Aller camper quelques jours dans une réserve faunique me semblait le meilleur moyen de profiter de mes vacances. Je n’irai pas jusqu’à dire que j’étais exténué, mais me changer les idées s’imposait, il me fallait retrouver un peu de motivation. Ma première journée de congé fut donc entièrement consacrée à la préparation de cette semaine en nature. Il était impossible que je n’oublie rien… mais je devais au moins éviter d’oublier le principal.À l’entrée du parc se trouvait l’inévitable poste de paiement et de contrôle des accès. Ayant réservé le tout d’avance, j’obtins rapidement mes papiers et mon droit d’accès. Par contre, ce qui m’a le plus touché, ce n’est pas la liberté et la nature, mais bien le joli visage de la jeune femme qui m’a servi. Plus que la beauté stéréotypée, ce que j’aime c’est l’attitude que dégage une femme. Mon analyse de quelques secondes, donc très exhaustive, me révélait une femme passionnée, dynamique et amante de la nature. D’un côté plus physique, j’observais une jolie brunette souriante. Bref, ces vacances commençaient bien !La première soirée se résuma en l’installation de mon campement et la contemplation d’un petit feu de camp, accompagné de quelques bonnes bières. Le lendemain, levé tôt, je partis découvrir le paysage local en kayak. Voguant paisiblement sur le lac, je rêvassais à la jolie employée et imaginais une multitude de scénarios. Je ne la reverrai probablement pas et, me connaissant, je n’oserai pas l’aborder directement, alors aussi bien en rêver.En début de soirée, je venais de finir de souper et je m’apprêtais à m’installer devant le feu avec un bon roman, histoire de relaxer et réfléchir à tout et à rien. Je fus soudainement surpris par une sorte de grattement, suivi de plusieurs petits bruits incongrus. De toute évidence, j’avais oublié de la nourriture et un animal quelconque était venu en profiter. Je me levai, peu rassuré, afin de découvrir la provenance de ces sons. La noirceur m’empêchait de bien distinguer, mais je vis du mouvement à quelques mètres de ma tente. Je m’approchai tranquillement, tenant ma hache d’une main, ma lanterne de l’autre : je n’avais aucune idée si c’était un raton ou un ours, alors l’instinct de survie prenait le dessus.Alors que je m’approchais de plus en plus, je fus très surpris, mais jamais autant que mon « animal ». En effet, si moi j’étais apeuré, ce n’était rien à côté de la demoiselle de la réception qui me vit l’approcher la hache levée ! J’éclatai de rire devant ma bêtise et déposai mon arme. Une seconde plus tard, elle aussi rit de l’incongruité de la situation. Légèrement mal à l’aise, je lui expliquai je ne sais quelle excuse. Plutôt que de continuer à dire des conneries, je lui proposai de boire un verre en guise d’excuse, quand elle aurait fini sa tournée de surveillance. À ma grande surprise, elle accepta cette invitation du fou à la hache.Incapable de poursuivre ma lecture ou de me concentrer sur quoi que ce soit, je ne cessais de réfléchir à quoi dire, à quoi ne pas dire, lorsqu’elle reviendrait, si elle revenait… En vacances pour relaxer, décrocher de la réalité, vivre physiquement plutôt qu’intellectuellement ? Foutaises ! Je cogitais au maximum de mes capacités pour anticiper cette soirée. Je me savais doué d’une imagination débordante, mais ce ne fut que quand je la vis arriver que je découvris mes talents de voyant : elle était identique à ce que je m’étais imaginé, sinon encore plus belle. Elle avait troqué son uniforme de service pour une petite camisole blanche et des culottes très courtes qui dévoilaient son corps de sportive, un corps joliment dessiné et qui exhalait la détermination. Son air légèrement gêné la rendait encore plus désirable. C’était presque sûr, j’avais trop bu et je divaguais. C’est ce qu’elle dut croire car mes premières paroles furent assez incompréhensibles et illogiques. Je me rattrapai en lui demandant son prénom, Nathalie, et en lui offrant une chaise et un verre.La soirée fut des plus plaisantes. J’avais réellement l’impression de parler à une amie de longue date. Nous nous