Le flâneur parisien de 2019 trouvera au 123 boulevard Voltaire, un commerce anodin, une charmante pâtisserie à la terrasse bien sympathique en été. Un petit havre de paix que rien ne prédispose à défrayer la chronique, un sage immeuble de style haussmannien qui ne justifierait pas un tel titre.Et pourtant !Pourtant, si nous remontons au printemps de l’an de grâce 1891, cet immeuble faisait la une des journaux. Le Tout-Paris huppé se pressait à ses portes pour une visite vespérale entre spectacle et souper. Ces dandies et ces élégantes venaient y rechercher le grand frisson pour pouvoir annoncer dans les conversations de salon : « J’y étais ».Dans lesdits salons, on ne parlait plus que d’esprit. Non pas celui d’Aurélien Scholl, de Jules Claretie ou d’un quelconque Henri Rochefort, non, d’esprits, on évoquait ceux qui hantaient cette paisible demeure.« Une maison hantée en plein Paris, vous n’y pensez pas, impossible ! » me rétorqueront les sages et les défiants. Mais si, cher lecteur, et la presse de l’époque en avait abondamment parlé.À la fin de l’hiver 1891, les locataires du lieu perçurent des sons. En premier lieu, des borborygmes, puis des gargouillis sourds et quelque chose ressemblant à des explosions. La rumeur courut dans la ville que des évènements étranges, voire paranormaux se produisaient à cet endroit.L’engouement fut tel que tous les soirs une foule se pressait devant l’immeuble au point que la préfecture de police s’en inquiéta. L’inspecteur Jaume et son adjoint le brigadier Pitivier furent dépêchés sur les lieux et leur rapport attendu avec impatience.Les pandores se présentèrent à ladite adresse pour constater… et ils constatèrent… ! Le phénomène commençait vers dix-huit heures pour s’atténuer puis disparaître aux environs de minuit. Quant à sa cause, leur rapport était plus que dubitatif. Ils avaient interrogé les locataires, visité et sondé toute la bâtisse et rien… ! Aucune explication plausible ne venait étayer leur compte-rendu.Les autorités ne pouvaient tolérer cela, cet audit n’avait fait que renforcer la tocade de la bourgeoisie. Les racontars les plus fantaisistes couraient les rues. Il fallait réagir… ! Le préfet de police mandata un de ses amis, professeur à l’école d’architecture et sommité en la matière.L’expert en redingote et chapeau haut de forme se présenta sur le site incriminé accompagné de ses commis. L’allure docte du personnage et la méticulosité que mirent ses adjoints à examiner la construction encouragèrent les protagonistes à en accepter les conclusions.Avec forces croquis et d’absconses formules mathématiques, l’homme de l’art démontra le bien-fondé de ses analyses. La coupable : la fosse d’aisances située au sous-sol. Sa fermentation produisait des bulles de gaz, qui, remontant dans les différents conduits, provoquaient les bruits suspects.Cette explication bien peu « glamour », aussi nauséabonde que rationnelle, pour satisfaire les autorités, n’en déçut pas moins la bourgeoisie et provoqua son désintérêt. Et puis, sans doute, un autre sujet d’engouement apparut, bientôt lui-même supplanté à son tour, par un autre. Le 123 boulevard Voltaire fut évincé des conversations de salon pour retomber dans l’oubli.La fosse septique fut évidemment vidangée et les bruits… perdurèrent. Les locataires furent livrés à eux-mêmes maintenant que l’intérêt populaire était retombé. Pourtant, trois personnes ne se contentèrent pas de cette explication : en premier, les deux condés, l’inspecteur Jaume qui avait des obligations et ne pouvait consacrer tout son temps à une enquête officiellement y délégua son jeune adjoint pour des recherches discrètes sur cette affaire. La dernière personne sceptique (presque comme la fosse susmentionnée), mademoiselle Adrienne Leblanc, pigiste pour différents quotidiens de la capitale, enquêtait aussi à ses heures.Le brigadier Jean-François Pitivier en jeune homme alerte et ambitieux, désireux de pouvoir complaire à son supérieur et bien sûr de progresser dans la hiérarchie, s’attela immédiatement à la tâche.L’immeuble comprenait deux échoppes au rez-de-chaussée qui ne posaient aucun problème, puis cinq étages d’appartements pour finir par les chambres de bonnes sous combles. Le policier fit subir un interrogatoire approfondi aux occupants et trouva que les problèmes ne survenaient que sur le côté droit de l’immeuble et seulement à partir du deuxième étage et pour cause, le premier n’était plus habité. Cela permettait de circonscrire les recherches à cette partie de la bâtisse.Jean-François dressa la liste des personnes concernées :• Au second, demeurait madame de Rabutin, veuve désargentée d’un militaire mort sans gloire pendant une guerre coloniale.