissons ce mâle arrogant !!! » Je reçois une volée de claques partout sur mon corps. Les trois salopes y vont de bon cœur et je passe un sale moment. Je suis furieux et humilié. Heureusement cela ne dure pas trop longtemps. Elles reviennent à de meilleurs sentiments et se mettent à me caresser tendrement. Je reçois une nouvelle fellation gloutonne, bien utile car mon petit compère s’est tout recroquevillé sous l’effet de la douleur.Mon hôtesse s’enduit le petit trou de crème douce ce qui me fait comprendre qu’elle veut recevoir mon sexe par la voie de ses reins. C’est bientôt chose faite. Ma queue s’introduit sans résistance dans un anus qui en a vu d’autres. Cette femme apprécie visiblement d’être possédée de cette manière, les soupirs et autres cris d’aise qu’elle pousse en témoignent. C’est alors qu’elle dit « Miranda, ce salaud m’encule, montre lui ce que c’est que de se faire enculer ! ». Je n’ai pas le temps de comprendre que je sens quelque chose de gros pénétrer dans mon cul. Ces salopes sont en train de m’engoder sans vergogne. Malgré la douleur inévitable, je sens pourtant que ça rentre sans vraiment forcer. Je me sens complètement écrasé par la honte. Surtout la honte de sentir que ce qu’on me fait ne me déplait pas foncièrement après tout, car bientôt je me mets à jouir comme un perdu dans le cul de la gitane. Orgasme explosif malgré l’alcool et la fatigue.« À te voir marcher en cadence« Belle d’abandon« On dirait un serpent qui danse« Au bout d’un bâton« Sous le fardeau de ta paresse« Ta tête d’enfant« Se balance avec la mollesse« D’un jeune éléphant »Les trois gitanes ont fini par me libérer de mes entraves. Elles m’ont gentiment prodigué un massage relaxant pour se faire pardonner des divers sévices qu’elles m’ont fait subir. Quand je sors de la roulotte, la fête s’est calmée, néanmoins mon arrivée est saluée par une salve d’applaudissements goguenards. Cela se confirme : on m’a bel et bien préparé un coup monté. Je suis trop fatigué pour protester ni même répondre quoi que ce soit.Le soleil est sur le point de se lever lorsque nous arrivons sur le yacht pour un sommeil réparateur. Je me précipite dans ma cabine pour me coucher. Je m’endors en quelques minutes. J’entends à peine les bruits de la cabine voisine où Tristan et Marysa s’envoient en l’air de bon cœur.A mon réveil, il est déjà onze heures et demie. Je monte sur le pont et j’y rencontre Marysa dans un transat en train de profiter du soleil. Elle m’accueille avec un « Hello ! » Enjoué.— Où est Tristan ? Demande-je.— À la barre, me répond-elle.Je me rends compte que nous sommes déjà au large. Dans la cabine de pilotage, Tristan me fait un signe de la main. Je vais le rejoindre pour lui demander où nous allons.— Nulle part, répond-il, on va là où tu pourras pêcher de grosses bébêtes.— Ah, cool !!Marysa nous a préparé un déjeuner léger mais délicieux. Après lequel je vais mettre en place le matériel de pèche au gros. « Hey, tu m’apprends ? » Demande Marysa. « Avec plaisir ! » Acquiesce-je.Nous patientons bien une demi-heure après avoir lancé la ligne pour qu’une proie morde, c’est un gros très puissant. Je dis à Marysa de s’installer face à la canne, bien sur ses appuis et lui montre comment jouer entre mouvements de canne et coups de moulinets pour faire venir le poisson sans casser la ligne. Mais il s’agit vraiment d’une grosse bête, nous ne sommes pas trop de deux pour la remonter. Je me place derrière Marysa et nous tirons. Notre position ne manque pas de piquant car ses fesses sont appuyés à mon bas ventre, la coquine en profite pour tortiller quelque peu son beau derrière. L’effet escompté ne tarde pas à se manifester : ma verge s’est gonflée et tendue dans mon boxer. Mais nous avons une mission importante à remplir : remonter ce que je suppose être un beau