À la foire de Leipzig, Thierry, ingénieur informaticien, est arrivé à gagner un client allemand pour sa société. Ses interprètes, Céline dont il est tombé amoureux et Aline son amie l’ont bien aidé. Ainsi que l’épouse du client.Thierry a maintenant un statut à part dans la société. Il est Chargé du contrôle, de la vérification, plus que de la conception. Mais bien que cadre, il ne participe pas aux réunions de décision, sauf dans le cas où l’on a besoin de son avis.Un matin, son patron, à la sortie d’une réunion de direction, le fait appeler.— Votre voyage à la foire de Leipzig a été un succès. Notre nouveau client est particulièrement satisfait de nos services. À tel point qu’il pense s’agrandir et désire acquérir chez nous du nouveau matériel. Mais c’est pour une fabrication bien particulière et nous n’avons jamais exploré ce domaine. Il nous a fait parvenir un dossier très complet, les conditions qu’il nous propose sont très intéressantes. Mais sincèrement, avant de nous lancer dans de tels investissements, j’aimerais que l’on voit sur place les besoins, les critères exacts. Et je crois que vous seriez le plus compétent pour aller discuter avec leur bureau d’études.— Il me faudrait naturellement d’abord étudier leur projet et avoir l’avis de nos ingénieurs.— Naturellement. Mais toutefois, il vous faudrait rester là bas plusieurs semaines, et cette fois-ci, pas d’interprète. Vous discuterez en anglais avec leur personnel. Si toutefois vous aviez des problèmes, l’épouse de notre client parle très bien le français, elle m’a téléphoné hier. Vous la connaissez d’ailleurs, elle m’a demandé de vous transmettre son meilleur souvenir.— Oui, je lui ai tenu compagnie pendant la « discussion » de notre interprète avec son mari.Thierry a particulièrement apprécié le « meilleur souvenir » de l’épouse. Retourner en Allemagne seul ne l’enchante pas, mais le travail par contre lui paraît intéressant.— Allez au bureau d’études, ils vous donneront le dossier et vous expliqueront nos projets.Et ainsi, pendant deux semaines, il est pris par l’engrenage du boulot, heures impossibles, mais c’est sa passion. Et surtout il a reçu un coup de fil de Céline. Elle lui a dit être à l’étranger mais n’a pas voulu préciser où. Mais il s’en fout ! Elle a appelé !Et c’est ainsi qu’il est parti en Allemagne. Mais cette fois-ci, pas de voiture de fonction, pas d’interprète, seulement son ordinateur portable, des dossiers et ses affaire personnelles.À l’arrivée à l’aéroport, une voiture de la boite l’attend et le conduit jusqu’à son hôtel, très confortable mais sans comparaison avec les fois précédentes. Il sent que cette fois-ci, il vient travailler.Le lendemain matin une voiture l’attend pour le conduire à l’usine. Il est accueilli chaleureusement par le directeur et son épouse, tous deux très satisfaits de lui, mais pour des motifs différents. Après une longue discussion traduite par Ingrid, son épouse qui d’ailleurs ajoute des commentaires montrant par là sa compétence dans la marche de la boite.Puis il est conduit au bureau d’études. Accueil germanique, un peu froid. Pas de problème de langue, tous possédant l’anglais.À midi, ils mangent au restaurant d’entreprise. Les six ingénieurs, dont deux femmes, font l’effort de s’entretenir en anglais. Il apprécie et les remercie, s’excusant de venir troubler leur intimité. L’après midi le véritable travail commence, et ses compagnons constatent rapidement sa compétence. Dès lors plus de problème.Son séjour se poursuit, chaque soir il téléphone à son patron et faxe les informations techniques. Il connaît maintenant tout le monde et c’est par le prénom qu’ils s’interpellent. Parmi les femmes, l’une, d’une bonne cinquantaine, est particulièrement compétente et surtout aimable. Elle est un peu ronde et ses collègues la charrie, mais on sent qu’elle est respectée. Elle a adopté Thierry et ils se consultent souvent. La deuxième ingénieur est plus effacée, grosses lunettes, cheveux blonds en nattes roulées. Pourtant elle est assez jeune, la trentaine un peu passée, et serait jolie, si ce n’était sa tenue trop stricte. Elle est assez silencieuse, mais compétente surtout devant son ordinateur.. Les horaires ne sont pas toujours respectés aussi le soir un collègue