Voilà maintenant 2 ans que Sylvie s’est installée dans ce village. Avec son mari, boulanger, ils ont investi dans ce commerce de proximité. Petite et un peu forte, mais très mignonne, elle anime avec vigueur cet endroit ou défilent tous les dimanches une queue leu leu de clients masculins venus se donner bonne conscience en achetant les croissants dominicaux. Elle perçoit pourtant bien leur regard inquisiteur lorsque penchée en avant sur le comptoir elle dévoile sa poitrine généreuse dans l’entrebâillement de son chemisier ou quand sur la pointe des pieds elle attrape une miche posée sur l’étagère du haut. Elle s’est souvent amusée à user de ses charmes pour aiguiser la convoitise de ses clients cependant que son mari œuvrait dans le fournil. Mais cela n’était qu’un jeu ponctuel qui restait sans effet mais qui pimentait un peu cette vie terne, dédiée complètement à ce commerce, et qui ne laissait plus aucune place à la fantaisie.Quelque fois dans la semaine venait un autre client. Celui là était un peu différent.La quarantaine, propre sur lui, costume cravate, voiture noire, ce devait être quelqu’un d’important. Sympathique et courtois, il était pourtant distant et réservé. La boulangère ne lui était pourtant pas indifférente. Elle avait aussi quelquefois surpris son regard se portant furtivement sur ses formes et ses rondeurs. Mais ce regard se détournait aussitôt dès que la belle se retournait. Sylvie se sentait pourtant très attirée par cet homme. Elle semblait discerner dans son regard des possibilités. Un pan d’une autre vie qui s’ouvrait parfois dans ses yeux bleus. Elle ne ménageait pas ses efforts pour captiver l’attention de ce client. Connaissant précisément le jour et l’heure de son passage, Sylvie soignait toujours son apparence. La jupe assez courte, le chemisier au décolleté plongeant, ses seins bien en évidence et libre de tout soutien, les petites chaussures à talon, le maquillage parfait, tous les artifices étaient en place. Pas un de ses clients n’aurait eu l’audace d’être indifférent à cette femme si désirable. Mais ce client semblait imperturbable et son passage ne durait que quelques minutes.Un jeudi de novembre, dans l’après-midi, Sylvie, restée seule après le départ de son mari pour la sieste quotidienne, finissait de ranger le magasin devenu désert. La clochette de la porte tinta soudain, rompant ainsi le silence des lieux. Elle fut très surprise de voir entrer son client préféré. Rouge de confusion, elle arrangea inconsciemment sa tenue en se rendant au comptoir.« Bonjour Madame » dit-il d’une voix amicale. « Il est un peu tard pour acheter du pain mais je venais à tout hasard pour voir s’il vous en restait »Sylvie bredouilla quelques excuses en expliquant qu’elle n’en avait plus.« Il en reste peut-être au fournil mais je ne sais pas allumer la lumière et il y fait sombre ».L’homme se proposa de l’accompagner pour régler ce petit problème technique. Sylvie ne put qu’accepter et l’entraîna dans le couloir sombre menant à l’arrière boutique. Sylvie s’arrêta devant la porte fermée de l’atelier mais l’homme ne put l’éviter et la bouscula. Ce contact la fit frissonner. L’attrapant par le bras, il lui demanda si elle avait mal. Sylvie sentait son souffle chaud sur son visage. Ce contact, l’obscurité du couloir, le désir si souvent imaginé de cet homme, Sylvie n’hésita pas. Le prenant dans ses bras, elle l’embrassa brutalement tout en se collant contre lui. D’abord surpris, il n’opposa aucune résistance.Déjà ses longues mains couraient sur la poitrine de Sylvie. Déboutonnant le chemisier il libéra cette poitrine voluptueuse qu’il caressa avec vigueur. D’un coup de pied, Sylvie ouvrit la porte tandis que l’homme la poussait vers