Je n’en reviens pas, Théo mon bassiste préféré m’a invité à un vernissage. Je vous en ai déjà parlé de Théo c’est le bassiste des Vindicators, notre groupe de rock.Je ne sais pas trop à quoi m’attendre dans ce genre de soirée. Il est étudiant en art et c’est une expo de groupe de ses amis photographes. Sans vouloir être méchante, je l’adore, mais ses amis gays sont un peu lourds avec leurs photos de bites plus énormes les unes que les autres. J’espère voir d’autres choses, mais j’angoisse un peu.Théo passe me prendre à la maison, il est habillé classe aujourd’hui, un jean noir, et une veste noire bien coupée, passée sur une chemise blanche, ça change de ses baggy et de ses tee-shirts à tête de mort. C’est un beau mec dans son genre, crâne rasé, 1m80, bien musclé mais pas trop, pas un poil de gras en trop (il fait de la gym), ni un poil tout court. Je le sais, on a déjà parlé de nos techniques d’épilation respectives. Pour tout vous dire, Théo est gay et je suis sa copine favorite pour sortir dans les boites homo.Comme je ne suis pas encore prête, je lui demande des conseils pour m’habiller. Il me lance un regard un peu pervers et, sans hésiter, me dit d’un trait :— Ta robe en latex avec le décolleté carré, comme ça on verra bien ton tatouage, ta veste de tailleur cintrée noire et des escarpins— Tu es bien sûr de toi ?— Tu comprendras quand tu verras les photos d’Alex, vous allez bien vous entendre …— C’est qui ça, Alex ?— Quelqu’un qui expose, tu vas adorer ses photos.J’obtempère, il faut dire qu’il n’a pas tort, je vais être super sexy dans cette tenue, il a du goût pour un mec qui n’aime pas les filles … Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, voici une petite idée de ma personne : Suzy, 22 ans, rousse, cheveux courts toujours en pétard, yeux noisette, 1.65m, 52kg, deux jolies poires (85c), un petit cul tout rond et admirée (entre autre) pour la magnifique frise fleurie tatouée entre mes seins et mes clavicules.Après un court trajet en ville, nous garons la voiture près d’un vieil entrepôt, encore un lieu branché dans une friche industrielle. Nous entrons dans un vieux frigo immense, il doit faire au moins 200 m2 et 20 mètres de plafond. Il y a là rassemblé presque 200 personnes de tous âges et de tous sexes. Théo a vu juste au niveau fringues, tout le monde est en noir et blanc. J’aperçois une ou deux têtes connues, les autres membres du groupe que je salue de loin, car je sais qu’on se croisera au bar.Je commence à regarder les photos, j’en étais sûre, des bites, des trous du cul, des mecs nus qui baisent, le tout dans des couleurs polarisées. Je commence à maudire Théo. Je ne suis pas anti-bite, j’aime bien me faire un mec de temps en temps (rarement, certes), mais là , c’est vraiment «too much ». L’expo se poursuit dans une autre pièce, enfin du noir et blanc, enfin des filles en photo. C’est assez classique dans le genre SM cuir et latex, mais les filles sont jolies. C’est étonnant ce n’est ni violent, ni vraiment dominateur, c’est plutôt un choix esthétique. Des corps moulés dans des matières moulantes, une espèce de travail sur une seconde peau.Je m’arrête un instant devant une photo, un buste sans tête, une fille à la peau très blanche, un bustier en latex qui dessine ses seins, on voit même le granulé des tétons et le relief d’un anneau qui perce le droit. Son ventre est nu, ses cuisses et son sexe très beau, un fruit tout lisse, deux lèvres gonflées. Je ne peux m’empêcher de toucher la photo en me penchant pour lire la légende : « Autoportrait sans tête » signé Alex.Je commence à comprendre le regard et la réflexion de Théo tout à l’heure à la maison. Je sens une présence dans mon dos.— Cette photo vous touche ? Me dit une voix cristalline.