Tendres Découvertes 4 – Nuit
Après une chaude séance masturbatoire dont je fut l’outil, Anna revient en larmes …
Proposée le 3/12/2017 par Ayann41 Votre note pour cette histoire érotiqueNous vous remercions pour vos nombreuses contributions, elles motivent les auteurs à poster leurs histoires érotiques.
Thème: Couple, passionPersonnages: FHLieu: A la maison, intimeType: Fantasme
Résumé de l’épisode précédent. Nous retrouvant seuls dans la maison, Anna et moi en profitions pour une nouvelle séance de fessée qui s’était terminée par une frénétique masturbation de mon ingénue ponctuée par un puissant orgasme. Ses esprits retrouvés, Anna revint dans le salon, théâtre de notre lubricité complice, des larmes coulaient sur son visage.
Le vice en moi s’éteint. C’était une douche froide.
– Qu’est-ce qui t’arrive ma puce ? Demandai-je prestement.
Elle eut un petit sanglot puis alla s’asseoir sur le canapé. Je tentai alors de poser ma main sur son épaule mais elle eut un geste de recul.
– Non, ne me touche pas !
– Ok, mais dis moi ce qu’il se passe. Je m’en voulu immédiatement d’être impératif comme ça avec elle. Il ne fallait surtout pas la brusquer tant elle semblait bouleversée.
Le flot de ses larmes ne se tarissait pas et seuls ses sanglots brisaient son silence.
– Calme-toi, on a tout le temps qu’il nous faut. Respire un bon coup. Lui dis-je, me voulant rassurant. Anna renifla et finit par me dire.
– Je suis une idiote, voilà ce qu’il y a. Hier j’étais quelqu’un de sage sans être une amish, je n’en étais pas malheureuse. Aujourd’hui, un de mes meilleurs ami, à ma demande, me fesse trois fois en moins de vingt-quatre heures !
– Il te faut du temps pour digérer tout ça, c’est tout. Sois honnête et dis moi que tu n’aimes pas ça et tout redeviendra comme avant.
– Comme si c’était possible, dit-elle, la voix tremblante, après ce que l’on a fait ? Je n’oserais plus te regarder en face. Et puis, ce n’est pas le problème, parce que, oui, j’ai aimé ça. Justement.
– On peut faire une pause si tu veux, le temps que tu te remettes un peu les idées en place. Il faut juste arrêter de venir réclamer dès que je suis dans ma chambre, dis-je en plaisantant. Cela eut l’air de marcher, un petit rire s’était en effet frayé un chemin entre les larmes.
– Mais toi, tu aimes ça aussi. Tu pourrais t’en passer ? Je sentis alors que l’autre allait prendre la parole, je devais malgré tout le surveiller.
– Je mentirais si je te disais que je n’aime pas ça. Tu es sublimes et j’aime être celui qui t’inflige ou te prodigue, comme tu veux, ton plaisir, cela m’en procure aussi. Mais si il n’est plus partagé, il ne sera plus du tout. Quant au fait d’assumer tes goûts, cela prendra peut-être du temps mais d’une, il n’y a pas de mal à se faire du bien, de deux, tu n’es pas obligée de dire à tout le monde que tu aimes la fessée.
Ses larmes s’étaient calmé et elle m’écoutait un peu plus calmement maintenant. En moi, je brûlais. Ma crainte semblait s’être réalisée. Trop loin, nous étions allé trop loin. Était-ce alors une de ces expériences qui font battre le cœur mais qui détruisent les amitiés ? Une gentille fille, c’est ce qu’elle était, et profitant d’un moment de faiblesse, je l’avais assisté dans ce qu’elle vivait comme une déchéance qui n’allait pas avec ce qu’elle était. J’avais beau assumer généralement ma part sombre, les probables conséquences allaient être déchirantes. Si j’allais devoir gérer ma culpabilité, mon dernier geste avant d’y sombrer serait de lui épargner la sienne.
– Mais en moi je le sais. Je repense à cette nuit, à ce matin et à maintenant, je ne me reconnais pas.
– J’aurais dû plus parler avec toi. Je suis désolé.
Dans une de ces conversations cycliques sur les situations inextricables, nous ressassions les mêmes problèmes encore et encore. Je tentais de lui ôter le maximum de culpabilité.- Oui, tu as raison, mais imagine que je laisse un mec me le faire et qu’ensuite ça se passe mal entre nous et qu’après il le raconte à tout le monde.
– On ne peut jamais tout prévoir concédai-je en prenant un ton de professeur assuré. Mais tu oublis quelque chose. Tu ne seras peut-être pas la seule à avoir un penchant particulier. On en a tous. Et la vie est parfois si triste qu’un peu de piment n’est non-seulement pas du luxe mais est même salutaire.
Je vis immédiatement que j’avais fait mouche. C’était l’éclaircie sur son visage. La pauvre pensait sûrement que son goût pour la fessée faisait d’elle une marginale sexuelle. Si elle savait le nombre de gens qui se rendaient chaque soir dans des établissements libertins pour s’adonner à toute sorte de pratique dont on ne parle pas à la machine à café le lendemain. J’avais toujours beaucoup aimé une chanson d’un groupe de mon adolescence qui disait, à propos des fantasmes que »même les psychologues ont des épices en leurs jardins ». Il fallait à mon ingénue intégrer le fait qu’elle pouvait être une jeune femme sage tout en s’allongeant parfois sur les cuisses d’un homme pour se faire fesser comme une écolière prise en faute. Elle se leva alors du canapé. Elle allait se diriger vers le couloir de la salle de bain mais elle arrêta son mouvement et tourna un visage interrogatif vers moi.