la table du boulanger. La couchant sur le plan de travail fariné, il écarta les pans du chemisier et sa bouche courut sur la peau veloutée de ses seins et de son ventre. La jupe ne tarda pas à être déboutonnée et disparut dans les paniers à pain. Seul restait maintenant un petit triangle de tissu bleu qui ne protégeait plus l’inévitable. Ce petit bout de tissu disparut d’ailleurs aussi à son tour. Sylve vit ses cuisses empoignées, écartées tandis que l’homme fouillait maintenant son sexe humide et chaud. Sa langue ne tarda pas à trouver le petit monticule de bonheur qu’il faisait rouler délicatement. Ses jambes reposant sur les épaules de son partenaire, Sylvie s’agrippait à la table, faisant rouler sa tête de droite à gauche sous l’effet du plaisir inondant le bas de son ventre.Achevant de la déshabiller, l’homme malaxait ce corps abandonné à ses mains. Badigeonnée de farine, Sylvie criait sous l’effet de ses caresses dont la matière blanche accentuait les sensations. Abandonnant un instant ses assauts, l’homme se déshabilla à son tour. Son sexe tendu et épais s’approcha de la fente moite de Sylvie que l’homme écarta agilement. D’un petit coup de rein il y fit pénétrer son gland. Attrapant Sylvie par les cuisses il s’enfonça en elle ce qui fit crier Sylvie. L’homme fit coulisser son membre. Ses coups de boutoir secouaient la femme qui gémissait à chaque impact de cet énorme phallus contre son utérus. Tout en pourfendant ce corps soumit, il posa sa main sur le sexe de sa partenaire. Son doigt humide trouva rapidement le clitoris qui subit un malaxage brutal. Sylvie vibrait de tout son corps. Ses fesses tapaient contre la table. Sa tête roulait sur la table tandis qu’elle criait de toutes ses forces le plaisir qu’elle subissait. La voyant au bord de l’orgasme l’homme s’arrêta, se retira. De ses bras fermes, il retourna Sylvie sur la table. Les pieds au sol, le torse allongé sur le plan de travail, Sylvie offrait désormais en pâture ses fesses blanchies de farine.L’homme y assena une claque brutale qui fit voler la poussière blanche. Il écarta les deux fesses rebondies. Approchant sa bouche il fit couler un peu de salive sur l’orifice interdit. Son sexe suintant y pénétra péniblement. Poussant doucement, l’homme s’introduisit complètement. Bandant ses muscles, il fit grossir son sexe dans l’anus écartelé. Sylvie, qui ne put d’abord étouffer un cri de douleur sentit le plaisir irradier son corps alors que l’homme maintenant ramonait la belle sans délicatesse ses mains claquant les fesses qu’il malaxait à pleines mains.De longues minutes de ce régime amenèrent Sylvie au bord d’une jouissance extrême. Le sentant, il s’arrêta et se retira. Sylvie se retourna. S’accroupissant, elle attrapa la verge de son partenaire. Elle l’enfouit dans sa bouche qui se mit à coulisser sur ce membre. Suçant goulûment le gland luisant, elle le sentit gonfler brusquement. Elle attrapa dans sa main chaude les bourses volumineuses. Et les pressa doucement. Elle ne s’étonna pas de sentir la sève monter. Gardant bien dans le sexe dans sa bouche, elle sentit l’homme exploser en elle. Elle s’abandonna à son orgasme qui se mêla à celui de l’homme. Tous deux crièrent leur plaisir. Les spasmes successifs déversaient leur flot de sperme sur le visage de Sylvie. Le liquide séminal coulait sur ses lèvres luisantes. Reprenant le sexe dans sa bouche elle en aspirait l’élixir de vie avant de s’en badigeonner le corps.Remis de leurs émotions, essuyant les traces de leurs étreintes, le couple se rhabilla. Encore chancelants, ils rejoignirent le magasin toujours désert.Avec un regard complice, l’homme dit :« Vous me mettrez une miche de côté pour demain après-midi, je passerai la prendre. ».