— C’est plutôt moi qui la touche.Je ne peux pas m’empêcher de faire ce jeu de mot ridicule et je m’en mords les lèvres aussitôt.— Je suis contente que vous ayez eu envie de le faire, elle adore ça …Je me retourne et mec retrouve nez à nez avec une femme magnifique, un mélange de Morticia Adams (la Mère de la Famille Adams) et de Christina Ricci (mon actrice préférée). De longs cheveux noirs, lisses et brillants, attachés dans une queue de cheval, encadrent un visage ovale. Des yeux très noirs, presque bridés, renforcés par un trait de khôl sous des sourcils bien taillés, fin et longs. Sa bouche pulpeuse est peinte d’une rouge profond qui tire vers le noir.Elle est grande, habillée en noir, comme il se doit, un tailleur pantalon, ses mains, posées sur ses hanchess ouvrent la veste qui dévoile un bustier en latex qui moule deux seins magnifiques. Je réalise que ce sont ceux de la photo.Je reste un instant, bouche bée, réalisant mon trouble je ne peux que dire :— Vous devez être Alex ?— Et vous Suzy ?— Théo m’a parlé de vous.Nous disons cette phrase en même temps ce qui provoque un fou rire général et, en un instant, brise la glace entre nous. Elle me dévisage de haut en bas, son regard est critique et approbateur.— Théo ne m’a pas menti, vous êtes très jolie. Il m’a même promis que vous poseriez pour moi.— Il est gonflé, dis-je en riant, mais je comprends mieux ses conseils pour ma tenue de ce soir. Il a même choisit l’emballage du cadeau.Cette remarque provoque un nouvel éclat de rire, nos regards se croisent, une étincelle s’allume dans nos yeux. Cette fille me plaît (je devrais plutôt dire cette femme, elle doit avoir 35 ans), et je crois que je lui plais aussi.— Vous aimez mes photos ?— Vous avez vu mon trouble, non ?Elle me répond d’un sourire. « Tout n’est pas montré ou montrable. Les mecs ont exposé trop de trucs hard alors je ne voulais pas être cataloguée artiste porno comme eux. Si ça vous intéresse, je peux vous offrir une visite privée de ma collection, mon studio est dans une autre pièce de ce bâtiment. »Nous retraversons l’expo et en passant derrière le bar, Alex subtilise une bouteille de champagne et deux coupes. Nous entrons dans une pièce, plus petite (de 50 m2 tout de même). Un studio de photo. Un mur blanc éclairé par une multitude de projecteurs, une grande table couverte d’appareils photos, un grand canapé de velours rouge genre bordel début de siècle.— Je suis désolée, il fait très chaud, dit-elle en retirant sa veste. C’est à cause de toute la lumière. Notez que c’est pratique quand on fait des photos de nus.Sa dernière remarque me fait fondre, que ce soit le sourire dont elle m’a gratifiée ou le fait qu’elle continue de me vouvoyer, je craque de plus en plus. Suivant son exemple, je retire ma veste, pour être en robe, bras nus. La chaleur devient difficile à supporter sous le latex mais, je dois avouer que j’adore être en sueur. Sentir des gouttes couler sous mes aisselles, entre mes seins ou le long de me cuisses me plaît terriblement.Nous nous asseyons sur le beau canapé rouge et elle sort son book. Elle prend une longue inspiration et allume une cigarette, m’en offre une et je nous allume avec mon zippo, nos doigts se frôlent. Les images que je découvre me plaisent. De filles nues, toutes épilées certaines même chauves, des tenues de cuir, de latex, de vinyle, des harnachements. Ce qui me fascine c’est que tout est lisse : les filles, les peaux, les vêtements, les gods. La série suivante est très belle : des filles nues recouvertes d’un liquide qui les rend brillantes. Alex m’explique, donne des détails sur filles photographiées. Elle parle des séances me raconte ses aventures avec certains des mannequins. Je commence a être très émoustillée par ses récits, car chaque photo est