– Tout le monde, donc ? Me demanda-t-elle.
– Tout le monde ! Confirmai-je.
– Et toi alors …
– Non non, dis-je avec un grand sourire et un air de défi.
– Oh allez ! Supplia-t-elle comme une adolescente.
L’ombre en moi, réjouie qu’Anna n’avait pas décidée de couper court à nos petites séances, était d’humeur joueuse d’un coup et l’autre moitié voulait concéder quelque chose à notre ingénue. Je me levai alors et posai mes mains sur ses épaules. Je déposai doucement mon regard dans le sien et lui dis :
– Si tu tiens à le savoir, viens dans ma chambre cette nuit, lui dis-je avec un sourire qui, je l’espérais n’était pas trop bizarre. Elle sourit à son tour et pour toute réponse m’embrassa.
C’était un long baisé, un baisé soulagé. J’eus une nouvelle fois envie de l’interrompre pour dire une bêtise mais j’avais encore un minimum de raison, bien qu’en moi je sentais une chaleur béate dont j’aurais voulu qu’elle ne cessa jamais. J’avais fermé les yeux. Mon cœur battait la chamade. Je passais mes mains sur son dos en de tendres caresses. J’aventurai ma main droite sur sa fesse et osais une petite tape. Ses lèvres toujours contre les miennes trahirent alors un rire et une faible protestation étouffée. Ses yeux s’ouvrirent. C’était un de ces moments où l’on ne croit plus rien. J’imagine que nous étions tous les deux candides l’espace de quelques instants. Retour à des pages blanches primales, agissant par sensations et sentiments. Qu’importe si elle avait été une fidèle amie depuis tant d’année. Je ne repensais pas à ce qui nous avait amené ici. Tout ce que je savais à ce moment-là, c’est que j’aurais pu mourir heureux, là, face à elle. Je l’aimais. Nous ne vîmes pas passer le temps. La raison reprenant impitoyablement le dessus sur le cœur, nous abandonnions notre étreinte. Michèle et Laeticia n’allaient pas tarder à revenir. Je ne voulais pas d’une situation gênante pour mon ingénue bien qu’au fond de moi, me sentant béni, j’aurais presque souhaité qu’elles nous surprennent. Des éclats émotionnels, nous repartions dans la terne réalité factuelle. Il fallut vérifier que la masturbation frénétique d’Anna n’avait pas laissé de malheureuses traces sur le canapé. Il semblait ne rien en être, à la différence de mon pantalon qui portait les stigmates de la jouissance de mon ingénue qui l’était clairement de moins en moins. J’allai donc me changer tandis qu’Anna rangeait la vaisselle qui égouttait depuis ce matin. A peine étais-je revenu dans le salon que la porte s’ouvrit et que Michèle et Laeticia entraient, portant sur elles la preuve que le temps était épouvantable en ce début de soirée. Les pauvres grelottaient et dégoulinaient. L’espace d’un instant, j’eus honte de les avoir laissé affronter les éléments tandis qu’Anna et moi prenions du bon temps. Pour soulager ma conscience, je me proposais de préparer le repas, une proposition qui fut accueillie favorablement par mes deux pauvres copines qui avaient toutes les peines du monde à se réchauffer. N’y tenant plus, Laeticia annonça qu’elle allait prendre une douche chaude pour tenter d’être moins bleue, Michèle ajouta alors qu’elle lui emboîterait le pas. Contrairement à celle qui consistait à préparer le repas, ma suggestion qu’elles la prennent ensemble connut un moins grand succès. Tandis que Michèle s’affalait sur le canapé en attendant son tour, je m’attelais à la préparation du repas. Anna vint naturellement à mes cotés. – Tu ne veux toujours pas me dire ? Me demanda-t-elle en souriant.
– Non, répondis-je avec un clin d’œil. C’est une surprise.
– Ça me fait un peu peur tout de même. Si ça ne me plaît pas, je ne voudrai pas te casser ton truc.
– Si ça ne te plaît pas, c’est très simple : tu me le dis et nous arrêtons, ne t’en fais pas. Mon ton était posé et calme.