sommes découvert des intérêts communs pour la nature, les voyages, la littérature et la photographie. Comme je l’avais imaginé, elle était très dynamique et passionnée. J’étais carrément sous le charme, sous son emprise. Aussi con que cela puisse paraître, je venais spontanément de comprendre des dizaines, sinon des centaines, de chansons d’amour, de poèmes et de films…C’est à ce moment qu’elle sursauta en entendant un animal sortir du bois tout près de nous et, sans réfléchir, elle se blottit contre mon corps. Je ne pensais même pas à attraper ma hache et prouver que j’étais un vrai homme viril prêt à défendre ma conquête, j’étais trop ému par le contact de son sein contre ma poitrine. J’étais incapable de réfléchir normalement, alors oubliant ma timidité je l’embrassai tendrement dans le cou, aussi naturellement que si nous formions un vieux couple. Sa peau était délicieuse, douce, parfaite. Elle frissonna. Je recommençai une seconde fois. La moufette passa devant nous sans susciter la moindre réaction. Je regardai Nathalie dans les yeux et elle m’embrassa une, deux, dix fois. Alors que j’ouvrais la bouche pour parler, elle me dit :— Non, ne parle pas. C’est trop fort, on ne peut pas risquer de briser ça avec des paroles.Tout était dit, elle ressentait probablement les mêmes émotions que moi. Je commençai à l’étreindre, à la caresser, tout en l’embrassant. Après quelques minutes, j’étais dans un état d’excitation incroyable et je devais la posséder entièrement, je crois que ma vie en dépendait. Je lui pris la main et l’entraînai vers ma tente. Un fond de logique me disait de me calmer, de réfléchir avec ma tête plutôt qu’avec mon sexe, sauf que ce dernier tentait de déchirer mon pantalon et me semblait plus préoccupant.À peine était-elle entrée dans la tente que je bondis sur elle pour l’embrasser et frotter mon corps contre le sien. Elle me malaxait les fesses, me pressait contre son entrejambe et se tortillait sous moi. Je la déshabillai assez expéditivement, trop excité pour bien apprécier et détailler les merveilles qui se dévoilaient devant mes yeux et sous mes mains, ma langue. Après avoir honoré ses seins de mes meilleures techniques d’aspiration, de léchage, de légère morsure et de caresses, jusqu’à ce qu’ils deviennent d’une fermeté incroyable, j’enlevai enfin mon pantalon et commençai à descendre lentement. J’embrassai ses seins, le droit, puis le gauche, puis le droit que je croyais avoir négligé, puis son ventre, puis ses cuisses ouvertes, fermes et douces.Aurais-je voulu l’exciter davantage en la faisant patienter avant d’attaquer son petit clitoris avec ma langue, elle ne m’en laissa aucunement l’occasion et pressa mon visage sur son sexe. Le premier coup de langue fut accueilli avec un long soupir. Elle était trempée et délicieuse, totalement offerte. Son sexe glabre était un aimant pour ma langue. Je lui léchai la fente entièrement, en me concentrant sur son clitoris qui se dévoilait de plus en plus. Sa respiration augmentait, elle haletait et gémissait doucement. Je commençai à caresser ses grandes lèvres avec un doigt, puis le fis pénétrer. Il fut rapidement suivi de deux autres, combinant ainsi ma langue et mes doigts pour l’amener à la jouissance.En ce moment, je n’en pouvais plus. Je relevai mon visage et commençai à monter sur Nathalie en ayant comme unique but de la pénétrer, enfin. En voyant mon visage s’approcher du sien, elle m’agrippa et m’offrit le baiser le plus passionné possible. Elle attrapa mes épaules et me renversa sur le dos. Tout en se retournant, elle emboucha mon pénis surexcité, me prenant par surprise. Je lâchai un cri et faillis jouir instantanément. Après toute cette attente et cette excitation, sa bouche était une véritable libération. Elle entama une superbe fellation, alternant les mouvements de langue et les va-et-vient de sa bouche entière, tout en me branlant avec sa main.Je recommençai mon exploration de son sexe avec ma bouche, lui torturant le clitoris, le lichant, le suçant. Mes deux mains caressaient ses petites fesses bombées, pressant encore plus son