• Au troisième, résidait le couple Chambard, lui, nouveau riche dans le commerce assurait un joli train de vie à son épouse, même s’il la trompait éhontément chaque soir… !• Au quatrième, le couple Mercier dont monsieur était fonctionnaire au ministère des Finances.• Au cinquième, madame Bardet et sa fille, toutes deux institutrices.• Et enfin, dans les chambres de bonnes, Lisette qui servait madame de Rabutin et Fanny qui officiait auprès des Chambard.Mademoiselle Adrienne Leblanc, notre distinguée journaliste, par des voies détournées parvint aux mêmes conclusions. Pour une jeune femme, en cette fin de dix-neuvième siècle, réussir dans le journalisme n’était pas à portée de la première venue. Son rédacteur en chef l’avait tout de suite mise au parfum : pour réussir, il fallait coucher – bon, admettons – aussi, elle coucha. Quand l’homme, après l’avoir prise, lui prit un article de vingt lignes pour dix sous la ligne, elle estima ce marché, un marché de dupes. Les catins du faubourg Saint-Denis se voyaient mieux rétribuées. Non, il lui fallait un scoop comme disaient nos voisins d’outre-Manche, une nouvelle extraordinaire qui mettrait toutes les rédactions à ses pieds… !L’enquêteuse, fervente lectrice de « Mister » Poe, s’imaginait en digne héritière de son héros, le chevalier Dupin. Elle passait le plus clair de son temps dans les sombres couloirs de l’immeuble incriminé et y glanait de-ci, de-là quelques informations qui lui permirent par recoupements de circonscrire aussi le problème. Sa mignonne frimousse et sa propension au papotage lui avaient ouvert bien des portes. Le brigadier voyait, bien sûr, d’un mauvais œil cette détective en jupons empiéter sur SON enquête.Adrienne était la fille unique de l’imprimeur honorablement connu, Maurice Leblanc, non, pas le papa d’Arsène, mais un homonyme. Ce brave homme étant veuf et n’ayant eu que cette fille, céda immédiatement à son caprice quand elle lui dit vouloir louer le premier étage droit du 123 boulevard Voltaire.L’après-midi du premier jour d’enquête, le jeune flic se présenta à la porte de madame de Rabutin et lui exposa sa requête : pouvoir suivre chez elle toutes ces manifestations étranges, les minuter et en consigner toutes les circonstances et particularités. La maîtresse de maison acquiesça avec joie, ces bruits lui portant sur les nerfs depuis un bon moment.Elle installa confortablement le jeune homme au salon et pria Lisette de préparer une collation, puis lui demanda d’expliquer son travail.— Jeune homme, ma collaboration vous est acquise, comment comptez-vous procéder ?— Je vais écouter, madame, je vais enquêter et je vais trouver.— Quel beau programme, mon jeune ami, ces bruits me font peur. Me protégerez-vous ?— Madame, la police est là pour protéger tous les citoyens.— Certes, brigadier, mais moi, je suis si seule et si faible.Une lente reptation transversale avait rapproché madame de Rabutin du roussin qui, conscient que son charme opérait, astiquait copieusement sa moustache en impériale. La dame, d’une physionomie agréable et en dépit d’être de vingt ans son aînée, n’était pas à dédaigner.— Me protégerez-vous, Jean-François ? Puis-je vous appeler ainsi ?— Certes, madame.— Appelez-moi, Élise.— Certes, Élise.L’argousin se fit agripper par le revers de son veston et happer par un baiser fougueux de la veuve.La chose fut prestement engagée et quand Lisette entra au salon avec les amuse-gueule, elle put admirer le cul nu d’un policier, « investiguer » l’entrejambe de sa patronne. Vu la carence d’activité physique de sa patronne, elle préféra déposer discrètement son plateau et se retirer pour laisser Madame « jouir » du moment.Bien sûr, l’état de manque d’Élise ne permit pas à la séance si prompte conclusion et ils récidivèrent toute la soirée jusqu’à l’épuisement du flic, mais non celui de la femme qui en aurait volontiers redemandé une petite dose. Vers minuit, Jean-François, complètement essoré, quitta l’appartement et constata que son enquête n’avait pas avancé. Pas grave, se dit-il, demain est un autre jour. Il lui fallait maintenant se reposer…Pendant ce temps, Adrienne avait emménagé dans son appartement du premier, pour écouter les bruits. En ce premier jour, ses observations sonores furent quelque peu « polluées » par les activités des personnes habitantes à l’étage supérieur. Activités qui ne laissaient d’ailleurs aucun doute sur leur nature. Sachant que le policier faisait ses constatations à ce moment même à cet endroit, elle se dit qu’elle n’allait pas être beaucoup concurrencée dans sa propre enquête.Les