– J’ai tout de même peur, mais hâte aussi, admit-elle en rosissant.Cette dernière phrase avait quelque peu réveillé l’ »autre » en moi et je senti alors une pulsation dans mon bas ventre. J’avais envie de lui montrer que chacun avait dans son esprit un tiroir secret. Elle m’avait ouvert le sien, j’allais faire de même ce soir. J’avais également peur de l’effrayer mais je faisais tout pour la mettre dans de bonnes conditions. Mon esprit s’obscurcit un peu. J’avais réussi à toucher son sexe brûlant, j’en voulais encore. Le cœur battait toujours mais la chair demandait avec insistance. Je chassai avec bien des difficultés ces pensées de mon esprit. La soirée avança. Les deux courageuses avaient perdu leur teinte bleutée et nous passâmes à table. Nous parlions de tout et de rien et c’est ce qui comptait le plus au final. Nos vie étaient pleines d’obligations, de conflits et de contrariétés parfois. Ainsi, le badinage était un luxe. Nous étions un peu des enfants lors de ces moments-là. Nous vivions dans notre bulle. Le repas terminé, nous optâmes pour regarder un film que mes amies n’avaient pas vues encore. Une de ces super-productions américaines pleines de testostérone dont nous raffolions. Michèle s’installa sur le canapé avec Anna et moi tandis que Laeticia préféra le gros fauteuil. Étant de loin la plus frêle de nous-quatre, le contraste était aussi amusant qu’attendrissant. Au bout de quelques instant, Anna alla chercher un grand plaid et s’en recouvra pratiquement intégralement, ne laissant passer que sa tête, puis elle vint se blottir contre mon épaule. J’eus alors un sourire. La chaleur de son corps tout en confiance contre le miens, son petit souffle… j’avais envie de faire fis de la présence des deux autres, de l’embrasser, de la regarder et de dire une bêtise, mais c’eut été grotesque et peu respectueux de Michèle et de Laeticia, un peu comme ces couples qui font leur demande en mariage pendant celui des autres. Je me rendis alors compte d’une chose amusante et rare. En effet, une effusion sentimentale en public me semblait tout à fait hors de question. En revanche, la situation pouvait parfaitement se prêter à des expressions bien plus confidentielles. La pénombre du salon à peine entamée par la lueur de l’écran, le plaid pouvant dissimuler les pérégrinations des mains aventurières et aventureuses. En un mot, à la différence de la quasi-totalité des situations que la vie nous offre, le cœur ici devait rester silencieux mais le vice pouvait s’exprimer à condition d’être un tant soit peu intelligent.Ayant complètement détaché mon attention du film depuis qu’Anna s’était blottie contre moi, je cherchais un moyen d’être inviter sous ce plaid. La solution vint bien malgré moi, part un frissonnement mal contrôlé. Anna se releva un peu et fit glisser un pan du plaid sur moi. Je profitai alors du mouvement pour passer mon bras derrière elle. Lorsqu’elle reprit position contre mon épaule, elle ne sembla pas s’en émouvoir.Je posai alors ma main contre son dos et entamai de petites caresses. Je senti alors une petite pression contre mon épaule. Je baissai alors discrètement le regard vers elle pour rencontrer le sien. Ses yeux bleus marquaient alors les deux fins d’un sourire béat. Je me dit alors que l’on vivait pour des moments comme celui-ci. Perdu au larges de ces petits océans, j’avais stoppé ma caresse. Mon ingénue remua doucement son bassin pour m’inviter à reprendre ce traitement qui semblait lui plaire. Le cœur toujours dans le coton, je n’en oubliais pas le feu naissant, instigateur de ces attouchements qui les envisageait de moins en moins sages. Ma main alla alors caresser un peu plus bas pour rencontrer la taille de ce pantalon de lin avec la ferme intention d’en explorer l’intérieur mais la progression fut interrompue rapidement. Mon ingénue en avait solidement serré le cordon. Je passai ma main tout le long pour trouver un passage mais il me fallut me rendre à l’évidence, l’endroit était clos. Je repris alors mes caresses initiales et par la même occasion me remis dans le film, sans trop de frustration il faut bien le dire, les braises rendaient la main au cœur et l’attention à Hollywood. Autour de nous, Michèle vivait pleinement le spectacle de feu et de muscles qui animait l’écran. C’est alors que je sentis Anna bouger tout doucement puis appuyer brièvement sa tête contre mon épaule. C’est lorsque ma main effleura à nouveau la taille de lin que je senti alors que l’étoffe était bien plus lâche. Ingénue, elle l’était de moins en moins. Elle avait discrètement défait le cordon de son pantalon. Lentement, j’aventurai alors ma main légèrement tremblante par delà la ceinture. Le bout de mes doigts effleura alors cette partie charnue de son anatomie que je commençais à bien connaître depuis la nuit précédente. La chair contre la paume, le coton intime sur le revers, je prenais de l’ardeur sanguine au fur et à mesure que je passais et repassais sur les fesses d’Anna. Dans mon esprit, je revoyais ces dernières heures, la nuit dernière dans ma chambre, offerte et farouche à la fois, ce matin dans la cuisine, tout à l’heure où elle s’était servie de moi pour atteindre un orgasme libérateur, j’entendais ses gémissements et ses cris. Tout cela comme un lent et délicieux diaporama. J’étais égaré volontaire dans ces frais souvenirs lorsque Laeticia toussa doucement ce qui eu pour effet de faire tressaillir Anna. Je revins aussitôt sur terre. Je ne voulais pas perdre le contrôle et faire un faux-pas. Ma caresse était devenue mécanique. Je contemplai la situation. Je regardais un film sympa avec mes meilleures amies tout en caressant doucement celle que j’aimais. J’eus le sourire de ceux qui n’attendent plus rien. Je me concentrai alors sur le film. Le héro venait de tuer son ennemi et allait repartir avec sa belle. Anna se redressa alors, rendant ma caresse impossible, je quittai alors à regret ses dessous bien que la contorsion avait quelque peu endolorie ma main. Quelques minutes plus tard, le film se termina enfin. Il était plus de minuit. Demain devait être notre dernier jour Breton, pas question d’en passer la moitié à dormir. Me levant du