le ramène à l’hôtel ce qui libère le chauffeur et permet de discuter. C’est aussi l’occasion d’aller au bar où Patrice leur offre un pot.Le vendredi soir, le directeur fait appeler Thierry afin de connaître son avis. Ingrid est là, et traduit naturellement. Ils sont dans une salle de conférence, encadrée par les bureaux des deux époux. Tous trois se félicitent du travail accompli, ce qui laisse bien augurer de l’avenir.Ce soir-là, ils sont tous pressés de rentrer pour le week-end, Thierry leur dit qu’il prendra un taxi. Mais Solveig la timide, s’offre pour le déposer. Naturellement, il est d’accord, ce sera l’occasion de faire connaissance. Comme à l’accoutumée il propose un verre. Elle prétexte sa tenue de travail et refuse.— Mais si ce n’est qu’une question de tenue, je peux te prendre lorsque tu seras changée. Et comme je suis seul, je t’invite à manger si tu es libre.Un peu interloquée de cette offre un peu cavalière, elle hésite. Mais, elle se décide.— D’accord, je vais me changer et je passe te prendre dans une heure.Thierry est monté se changer lui aussi puis descend dans le salon pour l’attendre. Il commence à désespérer lorsqu’une jeune femme en tailleur crème lui demande— L’invitation tient toujours ?Il est médusé. Plus de lunettes, les cheveux blonds coulent sur les épaules et surtout les habits mettent en valeur sa silhouette.— Excuse- moi, je ne t’avais pas reconnue.— Dois-je prendre cela pour un compliment ?— Non, pour un hommage à la beauté enfin révélée.Elle rit, ce qu’elle n’avait jamais fait jusqu’à présent— Merci, nous ne sommes pas au travail ici.— Je te demanderais simplement de me conduire au meilleur restaurant que tu connaisses, je veux que l’on t’admire.— Non, je connais une auberge tranquille, on y mange bien et on n’est pas dérangé.— Comme tu veux, c’est toi qui conduis.Ils sortent de la ville et vont au bord d’un petit ruisseau, un endroit assez frais pour la saison. Solveig a pris le menu et commandé le repas, voulant faire apprécier à Thierry des spécialités. Ils en profitent pour faire plus ample connaissance. Il a vite raconté sa vie sans histoire, se gardant bien de parler de sa liaison.Avec un peu de réticence, mais la bière déliant un peu les langues, elle accepte de parler.— Je ne vis pas seule, j’ai un fils de dix ans. Je n’ai jamais été marié, quand j’étais à l’université, j’ai connu un étudiant et nous avons eu une aventure. Nous parlions d’avenir et déjà je m’étais bâti une petite histoire de couple tranquille. J’ai constaté ma grossesse pendant les vacances d’été. Toute heureuse, j’en ai parlé à mon ami juste avant la rentrée. Et il n’a jamais repris les cours, du moins dans ma fac. Mes parents qui vivent à la campagne, ont été très compréhensifs, ont accepté de garder mon enfant. Bien qu’ayant perdu un an de ce fait, j’ai eu mon diplôme et j’ai rapidement trouvé un travail. Depuis que mon fils est grand, nous vivons tous les deux. Aujourd’hui il est allé passer le week-end chez mes parents, retrouver ses cousins et cousines. Mes collègues connaissent ma situation, mais ils sont discrets et nous n’en parlons jamais.— Mais, jolie comme tu es, tu n’as pas trouvé un homme…— Non ! Je ne veux dépendre de personne. Je ne suis pas une nonne et il m’arrive d’avoir des aventures, mais sans que mon fils le sache, du moins je le crois. Mais surtout pas dans le travail. Et si je m’habille ainsi, c’est pour éviter tout risque avec le patron, si tu le connaissais !— Oui, je le connais, j’ai eu à faire à lui.Et il lui raconte l’histoire de la foire et de la soirée qui a suivi, omettant quelques détails avec Ingrid.— Cela ne m’étonne pas.Le repas se poursuit et rapidement Thierry comprend, son orgueil masculin devant en souffrir, que c’est elle qui l’a choisi. Aussi, lorsqu’ils repartent, la fin de la soirée est tacitement décidée.— Je préfèrerais que l’on aille chez moi, lui dit-elle, je ne veux pas être vue dans un hôtel.— Tu as raison, si cela ne te dérange pas.Elle habite un petit immeuble cossu, dans un quartier calme. Entrée dans un parking souterrain, ascenseur jusque devant sa porte, ils n’ont fait aucune rencontre.C’est un logement assez vaste meublé et décoré avec beaucoup de goût.