illustrée par une remarque. Pour la série des filles luisantes, elle me raconte que c’est une huile qu’elle a trouvée dans un sex-shop et que les filles se caressaient tellement en s’enduisant qu’elle a dû intervenir plusieurs fois dans la prise de photos car les filles l’avaient oubliée. Ce que je crois aisément, les dernières vues montrent deux filles en train de se doigter et le plaisir qui se lit sur leurs visages n’est pas feint.Elle se lève et se rend près de la table, prépare un appareil photo et allume une télé. Ce doit être un numérique car je vois mon visage qu’elle est en train de viser dans la télé. « Laissez vous aller, j’aime bien immortaliser une rencontre, nous irons jusqu’où vous voudrez aller … ». Elle sait que tout son préambule a fait monter en moi une envie et une certaine forme d’excitation. Je n’ai pas arrêté de bouger, de croiser mes jambes et je vois dans la télé, un gros plan de mes seins aux pointes tenues, moulés dans le latex.Assise, je prends mes jambes dans mes bras, cette position qui semble pudique le devient moins quand j’écarte lentement mes genoux pour offrir à Alex la vue de mon intimité brillante de mouille et de transpiration. Je pose mes deux mains sur mes cuisses et commence à remonter ma robe en la roulant. J’ai gardé mes escarpins et, à genoux sur le canapé, je m’offre. Ma robe, sous les seins, c’est transformée en bustier.Une main étale la sueur qui perle sur mon ventre et l’autre se dirige vers mes seins. Au travers du latex j’agace mes tétons qui se dressent instantanément. J’entends les clics de l’appareil. Je regarde Alex, Elle sourie, ses seins aussi tendus que les miens sous son haut. Je me prends au jeu et commence à poser lascive, des regards remplis de désir, je fais briller mes lèvres et joue avec ma langue.Ma main finit par descendre sur mon sexe je glisse un doigt le long de mes lèvres lisses et brillantes de désir. Je cherche autant à ouvrir mon minou qu’à satisfaire mon envie de me faire du bien. Je suis trempée, j’aime ça et, pour le lui montrer, je porte ce doigt gluant à ma bouche. Je le suce avec application, je sais qu’elle apprécie car j’entends sa respiration changer de rythme. Mes doigts retournent vers mon sexe, au diable les photos, j’ai envie de jouir. J’en glisse deux en moi, je pousse un petit gloussement de bien-être. Tandis que je commence à les bouger, je vois qu’Alex a posé son appareil pour retirer son pantalon. Elle porte un boxer en latex. J’en étais sûre. Il ne cache rien de son intimité. En haut de ses cuisses fines, longues et très blanches, cette barre de caoutchouc noire révèle une vulve pleine. Je devine ses lèvres et cette vison fait accélérer les mouvements de ma main.« Vous avez des jouets sous le canapé » me dit-elle de sa voix si légère et un peu hésitante.Je me penche et prends une valise en cuir noir que je pose à côté de moi. Une fois ouverte, je trouve une série de godemichets de taille et de couleurs différentes. Ils sont tous lisses et certains peuvent s’accrocher à un harnais. J’en choisi un noir, d’une taille normale que je commence à lubrifier avec un flacon d’huile trouvé dans la valise. Mon geste doit exciter Alex car, sur l’écran, je vois mes doigts brillants d’huile branler l’objet qu’attend mon sexe dégoulinant de cyprine. C’est tremblante que je pose l’obispo à l’entrée de mon con et que, lentement, je le pousse en moi. L’huile et la fièvre qui brûle ma chatte le font entrer avec aisance. Cette pénétration tant attendue me fait pousser un immense soupir de bonheur, il glisse avec un bruit de succion particulièrement indécent ce qui augmente mon excitation. À vrai dire notre excitation, car j’aperçois la main d’Alex caresser avec fougue son sexe par-dessus sa culotte. Elle fixe