canapé, je croisai le regarde d’Anna, elle semblait inquiète. Elle se demandait sûrement ce que je lui réservais. Je lui fis un sourire gentil et me dirigeai vers ma chambre dont je prenais soin de ne pas fermer la porte pour éviter le maximum de bruit lorsque mon ingénue viendrait me rejoindre.Le silence se fit au bout de quelques instants. Mon portable vibra alors, un message d’Anna : « tu promets de ne pas m’en vouloir si ça ne me plaît pas ? ». Je lui répondis aussitôt que « oui, si tu promets de ne pas me juger comme je l’ai fait avec toi. ». C’était vrai, je venais de me rendre compte de ce risque. Elle pouvait très bien ensuite me voir comme un anormal. Cela allait-il mettre en péril notre amitié ? Ce serait un peu hypocrite de sa part mais on ne peut pas s’étonner que l’humain soit pétri de contradictions. Nouvelle vibration, « Je ne sais pas de quoi il s’agit mais je ne pense pas que tu me ferais subir quelque chose de trop bizarre 🙂 ». « Non, en effet 😉 ». Je n’obtins plus de réponses. Au fur et à mesure que les minutes passaient, je craignais de plus en plus qu’elle ait décidé de ne pas venir au final. Après tout, elle avait vécu beaucoup de choses en une seule journée et elle s’en était trouvée toute retournée. Peut-être était-ce égoïste de ma part de lui imposer ce challenge que de venir me rejoindre dans ma chambre ce soir. Je m’apprêtais à lui envoyer un message lui disant que si elle ne souhaitais pas venir, je comprendrais sans soucis quand j’entendis un léger bruit de pas dans le couloir. Un instant après, ma porte s’ouvrit lentement et une jolie brune aux yeux bleus et à la peau de lait se tenait dans l’embrasure, vêtue d’une robe de chambre ample et blanche. Elle souriait doucement, à lèvres fermées. Était-ce de la gène ou de la politesse ? Était-elle sincèrement heureuse d’être ici, en secret dans la chambre d’un de ses meilleurs amis avec qui elle avait expérimenté plusieurs facettes cachées de sa sexualité la journée-durant ? Je lui fis signe de s’asseoir sur le lit à coté de moi. Elle s’y installa alors silencieusement. La pièce n’était éclairée que par la faible lueur de mon laptop que j’avais laissé ouvert dans cette optique. La lumière n’était pas assez forte pour se voir de l’extérieur. Dans cette quasi-pénombre, je devinais les formes de mon amie. Je vis alors son visage se tourner vers moi puis s’approcher du mien. Je me mis alors dans le noir total. J’annihilais ce sens pour goûter à l’essentiel de cet instant. Elle, moi et ses lèvres. Lorsqu’elle passa son bras autour de mon cou, je compris alors qu’elle cherchait à conjurer son angoisse. J’étais la cause et l’antidote. Il s’en fallut vraiment de très peu que je dise une idiotie cette fois-ci.Une fois ce baiser et quelques suivants terminés, Anna me regarda avec de grands yeux pleins d’attente et appréhension. – J’ai hâte de savoir ce que c’est ! Me dit-elle finalement.
– Ah ah, tu vas bien vite le savoir. Répondis-je doucement.
– Vas-y, je suis prête, me dit-elle d’une voix qui trahissait toute de même une certaine appréhension.Je déposai alors un court baiser sur ses lèvres avant de descendre du lit pour me mettre à genoux face à elle. Ainsi prostré, les rôles s’inversaient comparés à la veille où elle était offerte sur mes cuisses, à ma merci. Je posai alors mes mains sous ses cuisses et les lui écartai doucement. Elle tremblota un peu mais ne dit rien. J’approchai alors ma bouche et embrassais doucement l’intérieur de ses cuisses blanches. Le premier baisé lui fit l’effet d’une décharge électrique, elle sursauta légèrement. Je déposai alors un nouveau baiser sur sa peau lisse, puis un autre. Je tentai d’être le plus doux possible bien que ma tête eut été déjà en feu. Bien que ça n’était pas encore mon but, je savais les femmes très sensibles de cette zone. Au bout d’une minute de ce traitement, j’entendis le premier « hum » de mon ingénue. Je commençai alors à avancer, marquant chaque progression par un baiser tandis que mes mains passaient sur ses hanches et son ventre en de lentes caresses. Je me délectais de cette merveille qu’était sa peau.Lorsque ses cuisses se firent étroites, une odeur délicatement poivrée m’envahit les narines. Son trésor était proche, et il dégageait les doux stigmates de ses émois de la journée. Je passai alors mon visage à quelques millimètres de cette petite bosse que je ne distinguais qu’à la faveur de la clarté de son enveloppe de coton. A ce moment, je senti la respiration d’Anna se crisper. Allais-je oser ? Mais je suis bien plus joueur que ça. Je laissai le sexe de mon amie tranquille car il n’était pas mon objectif et gratifiai l’autre cuisse d’Anna de mes baisers tandis que mes mains parcouraient désormais ses jambes. Sa respiration gémissante était un encouragement régulier à mes oreilles. Mes baisers s’éloignèrent de plus en plus de l’entrecuisse d’Anna. Ma nervosité et mon excitations montaient désormais crescendo. Je ressentis alors ce qu’elle avait due endurer intérieurement pour m’avouer son penchant pour la fessée, je n’étais plus sûr de moi mais il n’était pas question de reculer. Ma bouche atteignit alors son genoux. Je pris doucement sa cheville et tendis sa jambe vers moi. L’objet de mon attirance particulière de trouva alors devant moi, surmonté de ses cinq petites couronnes vernies en bleu. Je déposai alors un premier baiser sur le pied de mon amie. Sa douceur ne me surpris guère et m’enchanta. Ma vigueur avait un point de quasi-douleur. Toujours attentif à ses réactions, Anna ne dit rien mais marqua un arrêt dans sa respiration, surprise qu’elle était de découvrir mon penchant. Je m’enhardis alors et commençai à couvrir le petit docile de mon ingénue de mes baisers puis, arrivant à ses petits orteils, j’entrouvris ma bouche et entrepris d’en suçoter tout doucement. Je prodiguais ce traitement depuis une petite minute lorsque Anna dit doucement :- Arrête, s’il te plaît.Je m’exécutai immédiatement dans le cadre de notre accord. Je me relevai et venais me rasseoir sur le lit à ses cotés. Je ne pouvais voir la couleur de ses joues dans la pénombre. Elle ne me regardait pas. – Étais-ce trop pour toi ? Lui demandai-je.
