Ma femme ! …15 ans de mariage, 3 enfants, je la connais par cœur, j’en suis fou ! !, Je l’aime autant qu’au premier jour…Plus qu’au premier jour ! !Nous sommes complices à tous les niveaux, nous sommes un couple référence, d’aucuns nous appellent « les amoureux », et nous sommes aussi amoureux au lit que dans la vie !Je suis sensuel, elle est sensuelle, et nous échangeons beaucoup de plaisir ensemble.Elle, BCBG, (elle adore les belles choses et a ne supporte pas la vulgarité), mais rien à voir avec ces poupées de salon, qui n’ont pour principal attrait que d’être « décoratives »Le cheveu court, très sportive, un peu garçonne, elle attire les hommes (dont elle apprécie la compagnie) sans s’en rendre compte….Spontanée, le geste vif, le contact facile, sa façon de croiser les jambes, sans faire trop attention aux regards concupiscents sur ses cuisses largement découvertes, sa façon de prendre à partie ses voisins de tables en posant sa main sur leur avant bras…sa façon de rire à leurs plaisanteries même les plus égrillardes allume les mâles, pressentant un « bon coup », et rend leurs épouses méfiantes, regardant d’un œil soupçonneux cette concurrence déloyale…et elles ont tort !Ma femme est spontanée, sensuelle, mais elle a des principes, elle est loin d’être bégueule au lit, mais seulement avec moi !Je fais partie d’une association d’hommes, et nous recevons régulièrement nos épouses pour des repas amicauxIl y a quelques années, un de nos membres à eu la douleur de perdre sa femme, quand je dis « douleur », je ne sais pas, car le couple n’était pas particulièrement rayonnant.Toujours est-il qu’il s’est retrouvé seul, avec deux enfants.Professionnel de haut niveau, ce n’était pas un communicant, froid, autoritaire, un peu introverti et pour tout dire réfrigérant, nous nous tutoyions, mais n’entretenions pas à proprement parler des liens d’amitié.Au cours d’une soirée avec nos épouses, D** (car c’est son nom), se retrouva à côté de ma femme.Nous partions en vacances le lendemain matin, l’ambiance était détendue, et je me souviens les avoir vu beaucoup parler ensemble, sans trop tenir compte du reste de l’assemblée, et je me souviens même avoir vu D** rire à plusieurs reprises (fait rarissime), bref, il semblait lui aussi exceptionnellement détendu.Sur le chemin du retour, ma femme me dit que D** l’avait surprise, qu’il s’était confié à elle, que la vie pour lui était loin d’être une partie de plaisir, et qu’elle l’avait senti fragilisé, seul et souffrant de sa solitude.Nous sommes partis en vacances avec nos enfants, et rétrospectivement, c’est vrai que par moments, je l’avais trouvée assez rêveuse, lointaine…. Ailleurs ; je n’y avais pas prêté trop d’attention sur le coup.Nous étions rentrés de vacances un samedi matin, et, le samedi après-midi, elle me prévient qu’elle s’absentera pour faire quelques courses d’approvisionnementEt c’est en rentrant de ces courses qu’elle se confia :Je bouquinais sur un divan quand elle arriva, elle me prend le bouquin des mains, et vient s’installer à califourchon sur moi, comme elle le fait si souvent, ma main s’aventure sous sa jupe déjà largement relevée, et je caresse ses splendides cuisses bronzées tandis qu’elle me picore des baisers sur la bouche.Tout excité, ma main comme mes baisers se font plus insistants, mais, comme j’essaie de m’introduire dans sa petite culotte pour des caresses plus précises, elle prend ma main et la retire tendrement mais fermement ; elle marque un temps d’arrêt, un temps d’hésitation avant de me dire :— Mon chéri, je t’aime et je ne veux rien te cacher, je suis passée voir D**, il m’avait troublée, j’y ai pensé pendant toutes nos vacances, il fallait que je le voie, que j’en aie le cœur net.Je suis passée dans la ferme qu’il retape, il a semblé surpris et heureux de me voir, il m’a fait visiter ses travaux, nous avons pris le café ensemble et nous avons parlé.— Rassures-toi, les choses sont nettes entre nous, c’est toi que j’aime, mais il est actuellement en plein désarroi.Si tu me le demandes, je n’irai plus le voir, mais je crois qu’il a besoin de quelqu’un qui l’écoute et le comprenne. Voilà, je t’ai tout dit !Celle-là, je ne l’avais pas vu venir ! !La jalousie est un sentiment que j’ignore, à tel point que je me demande parfois si je suis normal, je ne suis jamais aussi amoureux de ma femme que quand elle est courtisée ou désirée par un autre, et rien que de l’imaginer dans d’autres bras m’excite terriblement…. Ce qui était mon cas dans cette situation, situation très ambiguë par ailleurs car j’avais aussi mal, mal de ne rien avoir vu venir.— Je te remercie de ta franchise, lui dis-je, je prends ça comme une grande preuve d’amour, surtout, écoute ton cœur, jamais je ne mettrai d’obstacles à tes initiatives, je t’aime.Elle m’embrasse tendrement et profondément, me regarde au fond des yeux et me dit : tu es un type bien..Je suis quand même un peu « sonné », je le prends à la rigolade et lui dis :— Ce soir, fais-toi belle, je t’invite au resto pour un petit repas en amoureux.Très souvent, je l’invite pour des dîners ou des week-ends en tête-à-tête, nous flânons dans des villes nous dînons en amoureux, et nous nous retrouvons dans une petite chambre d’hôtel pour faire l’amour avant de s’endormir dans les bras l’un de l’autre…les autres nous prennent manifestement pour des amants en escapade, ce que nous sommes, mais des amants mariés depuis 15 ans et ayant fait trois enfants.Le soir au resto, nous sommes particulièrement proches, nous parlons de nous, des enfants, bien sûr, ma femme évoque D**, elle se croit obligée de donner des explications, bien que je brûle d’envie qu’elle continue, je l’arrête en posant un doigt sur ses lèvres, lui dit que c’est « son » histoire, qu’elle gère comme elle veut, que jamais je ne la jugerai, que c’est pour ça que je l’aime, pour son côté sauvage, sa faculté à aller « au bout », au bout de ses idées, au bout de ses passions, et que même si elle désire se donner à lui…. Elle m’arrête aussitôt, choquée : » Notre relation à D** et moi ne se situe absolument pas à ce niveau, je n’y avais même pas pensé…Il est hors de question que je couche avec un autre que toi »Je suis un peu