vagin contre mon visage. Un de mes doigts lui titillait sa petite rondelle, ce qui suscita une petite crispation puis elle commença à osciller du bassin encore plus. C’est à ce moment qu’elle attrapa mes testicules de sa main et engloba entièrement mon sexe de ses lèvres pulpeuses. J’ai joui spontanément et mon éjaculation, en longs jets dans sa gorge, combinée avec l’action de ma langue, la fit aussi décoller.Je m’effondrai sur le dos, avec la plus grande satisfaction possible. C’était donc ça le bonheur. Non, vraiment pas. Le bonheur ce fut quand elle vint se blottir contre moi, la tête sur mon épaule.Après un léger assoupissement, je commençai tranquillement à parcourir son corps de mes doigts. Dans l’empressement du début de la soirée, je n’avais pas pu apprécier toute sa beauté. J’observais avec admiration deux jolis seins de taille moyenne et d’une fermeté hors du commun. Ses mamelons s’érigèrent sous mes caresses et elle me sourit. Je laissai ma main glisser vers son ventre plat. Sa peau, légèrement basanée, était très douce. Quand j’atteignis son sexe, je constatai qu’il était encore poisseux de son excitation. Tout doucement, je caressai ses lèvres, sans laisser mon index se faire aspirer par sa chaude cavité.Quand elle commença à soupirer, je descendis ma main sur ses cuisses, frôlant son sexe lorsque je passais de l’une à l’autre. L’excitation pressante, animale, du début de la soirée avait fait place à une attirance profonde, mais calme. Autant elle que moi n’avions plus aucune conscience du temps, seul le plaisir de se découvrir comptait. Je continuai longtemps à parcourir son corps sans jamais m’en lasser. Quand elle sentit mon érection contre son corps, elle prit mon pénis dans sa main et commença une lente masturbation. Ses mouvements étaient doux, précis, efficaces. Je pénétrai son sexe de mon majeur et mimai ses mouvements, son intensité. Ainsi, tous deux nous pouvions subir la même montée de plaisir. Alors que l’excitation montait, elle me sourit avec défi et accéléra ses mouvements. Sans une parole échangée, une compétition était lancée, un concours d’orgueil et de talent.Immédiatement, je fis pénétrer deux autres doigts dans son vagin et commençai des mouvements de rotation et de va-et-vient combinés. La sentant craquer peu à peu, je décidai de l’achever en recourbant mes doigts, partant ainsi à la recherche de son point G. J’approchai ma deuxième main et du pouce je commençai à caresser avec insistance son clitoris. Je dus atteindre la cible, car elle se crispa subitement et ses yeux se révulsèrent. Elle eut un grand frisson puis elle m’attira sur elle, me faisant comprendre qu’elle me voulait en elle. Je ne la fis pas attendre et la pénétrai doucement. Elle m’attrapa les fesses et me força à entrer au plus profond d’elle. De son bassin, elle venait à la rencontre de mon pénis. J’accélérai mes coups de bassin et elle commença à gémir de plus en plus fort. Après quelques minutes de ce traitement, elle me repoussa presque violemment et se retourna. Elle se mit les coudes au sol et releva les fesses. Je la pris ainsi en levrette, pouvant y aller encore plus fort et plus profond. Elle m’incitait à tout donner ce que je pouvais et m’excitait incroyablement en oscillant du bassin et en gémissant. D’une main je lui malaxai les fesses et de l’autre je commençai à jouer avec son clitoris. Cette double stimulation était trop pour elle, elle jouit bruyamment, déclenchant ainsi mon éjaculation. Nous nous effondrâmes, épuisés, et sombrâmes dans le sommeil.Je fus réveillé très tôt le lendemain matin, seulement quelques heures après nos ébats, par les bruits de la nature qui se réveille… et de la main de Nathalie sur mon sexe. Elle m’embrassa puis emboucha mon pénis. Je me réveillai donc de la meilleure des manières: l’odeur du café n’est rien comparée à cela. Quand je fus bien bandé, elle se releva et ouvrit la porte de la tente. Elle rit de constater ma surprise, ma déception, et me dit qu’elle devait être à l’accueil dans quelques minutes. Elle savait vraiment comment ne pas se faire oublier…