– Ce n’est pas ça. J’ai trouvé ça sympa et quelque part ça m’a plut mais …
– Mais ? Je craignais qu’elle me trouve effectivement tordu.
Mais, là, enfin, après toute cette journée …
– Oui ? Pour toute réponse, Anna se tourna alors vers moi et m’embrassa. C’était un baiser que je ne lui connaissais pas. Il n’était pas fait pour les moments silencieux aux yeux brillants et calme. Il était au contraire fait de feu et de faim. Le message était clair. Nous étions en phase. Je voulais tout autant qu’elle. Je me saisis alors de sa robe de chambre et la fis passer au dessus de sa tête pour finir sa course au pied du lit, révélant alors une poitrine dont l’albâtre et arrogance éclataient malgré l’obscurité, et bien que modeste, j’entrepris de l’honorer de mes lèvres pour le plus grand plaisir de mon ingénue dont la cadence de la respiration s’était fortement accélérée. Elle semblait garder à l’esprit qu’il nous fallait rester discrets. Nous tombâmes alors, allongés et entrelacés sur le lit. Ainsi face à face, ma virilité implorante heurta sa cuisse sans ménagement. Impossible qu’elle ne l’ait pas remarqué, mais je ne me fis guère de mouron quant à sa réaction. Je passais mes mains lestes et décidées sur son corps brûlant, parcourant son dos jusqu’à ses fesses bien-aimées dans leur écrin de coton. Elle, m’embrassant toujours, me serrait fort contre elle. Son corps guidée par les instincts primaires qui s’éveillent en chacun de nous en de tels moments, elle passa alors sa jambe par dessus la mienne. Ma cuisse sentit alors une chaleur moite tandis que la sienne devait sentir qu’elle emprisonnait mon émoi turgescent, plaqué entre nous deux. Dans cette chaleur qui venait de nos corps et de nos cœurs, nous commençâmes un lent balais. Collés l’un contre l’autre, nous dansions sur un langoureux tempo dans une étreinte abrasive où nos corps, nos êtres cherchaient à ne faire qu’un tout en satisfaisant leurs besoins égoïstes, car dans ce corps à corps lascif, les deux épicentres de nos ardeurs se voyaient échaudés par la chair de l’autre. Il n’y avait plus de »si », juste un »quand ». N’y tenant plus, ma main bienveillante se saisit alors de l’élastique de son ultime vêtement dont la sagesse n’avait plus sa place ici. Le cœur étant tout aussi impliqué que le corps, je marquai un temps d’arrêt après avoir fait comprendre mes intentions à ma bien-aimée opaline. Elle quitta alors mes lèvres pour porter doucement les siennes à mon oreille qui saisirent un »oui » au milieu d’un souffle oppressé. Je repris alors l’effeuillage d’Anna. Comme pour confirmer son ultime accord, sa main vint alors porter assistance à la mienne tandis qu’elle se contorsionnait avec peine. Alors, elle, agacée, décida de se lever un instant pour enfin enlever cette culotte devenue indésirable. Cette solution radicale me provoqua un court rire étouffé mais bien vite je fut saisi d’un mutisme intimidé face au spectacle qui s’offrait à moi. Captant toute la faible lueur de l’écran posé à coté du lit pour en devenir éclatant, le corps d’albâtre d’Anna dans sa robe de nature surmontée de sa coiffe au fusain qui coulait sur sa poitrine émoustillée. Me voyant ainsi admiratif face à ce tableau quasi-surnaturel, mon ingénue (s’il en était encore une dans cette chambre) eut un grand sourire qui accompagna un « Quoi ? » amusé auquel je ne sus rien répondre. Je cru discerner une once d’hésitation dans l’attitude d’Anna. Alors, me levant à mon tour, ainsi face à elle, j’ôtais mes vêtements de nuit et me retrouvai donc nu, comme elle. Je m’approchai doucement et posai une main assurée et tendre sur son épaule puis l’embrassais comme elle l’avait fait quelques minutes auparavant. Je devinais son regard, planté dans le mien, comme des grappins annonçant mon abordage imminent. Se dégageant d’une figure silencieuse de l’emprise de ma main, elle alla s’allonger à nouveau sur le lit. Le bruit de froissement des draps choqua mes tympans, tant nous restions silencieux. J’allai rejoindre alors Anna qui s’était cachée sous la couette pour tromper la fraîcheur de la chambre dont j’avais laissé les radiateurs éteints. Ce moment fut une légère respiration dans la frénésie naissance que nous ressentions. Nous nous faisions face dans ce lit et bientôt reprîmes notre étreinte sans qu’aucune étoffe ne nous empêche de profiter de la chaleur de l’autre dans une adoration ardente où nos sexes ne s’embarrassaient plus d’une pudeur qui aurait semblé anachronique. En moi, l’accord parfait entre le cœur et la soif charnelle. Mes mains parcouraient alors tout ce qu’elles pouvaient atteindre de ce corps adorée, à l’exception du temple enflammé de ma compagne qui de son coté découvrait mon être physique avec de moins en moins de retenue.Ce petit jeu d’évitement dura quelques instants que je ne saurais quantifier, puis, n’y tenant plus, ma main, partit de la courbe de sa fesse, longea lentement sa cuisse, arriva au genoux et reparti en arrière sur la peau lisse que j’avais embrassé tantôt, alors, moment au combien érogène, je sentis les cuisses d’Anna s’ouvrir, commandées par la nature, son cœur ou son ombre, je ne saurais dire. Ma main glissa alors lentement dans ce passage pour atteindre enfin son trésor de feu et d’eau. A peine mes doigts l’effleurèrent qu’Anna eut un petit sursaut accompagné d’un gémissement aigu qu’elle étouffa bien vite dans mes lèvres. J’entamai alors une lente caresse, un massage amoureux instinctif et passionné qui agita beaucoup ma beauté opaline. J’agaçai son bouton sensible ce qui la fit se cambrer plusieurs fois en agrippant comme pour ne pas tomber dans un précipice ou dans la folie. Sa respiration saccadée se fit plus forte et plus gutturale, trahissant en fin