déçu de sa réponse.Je la désire terriblement, sur le chemin du retour, pendant qu’elle conduit, je garde une main sur sa cuisse, que je caresse sans oser remonter trop haut.Arrivés chez nous, je lui dis que j’ai très envie d’elle, la prends dans mes bras et l’embrasse goulûment, mes mains s’affolent déjà, mais elle m’arrête, me dit « attends-moi dans notre chambre»et s’éclipse dans la salle de bains.Elle en revient dans une petite chemise bleue, très courte, découvrant merveilleusement ses superbes épaules dorées, et se glisse dans le lit, elle se love dans mes bras comme une chatte…je n’y tiens plus, je suis maladroit tellement j’ai envie d’elle, je fais glisser les bretelles, découvre ses seins superbes que j’embrasse fougueusement, que je pétris brutalement, contrairement à mes habitudes, je lui dis :— « Ce soir, j’ai trop envie de toi, ouvres-toi, donnes-toi, je n’y tiens plus »Elle rejette les couvertures, ouvre largement les cuisses, et lève les bras, provocante et offerte, je la chevauche aussitôt, elle prend mon sexe dans sa main et le guide vers le sien, je le lui enfonce au fond du ventre d’un seul coup, brutalement, je ne me reconnais plus. J’ai envie de la « posséder » comme un mâle possède sa femelle, je la serre à l’étouffer et lui donne quelques furieux coups de boutoir, je jouis presque instantanément, fougueusement, rageusement…encore quelques soubresauts, je la serre toujours autant, elle est restée inerte, sans réaction…. Le tout n’a duré que quelques minutes, j’ai été nul. !Je roule sur le côté, lui caresse le visage en lui disant :— « Je m’excuse, je ne me reconnais pas…. c’est ce que tu m’as dit tout à l’heure qui m’a perturbé… »Elle me donne un petit baiser sur la bouche et me dit :— « Tu m’as surprise, ce n’est plus de la fougue, c’est presque de la brutalité…Tu ne m’as pas fait jouir, mais je te pardonne….C’est bon de se sentir désirée à ce point »Elle me donne un rapide baiser et se lève pour une seconde toilette dans la salle de bains…. J’aurais préféré qu’elle vienne s’endormir dans mes bras en gardant ma semence au fonds de son ventre.Le lendemain matin, superbe matinée d’été, nous prenons le petit déjeuner sur la terrasse, les enfants vaquent à leurs occupations et nous restons seuls, ni elle ni moi n’évoquons nos rapports d’hier.Elle est toujours avec sa petite chemise bleue, et elle est toujours nue dessousPendant que j’arrose quelques potées, elle reste assise devant la table du petit déjeuner, savourant le soleil.J’adore sa façon de savourer ostensiblement toutes les bonnes choses de la vie, on voit qu’elle se fait plaisir….Elle semble aspirer le soleil à travers tous les pores de sa peau ; elle a dû être chatte dans une vie antérieure !Je lui lance des regards expressifs, montrant ostensiblement qu’elle ne me laisse pas indifférent, elle me lance un regard amusé, et ouvre grand les cuisses, qu’elle referme aussitôt, me laissant apercevoir en un éclair son intimité dorée, nous plaisantons par gestes, je lui lance des mimiques suppliantes pour qu’elle recommence, que je n’ai pas bien vu, elle affecte un air buté et me fait signe que non ! Nous rions silencieusement…Nous sommes complices !Mais son geste à suffi pour mettre le feu aux poudres ! !J’attends qu’elle monte dans la salle de bains pour la suivre, je sais que c’est ce qu’elle attendait, je rentre derrière elle et ferme la porte à clé, c’est une convention entre nous : elle sait ce que ça veut dire.Je la prends tendrement dans mes bras et commence à l’embrasser, lui disant : « Tu verras ce que ça coûte que de chauffer le marron « Elle rit et me dit :— « D’accord, j’assume, mais laisse tomber tes manières de Cro-Magnon d’hier soir, j’apprécie moyennement »Je l’assoie gentiment sur une chaise, me glisse entre ses jambes et commence à la caresser, son cou, ses épaules, doucement, tendrement, elle semble apprécier, elle apprécie, ce n’est pas le genre à feindre.Nos langues s’enlacent, se nouent et se dénouent, doucement, tendrement, rien de fougueux, rien que des contacts légers, pendant que je continue à caresser ses épaules, elle en redemande, revient à la charge, vient chercher ma bouche et ma langue….Je fais glisser ma langue le long de son cou, prenant mon temps, je fais glisser ses fines bretelles, découvrant ses seins, elle se cambre, tendant ses mamelons à mes coups de langues, je lui donne du plaisir, et cela m’excite encore plus, elle ronronne et se prête à mes caresses, yeux fermés, avec un plaisir évident…c’est bon !Je sens qu’elle attend de moi des caresses plus précises, je remonte sa chemise, découvre son pubis, ma bouche glisse le long de son ventre, ma langue s’attarde quelque peu dans son nombril, et continue sa descente, jusqu’à sa toison, que je contourne, elle se prête au jeu, pose une jambe sur la baignoire et s’ouvre largement à mes caresses, mais, contre toute attente, je descends encore, embrassant l’intérieur de ses cuisses, là où la peau est si douce…Je flâne et prends mon temps, je remonte doucement, mais ne lui prodigue pas encore la caresse qu’elle désire.Elle est ouverte comme une fleur, offerte, attendant que je la butine, son ventre vient à ma rencontre, je la caresse de ma langue tout en haut de ses cuisses, à la limite de son sexe…Et je n’y tiens plus, elle n’y tient plus, ma langue caresse ses lèvres, explore tendrement sa fente, comme un papillon butine une fleur, je sens son plaisir monter…Je « sens » les caresses, le rythme qu’elle souhaite, et je m’y soumets, pour notre plus grand plaisir.Ma langue va-et-vient dans son sexe, mes lèvres se mettent de la partie, embrassant goulûment sa chatte trempée, elle vient vers moi, me tend son ventre, je le sens parcouru par des ondes de plaisir, elle gémit doucement, une houle de plaisir la soulève et la tend vers moi, elle prend mes mains et les applique fermement sur ses seins, puis soudain, je l’avais senti venir, elle me serre contre son bas-ventre, pendant que j’augmente le rythme de mes coups de langue, et jouit profondément, intensément, dans des roulements de hanche…Elle me libère, nous sommes tous les deux hors d’haleine, elle me sourit en m’attirant sur sa poitrine, pleine de tendresse et me murmure :— « Tu t’es drôlement bien rattrapé ! ! »Je suis tendu à mort, je cherche fébrilement et maladroitement à la pénétrer quand elle m’arrête, me disant : – – – – « Viens…Je te renvoie l’ascenseur ! « , Elle me prend par la main et m’emmène vers notre chambre toute proche.Là, elle me sort un préservatif et me dit : » enfile-le ! »Je ne me fais pas prier car j’ai deviné où elle veut en venir, je m’assieds, elle se glisse entre mes jambes, empoigne à pleine main ma queue quelque peu flageolante après toutes ces manipulations, et se met en devoir de la sucer délicatement, lui rendant instantanément sa vigueur.J’apprécie le geste à sa juste valeur, car je sais que ça n’est pas une technique qu’elle apprécie, elle le fait uniquement pour me donner du plaisir.Elle le fait bien, elle me serre entre ses lèvres, avec un léger mouvement de va-et-vient, agrémenté de succions de sa langue, elle se limite au gland, me procurant un plaisir ineffable.Je suis complètement passif, laissant faire, sous le charme….Sentant monter mon plaisir, elle me prend par les mains, et, charmeuse, me tire vers notre lit, me disant : » Maintenant, allonge-toi que je te donne le coup de grâce »Elle relève largement sa chemise, me débarrasse de mon préservatif, et vient s’empaler sur mon sexe dressé comme un obélisque, elle se penche sur moi pour m’embrasser, mais je lui demande de rester comme ça, dressée au-dessus de moi, j’ai envie de la voir, amazone avec un sein échappé de sa chemise, nos sexes qui coulissent l’un dans l’autre, ses mouvements de hanches, elle est d’un érotisme à défaillir..Je ne tarde pas à exploser au fond de son ventre dans de furieux soubresauts qu’elle contrôle comme elle peut.Je m’écroule, anéanti, elle s’écroule sur moi, me prend dans ses bras, me disant :— « Tu as failli me désarçonner ! …C’était bon ? »Sur quoi je réponds : » Mouuii ! Moyen. « Elle m’envoie une petite tape amicale et revient se blottir sur moi.Je suis allongé sur le dos, elle est sur moi, la tête sur mon épaule, je l’entoure de mes bras, et caresse rêveusement la base de son cou, je suis sorti d’elle sans m’en rendre compte, et nous jouissons tous deux, engourdis, de ces moments de tendresse et d’abandon.Soudain, la sonnerie du téléphone nous fait sursauter, une fois, deux fois…. Avec une expression d’agacement, elle se roule sur le côté, me libérant.Je me dirige vers le combiné et m’installe sur le fauteuil attenant, mais ma tête n’est pas à la conversation….Je la vois, elle est allongée dans une posture d’abandon, une jambe repliée sous l’autre, sa chemise retroussée ne cache rien de son triangle encore humide de nos ébats, elle a toujours un sein découvert, elle a relevé un bras et joue rêveusement avec une mèche de ses cheveux, en regardant le plafond, elle rêve… A quoi ?Le soleil joue sur son corps, elle est l’image même de la féminité épanouie, de la sensualité satisfaite.J ’aimerais être un artiste pour la peindre ou la dessiner comme ça, la croquer (la croquer ?) Sur le vif.J ’en ferais un tableau que j’intitulerais « Après l’amour »Je regrette de ne pas avoir d’appareil photo sous la main pour garder une image de cet instant éphémère et lourd de sensualité.Le samedi suivant, je suis dehors à quelques travaux de jardinage quand elle arrive.Très douce, elle me donne un petit baiser et me dit : » Je vais faire quelques courses et…… (Hésitante), ça ne t ’ennuie pas si je passe par chez D** », se croyant obligée de préciser : »Je ne serai pas longue »Je la prends dans mes bras et lui dis, martelant mes mots : »Ca ne me gêne ab-so-lu-ment-pas », lui picore un baiser, et elle s’éloigne….Elle est belle, elle porte une petite jupe blanche, mettant remarquablement en valeur ses cuisses et ses jambes, des mocassins de même couleur.Un petit pull d’été, noir, à col roulé, mais sans manches, découvre ses épaules superbes et exalte les formes de sa superbe poitrine.Chaque fois qu’elle porte cette tenue, j’intercepte les regards sans équivoque des mâles, elle ne s’en rend pas compte.Elle n’a jamais rien de provocant dans sa façon de s’habiller mais tout en elle respire la sensualité satisfaite.Quelques heures plus tard, j’entends sa voiture entrant sur le parking, elle arrive presque aussitôt me rejoindre au jardin, souriante et amoureuse, elle m’invite à faire un tour de jardin, c’est une habitude entre nous, nous nous promenons dans la propriété, enlacés, en nous racontant notre journée.C’est ce qu’elle commence à faire, me racontant des banalités, ses rencontres, mais je sens qu’elle brûle de me parler de son passage chez D**.Et elle commence, faussement enjouée, (à ce qu’il me semble), à me raconter les travaux que D** effectue dans sa propriété, qu’il lui a fait visiter, elle me raconte qu’ils ont pris le café ensemble, et qu’il lui semble beaucoup moins perturbé…. Je fais semblant de m’intéresser, de prendre la chose naturellement, mais elle finit quand même par me dire :— « Tu sais, il n’y a vraiment aucune ambiguïté entre nous…. »Je lui réponds : « Tu sais, je ne crois pas que D** soit fait d’une essence particulière, c’est un homme, il est seul et en plein désarroi, il aurait pu se confier à un vieux copain, mais c’est à toi qu’il s’est confié, et ce n’est pas par hasard ; je ne crois pas aux relations platoniques entre sexes…Surtout avec toi ! »— « Tout le monde ne me voit pas avec tes yeux…. Je crois que tu te trompes », me dit-elle.Et la vie reprit son cours, ma femme passait régulièrement voir D**, parfois même avec les enfants (il a deux enfants du même âge), ce qui me faisait croire que peut-être, c’est elle qui avait raison, une certaine routine s’installait, elle ne semblait plus du tout perturbée, et pourtant….Environ six semaines s’étaient passées, je la vois encore partir, le temps était à l’automne, elle portait ce jour là un petit tailleur et un chemisier blanc très sage.Pendant son absence, j’avais fait une des premières flambées de l’année dans notre cheminée, j’avais préparé une infusion, et je bouquinais au coin du feu, avec une musique de Bach en fonds sonore.Je savais qu’elle allait faire quelques emplettes et qu’elle passait prendre un café chez D**, mais cela ne me faisait presque plus