— Ton appartement te ressemble, discret à l’extérieur, magnifique quand on est admis dans son intimité.Elle sourit, et sans préambule, se déchausse, quitte son tailleur. En sous vêtements, elle ne paraît plus son âge. Grande et mince on lui donnerait pas trente ans. Il s’approche et tendrement l’embrasse. C’est d’abord le contact des lèvres qui dure un petit moment. Puis la langue féminine entrouvre la bouche de son partenaire. Il répond à l’invitation et vient accueillir l’intruse et la butiner. C’est un baiser long, ils font connaissance. Elle se détache et entreprend de le déshabiller. Il l’aide et c’est une entente dans leurs mouvements qui laisse bien présager de la suite. Nu, il lui quitte ses derniers atours.Elle le prend par la main et le conduit dans sa chambre. C’est une pièce sobre, sans ornement inutile, reflétant l’esprit rationnel de son occupante. Elle s’allonge, l’invitant par la main à la rejoindre. Elle a laissé une lampe diffusant une lumière intime qui permet à Thierry d’apprécier ce corps convoité. Ce n’est pas le canon de la beauté, mais sa poitrine menue contrastant avec ses hanches un peu larges, lui donne un cachet particulier. Et surtout ce grain de peau très doux. Il goûte ce satin, lèche quelques points particuliers, Les lèvres, l’arrière des oreilles, l’épaule, puis enfin les seins. Ce préambule a ému Solveig et les bourgeons durcissent. Du bout des lèvres il en taquine un, le fait rouler entre ses dents, pendant que sa main pince doucement le second. Elle est étendue, les yeux fermés, ronronnant comme un chat que l’on caresse. Il poursuit longtemps. Puis sa main glisse le long du ventre et vient câliner le duvet blond. Il explore superficiellement tout le champ de bataille afin de préparer sa victoire. Puis il glisse au bas du lit, apprécier la vue, l’odeur puis le goût de ce fruit. Il est mûr à point, ruisselant de suc. Alors en gourmet il le taste avec délicatesse. Le ronronnement est devenu miaulement, les colonnes de ce temple commencent à se tendre, puis s’écarter. Les mains féminines appuient sur sa tête pour l’inciter à insister. Il lèche, mord les lèvres, monte vers le bouton qu’il aspire, tête et mord. Elle s’assied sur le lit, le saisit par les cheveux remonte la tête et vient boire à même ses lèvres son suc. Elle lèche sa bouche, son visage, l’embrasse et retombe l’entraînant.— Baise-moi, vite, fort, défonce moi.La flèche se plante droit dans la cible. Il appuie entrant tout, ses bourses venant barboter dans le marais odorant. Mais il ne peut rester immobile, elle soulève son bassin, exigeant le galop. Elle pousse des onomatopées, ses jambes nouées sur les reins de son cavalier qui secoue l’ensemble avec force. Et brutalement elle s’ouvre, bras et jambes écartées dans un grand cri.Thierry a pu se retenir malgré l’intensité de l’acte. Il reste immobile, planté bien au fond d’elle. L’amante se relâche. Elle sent la barre dure qui l’envahit encore. Elle sourit— Merci. Tu es merveilleux, à mon tour.Elle fait basculer les corps, se déboîte du tenon qui la chevillait et entreprend de le nettoyer. De la langue elle parcourt toute la surface, contournant la colonne, essorant les bourses. Puis elle absorbe cette sucette et tente avec de s’en nettoyer le fond de la gorge. Son nez est agacé par les poils du pubis, ses amygdales par l’extrémité de l’engin.Il apprécie particulièrement ce traitement mais ne veut pas être en reste. Il amène les cuisses de chaque côté de sa tête et entreprend lui aussi l’exploration de l’entrejambe. Sa langue est juste au confluent de deux charmantes évacuations, l’une fendue où elle glisse facilement, l’autre toute ronde qu’elle tente de perforer. Il entreprend de les nettoyer toutes les deux. Sa bouche abandonne bientôt la seconde et c’est le doigt qui essaie d’entrer. Miracle, le conduit bien graissé se laisse pénétrer et l’index entier est absorbé. Ce travail ne laisse pas sa partenaire indifférente qui, pour se venger mordille le morceau en bouche. Elle le fait coulisser de plus en plus vivement. Il ne peut résister à un tel traitement et explose. La tête s’est immobilisée, attendant la fin de l’éruption et déglutissant la lave. Pour se venger, Thierry accélère ses lèchements et le pistonnage du cul. Et, à bout de souffle, ou de résistance, elle se soulève sur ses bras et gémit la bouche pleine.Ils sont retombés cote à cote. Elle se redresse et vient s’allonger à son coté.