de note des gémissements contenus ou de petits rires coquins qu’elle abandonnait dans mon cou ou dans nos baisers, j’adorais ça. Mon cœur battait si fort de voir le plaisir qu’elle ressentait et mon ombre goûtait avec une délectation frénétique de pouvoir posséder ainsi son corps. Mais alors, sembla-t-il qu’Anna voulut elle aussi prendre part. Ainsi, sentis-je sa main quitter mon dos et glisser sur ma hanche pour finir par se saisir de ma virilité, tendue par le désir que j’avais pour mon ingénue téméraire. Sentir sa frêle main hésitante sur dard palpitant fut un délice que je goûtai sans fausse pudeur masculine. Ainsi, tout comme elle, je m’abandonnais à ces caresses possessives qui satisfaisaient l’innocente perversion des amants. Sa main parcourait mon organe lentement dans une prise ferme qui ne me déplût pas, au contraire. Lorsque son massage atteignit la sphère violacée qui surmontait mon membre turgescent, je sentis une hésitation dans la main d’Anna, une prudence face à l’inconnu. Sa progression se ralentit alors. J’encourageai sa main d’opale d’un « oui » éolien au creux de son oreille. Elle continua alors sa conquête de mon corps jusqu’à son extrémité.Ainsi étions-nous devenus le jouet de l’autre. De mon coté je malmenais son clitoris dardant et m’aventurais en elle d’un doigt espiègle, jouant à découvrir ce que chaque centimètre carré de cette peau brûlante pouvait lui procurer de spasmes et de gémissements. Alors, elle répliquait en serrant plus fort mon sexe, en accélérant la cadence de sa caresse. Parfois, lorsque je mettais le doigt sur une région particulièrement sensible, elle, se cambrant serrait mon membre si fort, que je croyais qu’elle cherchait à étrangler cet inconnu qu’elle ne voulait pas lâcher. Et moi je désirais ardemment et de plus en plus sentir une autre étreinte. J’aimais ces jeux, mais j’en voulais plus. Alors, à la faveur d’un mouvement dans notre étreinte, deux fers chauffés à blanc entrèrent en contact. Tout s’arrêta le temps d’un respiration, puis Anna fit taire le vacarme du silence d’un « oui » tranché, soufflé d’entre ses lèvres comme d’une sarbacane. Toujours allongé, face à face, Anna passa ses jambes de part et d’autre de mes hanches et mis ses bras autour de mon cou. Je l’embrassai alors avec tendresse pendant que ma main se saisissait de sa fesse pour l’attirer inexorablement vers notre destin. Ma verge heurta à nouveau son bouton brûlant. Je fis alors glisser mon membre sur toute la longueur de sa vulve, tirant un long ronronnement à Anna. Quand je me retrouvai enfin face à l’entrée de son sexe, joueur, je me fis attendre, mimant plusieurs fois l’intrusion libératrice ce qui eut pour effet de faire rire ma compagne. – Arrête, par pitié, souffla-t-elle, amusée et avide.
– Quoi donc ? Demandai-je alors, faisant fi de ne pas comprendre.
– Allez, dit-elle alors, lascive et affamée par l’imminence.
– Allez quoi ? Répondis-je, féroce. Elle déposa alors un baiser d’une brûlante sensualité sur mes lèvres, puis me dit :- Allez, baise moi !Obéissant alors à cet ordre, j’entrai en elle, lui tirant un gémissement roque et long. Chaque millimètres ainsi conquis était une vie de plaisirs chauds qui entouraient mon sexe qui entra jusqu’à la garde, plaquant ainsi son bouton d’amour contre mon bas ventre. Ses ongles se plantèrent alors dans mon dos. Une fois ainsi bien l’un dans l’autre, j’embrassai à nouveau Anna qui n’en tut pas pour autant son plaisir. J’entamai alors cette mécanique des sens, faite de subtilités que l’on apprend en tendant l’oreille. Chacun de mes va et viens était un soulagement. L’harmonie de mes facettes atteignait son paroxysme. Je l’avais tant désiré. L’emprise de son sexe sur le mien était de loin le plus grand délice que j’avais ressenti de ma vie. Anna et moi n’avions de cesse de nous embrasser, tant pour étouffer nos gémissements que parce que notre désir l’un pour l’autre était au sommet. Mais si le cœur et le vice se partageaient la scène, chacun voulait son monologue. Ce que nous faisions n’était pas une fin, juste le début du dernier acte. La politesse et la volupté de ces premiers mouvements laissa alors progressivement place à la passion. Mes coups de reins se firent alors plus implacables. La caresse de mon sexe pour son trésor se fit plus virile et guidé par le feu qui me consumait et qui me ramenait à cet état d’animal instinctif, sensuel et joueur. Je cherchais les angles, les endroits qui faisaient gémir Anna plus fort. Cédant à son tour, Anna commença alors une danse du bassin. Comme plus tôt, elle prit alors le contrôle de mon sexe et de son plaisir. Elle lâcha alors son emprise meurtrière de mon dos pour me pousser sur le coté, je me retrouvai alors allongé, Anna à califourchon sur moi. Bien que ça ne fut pas nécessaire, cette vision me donna encore plus de vigueur. Anna dans sa perfection opaline se laissa glisser lentement une première fois sur toute la longueur de ma virilité, lui tirant un long trémolo gourmand que j’accompagnai d’un soupir de plaisir. Elle recommença alors plusieurs fois cette gymnastique au ralenti. Moi, en feu je voulu alors répondre fougueusement mais l’étreinte de ses cuisses m’en empêcha. Je lui lançai un regard suppliant qu’elle ne vit probablement pas mais il n’aurait eu aucun effet. C’était elle qui avait les affaires en main maintenant. Anna s’empalait sur mon membre, profitant de chaque seconde que je l’avais fait tantôt. Moi, ainsi réduit à simple objet dédié à son plaisir, je goûtais cette position non sans désespérer de ne pouvoir faire quoi que ce soit que de subir. Elle sentait que je tentais de forcer ses cuisses qu’elle tenait serrées. – Non non, dit elle, hum …, c’est moi qui commande.