fantasmer…J’étais apaisé et …Un peu résigné, j’aurais aimé qu’il y ait quelque chose entre eux.Je n’ai pas été déçu !J’entends sa voiture sur le parking, je l’entends rentrer, mais, contrairement à ses habitudes, elle ne vient pas me voir.Je l’entends monter à l’étage, sans venir me voir, sans s’annoncer…Cela ne lui ressemble pas !Je sais dès cet instant qu’il s’est passé quelque chose.Un bon quart d’heure se passe, mais je ne veux pas monter, j’attends qu ’elle vienne…Ce qu’elle finit par faire.Sa silhouette s’encadre dans la porte…Elle a changé de tenue ; elle porte maintenant un jeans noir et un pull de même couleur, à col montant. Cette tenue exalte encore la sveltesse de sa silhouette, je la trouve superbe, mais je vois qu’elle est grave.Je fais comme si je n’avais rien remarqué, je l’accueille d’un sourire, et lui propose une infusion.Elle ne répond pas à ma proposition, mais vient s’installer près de moi dans le fauteuil, et vient poser sa tête sur mon épaule, je l’entoure de mon bras, laisse tomber mon livre, et, bercés par la musique de Bach, lui caresse doucement le visage. Le feu crépite dans la cheminée.Elle n’a toujours pas proféré une parole depuis qu’elle est rentrée, elle a passé ses bras autour de moi et se serre contre moi.Un bon moment se passe, nous ne bougeons pas, et, soudain, d’une toute petite voix, elle me dit : » J’ai couché avec D** ».Je lui réponds, très calme : » Je le savais depuis que tu es rentrée, ce n’est pas grave, tout est bien…Je t’aime »Maintenant, elle pleure, nous n’avons pas changé de position, et je sens les larmes couler silencieusement le long de son visage.J’ajoute : » Ne dis rien, reste comme ça.».Je suis extérieurement très calme, dedans, c’est la tempête ! !Elle l’a fait ! Elle s’est donnée à lui !..La connaissant, ça ne pouvait que finir comme ça. Impulsive, généreuse, spontanée, elle ne fait, elle ne se donne jamais à moitiéPlus d’une fois, il lui est arrivé de faire de grosses bêtises (dans d’autres domaines) sachant pertinemment qu’elle les faisait…Et qu’elle les regretterait ! …Mais elle les faisait quand même, en toute connaissance de cause. C’est pour ça que je l’aime.Elle m’explique par bribes comment c’est arrivé : Il lui avait proposé de visiter les travaux qu’il faisait effectuer dans les combles, ils devaient monter à l ’échelle, il l’avait précédée, et lui avait tendu la main pour l’aider à gravir les derniers échelons…Et c’est ainsi que, sans le vouloir, elle s’était retrouvée dans ses bras.Ensuite, l’enchaînement, tout était allé très vite, les étreintes, les baisers, les mains qui s’insinuent sous les vêtements, et les corps qui roulent et s’emmêlent sur un vieux sofa…. Avant de se retrouver, hors d’haleine, les vêtements froissés, dégrisés, en se demandant comment c’est arrivé !— « Nous avons aussitôt culpabilisé, ça s’est fait presque malgré nous »…Essaie t’elle de justifier. »D* est terriblement gêné vis à vis de toi, il ne voulait pas ça.Je la caresse tendrement pendant qu’elle se confie… j’imagine la scène, leurs bouches qui se mangent goulûment, pendant que la main de D* remonte sous la jupe de ma femme, explore et caresse son intimité, son chemisier ouvert sur ses seins, fruits mûrs qu’elle tend vers lui sollicitant ses caresses et sa bouche, ensuite, ils roulent sur le sofa, la connaissant, c’est sûrement elle qui enlève sa petite culotte et ouvre largement les cuisses, est-ce qu’il l’a sucée comme elle aime ? Ont-ils eu de longs et savants préliminaires ? Ou s’est-il aussitôt introduit en elle ? …Je ne le saurai jamais, mais je penche pour la seconde version.Et je bande ! ! ! Alors que le commun des mortels serait mort de jalousie sachant sa femme se faisant tringler par un autre, moi, je ne ressens qu’un plaisir équivoque…. Je suis trop cérébral !J’ai envie de la caresser, de la prendre maintenant, là, sur le divan, de sentir son corps nu contre le mien, ses cuisses qui viennent s’enrouler autour de moi comme des lianes, qu’elle m’offre son corps, son ventre, ses seins, qu’elle vient juste d’offrir à un autre…Mais je ne fais rien, elle ne comprendrait pas, je la serre tendrement, lui caresse le visage en lui disant que tout est bien, que c’est comme ça que je l’aime, qu’elle n’a rien à regretter.Nous passons la soirée en famille, avec les enfants, ma femme semble un peu « sonnée », mais elle est très tendre, très amoureuse, nous plaisantons ensemble et avec les enfants durant le repas…Une belle soirée pleine de plénitude, de bonheur paisible.Nous allons nous coucher tôt.Je bouquine au lit, ma femme est dans la salle de bains, et s’attarde à sa toilette, veut-elle effacer les dernières traces de sa « faute » de cet après-midi, avant de me rejoindre ? Du moins dans sa tête.Elle entre dans une petite chemise très sage, et, un peu crispée, se glisse entre les draps, je laisse tomber mon bouquin, me retourne vers elle, la prends entre mes bras, et éteints la lumière en lui disant « Et maintenant, après toutes ces émotions : Dodo ! »Elle a la tête sur mon épaule, nos souffles se mêlent, elle sent sûrement contre son ventre ma bite en pleine érection, mais, contrairement à son habitude, ne vient pas me branler doucement, ou prendre un air offusqué en riant.Elle me dit simplement »Tu ne m’en veux pas ? », Mais bien sûr que non ! Lui dis-je, ne sachant pas très bien si elle me pose cette question parce qu ’elle s’est fait enfiler par un autre tout à l’heure, ou parce qu’elle ne donne pas suite à mon désir ce soir, ou peut-être les deux !Je respecte son choix, l’avoir dans mes bras, sentir son souffle, l’odeur de sa peau me suffit.Je dors d’un sommeil léger, je me réveille quelques heures plus tard, elle dort en chien de fusil, elle me tourne le dos, je distingue dans la pénombre la courbe de ses épaules, une bretelle a glissé durant son sommeil… sa chemise s’est relevée et dévoile le globe de ses fesses, comme une invite !Je la désire, je vais me lover contre son corps, par derrière, je ne veux pas la réveiller, simplement, je pose mes lèvres dans le creux de son cou, une de mes mains se pose sur son épaule, et je me promets de ne pas bouger, ma queue raide à en faire mal, s’est glissée naturellement entre