Tranche de vie d’un auteur…VoilĂ un an, jour pour jour, que j’ai le plaisir de venir de temps en temps vous abreuver de ma prose.Ă€ cette occasion, je voulais d’abord et avant tout remercier le webmaster pour son abnĂ©gation Ă continuer contre vents et marĂ©es Ă laisser son site ouvert et gratuit Ă tous les auteurs et tous les lecteurs.Merci aussi Ă l’équipe de correcteurs sans qui mes textes (en particulier) ne pourraient pas avoir la qualitĂ© qu’ils ont sans un passage au crible de leur orthographique perspicacitĂ©.Merci aussi aux critiques… les dithyrambiques comme les grincheux, les anonymes aussi bien que ceux qui signent leurs notes et remarques. Bien que souvent je n’écrive pas pour eux (oui, je reconnais Ă©crire aussi pour les critiques du site), leurs remarques et notes m’apportent joie ou tristesse et je les attends avec impatience et souvent fĂ©brilitĂ©.Et surtout merci Ă tous les lecteurs. Ă€ tous ceux qui laissent un petit mot, Ă tous ceux qui m’enguirlandent et Ă qui ma prose ou mon histoire n’a pas plu, ainsi qu’à tous les anonymes qui, je l’espère, ont autant de plaisir Ă lire mes histoires que j’en ai Ă les Ă©crire.Au terme d’une annĂ©e de collaboration avec Revebebe, je tenais aussi Ă saluer tous mes personnages. Certes, pour vous ils sont imaginaires, anonymes, fantasmatiques… mais pourtant, mĂŞme s’il n’y a aucune ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existĂ© (comme on dit en exergue des vrais romans) il n’en demeure pas moins que bon nombre de leurs traits de caractère (psychologique ou physique) existent.Des personnages qui ont tous Ă©voluĂ© au fil du temps et que j’ai aimĂ© dĂ©crire, amalgamer, dĂ©couvrir, faire Ă©voluer et qui m’ont souvent donnĂ© beaucoup de plaisir lorsque je leur faisais vivre des aventures un peu « extraordinaires ».N’oubliez pas ClĂ©mence, femme mĂ»re qui se donnait un dernier plaisir avant de partir, et Marthe ou Camille – autres femmes mĂ»res – qui dĂ©couvraient les plaisirs saphiques. Lola, la rousse exhibitionniste ou Anne-Lise, l’ethnologue perdue au milieu d’une meute de singes. L’étudiante en arts plastiques, Yoko, qui vous a rĂ©vĂ©lĂ© les secrets de la peinture des estampes japonaises. Et cette autre Ă©tudiante, LĂ©a, aux prises avec son amour pour ce camarade qui lui a fait dĂ©couvrir le rare plaisir d’un « baiser du diable ».Pensez Ă Marilou, guide touristique qui a rĂ©ussi l’exploit de monter Ă pied la Tour Eiffel avec des petites boules nichĂ©es au creux de son intimitĂ©. Une pratique aussi rĂ©alisĂ©e par AmĂ©lie, la danseuse nue. Et si l’on parle des artistes, il faut avoir une pensĂ©e pour Fabienne, une virtuose de la harpe, qui vibre Ă l’unisson de son instrument.Nombre d’entre vous ont aimĂ© planer avec Mona, l’hĂ´tesse de l’air qui savait Ă©voquer ses fantasmes et vous les faire partager. Des chasseuses de fantasmes, Barbara n’en faisait pas partie, pourtant vous avez Ă©tĂ© nombreux Ă adorer son rĂ©cit. Mais bien plus encore Ă aimer Martha, fille de feu et de glace, l’Islandaise qui vous a fait voyager dans un univers unique pour des expĂ©riences typiquement locales. Alors, pour vous remettre de pareilles pĂ©ripĂ©ties, il fallait bien rencontrer une sexologue, Éva, pour qu’elle vous raconte ce qu’est le plaisir solitaire fĂ©minin.Pour revenir Ă des sujets plus futiles, vous avez rencontrĂ© « la fille au ruban rouge » qui gravait des nansuke