bruits commencèrent effectivement à 18 heures et montèrent crescendo pour atteindre leurs paroxysmes entre 20 et 22 heures puis décrurent doucement pour s’éteindre vers minuit. La belle comprit que le précédent locataire ait fui l’endroit.Elle sortait dans la cage d’escalier à peu près toutes les heures et parcourait les étages. Sa constatation première fut que les bruits décroissaient au fur et à mesure qu’elle montait. Ceci semblait corroborer l’hypothèse de la fosse septique. Il faudrait que le lendemain, elle visite les sous-sols. Vers minuit en redescendant, elle vit le policier sortir de chez madame de Rabutin, le vêtement enfilé à la hâte et la moustache de guingois…Le jour suivant en entrant dans l’immeuble, l’enquêteur tomba nez à nez avec Adrienne.— Que faites-vous encore là, Mademoiselle ?— Je vais à la cave, Monsieur.— Vous n’avez rien à faire ici, Mademoiselle, vous gênez MON enquête, allez, circulez, dehors.— Que nenni.— Comment cela, rébellion ? Refus d’obtempérer ? Il va vous en cuire !— Certes non, monsieur le policier, tout simplement, je suis ici chez moi.— Pardon ?— Oui, j’habite ici, au premier et je vais maintenant dans MA cave ! Bien le bonjour, dit-elle en s’engageant dans l’escalier du sous-sol.Le brigadier suivit des yeux la jeune femme. « Belle frimousse et une sacrée silhouette, mais quelle emmerdeuse », pensa-t-il. Il monta ensuite les étages pour se rendre chez les Chambard. Fanny, la soubrette, lui ouvrit, avec un sourire enjôleur, elle le pria d’entrer.— Installez-vous, je vais prévenir Madame.L’enquêteur s’installa sur le sofa, croisa les jambes, rectifia le pli de son pantalon puis laissa traîner un regard distrait sur le salon. La décoration, d’un mauvais goût notoire puait le nouveau riche inculte. Ses réflexions furent interrompues par l’entrée d’une femme superbe. Rien dans son port de tête ou dans sa silhouette gracile n’aurait laissé augurer de son âge. Au demi-siècle révolu, revêtue d’une robe d’intérieur, elle était d’un maintien et d’une élégance rare, presque un anachronisme dans cet environnement kitch ! L’homme se leva à cette apparition pour la saluer et se présenter :— Brigadier de police Jean-François Pitivier, Madame, pour vous servir.— Marianne Chambard, lui répondit-elle en lui présentant lascivement sa main à baiser.L’argousin s’exécuta, bien entendu, et se releva le rouge aux joues.— Vous examiniez la décoration ?— Euh, oui, c’est… charmant.— Moi, Monsieur, je qualifierais cet intérieur d’un autre mot qui certes commence aussi par « ch », mais ne contient que cinq lettres. Que voulez-vous, mon époux a engagé un décorateur professionnel et a lui-même, un goût déplorable !— Impossible, Madame, il ne vous aurait pas comme épouse.— Vous êtes un enjôleur, Monsieur, répondit Marianne avec un petit sourire en coin.— Je ne dis que la stricte vérité, Madame.— Pour être claire, en me mariant avec monsieur Chambard, je n’épousai pas un homme, mais son portefeuille.— Euh, fit le roussin en se raclant la gorge.— Suivez-moi, nous allons dans mon boudoir. De toute façon, c’est dans ma chambre que les bruits pour lesquels vous enquêtez sont les plus perceptibles.L’argousin flottait entre deux idées, faire progresser son enquête ou rééditer la bonne fortune de la veille. L’hôtesse choisit pour lui en lui indiquant un fauteuil dans le fameux boudoir et le laissant là, seul.Le premier dépit passé, le poulet sortit son carnet, son crayon et sa montre gousset, prêt à chronométrer tous les évènements. C’est bien avant dix-huit heures que les premiers bruits se manifestèrent. Curieusement, cela ne ressemblait pas à ce que le roussin avait entendu lors de la première enquête. Il le perçut plus doux, plus feutré… plus féminin et puis il arrivait facilement à localiser ce bruit.Cela venait de la pièce voisine et ressemblait fort aux soupirs de volupté que peut exhaler une femme s’abandonnant aux plaisirs de l’amour. Jean-François n’y résista pas, il se leva et glissa un œil indiscret par le trou de la serrure.La vue directe dont il bénéficiait sur un lit… le ravit. Un lit où Fanny et sa maîtresse se gougnottaient allégrement. La scène magnétisait son œil et échauffait sa libido. Sa main ne put s’empêcher de rejoindre son entrejambe et de malaxer, à travers le tissu, un membre qui ne postulait qu’à se tendre fièrement.Trop à l’étroit dans le pantalon, cette biroute demandait un peu d’air et une main salvatrice. Le temps passa ainsi sans qu’il ne s’en rende compte. Les fesses à l’air, le pantalon aux chevilles et l’œil au trou de la serrure, il fit connaissance avec le maître des lieux.