le globe de ses fesses.J’éprouve toutes les peines du monde à ne pas bouger, je sens qu’il ne me faudrait que quelques mouvement du pubis pour éjaculer, et j’en ai terriblement envie, ne pas la pénétrer, simplement me répandre le long de ses cuisses et rester ainsi, apaisé, contre elle.Mais elle se rend compte de quelque chose, malgré toutes mes précautions, je l’ai réveillée, elle se retourne et me dit simplement, dans un demi-sommeil : « Viens ! »Elle se met sur le dos et me presse de la chevaucher, je l’embrasse fougueusement, elle me répète « Viens tout de suite ! » Et guide mon sexe vers le sien, je la pénètre avec précaution, car elle n’est pas très lubrifiée, elle me guide.Lorsque je l’ai pénétrée entièrement, j’entame quelques mouvements de va et viens, mais elle m’arrête en plaquant ses mains sur mes fesses, et me dit « Ne bouge pas…reste au fond de moi, serre-moi fort ! »Et elle-même me sert fiévreusement contre elle, je fais simplement des mouvements imperceptibles de ma queue pour aller encore plus loin en elle, par des mouvements imperceptibles de son pubis, je sens qu’elle cherche à m’aspirer, à m’attirer encore plus loin en elle, à s’unir encore plus profondément à moi.Son ventre, ses cuisses se contractent avec des mouvements réguliers autour de ma bite, elle me serre toujours fiévreusement, comme un souffle s’échappent des Oui ! …Oui ! De sa bouche, comme autant d’invites à ne pas bouger, à ne rien changer, je sens que son plaisir monte, qu’elle va jouir…Et arrivée au paroxysme, elle jouit dans une grande houle de plaisir, son ventre se tend vers moi, elle relève haut les cuisses pour accentuer la caresse de ma verge je sens des ondes de plaisir la soulever vers moi, tandis que son corps se couvre d’une fine transpiration, puis, rompue, elle relâche son étreinte et s’amollit, les bras en croix, inerte, offerte, ouverte à mon désir.N’y tenant plus, je prends appui sur les mains et la lime fougueusement, je devine ses seins dans la pénombre, sous la fine lingerie, qui tressautent sous mes coups de boutoir, je vois ses cuisses qui s’enroulent autour de moi. Elle a toujours les bras relevés, elle recueille mon hommage, mon désir est à son paroxysme.Est-ce que D* l’a vue comme ça ? Sûrement, Est-ce qu’elle a joui ? Sûrement aussi.C’est sur ces pensées que j’explose au fonds de son ventre dans des soubresauts incontrôlables, mon pubis claque contre son pubis à tel point que j’ai peur de lui faire mal, je me vide rageusement au fonds d’elle, elle a repris mes fesses dans ses mains, et encourage mes mouvements, elle prend plaisir à recueillir ma semence au fonds de son ventre, semble m’aspirer…. Tandis que, rompu, je m’effondre sur elle.Nous restons ainsi quelques minutes, je commence à m’endormir, elle me repousse légèrement, me disant « Tu m’écrases », je glisse sur le côté, et nous nous endormons presque aussitôt, pour nous retrouver le lendemain matin toujours enlacés, et encore humides de notre plaisir.Le lendemain, nous avions prévu une grande randonnée à pied à deux.Pendant la randonnée, elle s’efforce de parler de tout, sauf de ce qui ne nous quitte pas l’esprit…jusqu’à ce qu’elle me demande :— « Franchement, tu ne m’en veux pas ? »,— Pourquoi ?— Tu le sais très bien !— Eh bien non, je ne t’en veux pas, et j’en suis même content ! ,— Franchement, je ne te comprends pas, si tu m’avais fait le même coup, je serais jalouse comme une harpie, je t’arracherais les yeux…Et le reste ! , Tu ne m’aimes pas vraiment, pour réagir comme ça ! …Et s’ensuit une scène surréaliste, où c’est elle qui me fait une scène de jalousie !Le samedi suivant, elle me prévient qu’elle va se rendre chez D*, pour avoir une explication avec lui.A son retour, très sérieuse, elle vient me trouver et me dit, ex abrupto, qu’ils ont beaucoup discuté de leur égarement, qu’ils ont décidé d’un commun accord de ne pas poursuivre dans cette voie, ils seront vigilants, ils ont décidé d’oublier.— Ainsi, vous ne vous reverrez plus ? …Dommage !— Si, nous nous reverrons de temps en temps, mais en vieux amis, sans égarement.Et ainsi, pendant plusieurs semaines, je pus constater que ma femme, si elle se rendait toujours chez D*, affichait un air austère, qui lui ressemblait si peu, et revenait en me faisant quelques commentaires sur l’état d’avancement des travaux, ou parfois même, me transmettait les salutations de D*, une fois ou deux, elle me dit :— Crois-moi, nous ne nous sommes plus jamais touchésJe ne pus m’empêcher de répliquer :— Vos scrupules vous honorent, mais vous avez tort, c’est comme ça qu’on développe de belles frustrations. Il suffit de te voir quand tu te rends chez lui, aussi épanouie qu’une grenouille de bénitier, il ne te manque que le livre de messe !— Franchement, je ne te comprendrai jamais, répond-elle, et elle part en claquant la porte.Cette aventure, elle l’avait mal vécue, et était sujette à de fréquents accès de mauvaise humeur vis à vis de moi, et ceci se ressentait même dans notre complicité physique…Elle avait perdu sa belle spontanéité, bref ! Nos relations de couple se dégradaient peu à peu, et nous en souffrions tous les deux.Quelques semaines plus tard, un vendredi soir, nous étions invités chez des amis, excellents compagnons, mais un peu Vieille-France.et terriblement « coincés ».Comme d’habitude, nous sommes en retard, je monte dans notre chambre, où elle finit de se préparer pour lui demander de se presser.Elle est devant le miroir, elle me fait toujours autant d’effet !Elle est habillée dans un petit tailleur très « exécutive-woman », qui se veut strict, mais, avec sa jupe au-dessus du genou, dessinant parfaitement ses formes, est hautement suggestif, elle a passé dessous un petit chemisier blanc, et ses jambes sont gainées dans des collants noirs.Elle se rend compte de l’effet qu’elle me fait, car elle m’envoie un baiser mutin (ce qui ne lui était pas arrivé depuis un certain temps) ; en me demandant si sa tenue lui va.Je m’approche d’elle, la prend dans mes bras, et l’embrasse, tout en la serrant contre moi.— Superbe ! , Tu vas encore me tournebouler toute la soirée !