modernes, avant d’aller faire un tour dans Pigalle et d’y rencontrer une gogo-danseuse, Allyson Redfox – tiens, encore une Ă©tudiante, mais AmĂ©ricaine celle-lĂ .L’auteur que je crois ĂŞtre adore les deux portraits qui ont suivi : celui de Clara, l’ouvreuse de cinĂ©ma porno et de Colette, sculpteur, dont le narrateur caressait la statue tandis que sa crĂ©atrice Ă©prouvait du plaisir. Deux textes que j’ai ciselĂ©s avec beaucoup de tendresse, de passion et d’admiration pour ces deux hĂ©roĂŻnes.Si, en tant qu’auteur, il est des moments dĂ©licieux oĂą les mots glissent rapidement sur le clavier, il en est d’autres oĂą l’inspiration peut sembler manquer.C’est ainsi que j’ai voulu, sans me prendre pour le Julien Courbet de l’érotisme, dĂ©marrer une sĂ©rie, celle des Sept PĂ©chĂ©s capitaux qui n’est – pour l’instant – jamais allĂ©e au-delĂ de deux pĂ©chĂ©s : l’avarice et l’envie.C’est gĂ©nĂ©ralement après que l’on se rend compte des difficultĂ©s Ă Ă©crire sur un sujet qu’on s’est imposĂ© Ă soi-mĂŞme, et que l’on regrette amèrement de manquer de souffle pour mener Ă bien la sĂ©rie. Mais, heureusement, un nouveau texte est venu relancer ma passion des portraits.Vous avec pu faire connaissance avec Marie-Ange (une Corse avec un sacrĂ© caractère !), qui avait connu l’amour et le drame. Son personnage, qui peut se rattacher Ă ceux de MĂ©rimĂ©e, fait partie de mes portraits prĂ©fĂ©rĂ©s. Loin de moi l’idĂ©e de renier tous les autres, mais il est des personnages que, une fois couchĂ©s sur le papier, j’aimerais rĂ©ellement rencontrer. Oui, Marie-Ange en fait partie.Heureusement, l’art de l’écriture permet de passer du drame au lĂ©ger. Ainsi a succĂ©dĂ© Ă l’histoire de Marie-Ange celle de BĂ©nĂ©dicte, la vendeuse en argenterie qui dĂ©couvrait une nouvelle technique pour admirer les dessous ou l’absence de dessous des dames.Si, dans la vaste prose Ă©rotique, les hommes ont souvent le beau rĂ´le, il ne faut pas oublier que la rĂ©volution fĂ©ministe a souvent semĂ© le trouble dans l’esprit des femmes qui rĂ©clament aussi, dans la pratique du sexe, la paritĂ©, y compris dans le traitement de leurs fantasmes sexuels. VoilĂ comment est nĂ©e la rencontre avec Margot, la petite voleuse d’amour qui se paie les hommes, comme les hommes se paient des filles. Évidemment, si pareille mĂ©saventure en a choquĂ© certains, elle ne pouvait que les conduire dans le cabinet d’un sexologue pour les remettre de leurs frustrations. C’est chez Ursula, coach sexuel, qu’ils pouvaient alors prendre rendez-vous.Elle les aurait accompagnĂ©s tout au long de leur thĂ©rapie, y compris durant leurs exercices pratiques, jusqu’à complet rĂ©tablissement. Et, si le coaching sexuel n’avait pas donnĂ© les rĂ©sultats escomptĂ©s, ils auraient pu intenter un procès avec l’aide de ChloĂ©, l’avocate. Une drĂ´le de fille, cette ChloĂ©. SpĂ©cialiste des divorces mais toujours cĂ©libataire et dĂ©sespĂ©rĂ©e de trouver un mari, au point de se fixer des objectifs pour y arriver, une sorte de challenge personnel.Des challenges, je m’en suis souvent imposĂ© aussi. Quelquefois avec bonheur et rĂ©ussite (vos commentaires et vos apprĂ©ciations en sont le miroir parfait), Ă d’autres moments… ce fut plus hasardeux !Cela a Ă©tĂ© le cas pour votre rencontre avec Ondine, une nageuse nue dans la tempĂŞte. Peut-ĂŞtre est-il tout simplement des moments oĂą l’inspiration est plus difficile Ă