— Mais qu’est-ce que… ? dit M. ChambardLe policier se releva rapidement, surpris, et offrit des deux mains une protection à ce sexe qui trouvait la situation de moins en moins excitante. Le propriétaire reprit :— Que faites-vous chez moi et dans cet appareil ?— Je, euh, police, répondit-il.— Police ? Vous êtes plutôt un jean-foutre, un malotru, dehors !Joignant le geste à la parole, il prit l’argousin au collet, le traîna presque, le pantalon sur les mollets entravant sa marche et le projeta sur le palier. C’est là qu’Adrienne, redescendant des étages, put admirer deux fesses blanches et rondes.Notre journaliste avait passé son début de soirée assise près de la fosse d’aisances. Elle s’y ennuya fort, d’autant qu’il ne se passa rien et que les odeurs nauséabondes n’y accélérèrent pas le rythme du temps. Elle se déplaça dans la pénombre de cette cave et après maints tâtonnements, elle commença à percevoir des bruits. Ceux-ci, plus ténus que ceux perçus dans son appartement au premier étage, semblaient provenir de l’étage supérieur, le rez-de-chaussée, là où la boulangerie tenait son échoppe.Après sa déconvenue de la veille, Jean-François se morigéna. Il fallait qu’il se concentre sur son enquête ! Il se présenta, le lendemain, à l’heure dite à la porte des Mercier. L’épouse entrebâilla l’huis et demanda au policier d’attendre que son mari rentre, il ne serait pas convenable qu’une femme, mariée de surcroît, reçoive seule un jeune homme.C’est sur le palier qu’il attendit le retour du conjoint. Celui-ci arriva peu de temps après et se montra on ne peut plus cordial. Il le fit entrer et lui fit prendre place au salon. Les époux s’absentèrent, le laissant seul, il prépara comme la veille carnet, crayon et montre pour effectuer ses relevés.C’est madame Mercier qui revint en premier et vaqua à ses occupations tout en lorgnant de temps à autre vers le pandore. Le mari les rejoignit quelque temps après, une bouteille et des verres à la main.— Vous êtes notre invité, cher monsieur.— Je suis en service, répondit-il— Allons, allons, détendez-vous, nous ne dirons rien à personne.— Mais…— N’est-ce pas, ma chérie, nous ne dirons rien. D’ailleurs, comment trouves-tu notre invité ?La jeune femme prit le temps de la réflexion, examina d’un œil gourmand le policier, puis dit avec un petit sourire coquin :— Appétissant.— Alors, va t’apprêter, tu dois bien cela à notre hôte.Puis se retournant vers Jean-François :— Vous reprendrez bien un petit verre, cher ami ?Le brigadier sentait la situation lui échapper, quel était donc cet immeuble où la lubricité suintait à chaque étage, il s’enfonça un peu plus dans le sofa quand l’épouse revint. Foin de la robe de coton et du sage chignon. La brune avait défait ses cheveux qui tombaient sur ses seins qu’ils masquaient partiellement. De vêtements, elle avait uniquement gardé son corset et ses bas. Cela accentuait la minceur de sa taille et le fuselé de ses jambes. Cette vision provoqua un émoi que Jean-François tenta en vain de masquer à l’époux. Celui-ci, d’ailleurs goguenard, observait la scène le sourire aux lèvres.Quand la femme s’agenouilla devant le roussin et défit son vêtement, il jeta un regard angoissé au mari qui arborait toujours son sourire et, même, levait son verre semblant porter un toast. L’épouse eut tôt fait de dénuder l’argousin et de l’emboucher pour donner à son sceptre la forme désirée. C’est par cet appendice qu’elle l’empoigna pour le diriger vers la chambre conjugale toujours suivie de l’époux qui n’avait oublié ni verres ni bouteille.Elle l’étendit sur la couche maritale et le chevaucha. La situation lui semblait des plus insolites surtout quand il vit l’homme de la maison se dévêtir puis se positionner derrière son épouse pour l’embrocher soudainement par l’anus. Curieuse sensation que d’être accompagné pour investir la belle, situation qui provoqua bientôt son extase.Les trois, maintenant couchés côte à côte reprenaient leurs sens et pour la femme ses envies. La main sur le sexe de Jean-François, elle reprit ses caresses, ce qui provoqua un nouvel émoi. De par sa fonction, missionné il était, de par son envie, missionnaire il devint. Il besogna allègrement la légitime devant l’œil intéressé du conjoint. Tout à son exaltation, ce n’est que quand il sentit un objet oblong effleurer son propre anus puis le poids de l’homme sur lui, qu’il comprit la situation.D’un saut de carpe, il brisa l’étreinte de ce couple pervers, ne prit pas le temps de la réflexion, fonça vers le salon pour reprendre ses habits et fuir cet appartement de sodomites dissolus et dépravés. Nu et sans discrétion, il dévala les escaliers, ce qui éveilla