— Tu ne crois pas si bien dire, me répond-elle, et elle prend ma main, et l’applique sur sa cuisse au-dessus du genou.Tout en l’embrassant, je m’empresse de remonter…. Et me rends compte que ce n’est pas un collant, mais des bas auto-collants qu’elle a enfilé.Elle n’aime pas porter ce genre de choses dans la vie courante, elle ne trouve pas ça très pratique…. Manifestement, elle les a mis pour me faire plaisir.— Oh ! Petite salope, tu veux me faire le grand jeu ce soir ! , Je l’embrasse fougueusement dans le cou, elle cherche à se dégager en riant, mes mains s’affolent déjà, et je me rends compte, en la pelotant, qu’elle n’a pas mis de culotte ! !C’est un de mes fantasmes, se rendre dans une réunion mondaine en tenue de circonstance…mais sans culotte, rien que pour moi ! Elle s’y est pliée déjà une fois ou deux, mais toujours à contrecœur, elle dit que cela la met terriblement mal à l’aise, et ne lui procure aucune sensation.Je bande terriblement, j’ai envie de la prendre comme ça, maintenant, sur le lit, à la hussarde.Elle se débarrasse de mes mains qui la palpent, et me dit— Non, …Ah ! Tu me traites de bonne sœur ! Je veux te faire mijoter toute la soirée, ce sera ta punition.— Mais ma chérie, je ne vais pas débander de la soirée, je serai nul en conversation, je ne vais penser qu’à ça !— Ça n’en sera que meilleur quand le moment sera venu, me répond-elle, et maintenant, en route, car nous sommes pour le coup vraiment en retard.Nos amis habitent à moins de 10mn de voiture de chez nous, je n’aime pas conduire, c’est naturellement ma femme qui prend le volant.Pendant qu’elle conduit, je remonte sa jupe, dévoilant au-dessus du bas un morceau de cuisse claire, que je caresse, ma main s’aventure vers son sexe, mais elle serre résolument les cuisses, me disant, non, arrêtes, tu vas me faire mouiller, nous ne serons plus présentables.Nous sonnons, très naturels, et sommes accueillis par nos amis, salon feutré, champagne, petits fours, deux autres couples de convives sont déjà arrivés, amis communs, et la conversation reprend.Ma femme, très naturelle, s’est installée dans une bergère, et plaisante avec son voisin…elle a croisé les jambes, ce qui met en valeur ses jambes gainées de bas, j’imagine sa petite chatte, libre de toute lingerie, ce qui me met en transes, de temps en temps, elle me glisse un regard, assorti d’un clin d’œil complice.Soudain, un bruit de sonnette, la maîtresse de maison s’absente, disant— Ah, je crois que voilà notre dernier invité.Un bruit de conversation dans l’entrée, et soudain, le retardataire fait son entrée dans le salon,C’est D* ! ! !Manifestement, ni lui ni elle n’étaient au courant… Cà se voit sur leur visage.D* se reprend très vite, embrasse les dames (dont ma femme), très naturellement, en s’excusant pour son retard, (vous savez, les célibataires…), et coupe de champagne à la main, répond courtoisement aux questions concernant l’état d’avancement de ses travaux.Manifestement, ni lui ni elle ne sont très à l’aise, ma femme surtout accuse le coup, je la sens crispée, elle a laissé échapper une lueur d’affolement dans son regard, ce qui est exceptionnel chez elle.Après quelque temps, nous passons à table, ma femme, comme D*, comme moi, avons retrouvé nos esprits, et la conversation se poursuit très naturellement.Nous sommes 9 autour d’une table ronde, ce qui fait que tout le monde parle à tout le monde, et l’atmosphère est très conviviale.Les mets sont bons, les vins sont excellents, les convives sont spirituels, la convivialité règne.Ma femme participe à toutes les conversations, avec beaucoup d’à propos, comme à son habitude, et je ne peux pas m’empêcher de regarder D*, quand elle intervient : Il la mange des yeux ! , C’est presque tangible, il la désire à en crever, et je la désire à en crever !Quant à elle, toute à la conversation, je me demande si elle se souvient encore qu’elle est nue sous sa jupe, sa chatte provocante prête à recevoir nos hommages de mâles, je ne peux pas m’empêcher d’imaginer des scènes torrides, mais fais bonne figure, en badinant avec le groupe.Après le repas, nous nous dirigeons vers le salon pour le café, fauteuils de vieux cuir, profonds, les vins ont fait leur effet, l’ambiance est cordiale, le maître de maison nous propose un alcool de sa réserve, je ne conduis pas, j’accepte.Nous trinquons, et quand mon verre toque contre celui de D*, je sais que nous pensons à la même chose, nous avons le même désir, le même but, primaire, animal, sauter ma femme !Malgré l’ambiance raffinée, sans doute sous l’effet du vin et des alcools, mon désir d’elle est revenu d’une façon brutale, presque douloureuse, je sais, je sens que D* (ça se voit quand il la regarde), est exactement dans le même état que moi, un mâle en rut !Elle ne semble pas se rendre compte…elle plaisante avec son voisin, comme si de rien n’était, comme si elle était à cent lieues de penser qu’elle va se faire baiser sous toutes les coutures d’ici une demi-heure.L’heure de se retirer est arrivée, on se salue et s’embrasse dans l’entrée, quand D* embrasse ma femme, effet de mon imagination ? , Une main qui s’attarde un peu trop sur son épaule, à la limite de son cou.Nous faisons encore un brin de conversation en regagnant nos voitures respectives, je suis un peu étourdi par le vin, nous avions parlé d’un bouquin que je lui avais promis de lui prêter, me vient l’idée folle de l’inviter à passer à la maison, pour prendre un dernier verre et que je le lui donne.J’ai envie de partager ma femme avec lui, j’ai envie qu’elle se donne sans pudeur à nous deux, qu’elle gémisse sous nos caresses conjuguées, j’ai envie de la tenir dans mes bras, de mêler ma langue à la sienne, ma salive à la sienne, pendant qu’il la laboure en ahanant, j’ai envie de voir ses seins sauter sous ses coups de boutoir, j’ai envie de la voir jouir sans pudeur, et de la recueillir pantelante dans mes bras.Mais je n’ai pas osé…ma sacrée foutue bonne éducation ! Je le regrette encore, quelle belle fête charnelle nous aurions pu faire….Arrivé dans la voiture, je suis dans un état d’excitation indescriptible, elle n’a pas encore mis le contact que je suis déjà sous sa jupe.Cette fois-ci, elle laisse faire, à un feu rouge, elle écarte légèrement les cuisses pour que je puisse accéder à sa