— Je n’aurais jamais cru que tu sois un aussi bon coup, lui avoue-t-elle.— Et moi donc, avec ta tête de vieille fille.Et ils se sourient, heureux et satisfaits de leur plaisir. Ils vont se doucher ensemble, occasion de retrouver ces corps qu’ils connaissent bien maintenant, mais qu’ils retrouvent avec bonheur.Ils se sont endormis enlacés. L’odeur de café réveille Thierry. Devant lui un plateau présenté par une accorte servante nue. Les seins semblent posés comme des compléments, prêts à ajouter la touche de lait à la boisson. Il saisit le plateau, le pose et entraîne celle qui est prête à l’allaiter. Mais il a beau aspirer, faire rouler les tétines, presser les mamelles, rien ne sort, si ce n’est un long gémissement de la bouche de Solveig. Elle l’enjambe, saisit l’éperon déjà dressé et se le place au plus profond d’elle. Elle reste immobile, contractant ses muscles intimes. Il la saisit par les hanches, la soulève et laisse retomber. Elle l’aide dans le mouvement qui va s’amplifiant de telle sorte que le piston quitte le cylindre. Il retrouve pourtant immédiatement sa place, jusqu’au moment où elle s’immobilise jambes tendues. Elle avance un peu son bassin, change de cible et doucement s’empale littéralement. Thierry est resté immobile, appréciant particulièrement cette initiative, mais laissant l’intéressée opérer seule cette délicate intervention. Solveig est restée immobile un moment puis abandonnant le galop à pris le pas enfin le trot. Elle a glissé plusieurs doigts dans le sanctuaire abandonné et les agite vivement. Et simultanément, ils connaissent le plaisir. Elle s’affaisse sur lui, se libérant du pal. Il prend sa main, lèche les doigts et puis l’embrasse.— Tu es un merveilleux amant, reconnaît-elle, mais nous ne nous retrouverons plus.— Comme tu veux, mais je ne suis qu’un homme, c’est toi qui a su me donner ou m’inspirer tout ce que nous avons eu.— Je vais chez mes parents à midi, je ne vais pas tarder à partir.— Encore merci de ton hospitalité. Nous nous reverrons lundi, il ne s’est rien passé entre nous.— Merci, à lundi.Thierry est rentré heureux à l’hôtel, il se sent en forme pour approfondir son étude.Le travail avance bien dans le bureau d’études. Solveig toujours aussi effacée se révèle d’une grande efficacité pour effectuer les calculs.Chaque vendredi le directeur convoque Thierry afin de faire le point. À la fin de la réunion, il les quitte rapidement, prétextant un travail urgent, ce qui amène un sourire désabusé sur le visage d’Ingrid. Elle regarde Thierry et murmure— Il ne changera jamais.Thierry fait des rapports réguliers à son patron. Ce samedi il est allé à Paris afin de l’informer plus complètement. La direction est enchantée de son compte rendu, l’affaire est intéressante. On l’informe qu’il rentrera définitivement la semaine prochaine.Thierry a attaqué sa dernière semaine. Il est maintenant définitivement admis parmi ses collègues allemands. Ils ont apprécié sa compétence et surtout sa gentillesse. Seule Solveig semble un peu à l’écart.— Ne te vexe pas lui dit un collègue, elle est comme ça.Et Thierry sourit intérieurement.Exceptionnellement, le directeur l’a fait appeler le jeudi afin de préciser les points de l’accord entre les deux firmes. Sa femme connaît bien le dossier et lui est d’un grand secours. Enfin, le projet d’accord est rédigé. Il est invité le lendemain à venir dans un grand restaurant afin de fêter cet événement. À la fin de la réunion, le téléphone sonne et il répond très doucement « J’arrive ».Ingrid s’approche de Thierry et lui dit :— Vous voulez savoir quel est ce travail urgent ? Venez, il est dans son bureau. Longtemps j’ai été intrigué, j’ai installé un interphone et je peux suivre ses conversations.Ils vont dans le bureau de l’épouse. Elle ferme soigneusement la porte, et invite son compagnon à s’installer dans un fauteuil. Puis elle allume l’appareil en question. On entend la porte qui s’ouvre et une voix féminine. Ingrid traduit au fur et à mesure— Enfin te voilà ! Qu’est-ce que tu foutais avec cette vielle et ce jeune con.Il reconnaît la voix de la secrétaire particulière du patron— J’attendais votre appel.