l’intérêt d’Adrienne pour qui tout bruit alertait ses sens. Elle eut juste le temps d’ouvrir la porte palière pour constater que le recto du policier ne déparait pas le verso aperçu la soirée précédente.La journaliste n’avait pas perdu son temps et ses investigations l’avaient menée à s’intéresser à la boulangerie du rez-de-chaussée. Elle s’y présenta en tant que nouvelle voisine et fut fort correctement accueillie comme potentielle pratique. Elle pérora et babilla, comme à son habitude et apprit que si l’artisan commençait son ouvrage vers deux heures, le commerce fermait vers seize heures. N’habitant pas sur place, le couple tenant la boutique n’avait donc jamais été en butte au problème des bruits et d’ailleurs s’en moquait totalement.Ses investigations journalistiques l’avaient fait fréquenter des milieux peu recommandables, mais source de bien des solutions en cas de problèmes. C’est ainsi qu’Adrienne se trouvait fort opportunément en possession d’un rossignol et savait s’en servir. Avec le susdit instrument, elle n’eut aucun problème pour crocheter la porte de la boulangerie et y pénétrer nuitamment en vue d’une inspection détaillée.À l’heure dite, elle entendit effectivement les bruits, mais ils étaient comme feutrés, beaucoup moins audibles que dans son appartement du premier. Une drôle de sensation la turlupinait, elle ne savait quoi, une impression d’être à l’étroit. Une intuition lui fit arpenter la boutique de l’entrée au fournil. Elle y fit dix-huit pas. Elle courut vers son appartement et mesura la même trajectoire et elle fit vingt-quatre pas. Il y avait un problème !Le condé, malgré ses déconvenues, continuait son enquête, et se disait que chez madame et mademoiselle Bardet, les mésaventures étaient impossibles. Comme représentantes du corps enseignant, elles ne pouvaient qu’être « tempérance et modération ». C’est confiant qu’il heurta leur porte.Une accorte dame lui ouvrit et après qu’il eut décliné son identité, l’invita à pénétrer dans l’appartement. Toutefois, un péremptoire « les patins » doucha son optimisme. Bien sûr, cet appartement exhalait l’encaustique et la lavande, un cocon féminin qu’il avait du mal à violer. Il fut convié à s’asseoir dans un fauteuil et à procéder aux constatations. Tout au long de la soirée, il releva des bruits, mais forts ténus à cet étage et se perdit surtout dans ses pensées.La mère et la fille assises en face de lui, chacune plongée dans une lecture, ne lui prêtaient qu’une attention distraite. Il regardait mademoiselle Bardet, Madeleine pour les intimes et la trouvait tout à fait à son goût et de plus, les petits coups d’œil qu’elle lui portait prouvaient que cet intérêt était partagé. La reine mère regardait ces échanges défavorablement et après un moment intervint dans cette succession d’œillades :— Madeleine, n’est-ce pas l’heure de te coucher ?— Mais, maman, il est encore tôt !La conversation de ces dames fit lever un sourcil circonspect à Jean-François. La demoiselle avait largement passé l’âge de ce genre de conversation, il se revoyait dans son enfance où sa propre mère lui faisait le même genre de recommandations… !Cependant, la jeune femme se leva, salua sa mère, lui fit une légère révérence puis s’éclipsa dans sa chambre, une pièce contiguë au salon. La maman la suivit !Le flic essaya de se concentrer sur son enquête, cependant le doux gazouillis, la chansonnette qui émanait de la chambre de la jeune fille le déconcentra. Il s’obligea à s’absorber dans sa mission, mais cette douce voix féminine agissait comme une attraction irrésistible. Après encore quelques tergiversations, le trou de la serrure de la chambre de la jeune femme l’attira comme un aimant. Il s’y pencha pour épier Madeleine.Cette position, des plus tentantes pour une maîtresse femme comme madame Bardet mère, ce postérieur qui tendait l’étoffe du pantalon suggérait tant de souvenirs confus, mais affriolants. Armée d’une longue règle plate en bois, elle administra une magistrale tape sur le cul ainsi offert.— Mais…, dit le roussin en se relevant prestement et en frottant ses fesses endolories.— Pouvez-vous m’expliquer, jeune homme, pourquoi vous espionnez ma fille ?— Je, euh… !L’enseignante, la mine sévère, regardait le policier avec une telle acuité qu’il baissa les yeux, contrit. L’explication véhémente éveilla l’intérêt de la fille de la maison qui sortit de sa chambre et se présenta aussitôt au salon, presque sautillante de joie.— Que se passe-t-il, maman ?— Cet homme t’espionnait.— Ohhh, fit la jeune fille.— Mais non, dit Jean-François.— Mais si, dit la mère.— Il mérite une punition, ne crois-tu pas, Maman ?