trouver, surtout lorsqu’on traite de sujets comme le sexe et l’acte sexuel ; les rĂ©sultats en sont souvent connus d’avance, et les mĂ©thodes pour arriver au plaisir sont plutĂ´t classiques et assez rĂ©pĂ©titives d’un texte Ă l’autre, d’un auteur Ă l’autre. Dans ces instants-lĂ , le morbide peut venir titiller le crĂ©ateur et vous faire rencontrer une veuve, dans le fin fond de la province française, aux prises avec un drĂ´le de testament.Mais les pĂ©riodes de recherche de nouvelles situations ne sont jamais très longues, heureusement ! Après un petit coup de blues, mes textes ont retrouvĂ© un nouveau souffle, de nouvelles sources oĂą tremper l’encre de mon imprimante. C’est comme cela que vous avez pu pousser les portes du Blue Lagon, un bal musette qui vous a aussi ouvert les portes des taxi-boys et des gigolos. Disons vrai, une suite Ă©tait prĂ©vue. Oui… « était »… mais, de suite, pourtant entamĂ©e, il n’en fut pas question, car la situation ne me semblait guère honorable et Ă©tait en total dĂ©saccord avec la Charte du site. Alors, en dĂ©sespoir de cause, j’ai fait une petite pause.Cela a permis de recharger mes batteries d’inspiration. D’un jet, d’un seul, inspirĂ© par une publicitĂ©, je vous ai adressĂ© un texte (non Ă©rotique), « l’Alchimiste ». Au dĂ©but, j’avais peur de vos rĂ©actions… « intellectuel, pas Ă©rotique… » et de vos commentaires « Mais pour qui se prend-il ? »… et j’ai eu tort. « L’Alchimiste » a Ă©tĂ© accueilli avec dĂ©lectation par beaucoup d’entre vous et m’a permis de me reconcentrer sur des textes plus lĂ©gers, plus dans vos attentes.Alors, vous n’oublierez pas Kristel, rencontrĂ©e dans un coin du Sahara, ni Cassandra, directrice de clientèle dans une agence parisienne de mannequins. Pour raconter son histoire, je sais, j’aurais dĂ» m’y reprendre Ă deux fois, couper le rĂ©cit en deux. Mais le phĂ©nomène des suites, Ă ce moment-lĂ , me tĂ©tanisait. Rien que d’y penser, j’en ai encore la chair de poule. Je n’avais pas rĂ©ussi les deux premières, alors, tenter une troisième expĂ©rience, très peu pour moi. Pourtant, ce sont vos remarques Ă propos de ce texte qui m’ont forcĂ© Ă m’engager dans cette aventure.Mais, avant de sauter le pas, vous aviez rencontrĂ© Angeline, une serveuse qui n’avait pas froid aux yeux et qui enjĂ´lait ses clients, enfin ceux qui lui plaisaient… et Emeline. Ah ! Emeline, la coquine. Encore une femme mĂ»re, peut-ĂŞtre rencontrĂ©e sur la piste de danse du Blue Lagon mais qui menait une singulière vie solitaire dans une grande maison.Et l’étĂ© arrivait alors Ă grands pas.L’étĂ©, phĂ©nomène particulier durant lequel tout le monde se repose, et oĂą certains prennent alors le temps de dĂ©couvrir les sites. Il me fallait prĂ©voir une sĂ©rie de textes, prĂ©parĂ©s Ă l’avance pour continuer Ă vous distraire. Alors, j’ai pris mon courage Ă deux mains et me suis enfermĂ© dans mon bureau pour Ă©crire la sĂ©rie des « Petits portraits entre amis ».Je crois bien, si mes souvenirs sont Ă peu près exacts, que je l’ai Ă©crite d’une seule traite (enfin, presque). Son objectif Ă©tait de vous faire traverser la France et vos lieux de dĂ©tente pour vous faire imaginer, lĂ , des scènes Ă©rotiques et pimenter les longs tĂŞte-Ă -tĂŞte avec votre compagne (ou compagnon) et pimenter vos soirĂ©es…Balaruc-les-Bains ou le Pilat, Sarlat… que des scènes chaudes comme l’étĂ©, et qui vous ont peut-ĂŞtre permis de