– Tu es cruelle, répondis-je entre supplique et amusement.
– Oh mon chéri, …. aah … hum … , mais non. Tu n’aimes … hum … pas ?
– Bien sûr que si, hum … , J’adore … hum … te voir comme ça … hum … Tu es tellement belle !
– Oh ! Fit-elle, attendrie.Moi toujours en elle, elle se pencha alors sur moi. Ses seins contre mon torse, elle plaça son visage à quelques centimètres du mien, je sentais son souffle chaud sur mes lèvres. L’étreinte de ses cuisse se libéra alors tandis que nous échangions un baiser passionné et lascif. C’était le moment ou jamais d’obtenir ma revanche. Je passai alors mes main derrière ses hanches et les joignis solidement. Lorsque Anna s’en rendit compte, il était déjà trop tard pour elle. Je remontai alors mon bassin d’un coup sec, ce qui tira un cri d’étonnement à celle qu’un temps j’avais qualifiée d’ »ingénue ». – Aaah ! Oui ! Encore ! souffla-t-elle à mon oreille.Alors, je recommençai ce traitement sans douceur de son intimité. Cette fois-ci, c’est elle qui ne pouvait rien faire que subir mes a coups. À peine pouvait-elle onduler comme elle l’avait fait plus tôt. De faire l’amour tout à l’heure, désormais nous baisions. Je chahutais la chatte bouillante d’Anna qui subissait avec délice ce traitement. Impuissante, elle soufflait, gémissait, râlait, la tête à coté de la mienne, ses cheveux tombant sur mon visage. Je haletais doucement, surmontant parfois mes gémissements de son prénom adoré. Les claquements sourds de mon corps contre le sien me donnèrent alors une idée. Lâchant mon étreinte, ma main droite s’éleva alors dans les airs pour aller s’écraser contre la fesse gauche d’Anna. La surprise de cette fessée impromptue fit se redresser mon amante immédiatement qui me regarda alors. Un grand sourire complice illuminait son visage. Puis, sans que ne put dire quoi que ce soit, elle replongea vers mon visage. Je repris alors une cadence plus lente et abatis une nouvelle main leste sur sa fesse, puis une autre. Je ne me préoccupais plus du bruit que cette correction consentie pouvait faire. Moi, toujours bien en elle, elle, allongée sur mon torse, la croupe relevée pour donner tout le loisir à mes mains de la claquer pendant qu’elle ondulait, lascive. Le cœur n’était plus qu’un élément du décor. C’était certes l’amour qui motivait, mais c’était bien la faim charnelle qui animait nos corps. Chaque nouvelle fessée rendait la retenue de ses gémissements plus difficile. Je sentis alors mon sexe se trouver de plus en plus à l’étroit, victime de contractions de plus en plus importantes. Cette étreinte toujours plus intense fit monter de plus en plus mon plaisir qui faisait palpiter le sang le long de mon organe et dans tout mon corps. Mes coups de reins et mes fessées se firent alors à nouveaux de plus en plus forts. Au bout de quelques instant cependant, elle demanda grâce en saisissant mon poignet qui allait inlassablement rencontrer bruyamment rencontrer sa délicieuse chair.- Stop, fit-elle, haletante. Je vais mourir si tu continues
– Je dois admettre que je n’aimerais pas ça. Répondis-je, amusée de la voir ainsi.Anna se leva alors, dégageant par la même occasion mon membre de son sexe. Je cru alors qu’elle souhaitait arrêter là la partie. Elle debout, moi allongée entre ses jambes, elle me surplombait. D’un geste lent et peu assuré en raison de l’instabilité du matelas, elle leva doucement sa jambe et porta son pied droit devant mon visage. Immédiatement, je me saisi de l’offrande et y déposai un baiser, puis un autre. – Lèche … , entendis-je alors dire celle dont je maltraitais les fesses quelques instants auparavant.Je m’exécutai sans faire d’histoires et passais ma langue sur l’objet de ma paraphilie. J’étais ravie qu’Anna me permette à nouveau de donner libre cours à mon goût pour les pieds féminins. Je m’appliquais pour rendre l’expérience aussi agréable pour elle qu’elle ne l’était pour moi. Je ne savais pas si elle aimait cela ou non mais la vie est faite de compromis. Après quelques instants, je levai les yeux vers ma maîtresse pour constater qu’elle me regardait avec un visage intense tandis que sa main droite semblait s’occuper avec frénésie de son entre-jambe. Cette vision me rendit encore plus fou de désir pour elle. La position n’étant pas des plus stable pour elle, Anna reposa alors son pied sur le matelas puis vint s’allonger à nouveau à coté de moi.