source, puis se reprend et me dit— Attends, pas tout de suite.Arrivés sur le parking, elle arrête le contact et m’embrasse à pleine bouche en écartant les cuisses, elle règle le siège de façon à être mi-couchée, tout en m’attirant avec elle.Nous nous embrassons fougueusement, pendant que je la besogne à la main, elle se donne à mes caresses sans retenue, écartant et relevant encore plus les genoux, je relève sa jupe et la vision de ses cuisses ouvertes émergeant de bas noirs me met au comble de l’excitation, elle est elle-même terriblement excitée.J’ai envie de voir ses seins émergeant de son chemisier, de les embrasser, mais je n’ai que deux mains, une bouche et une bite, et ce soir, ça ne suffit pas, je ne peux pas tout faire en même temps..Ah, si D* avait été là….Elle a posé sa main sur ma braguette et me caresse la queue, je n’en peux plus, je la sors fébrilement pour qu’elle me l’attrape à pleine main, en lui donnant les consignes d’utilisation.— Attention, pas trop fort…je risque de t’exploser dans la main.Bouche ouverte, langue contre langue, nous nous caressons fougueusement, je n’y tiens plus, et essaie de me glisser entre ses jambes pour la sucer, mais la position est particulièrement inconfortable…elle me dit— Viens, nous serons mieux à la maison, nous sortons complètement débraillés, et je continue à la peloter frénétiquement, en me serrant contre elle, pendant qu’elle ouvre la porte d’entrée.Elle m’emmène par la main vers le salon, allume juste une petite lumière, je suis derrière elle et lui caresse les seins, en lui embrassant le cou…Elle apprécie, j’ouvre son chemisier, dégrafe son soutien-gorge et libère ses seins qui ne demandent qu’à jaillir.Je les pétris fougueusement, malgré la position, nos bouches, nos langues se cherchent, une de mes mains s’aventure, je remonte sa jupe par derrière, caresse ses fesses, et mes doigts s’aventurent dans sa vulve par derrière, elle apprécie et se laisse pénétrer en se cambrant encore plus et en gémissant de plaisir.Elle m’échappe, avance de quelques pas, et se met à quatre pattes sur le divan, elle se cambre, relève largement sa jupe, et me présente dans la demi-obscurité les globes de ses fesses, émergeant des bas noirs, et, logée tout au creux, la corolle de son sexe, telle une fleur, cette vision m’affole complètement, je brûle de la butiner, je colle ma bouche sans ménagement sur sa fente, et la pénètre de ma langue, je la pénètre, je la lape, je la broute, je la bouffe ! !, Pendant qu ’elle murmure d’une voix enrouée : « Oui ! Lèche-moi, suces-moi fort ! », Tout en effectuant des mouvements de hanche qui sont autant d’invites à l’explorer encore plus, j’interromps de temps en temps mes mouvements de langue et de lèvres, et la caresse et la pénètre avec mes doigts, avant de me jeter et de sucer encore plus goulûment sa chatte largement offerte. Sans aucune pudeur, ce soir, elle est pute, ce soir, elle est louve, ce soir, elle est chienne, et je la prends comme telle, au comble de l’excitation ! Pour un peu, je hurlerais à la lune !Elle freine soudain ses mouvements, et, pendant que je gobe son clitoris, je sens des ondes monter du plus profond de son ventre, elle me murmure « Oui ! Continue comme ça, n’arrête pas ! », Avant d’être submergée par une onde de plaisir.Après que la houle de plaisir se soit estompée je la sens se détendre pendant que je lèche tendrement ses petites lèvres, puis, elle amorce un mouvement pour se retourner afin que je la pénètre par-devant, mais j’arrête son mouvement en attrapant fermement sa croupe entre mes mains, et lui disant »Non, ne bouge pas, j’ai envie de te prendre comme ça ! »Elle garde la position, la croupe largement offerte, ouverte…J’ai envie de la prendre en levrette.Je lui essuie tendrement sa chatte, elle est tellement ouverte et lubrifiée que je la sentirais à peine en la pénétrant, et lui présente mon braquemart en état d’alerte maximale..Depuis qu’elle a joui, mon excitation, au diapason de la sienne, est retombée d’un cran, je suis maître de moi.Mais, dès que j’ai introduit mon membre tout au fond de son ventre, d’un mouvement fluide, sans effort, dès que je l’ai entendue pousser un de ces profonds soupirs de gorge, qui me mettent tellement en émois, en me recevant en elle, je sens que je ne tiendrai pas longtemps.Je tiens sa croupe fermement en main, je reste le pubis plaqué contre ses fesses, ma bite au plus profond d’elle, je la pénètre au maximum, effectuant des petits mouvements imperceptibles, car je me sens prêt à exploser au moindre mouvement…mais elle me dit, » Vas-y, viens ! , J’ai envie », et, comme si ça ne suffisait pas pour mettre le comble à mon excitation, elle glisse une main sous son ventre, et m’attrape les couilles à pleine main.Là, je ne me retiens plus, je la lime fougueusement, brutalement, je ne retiens plus mes coups de boutoir, je suis redevenu le mâle en rut, à chaque mouvement, mon pubis claque contre ses fesses, et je la vois s’enfoncer à chaque assaut un peu plus profondément dans le canapé.Bien sûr, à ce régime, je sens une onde de plaisir qui me monte rapidement du fonds des reins, et lui crie « Je n’en peux plus ! Je vais jouir ! ! »— « Oui, vas-y, vides toi en moi…j’ai envie ! », Me répond-elle, tout en reprenant mes couilles en main, qu’elle malaxe et triture pendant que je décharge. J’ai l’impression de lui envoyer des litres de foutre, qu’elle recueille avec des mouvements du bassin, jusqu’à la dernière goutte.Nos mouvements s’estompent petit à petit, jusqu’à ce que je m’écroule sur elle comme une chiffe molle.Elle a adopté une position plus confortable, elle a détendu les jambes et est allongée sur le ventre dans le canapé, son mouvement m’a fait sortir d’elle, mais je suis toujours sur elle, le sexe maintenant détendu contre la fente de ses fesses, et je caresse tendrement ses épaules, tout en mordillant la base de son cou.Je sens sa respiration qui se calme, et après ces paroxysmes de plaisir, nous savourons ces moments de tendresse. Nous restons longtemps ainsi, sans un mot, jouissant encore, d’une autre manière, du contact de nos deux corps.Dans cette position me revient la pensée de D**, ce soir, l’esprit un peu embrumé par les