marlin de 150 kg à bord. Il nous faudra une heure et demie pour en venir à bout.Nous appelons Tristan pour lui montrer non sans une certaine fierté, notre belle prise. Notre ami qui a visiblement abusé du cannabis ne semble guère impressionné, son regard est flou et il arbore un sourire idiot. Marysa s’affaire sur le pont pour ranger le matériel de pêche. La voyant ainsi, accroupie, les fesses orgueilleuses largement visibles sous son short si court, Tristan s’approche d’elle comme un somnambule et sort son sexe, ne se souciant absolument pas de ma présence. Il frotte son gland contre l’affolant sillon. Marysa, surprise, glousse et le traite de vieux cinglé d’obsédé. Elle se retourne et essaie de repousser Tristan, arguant de l’impudeur scandaleuse de ce dernier, tentant de la prendre à la hussarde sous mon regard.Tristan n’en a cure, il dit « Ne joue pas la jeune vierge effarouchée, tu crois que je n’ai pas vu ton manège pendant que vous tiriez le poisson ? Tu as allumé mon copain, en bonne salope vicieuse que tu es !! ». Là Tristan attrape un bras de Maryse qu’il retourne derrière son dos et la pousse vers moi. « Allez salope d’allumeuse, donne du plaisir à mon copain. » Tristan appuie sur la tête de Marysa de manière à ce que son visage se trouve à la hauteur de mon bas-ventre. Marysa fait mine de résister mais je sens bien que la situation l’excite au plus haut point.Bientôt sa main vient caresser mon sexe à travers l’étoffe du boxer.« Et ton corps se penche et s’allonge« Comme un fin vaisseau« Qui roule bord sur bord et plonge« Ses vergues dans l’eauEn quelques secondes, me voilà dur et palpitant. Marysa fait glisser mon short et pousse un petit « oh ! » De satisfaction en voyant mon engin fièrement dressé. Elle l’enserre de ses mains et entreprend de me lécher les bourses avec délectation. La sensation est tellement électrique que mon cerveau semble s’arrêter de fonctionner. Marysa presse doucement mon gland avec la pulpe de son pouce tandis qu’elle introduit mes bouboules entièrement dans sa bouche et les suce allègrement. J’ai peine à tenir debout sur mes jambes.Marysa est passée à mon pénis sur lequel elle promène sa langue dardée. Je suis au comble de l’excitation et j’ai besoin de m’appuyer au bastingage pour garder mon équilibre. Marysa le voit et m’enjoint à m’allonger sur le pont en appuyant sur mes hanches. Elle s’agenouille entre mes jambes et introduit ma verge jusqu’à la garde dans sa bouche douce et gourmande. Derrière elle Tristan, rendu fou par le spectacle arrache le short de sa maîtresse et la pénètre sans autre forme de procès. Marysa pousse un gémissement étouffé par la présence de mon sexe dans sa bouche. Tristan se déchaîne et donne d’amples et vigoureux coups de boutoir arrachant à Marysa un « Han ! » A chaque fois. Le sexe qu’elle a dans son vagin lui procure une excitation qui la pousse à s’activer encore plus fort sur mon propre sexe que maintenant elle branle frénétiquement tout en suçant et mordillant le gland.Tristan annonce bientôt qu’il va « décharger dans ta foufoune de grosse salope ! », Ce qu’il accomplit en poussant des ahanements, il cambre ses reins pour faire pénétrer au maximum son pénis. Les spasmes de l’orgasme de Tristan provoquent la contagion et Marysa abandonnant provisoirement ma queue pousse de longs cris de jouissance sans arrêter de faire aller et venir sa main sur ma colonne de plaisir. Je ferme la course en éjaculant à mon tour, complètement remonté par la vue des orgasmes de mes deux amis. Des giclées de sperme viennent arroser le menton et le cou de Marysa.« Comme un flot grossi par la fonte« Des glaciers grondants« Quand l’eau de ta bouche remonte« Au bord de tes dents« Je crois boire un vin de Bohème,« Amer et vainqueur« Un ciel liquide qui parsème« D’étoiles mon cœur ! »