— Mais non, dit le flic— Mais si, dit la mère.Le condé, maintenant à la merci des enseignantes, ne réagit pas immédiatement quand Madeleine se précipita à ses pieds pour lui baisser son pantalon. Cette situation aurait pu être espérée en l’absence de la génitrice, mais pour le moment le gênait beaucoup… enfin seulement un court laps de temps, jusqu’à ce que la demoiselle ne prenne sa verge dans une main et ses bourses dans l’autre.— Vous méritez une punition, reprit l’aïeule.— Mais non, dit le roussin.— Mais si, dit la vieille.— Mais si, dit la jeune.Jean-François se faisait maintenant copieusement astiquer le goupillon par la fille de la maison et rougissait de voir l’intérêt que portait la mère à ces pratiques. Le brigadier pensait avoir touché le fond de la perversité dans son enquête, mais, avec ces femmes, un nouvel abîme s’ouvrait sous ses pieds. Le problème et il s’en rendait compte, consistait surtout en son approbation progressive de l’exigence de ces dames. Son dard appréciait l’attention et durcissait régulièrement dans la main experte. La dopamine et les endorphines anesthésiaient lentement son cerveau et l’amenaient à l’acceptation de l’acte.— Je vais vous punir, reprit la marâtre.— Pas trop fort, répondit timidement le policier pendant que la fille le branlait vigoureusement.Un sourire carnassier anima alors les lèvres de l’institutrice face à l’acceptation du coupable. Elle allait pouvoir exécuter la sentence qu’elle avait promulguée.— Allez, galopin, dix coups sur les fesses pour vous apprendre la discrétion et le respect des jeunes filles. Penchez-vous en avant que je puisse procéder.Le sexe toujours activement fourbi par la jeunette, l’argousin en perdait la tête et se pencha en avant pour présenter son cul au bourreau.1… !Une vive douleur apparut pour disparaître aussitôt infligée.2… !Le deuxième coup l’habituait déjà.3… !Le troisième le plongea dans une extase quasi mystique.4… !Cet horion le ramena à sa jeunesse.5… !Les genoux de mademoiselle Hortense, la maîtresse de la communale.6… !La robe soyeuse sur laquelle il était allongé.7… !La voix de l’institutrice qui le rudoyait durement.8… !La main correctrice qui le fessait allègrement.9… !Le plaisir qu’il ressentait à cette situation.10… !L’éjaculation qui s’en suivit.— Maman, il en a mis partout, il mérite une autre punition.Madame Bardet se pencha sur l’objet du délit et eut un petit sourire, pendant que Pitivier reprenait ses esprits et comprenait le ridicule de la situation.— Certes, ma fille, cette souillure mérite une nouvelle correction, mais point trop n’en faut en une seule soirée. Nous allons remettre cela à la semaine prochaine. N’est-ce pas, Monsieur ?— Euh, oui… oui, répondit le pandore sans avoir réellement compris la question.— Alors, rajustez-vous, jeune homme, n’oubliez pas que vous êtes dans une maison respectable. Madeleine, reconduis notre hôte jusqu’au palier.Une fois le pantalon remonté, Jean-François fut raccompagné jusqu’à la porte par la jeune fille et c’est là qu’elle lui claqua un sonore bécot sur la joue en lui disant :— À la semaine prochaine, mon chéri…Le condé resta un moment à l’étage, le dos au mur. Qu’était-il arrivé ? Était-ce la réalité ou sa mémoire lui jouait-elle des tours ? La douleur de son fondement lui rappela l’exactitude des faits. Quelle était cette folie qu’en plus il appréciait ? Et la semaine prochaine il devait récidiver ? Ah non ! Enfin tout de même, peut-être. Bon, à voir… !Adrienne tenta de consulter le cadastre communal, mais une fin de non-recevoir lui fut opposée. Assurée que l’immeuble présentait une anomalie, il lui fallait se lancer dans une exploration in situ. Après avoir déduit que derrière le commerce du rez-de-chaussée, il devait y avoir un réduit secret, elle décida d’y accéder le soir même.Pour ce faire, la futée jeune femme fit l’acquisition d’un merlin et au moment voulu, entreprit la démolition du mur qu’elle supposait faire écran à la résolution de l’énigme. Malheureusement, son mètre soixante et ses quarante-huit kilos l’empêchèrent de concrétiser ses desseins. Il lui faudrait un manouvrier pour réaliser cet ouvrage.Aussi, elle connaissait cette gent, qui le soir même, dans un quelconque estaminet révélerait le pot aux roses pour un simple pot-de-vin ou pour la vantardise d’un coup de gueule. Non, décidément il lui fallait un homme discret et là, elle eut une idée. Elle connaissait l’homme de la situation et échafaudait déjà une idée pour s’assurer de sa discrétion.Jean-François n’en était plus à une épreuve près. Enquêter devenait pour lui un sacerdoce, une quête expiatoire, où, il s’enfonçait avec abnégation, toujours