Tu es allongĂ©e Ă plat dos sur le grand lit Ă baldaquin aux lourdes tentures, dĂ©barrassĂ© des draps et des couvertures, pas mĂŞme un oreiller, ce lit ressemble Ă un lac de montagne. Ton corps dorĂ©, bronzĂ© de l’étĂ©, tranche avec la blancheur de ta couche, tel un Ă®lot calme et tranquille sur l’étendue d’eau. Seul un spot de lumière rouge illumine notre théâtre amoureux. La pièce est plongĂ©e dans la pĂ©nombre, des ombres furtives vont et viennent autour de nous, l’air n’est envahi que par une douce mĂ©lopĂ©e de gĂ©missements et de soupirs parfois soulignĂ©s d’un cri de jouissance, d’extase, de plaisir. Le plaisir, tel est le maĂ®tre mot, la devise de ce club libertin.Tu ne te reposes pas, bien au contraire, tous tes sens sont en alerte.Tes poignets, liĂ©s par une fine cordelette, rejettent tes bras si dĂ©licats au-dessus de ta tĂŞte, il t’est impossible de rassembler tes mains sur ta poitrine, la cordelette est attachĂ©e elle-mĂŞme Ă un des montants de ce lit. Tes adorables petits pieds reposent au sol, tes chevilles fines sont entravĂ©es par des liens solides reliĂ©s au lit. Les jambes largement Ă©cartĂ©es, offrent ta vulve et ton mont de VĂ©nus au regard des voyeurs, nombreux en cet endroit. Ton sexe, soigneusement rasĂ© et Ă©pilĂ©, comme toujours, est au paroxysme de l’excitation, les grandes lèvres cramoisies par le dĂ©sir et l’afflux sanguin ne dissimulent rien de ton anatomie la plus intime, ton bouton d’amour est Ă©rigĂ© telle une sentinelle protĂ©geant un trĂ©sor, et quel trĂ©sor ! Ta fĂ©minitĂ©, ton puits d’amour, ta source de vie…Les fesses, au bord du lit, ne cachent pas non plus ton petit trou si mignon, si tendre, lui aussi exempt de toute pilositĂ©. Tes seins gonflĂ©s par le dĂ©sir – dont les arĂ©oles brunies hurlent leurs envies d’être Ă©treintes, sucĂ©es, caressĂ©es – sont exposĂ©s aux mille convoitises des mâles et des femmes qui t’observent.Je suis Ă genoux devant toi, au milieu de la fourche de tes cuisses, le majeur de ma main droite est totalement enfoui dans cet anus si tendre. Je t’ai longuement prĂ©parĂ©e tout Ă l’heure sous la douche, la peau lavĂ©e du sel de notre bain de mer, apaisĂ©e des morsures du soleil, puis je t’ai massĂ©e très longtemps, ne laissant nulle partie de ton corps sans la caresse de mes mains. Mon massage s’est fait moins Ă©nergique, mes mains se sont faites caressantes, aimantes, douces, tellement douces que tu t’es abandonnĂ©e, confiante, heureuse de me savoir Ă tes cĂ´tĂ©s. J’ai commencĂ© Ă te lĂ©cher l’intĂ©rieur des cuisses en dessinant des cercles concentriques qui, petit Ă petit, se sont rapprochĂ©s de ton intimitĂ©, j’ai Ă©vitĂ© soigneusement ton bouton d’amour sorti de sa cachette, j’ai contournĂ© tes lèvres si tendres, je me suis dirigĂ© lentement vers ce petit trou si charmant, dont je connais très prĂ©cisĂ©ment le goĂ»t et la texture.La première introduction de ma langue, dardĂ©e telle une petite bitte, t’a fait soupirer d’aise. Les allĂ©es et venues de ce minuscule dard, tout au fond de toi, t’ont Ă©clairĂ©e sur mon dĂ©sir, mon envie, mes intentions. GĂ©nĂ©reusement enduit de gel, mon majeur remplace ensuite ma langue, je ne lèche pas ton petit clitoris, ce sera pour plus tard, mais je te caresse de ce doigt Ă l’ongle soigneusement taillĂ©. Tu n’es pas insensible Ă ce massage intime, tes hanches sont agitĂ©es d’une houle ocĂ©anique, ta peau est recouverte d’une fine sueur mĂ©langĂ©e aux huiles essentielles, ton corps exhale de tous ses pores l’amour et le plaisir, ta gorge Ă©met des sons inarticulĂ©s, des gĂ©missements. Dans un sursaut de retenue, tu te mords les lèvres, alors mon doigt se concentre au travers de la