bons vins, je lance une phrase que je n’aurais sûrement pas dite en d’autres circonstances :— « Quand je pense à ce pauvre D** tout seul, et qui doit se branler en ce moment tristement en pensant à toi, pour un peu, j’aurais des remords ! ! C’est cruel pour lui, la simple humanité voudrait que tu ailles le retrouver pour une petite consolation »Dans n’importe quelle circonstance, elle m’aurait vertement tancé, m’accusant de gâcher des bons moments avec des pensées délirantes, mais ce soir, elle aussi sans doute un peu grise, elle se contente de me répondre, à ma stupéfaction :— « Ne sois pas idiot ! D’ailleurs, je suis claquée, tu m’as tout pris ! , tu ferais mieux d’aller me chercher un verre d’eau, je suis complètement déshydratée »Je m’exécute aussitôt, quand je reviens de la cuisine, un verre d’eau à la main, je la découvre allongée sur le canapé, elle s’est débarrassée des derniers vêtements où elle était emberlificotée, elle n’a gardé que ses bas, ses bracelets et son collier, et a adopté la position de la Maja de Manet, un bras glissé sous la nuque, jambes croisées.Je lui donne son verre d’eau et lui dit qu’elle ressemble à une peinture de Manet… Laisse moi te regarder, lui dis-je, et je m’assieds dans une bergère face à elle, je me débarrasse de mes derniers vêtements et de mes chaussettes, car je me sens quelque peu ridicule, et, confortablement assis, nu, je la contemple dans la lumière tamisée.La vision fait son effet, car mon sexe commence à se dresser de nouveau, elle n’est pas sans le remarquer, elle me dit :— « On dirait que je te fais de l’effet ! »— Quelle perspicacité ! On ne peut rien te cacher, lui réponds-je.J’ai envie de me branler doucement en la contemplant, c’est ce que je commence à faire, mais elle m’interrompt bientôt.— Si tu as des réserves, je préfère que tu viennes me les mettre…. Viens.Elle se redresse et s’assied, je m’approche, m’agenouille devant elle et lui écarte doucement les genoux.Elle a les bras écartés sur le dossier du canapé, renversant la tête en arrière, elle me tend ses seins d’un air de défi.Je les caresse doucement, excite les mamelons érigés avec ma langue, elle se prête de bonne grâce à ces contacts, elle me prend doucement la queue et l’introduit dans sa jolie chatte, puis reprend sa position initiale.Je la lime doucement tout en caressant ses seins, et lui murmure : « Et maintenant, pour la tendresse »Elle se laisse faire, la tête renversée en arrière, j’ai envie de prolonger ce moment, mais mon désir devient trop fort, je l’attrape par les hanches et accentue mes va et viens.Elle se contente de se laisser faire, passive et offerte, et c’est dans cet état que j’explose pour la seconde fois en elle.Une semaine se passe, et le samedi suivant, elle vient me retrouver pour me dire : « Je vais faire quelques emplettes, et j’en profiterai pour faire un saut chez D* »Elle porte un joli tailleur rouge sur un pull noir à col montant, assorti à ses collants noirs…. Des collants ?Soudain, un doute ! , Je l’embrasse en glissant ma main sous sa jupe…elle a mis des bas ! !Là, il n’y a plus de doute, en fait de saut chez D*, elle va se faire sauter chez D* ! , Et elle lui prépare de bons moments !Elle est décidée à lui pomper son potentiel inemployé la semaine précédente…Je n’ose pas remonter ma main plus haut, a t’elle mis une culotte ? , Lui réserve t’elle le même traitement qu’à moi ? je ne le saurai jamais, le doute persiste…A cet instant, je sais, et elle sait que je sais !Un silence gêné, elle se croit obligée d’ajouter, un peu embarrassée : « Je ne serai pas longue »Quelques heures plus tard, le bruit de sa voiture sur le gravier du parking, j’entends la porte d’entrée qui s’ouvre, mais elle ne vient pas me retrouver, elle monte directement à l’étage, et bientôt, j’entends le bruit d’une douche.Il n’y a plus de doute, elle a été se faire sauter ! , Et (ô délicatesse) elle se débarrasse de toute trace du délit avant de venir me voir.Elle descend bientôt en tenue de jardinage, me disant à brûle pourpoint : » J’ai acheté quelques plantes dont j’avais envie, tu viens les planter avec moi ? »Pour le moment, c’est autre chose que j’ai envie de lui planter : Je n’ai pas débandé depuis un bon moment, imaginant les scènes et scénarios les plus torrides entre elle et lui, car je suis ainsi fait, là où les autres crèveraient de fureur ou de jalousie, moi, cela me met dans un état d’excitation indescriptible.J’ignore délibérément son invite, je lui demande à brûle pourpoint :Elle me regarde en faisant semblant de ne pas comprendre, mais change d’attitude et me dit :— Je n’aime pas que tu réagisses comme ça, et hésitante- d’ailleurs, c’est toi qui m’avais dit que….Excuse-moi ma chérie, je fais encore mon goujat !Quelques années ont passé, ma femme voit toujours D*, quoique d’une façon un peu plus épisodique, cela peut sembler drôle, mais nous avons trouvé notre équilibre ainsi, et cela, loin de nuire à notre amour, ne fait que le renforcer.Nous avons eu quelques conversations à ce sujet, sans nous appesantir, pour elle, son amour pour moi est intact, elle m’est même reconnaissante pour ma largeur d’esprit.Elle définit sa relation avec D* comme une tendre et sensuelle complicité.L’érotisme est un jeu qui se pratique avec plus ou moins de raffinement, il faut savoir assumer ses penchants, toujours dans le respect de l’autre, ce jeu nous enchante et nous permet de nous épanouir….Comme certains doivent s’emmerder avec leur Pénélope à principes, qui ouvre les cuisses tous les samedis soirs, sans plaisir et sans passion, par devoir ! !En fin de compte, je préfère mon statut de cocu, car je puis vous dire que la passion existe toujours entre nous, et que le challenge est permanent !Petite revanche mesquine : Ils font partie d’un même groupe d’échange de livres, et il arrive à D* d’amener les ouvrages à la maison, quand je ne suis pas là !Je me doute bien qu’ils ne passent pas leur temps à parler littérature, et l’idée (perverse ?) m’était venue d’ « oublier » une caméra dans la chambre d’amis…Tel est pris qui croyait prendre, j’ai quelques petits reportages croquignolets propres à exalter ma libido, et que je tiens à la disposition des esthètes….