l’appareil sur un pied, le règle en plan plus large et s’approche lentement de moi une télécommande à la main.C’est une vraie perverse elle va continuer les photos en baisant avec moi.Elle s’assied près de moi et m’embrasse à pleine bouche, tandis que sa main remplace la mienne pour agiter le gode qui me fouille. Elle aspire ma langue et la suce comme une petite bite, étouffant le bruit de mes gémissements, accentués par cette main diabolique. Son autre main triture mes seins, pince mes tétons qui me font mal tant ils sont bandés. Je la caresse aussi par-dessus sa seconde peau de caoutchouc me vengeant sur ses pointes que j’essaye de mordiller. Lorsque mes doigts tirent sur le piercing de son sein, elle mâche ma langue.Soudain, une déferlante de plaisir me ravage lorsque qu’elle retire brusquement le god. Dans un râle bestial je jouie comme une folle, libérant un flot de cyprine sur ses doigts. Je ne pensais pas que je pouvais décharger autant de mouille. Elle s’agenouille entre mes cuisses pour aller boire à la source de mon plaisir. Dieu que cette langue est bonne en moi, elle me remplit, ses lèvres s’emparent de mon clito qu’elle dévore avec avidité. J’entrouvre les yeux pour voir la scène dans l’écran.Sa croupe est au centre de la télé et je découvre avec gloutonnerie que le cœur de son boxer est découpé par un cercle, dévoilant sans aucune pudeur, l’étoile sombre nichée au creux de sa raie. Mes yeux ne quittent plus cet anus que j’imagine palpitant. Je la repousse et elle s’écroule à genoux, les seins écrasés sur le canapé, les fesses en l’air dans une pose parfaitement obscène et obsédante. Je prends un harnais dans la valise, le passe puis y fixe la god, encore lustré par mon miel parfumé. Je me contemple dans la télé, étonnée et émoustillée de voir ce magnifique braquemard tendu devant moi, je le branle comme le ferait un mec. J’aime cette image de moi, nue, les seins compressés par ma robe, mon corps aux courbes féminines d’où dépasse cet engin de plastic dur et noir.Je m’agenouille derrière Alex, passe ma main sur ses fesses. Sa peau est douce, tendue et ferme. J’effleure sa raie et tente de glisser un doigt vers son sexe. Sous le latex, je découvre une humidité tropicale, mais sa main me repousse, dans un souffle de voix elle me demande de l’enculer. « Je te veux dans mon cul, je veux te sentir là , baise-moi le cul ». J’approche ma langue de cet obscur objet, et, dès le premier contact, je le sens frétiller. C’est la première fois que je vois ça, elle arrive à se décontracter et son sphincter s’ouvre comme une fleur dans laquelle ma langue s’enfonce. J’adore faire un pétale de rose et je m’en donne à cœur joie, elle est chaude, sa chaire palpite. J’aime le goût légèrement âcre de son trou du cul. Je salive pour bien lubrifier cet orifice où j’enfouis un, puis deux puis trois doigts simultanément. J’accélère la pénétration. Elle s’agite, sa voix devient rauque «oui, baise-moi, déchire-moi ». Je retire mes doigts pour contempler cette bouche ronde et sombre qui reste ouverte un instant. Je m’avance. D’un geste sec je m’introduis en elle. Elle pousse un cri qui n’est pas de douleur. Mes gestes sont saccadés et lui arrachent des petits cris gutturaux. Je trouve le rythme et, à chaque coup de rein, elle hurle un oui de plaisir. Je la redresse en tirant sur sa queue de cheval, ce qui provoque un nouveau cri. Elle en profite pour libérer ses seins de leur enveloppe de latex et commence à les malaxer, à les maltraiter. Sentant venir son plaisir, je la relâche et elle tombe en gémissant. Je me retire en contemplant une dernière fois son anus écartelé dans lequel je coule ma langue.Nous nous allongeons dans le canapé, dans le bras l’une de l’autre pour savourer cet ultime moment d’extase.