- Viens, murmura-t-elle alors.Primale et primaire, je vins alors me placer entre ses jambes. Du bout de ma virilité, je cherchai alors à nouveau l’entrée de ce foyer fabuleux qu’elles renfermaient. Je m’y laissai glisser avec joie tandis qu’Anna reposait ses jambes sur mes épaules pour se retrouver avec la tête entre ses genoux. Cette position me permit alors d’atteindre des zones jusque là épargnée de son intimité enflammée, ce qui tira alors un cri aigu à mon amante d’opale qui se saisit alors d’un oreiller pour étouffer les suivants. Ses yeux étaient grand-ouverts et me fixaient. J’accrochai alors mon regard au sien, ce qui ajouta encore plus à la tension. Nos respirations contrariées soufflaient à l’unisson tandis que j’allais en elle avec fougue. A nouveau, mon sexe turgescent entrait et sortait de ce fourreau incandescent qui dans un merveilleux paradoxe, le désirait à chaque fois plus ardemment tout en lui laissant de moins en moins de place, le poussant alors à redoubler de force. Dans mon bas ventre la chaleur et la tension se faisaient de plus en plus intenses. Les spasmes sur lesquels mon membre passait étaient de merveilleuses caresses sur ma figure de proue. Les cris étouffés d’Anna ne me laissaient que peu de doute sur la suite des événements. Je m’écrasais avec plus de force encore contre ses fesses tandis qu’elle me faisait captif de ses jambes. Les muscles de son sexe se contractaient de plus en plus. Je cru l’espace d’un instant que j’allais en rester prisonnier. Les yeux d’Anna toujours dans les miens, ses gémissements étouffés s’accélérèrent autant que mon souffle. Mon sexe était maintenant comme agrippé en elle, mon plaisir allait atteindre son zénith tout comme le sien.Un énième va et viens, une contraction plus violente, un cri long assourdi par un oreiller, des palpitations libératrices, un regard intense dans la pénombre. Un moment hors du temps dans lequel se trouvent une femme et un homme nus et haletants. Une respiration béate puis un doute, alors deux bras viennent autour de mon cou pour le chasser. Deux corps fourbus couronnés chacun par un sourire dont l’un d’eux laisse échapper une bêtise. Je m’allonge auprès d’Anna qui murmure qu’elle aussi sait dire des bêtises. Sa tête vient se poser sur mon torse. Mon cœur bat encore la chamade. Aucun de nous deux ne parle. Dans cette situation-là, que peut-on dire d’autre à part quelque chose d’idiot. Je me contente de déposer des petits baisers sur la tête d’Anna auxquels elle répond en ronronnant doucement. – Cool, non ? Finit-elle par dire d’une voix sereine.
– Fantastique, répondis-je alors. – Tout de même, t’es aussi bizarre que moi, fit-elle avant de se mettre à rire.
– Alors ça, c’est pas sympa, ça mérite une bonne fessée, jeune fille ! Répondis-je, faisant mine de me mettre en colère.
– Oh non alors. J’ai eu ma dose pour ce soir, ouch, fit- elle en grimaçant.
– Je suis désolé, dis-je sincèrement. Tu n’as pas trop mal ?Elle redressa alors sa tête et pour toute réponse m’embrassa avec tendresse. Alors, nous commençâmes à parler de tout et de rien. C’est fou comme faire l’amour permet de remettre l’esprit à l’endroit. Je ne voulu pas parler du lendemain. Le présent était bien trop parfait. J’écoutais mon amante parler de son travail, de ses envies futures, de Noël qui allait venir rapidement, etc. En tournant mon regard vers le laptop qui avait fait des merveilles sur le corps d’Anna. Il était près de cinq heure du matin.- W, me dit-elle. Est-ce que tu m’en voudrais si j’allais terminer la nuit dans ma chambre ? Je ne voudrais pas que les autres me voient sortir de chez toi.
– Tu regrettes ? Je m’en voulu immédiatement d’avoir posé cette question stupide.Elle planta alors son regard dans le mien et me dit d’un ton sec et non sans un sourire :- Franchement, s’il n’était pas si tard, je recommencerais.
– Pardon alors. Non, ça ne me dérange pas. Rien ne doit aller à l’encontre de ce que l’on souhaite. Répondis-je en lui souriant, soulagé de sa réponse. Un dernier baiser appuyé puis Anna se leva du lit. Pour la dernière fois, je pus voir ce corps d’albâtre avec lequel je n’avais fait qu’un plus tôt dans la nuit. Me tournant le dos, se dirigeant vers la porte, Anna se baissa alors pour ramasser sa petite culotte et sa chemise de nuit. Devant la vision de ces deux globes charnus qui me laissaient deviner juste en dessous d’eux cette petite friandise adorée, j’eus à mon tour envie de recommencer. Elle enfila, à mon grand regret la chemise de nuit, mettant fin à mon œillade lubrique. Juste avant de passer la porte, Anna se retourna vers moi et me souffla un baiser que je lui rendis. La porte se referma. J’enfouis alors mon visage dans l’oreiller et m’endormis en quête de l’odeur d’Anna.© Copyright : Ce récit comme tous les autres sont protégés par le Code de Propriété Intellectuelle.
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