prêt à payer de sa personne. Il se rendait compte que cette semaine passée, si elle lui avait beaucoup appris sur les perversions de ses contemporains, n’avait pas fait progresser sa recherche d’un iota. Il se voyait mal, dans quelques jours faire un compte-rendu circonstancié à son supérieur.Adrienne, maintenant une figure connue de l’immeuble et comme tout journaliste le fait, s’attacha l’amitié des petites gens pour glaner des renseignements. Lisette et Fanny devenaient ses indics, ses complices et, avec elles, elle élabora une stratégie.Jean-François, en cet ultime soir ne se faisait plus aucune illusion en abordant les combles, étape finale de ses recherches. Le résultat, négatif sur toute la ligne, ne l’avait pas fait avancer d’un pouce, nada, que dalle, rien de rien… ! Il ne lui restait plus qu’à enquêter chez les occupantes des chambres de bonnes.Cependant, cette audition ne le rebutait pas. Avant de braver les foudres de son supérieur, autant profiter du moment présent. Lisette et Fanny étaient plus que de fieffées coquettes et il comptait profiter de cette dernière soirée avant d’affronter sa hiérarchie.La chose lui parut toute naturelle quand les deux jeunes femmes l’entraînèrent dans leur antre avec force amabilités. Cela ne lui parut pas anormal, mais dans l’ordre de ses prétentions, un effet de son charme naturel, évidemment. D’autant moins quand Fanny le « mignardait » de petits bisous et que Lisette s’attaquait à sa braguette. Encore moins quand une langue chaude investit ses amygdales et qu’une bouche, non moins brûlante, goba ses génitoires.Un instant de bonheur absolu où le roussin, les yeux fermés, se perdait, un instant intemporel où il nageait vers un nirvana lubrique. Un instant où il perçut comme un grand flash…Un grand flash… !Un grand flash ?Cette odeur de magnésium. Il rouvrit les yeux, juste pour voir Adrienne derrière un trépied surmonté d’une chambre noire. La jeune femme retira prestement la plaque sensible et s’enfuit dans les escaliers.Adrienne avait été précocement initiée à l’art de la photographie par tonton Félix. M. Félix Tournachon, ami intime de M. Leblanc, avait élevé cette technique, pour le moment archaïque, au rang d’un art majeur que nombre de ses contemporains appréciaient. Un pseudonyme, Nadar, le faisait reconnaître dans les salons parisiens.Tous ces procédés, totalement inconnues du brigadier de police, lui firent tout de même pressentir qu’il s’était fait piéger. Le temps de se défaire des tentacules des sylphides, la journaliste avait rejoint son appartement, abri inexpugnable, contre la porte duquel le pandore eut beau tambouriner. La seule réponse qui lui fut accordée fut de se présenter le lendemain à dix-sept heures. À l’heure dite, il se plia ponctuellement à la convocation. Adrienne, tout sourire, accueillit le jeune homme maussade.— Entrez, Jean-François, puis-je vous appeler ainsi ?La réponse, inexistante, se voulait neutre, voire hostile. La jeune femme l’invita à s’asseoir au salon. Sur le dessus d’un guéridon traînait la photo que le flic craignait beaucoup. Un cliché où on ne le voyait que trop bien, le pantalon aux chevilles avec une Lisette qui le turlutait à plaisir et une Fanny qui le bécotait de même. Un instant des plus fugaces, il imagina que la belle avait fait toute cette mise en scène pour lui extorquer une soirée torride, mais rien qu’à regarder ce minois, il savait l’idée illusoire. Elle n’avait pas besoin de ce genre de subterfuge pour avoir un rendez-vous galant.— Jean-François, j’ai besoin de votre aide.— …— Vous êtes un homme et je ne suis qu’une faible femme.— …— Et puis nous avons des intérêts en commun… !— …— Je vous le dis à nouveau, j’ai besoin de votre aide.Le condé prit le temps de la réflexion et rétorqua :— Je ne dis pas non, mais pourquoi toute cette mise en scène ?— Hum, comment dirais-je ? Pour m’attacher votre discrétion.— Vous ne m’avez toujours pas renseigné sur l’objet de votre requête.— Venez avec moi !La belle l’entraîna dans la pièce contiguë et lui présenta les tenants de l’affaire : un merlin et un mur, il ne manquait plus qu’un homme au bout du manche de l’outil. Le roussin, réticent, demanda force explications et Adrienne ne lui cacha rien de son enquête. Il se rendit à ses conclusions. Avec beaucoup d’entrain, il frappa le bâti qui, peu à peu, céda sous les coups.Effectivement il y avait derrière cette cloison un vide où maintenant, passé dix-huit heures, un brouhaha commençait à s’amplifier… ! Il y avait aussi, oh chance, une échelle scellée dans la maçonnerie en vis-à-vis et qui permettait un déplacement vertical plus aisé. Adrienne passa la tête par l’ouverture et constata que cet espace d’environ quatre-vingts centimètres de large, démarrait à l’étage inférieur et allait jusqu’au toit, il faisait aussi toute la largeur de l’immeuble de la rue à la cour, mais obturé à ses extrémités, ce qui en cachait l’existence. Elle saisit rapidement le pourquoi de ce vide, au demeurant fort judicieux. Cela pourrait s’appeler un « pare-feu » et séparait les immeubles en permettant d’y faire passer les cheminées.