fine paroi sur ton point G ! C’en est trop ! Tu lâches un cri de jouissance ! Tu m’exhortes Ă continuer, Ă ne pas arrĂŞter cette caresse, je te regarde et je souris, ma main gauche se pose sur ton mont de vĂ©nus alors que j’introduis lentement mon index dans ton fondement, ne laissant plus solitaire le majeur !Surprise par cette pĂ©nĂ©tration, tu cries maintenant sans retenue, ton corps est arc-boutĂ©, seules tes Ă©paules touchent le lit. De ta bouche sortent des encouragements Ă faire rougir un rĂ©giment de lĂ©gionnaires, Ă inciter tout un sĂ©minaire Ă dĂ©serter les saints lieux ! Ton ventre vient au-devant de la caresse, tu t’empales littĂ©ralement sur mes doigts, accentuant la pression de ma main posĂ©e sur ton ventre, je dĂ©cuple ton plaisir et je t’arrache des cris de bonheur. Tu me demandes de continuer encore et encore, tu me dis combien c’est bon, combien tu aimes ĂŞtre ainsi dĂ©foncĂ©e, que cela ne devrait jamais s’arrĂŞter !D’un regard, je jauge la montĂ©e de ton plaisir, tes paroles s’enrayent au fond de ta gorge, elles sont remplacĂ©es maintenant par un râle de jouissance. Je porte alors l’estocade ! Écartant les doigts de ma main gauche, je dĂ©gage totalement ta vulve, ton clitoris complètement congestionnĂ© apparaĂ®t Ă mes yeux ravis, j’approche doucement ma bouche vers ce petit dĂ©tonateur ! Les yeux Ă©carquillĂ©s, tu me vois avancer millimètre par millimètre, rĂ©alisant ce Ă quoi tu vas succomber, voici que tu refuses cette caresse, le NON, pratiquement hurlĂ©, me renforce dans mes intentions, au contact de ma langue dardĂ©e sur ton bouton d’amour, la jouissance dĂ©ferle, les liens pĂ©nètrent dans tes chairs, tu ne les sens pas, la demi-douzaine de voyeurs et voyeuses se branlant autour du lit ne comptent pas plus pour toi que les minuscules grains de poussière traversant la lumière du spot. Tu lâches un OUIIIIIIIIIIIIIIIIIII, Ă dĂ©crocher les lustres ! Pour toi, Ă cet instant, le monde s’arrĂŞte, la terre s’écroule, le lit s’envole telle une fusĂ©e cosmique, te voilĂ plongĂ©e dans la quatrième dimension, un tourbillon de sensations emporte tes sens. Tes seins sont animĂ©s d’une vie intĂ©rieure, ton ventre se contracte au rythme de ton plaisir, les vagues de jouissance se succèdent plus violentes les unes que les autres !Puis soudain comme dĂ©connectĂ©e d’une invisible prise de courant tu t’affales, tes muscles se relâchent, tes jambes tremblent, ta respiration est saccadĂ©e, des perles de sueur roulent sur ta peau. Je relève la tĂŞte et je te regarde longuement, je retire dĂ©licatement mes doigts de ta grotte secrète, je dĂ©tache tes liens enserrant tes chevilles, tout en baisant les marques rouges incrustĂ©es sur ta peau, je dĂ©fais la fine cordelette qui laissera Ă tes poignets de larges zĂ©brures, malgrĂ© la douceur de mes lèvres, et je te remonte totalement sur le lit. Le contact d’une serviette humide et fraĂ®che sur tes tempes te fait ouvrir les yeux, tu me regardes, grave, sĂ©rieuse, puis un sourire illumine ton visage, te redressant sur les coudes, tu me tends les lèvres, je t’embrasse tendrement en appui sur les bras, seules nos lèvres et nos langues sont unies par ce baiser torride.Me repoussant dĂ©licatement, tu prends soudain conscience de la formidable Ă©rection de mon sexe, Ă©cartant les jambes, sans un mot, d’un regard, tu m’invites Ă te prendre. Avec un « Han » de bĂ»cheron, je t’investis tout entier, d’une seule poussĂ©e, tes ongles s’incrustent dans la peau de mes flancs, tes dents se referment sur le muscle de mon Ă©paule et ton vagin entreprend un massage invisible aux yeux des autres, mais au combien stimulant.Je t’aime mon Amour !Moi pour Toi.