fantasmer sur des guides, des lieux, des noms, voire mĂŞme l’actualité… Dans l’ensemble, la sĂ©rie semble avoir retenu votre attention, et certains attendaient mĂŞme la livraison suivante, tandis que d’autres, au contraire, s’en sont lassĂ©s (je m’en excuse, ce n’était pas l’objectif).Il est pourtant un fait Ă remarquer, Ă propos de cette sĂ©rie : l’utilisation de l’information rĂ©elle et son amalgame Ă l’érotisme n’a pas toujours fait bon mĂ©nage, ni toujours Ă©tĂ© comprise de certains lecteurs.Avec l’étĂ©, vous avez pu dĂ©couvrir aussi trois portraits d’actrices. Ces petits portraits, je les ai voulu en hommage Ă leurs corps mais aussi aux femmes qu’elles sont et qui exposent (volontairement ou non) leur corps et quelque fois leur âme Ă nous, voyeurs cinĂ©philes ou tĂ©lĂ©phages. L’érotisme envahissant nos petits et grands Ă©crans (c’est pas nouveau) il me semblait important aussi que ces actrices puissent s’exposer sur les Ă©crans de vos ordinateurs. Certains ont apprĂ©ciĂ©, d’autres moins. Pourtant, il est certain que ce genre de texte a attirĂ© l’attention, puisqu’un auteur du site a « rĂ©pliqué » en commettant un texte, avec ces petits portraits comme base de dĂ©part. Merci Ă son hommage enflammĂ©, mais je rappelle ici n’être ni maĂ®tre ni me prendre au sĂ©rieux (la vie est bien trop courte pour cela). Je suis juste un « écrivaillon »…Avec la rentrĂ©e, mon Ă©criture a pris de nouvelles habitudes, de bonnes rĂ©solutions (enfin, j’espère).Les lecteurs que vous ĂŞtes ont pu dĂ©couvrir un personnage particulier, Martial, le « Remontreur de mĂ©moire ».Une histoire qui, loin d’avoir Ă©tĂ© inspirĂ©e directement par le film d’AmĂ©lie Poulain, n’était pas non plus « érotique ». Avant sa publication sur le site, j’ai longuement hĂ©sitĂ© car je vous savais tous assez coquins et friands de fesses et autres galipettes issues du Kama Sutra plutĂ´t que de littĂ©rature… et vous m’avez fait mentir ! Oui, j’ai bien eu raison de publier ce texte car vous l’avez apprĂ©ciĂ© et je vous en sais grĂ©. Comme pour « l’Alchimiste », j’ai guettĂ© avec anxiĂ©tĂ© vos rĂ©actions, vos notes et commentaires, et j’ai eu raison de vous faire confiance.Mais il n’était pas pour autant question d’abandonner la littĂ©rature Ă©rotique que vous adorez et pour laquelle vous visitez le site.C’est pourquoi, sous mes doigts et mon clavier, est nĂ©e « Mon IngĂ©nue de 4 heures »… une ode au voyeurisme entre voisins. J’en suis d’autant plus fier (les fleurs ne sont pas chères… ) qu’aujourd’hui une publicitĂ© pour un numĂ©ro de renseignements tĂ©lĂ©phoniques utilise ce genre de scĂ©nario pour « racoler » (mais si, vous l’avez bien vue, la petite vieille qui cherche Ă contacter son beau voisin, jeune et costaud, aux fesses parfaites et qui bronze nu sur la terrasse d’en face !).Avec la rentrĂ©e, un autre phĂ©nomène s’est passĂ©. Il faut ici tirer notre chapeau au webmaster, son site (notre site aussi) a connu une soudaine envolĂ©e… Est-ce sa politique de rigueur dans la sĂ©lection des textes (oui, oui, de rigueur), est-ce sa politique d’accords de partenariat ? Est-ce que les gens recherchent la qualitĂ© après avoir Ă©tĂ© déçus par les niaiseries de certains concurrents qui n’hĂ©sitent pourtant ni Ă pirater ni Ă dĂ©marcher ? La question est posĂ©e et les rĂ©ponses sont attendues…Quoi qu’il en soit, depuis quelques mois le nombre des lecteurs s’est, Ă mon