— Bon maintenant lève-moi ma jupe et quitte ma culotte.Ces remarques traduites par Ingrid, ont un effet pervers sur Thierry. Il regarde sa compagne et s’aperçoit qu’elle a le regard brillant, les lèvres pincées. Il décide de tenter sa chance et d’obéir lui aussi aux ordres donnés. Il se penche et les exécute. L’intéressée, joue le jeu, comme si elle était l’initiatrice.— Maintenant bouffe-moi le cul, sans les mains, vite.On entend dans le haut parleur des bruits de succion, qui sont bientôt repris dans le bureau. Les deux auditeurs entrent dans ce jeu de domination.— Mieux que ça, mets tes doigts plus profond dans mon con, ton pouce dans mon cul. Remue les, voilà comme ça continue.Thierry est aux anges, sa compagne participe. Elle traduit et ordonne en même temps. C’est pour elle une vengeance, mais aussi un plaisir sexuel.— Suce tes doigts. Maintenant sors ton petit bâton et branle-toi. Si tu arrives à le faire raidir, viens derrière moi et baise moi en douceur.En fait c’est plutôt un gourdin que le garçon a en main. Jouant le jeu, Ingrid se penche sur le bureau relève sa robe et attend. Il vient derrière elle, se place au creux de la fourche et pousse dans cet antre chaude et humide. Il saisit les seins par dessus la robe et les serre fortement. Elle se dépoitraille elle-même, voulant qu’il lui martyrise les bouts.— Tu l’as rentré, je la sens même pas ! Et tu te dis un homme ! Allez remue, baise.Mais ce n’est pas le cas de la directrice. Elle sent en elle une énorme présence qui l’enchante. Et sans attendre la traduction, son compère s’était mis en mouvement. Elle est aux anges, elle se venge, elle est baisée et son mari est ridiculisé.— C’est vraiment trop petit pour mon con, bourre-moi plutôt le cul, encule-moiThierry, mais aussi sa compagne, espéraient un tel ordre. Et c’est avec délice qu’il s’enfonce dans l’étroit tunnel qu’il connaît déjà. Il sait que cette pratique est très appréciée de sa maîtresse. Et il la défonce, et à sa demande pince et tord les bourgeons. Seul un ahanement sort du haut parleur. Il est fidèlement traduit et même amplifié par l’interprète. Un petit cri de plaisir jaillit, auquel répond un duo de bonheur.— Ça y est, tu as jouis, fais voir un peu ton ver de terre. C’est pas très appétissant !Elle a traduit les paroles, mais quand elle se baisse et se trouve devant ce morceau de roi. Ingrid nettoie l’énorme baton encore vaillant. Et contrairement à l’interlocutrice elle le trouve très attirant. Soudain une voix masculine autoritaire jaillit— Mademoiselle Anna, allez frapper le dossier concernant l’accord avec les Français.— Bien monsieur le directeur.— J’aurais besoin de vous demain, dans mon bureau.La séance est terminée, il a réalisé son fantasme. Chacun a repris son rôle et la secrétaire est retourné à son ordinateur. Il n’y a plus de maîtresse et d’esclave.Thierry ne sait quelle attitude prendre. Mais Ingrid sourit et l’invite à passer dans son cabinet de toilette. Quand il revient, elle a déverrouillé la porte, repris une attitude normale et lui murmure au passage :Ils reprennent une discussion technique. La porte s’ouvre et son mari entre.— Nous avons discuté du rendez-vous pour demain. L’informe-t-elle. J’ai promis un petit cadeau à notre ami.— Naturellement, il l’a bien mérité.Et je l’ai déjà eu pense Thierry.Le lendemain soir, c’est le couple lui-même qui vient le chercher. Ils vont dans un grand restaurant et partagent un repas de gourmet. À la fin, le directeur lui dit :— Je vous ai promis un cadeau. Vous passerez un week-end de détente dans la ville. Je vous fournis le guide afin que vous ne vous perdiez pas.Il fait un signe et apparaît Aline. Il est un peu déçu, mais content quand même.— Et c’est un guide « spécial ».Thierry comprend le sens de ces paroles, regarde son amie qui sourit aussi.Ils sont sortis, le couple est reparti dans sa luxueuse limousine. Aline lui dit :— Alors, tu as toi aussi droit au « spécial ».— Et je vérifierai moi-même que le travail soit bien fait.La voix de Céline a jailli derrière eux. Thierry se retourne, étonné, stupéfait même. Il est aux anges, embrasse les deux filles qui rient aux éclats, et se promet de leur donner toute satisfaction. Tant pis pour la visite de la ville.