À maintenant vingt heures, un bruit continuel les assourdissait. Ils avaient emprunté l’échelle et étaient descendus à l’étage inférieur. D’un côté, derrière le fournil, il y avait ce grand espace judicieusement deviné par la journaliste, qui semblait être là pour éviter une surchauffe, voire un incendie de l’immeuble, de l’autre, ils voyaient une paroi de mauvaise facture qui semblait vibrer. L’ensemble faisait comme une caisse de résonance et les assourdissait.Le bruit venait de derrière ce mince ouvrage et le roussin prit la décision de s’y faire un passage. Adrienne vint à la rescousse et gratta, força, pesa de concert avec le pandore et leurs efforts furent couronnés de succès. Une large brèche s’ouvrit et emportés par leur effort ils basculèrent à la suite de la maçonnerie dans une somptueuse et vaste pièce cossue et cosy.Un grand « Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii » les accueillit et ils virent quelques femmes à demi nues se réfugier dans le coin opposé de la salle.Le brigadier partit d’un tonitruant « Police ! »Un « Ohhhhhhhh » monta alors dans l’assemblée où des hommes tout aussi dévêtus firent rempart aux belles.Un timide « Papa ? » sortit de la bouche d’Adrienne.Un homme se détacha du groupe pour examiner la jeune femme. Monsieur Leblanc avait du mal à reconnaître sa fille, d’habitude si pimpante, dans cette souillon couverte de suie et de poussière. Un autre dont la matraque pouvait témoigner de prestigieuses fonctions, interpella le jeune policier.— Je suis le ministre de l’Intérieur et qui êtes-vous donc ?— Que fais-tu là ? demanda M. Leblanc.— Brigadier Pitivier répondit le flic, et qui me prouve que vous êtes le ministre ? Vos papiers, demanda-t-il au bonhomme dans le plus simple appareil.— J’enquête sur la maison hantée, papa, répondit Adrienne, mais toi, que fais-tu là ?— Euh… répondit le parlementaire.— Euh… répondit l’Éditeur.La situation devenait d’un comique loufoque. Se trouvait là une partie du gratin parisien qui s’encanaillait avec quelques demi-mondaines, le tout sous le couvert d’un club tout à fait respectable et respecté. Tout avait été fait pour que le site reste discret, de lourdes doubles tentures masquaient les sons et la vue. Il n’y avait que ce mur qui, non protégé et vu sa minceur, agissait comme une peau de tambour. La salle d’accueil, elle aussi insonorisée, ressemblait plus à un club anglais qu’à la réception d’une maison close. Il y avait même plusieurs entrées pour éviter les soupçons. Personne n’avait imaginé que les fêtes récurrentes de ce claque puissent causer une gêne au voisinage.Car des fêtes, il y en eut. Si au départ, elles étaient hebdomadaires, sous l’impulsion de la maquerelle, elles devinrent quotidiennes. Le « cheptel » des belles constamment renouvelé, la qualité et la quantité des membres en faisaient un endroit recherché. Il n’était pas exceptionnel d’y voir deux députés, opposants à l’Assemblée, trinquer d’un verre de champagne et se faisant sucer en alternance par une des gigolettes. Encore moins rare qu’un contrat d’un million ne fut topé entre deux hommes d’affaires, l’un honorant le con et l’autre la bouche d’une des pensionnaires de l’établissement.Le scandale fut étouffé et Jean-François promu inspecteur, rattaché au ministère comme spécialiste de la brigade des mœurs. Il faut savoir reconnaître les vraies compétences acquises sur le terrain ! Ceci calma évidemment sa conscience et son intégrité professionnelles. Quant à Adrienne, ne désirant pas nuire à son père, elle ne publia pas d’article. Par contre, elle rédigea quelques romans policiers sous différents pseudonymes masculins. Publiés par papa, ils obtinrent un joli succès.Toute cette histoire est rigoureusement exacte et retranscrite à partir des notes de la journaliste, Adrienne Leblanc.Toutefois, en auteur honnête, je dois à mon tour préciser qu’Adrienne, devenue romancière à succès, avait une imagination fertile et qu’aucun autre écrit ne vient corroborer ces faits. Et puis, et puis… Qu’un tel établissement ait pu exister est pure invention. Il n’est pas concevable que l’élite d’un pays puisse s’encanailler ainsi… Impossible, non ?