avis, phĂ©nomĂ©nalement accru. Qu’ici, anonymes qui passez de longs moments connectĂ©s Ă lire nos textes, ou « pseudos » qui laissez des messages, des notes et des commentaires, qu’ici vous soyez tous remerciĂ©s pour votre assiduitĂ©.Une assiduitĂ© d’autant plus mĂ©ritante qu’au moins deux textes Ă©taient difficiles… « Les vieux messieurs indignes » et « Innocence de la toute première fois ».Dans le premier, j’avais besoin de pousser « un coup de gueule » contre le « tourisme sexuel ». Il me semblait important que ce phĂ©nomène de notre sociĂ©tĂ© actuelle soit traitĂ© sur notre site, et je ne pensais pas recevoir un tel accueil, de si bons Ă©chos. Une fois encore, je vous sous-estimais Ă tort.Pour le second, c’est la lecture d’un autre texte qui a dĂ©clenchĂ© en moi une vague de souvenirs et qui me les a fait coucher sur l’écran de mon ordinateur. Et lĂ , je dois dire que je suis restĂ© baba des rĂ©actions, du merveilleux accueil que vous avez rĂ©servĂ© Ă ces moments, très intimes, et qui Ă©taient restĂ©s enfouis dans le trĂ©fonds de ma mĂ©moire. Ensemble, nous avons pu partager ainsi un instant de ma vie.C’est Ă©vident, les choses vĂ©cues n’ont pas la mĂŞme valeur que celles qui sont imaginaires. Mais la vie d’un homme n’est pas systĂ©matiquement faite de ces grands moments d’intense Ă©motion. Le reste est souvent (trop souvent ?) fait de petits riens qui ne mĂ©ritent mĂŞme pas trois lignes dans un journal intime. Alors, j’ai repris le chemin de l’imaginaire, et ce avec d’autant plus de dĂ©lectation que Revebebe offrait l’opportunitĂ© d’exercer notre art, sur la narration d’un secret.Jusque-lĂ , je ne voulais pas participer Ă des concours. Pourquoi ? Certainement par peur du ridicule, par peur aussi de ne pas ĂŞtre bien classé… Mais j’ai sautĂ© le pas et vous ai livrĂ© le secret de « Lèvres de feu ». Comme c’était le tout dĂ©but du concours, beaucoup de lecteurs se sont prĂ©cipitĂ©s sur l’histoire et mon esprit fantasque Ă©chafaudait dĂ©jĂ un nouveau scĂ©nario, « Jade l’inaccessible ». Je sais que vous vous ĂŞtes dĂ©lectĂ©s Ă dĂ©couvrir les deux types de personnages, dĂ©crits dans un cadre strict et mis en scène selon un « règlement » particulièrement contraignant. Heureusement, d’autres auteurs (dont Lise-Elise, qui a Ă©crit un magnifique texte) m’ont largement surpassĂ©, et c’est tant mieux pour vous, amis lecteurs.Pourtant vous avez dĂ©couvert et apprĂ©ciĂ© « EloĂŻse », une sacrĂ©e luronne que le narrateur a conquise de haute lutte sur un groupe de jeunes coqs. Et puis, il y a eu Sabine, dans « Femmes enceintes ». Une jeune femme qui dĂ©couvrait les multiples possibilitĂ©s offertes par les cabines d’essayages (vĂŞtements, vendeuses et plus si affinitĂ©s). LĂ , je n’en n’ai pas cru mes yeux… le nombre des lecteurs, les rĂ©actions et les commentaires Ă©taient… inespĂ©rĂ©s ! Je suis restĂ© un long moment pensif face Ă cette accumulation de louanges, comprenant que certaines situations semblent plus propices aux fantasmes que d’autres. Et j’ai tentĂ© de renouveler l’expĂ©rience, avec Mathias (tiens, un prĂ©nom qui revient, mais je vous assure, ce n’est pas le mĂŞme personnage mĂŞme s’il ont une certaine ressemblance). LĂ , les commentaires continuaient Ă m’étonner mais bon nombre d’entre vous n’avez pas aimĂ© qu’ils puissent « vivre ensemble » ces deux-là …Pourquoi devrait-on Ă©crire des histoires d’amour qui finissent mal ? C’est mon cĂ´tĂ© « fleur bleue » qui rĂ©apparaĂ®t souvent et qu’il me faudrait brider plus que de raison ? Non, je l’assume et le revendique… Après tout, notre sociĂ©tĂ© est suffisamment cruelle et injuste pour que, dans une histoire Ă©rotique oĂą les protagonistes font l’amour Ă tous les paragraphes, l’Amour avec un grand « A » puisse aussi avoir sa place.Et tant pis si certains pensent que je suis aussi en contradiction avec le texte suivant qui met en scène Maria-Francesca qui est « livrĂ©e » par son mari, sans son consentement, Ă la luxure de son prĂ©sident de sociĂ©tĂ©, au vu et au su de tous les collaborateurs de ladite sociĂ©té…Est-ce donc si « sexuellement incorrect » ? Certains textes lus sur le site, Ă©crits par des auteurs utilisant un pseudo et qui refusent de communiquer leur adresse mail, font pire ! Mais voilĂ , les lecteurs attribuent rapidement un classement, enfermant chaque « auteur » dans un tiroir (secret) dont il ne peut sortir sous peine de dĂ©cevoir…Mais je me suis rattrapĂ©. J’ai corrigĂ© le tir avec un des derniers textes, narrant les amours avec une SDF, enfin, que le narrateur pensait ĂŞtre une SDF… une façon de penser que l’hiver arrive et qu’il fait froid pour ceux qui n’ont rien.VoilĂ un bilan d’une annĂ©e de publication sur Revebebe.C’est vrai, vous n’êtes pas habituĂ©s Ă lire ce genre de prose. Vous n’êtes pas habituĂ©s, de ma part, Ă tant de confidences. Pourtant, depuis un an que nous nous cĂ´toyons, vous devriez commencer Ă un peu mieux me connaĂ®tre.J’ai Ă©tĂ© heureux de partager avec vous tous ces personnages et toutes leurs histoires. Certains sont plus attachants que d’autres, vous avez vos propres prĂ©fĂ©rences et c’était mon but, mon objectif.Mais, au fil du temps, il s’est produit une chose terrible.DĂ©marrĂ© comme un challenge (publier une histoire Ă©rotique pour la première fois n’est pas aussi Ă©vident que cela en a l’air, n’en dĂ©plaise aux critiques), c’est devenu pour moi une nĂ©cessitĂ©. Pas seulement de publier, non, mais d’écrire… Oui, le virus m’a envahi, m’a complètement submergĂ©. Il est dĂ©finitivement en moi et l’écriture est vĂ©ritablement devenue un acte de vie – pour ne pas dire de survie – en tout cas une forme de drogue dure Ă laquelle je suis devenu totalement accro, comme je suis devenu accro Ă vos commentaires et aux Ă©changes que je peux avoir avec certains d’entre vous et avec l’équipe de correcteurs.Aux Ă©ternels grincheux (mais auront-ils eu la patience de lire jusqu’ici ce texte ?), je voudrais dire que demain et après-demain je serai encore lĂ . Ă€ ceux qui aiment mes textes, qu’ils se rassurent donc… De nouveaux textes sont en cours d’élaboration. Certains mĂŞme – c’est une confidence – vont faire l’objet d’une publication (mais pour l’instant, je n’ai encore rien convenu avec notre webmaster, pour savoir s’il m’autorisera Ă faire un peu de pub – l’appel est lancĂ©).Une sĂ©rie, celle de « Femmes de mains… » est en cours, et une très prochaine livraison devrait la voir se complĂ©ter, s’enrichir. Cette sĂ©rie se prolongera toute cette annĂ©e, une sorte de « fil rouge ». De nouveaux portraits viendront aussi agrandir la galerie entamĂ©e… et d’autres textes, d’autres mots…Prolifique, je voudrais ĂŞtre dĂ©passĂ©.Écrire procure de grandes joies, des Ă©merveillements de tous les instants… essayez, vous verrez !En attendant la prochaine livraison : merci Ă tous.