L’été était très chaud, cette année-là.Mary et moi, nous sommes mariés depuis 4 ans, et vivons le parfait amour.Un amour exclusif, sans arrière-pensée, plein de tendresse et de confiance.Ma femme est une jeune femme simple, très bien faite mais sans prétention. Elle a découvert l’amour avec moi. L’amour dans tous les sens du terme, sentimental et physique.Ayant consacré ses années d’adolescence jusqu’à 20 ans à ses études d’infirmière, elle n’a presque pas eu le temps de penser aux fredaines.Elle a découvert les choses, sans chercher de complication. Pour tout dire, avec même une pointe de naïveté rare pour notre époque.Aussi, en cette chaude journée d’été, nous sommes partis faire des courses à Marseille.Au milieu de l’après-midi, les emplettes faites, Mary me propose d’aller au cinéma. C’est souvent là qu’il fait le plus frais.— Qu’est-ce que tu veux voir ?— Je ne sais pas, me répond-elle, en me regardant avec une petite lueur dans les yeux, quelque chose de troublant !Elle me fait toujours confiance dans le choix des films.— Très troublant ?— Si tu veux !Près de la gare, nous passons devant une salle spécialisée dans le cinéma « pour adultes ». Mary n’a jamais vu de film pornographique. Étonnant et pourtant vrai.Nous voilà bientôt muni de nos billets et rentrons dans la salle obscure.Le temps pour notre vue de s’acclimater à la peine ombre, nous trouvons rapidement une place. La salle est relativement vide. On devine les deux derniers rangs presque complets et le reste très clairsemé.Nous nous s’installons pas très loin du fond, au milieu de la rangée.Le film est commencé. Mary n’en croit pas ses yeux. Sur l’écran, un couple fait l’amour, sans pudeur. Les gros plans succèdent aux gros plans, pénétrations, fellations, masturbations.Sa bouche est soudain sèche. Un étrange malaise l’étreint. Entre ses cuisses, une espèce de fièvre s’empare du bas de son ventre, sa respiration se fait plus forte. Elle regarde et ne perd rien du spectacle. Elle se sent honteuse et voyeuse.Curieusement, alors que personne n’est entré dans la salle après nous, des gens bougent, changent de place. Deux hommes viennent s’installer le rang devant nous.Quelques secondes plus tard, un jeune beurhe vient s’asseoir près de Mary, sans que celle-ci y prête attention.Elle se penche à mon oreille et me souffle :— C’est dégueulasse ce film.— C’est vrai, mais c’est aussi troublant, il faut le reconnaître. Ça ne te fait rien ?— Si, je me sens toute excitée mais quand même !Je prends la main de ma femme pour mieux partager son émotion.Quelques instants plus tard, elle se penche à nouveau vers moi et murmure :— J’ai l’impression que mon voisin me fait du pied, je sens sa jambe contre la mienne.— Ce n’est pas grave, les sièges sont un peu serrés.Mais bientôt— Il vient de poser sa main sur ma jupe, je la sens toute chaude à travers le tissu.Je me tourne vers elle et peux deviner la main sur la jupe d’été.Cette vue me provoque une décharge électrique dans le bas du ventre, je me penche vers ma femme, glisse aussi ma main sous sa jupe, je la pose sur la cuisse gauche, pour la rassurer et l’embrasse sur la bouche comme quand j’ai envie d’elle. Elle me rend mon baiser.Bientôt un autre mouvement dans la salle.Une ombre vient s’asseoir à ma gauche mais je n’y prête pas cas.Doucement ma main remonte sous la jupe de Mary, retroussant un peu le tissu.Sa peau est douce et chaude. Elle ne porte pas de bas, il fait trop chaud. J’ai aussi très chaud, heureusement que je suis en short, la climatisation me rafraîchit.Le voisin de la jeune femme ne regarde pas franchement l’écran. Les yeux baissés vers la jupe de Mary, il devine ma main qui lentement monte le long de sa cuisse. Prenant la passivité apparente de sa voisine pour un encouragement, il glisse à son tour sa main gauche sous la jupe.Sous la surprise, Mary resserre les cuisses brusquement. Mais, imperceptiblement, je lui fais un petit th ! th ! comme pour la rappeler à l’ordre.— Qu’est-ce qu’il y a ?— Il a mis sa main sous ma jupe !— N’aie pas peur, il ne veut pas te faire de mal. Détends-toi !Et, ce disant, je force mon épouse à desserrer son étreinte.Concentré sur ma femme, je réalise maintenant qu’une main est en contact avec ma jambe, de l’autre côté. D’un coup d’œil en coin, je devine mon voisin, la cinquantaine, costume cravate, fixant l’écran mais visiblement l’attention tendue vers sa droite.Le dos des doigts sur l’extérieur de ma cuisse, il accentue sa présence.En temps ordinaire, je serais scandalisé, mais là, déjà terriblement excité par la caresse que je prodigue à ma femme et celle que je devine faite par son jeune voisin, je me surprends à guetter avec trouble le cheminement de ces doigts inconnus. Jamais un homme ne m’a touché.Sous la jupe de ma femme, ma main remonte lentement, palpant la chaire tendre. Mes doigts frôlent d’autres doigts, de l’autre main. Chacun tenant fermement une cuisse de Mary, appréciant la fermeté de la chaire, la douceur de la peau.Mary sent ces mains qui la désirent et qui maintenant arrivent au contact de son petit slip blanc.Ses oreilles bourdonnent, sa respiration toujours aussi courte soulève sa poitrine à un rythme saccadé.Bientôt, à travers le tissu, elle sent qu’on la touche là, juste à la hauteur de son sexe. Timidement d’abord, puis plus franchement. Elle mouille sous l’émotion, elle se sent toute inondée. C’est ma main.Je tente de glisser un doigt sous le fin tissu, il touche ses lèvres gonflées, écarte doucement le tissu, dégage le sexe de ma femme. Son voisin de droite en profite, sa main rejoint la mienne et il cherche avec son index son clitoris. L’ayant trouvé, il appuie doucement dessus en tournant.Que c’est bon. Mary écarte maintenant volontairement les jambes pour faciliter la caresse. Sa respiration est plus forte et franchement bruyante, à tel point que les deux hommes assis devant elle se retournent.Ils découvrent la situation et ne semblent pas surpris. Le plus près tend la main et d’un geste vif retrousse complètement la jupe pour mieux voir ce qui se passe.Ils devinent dans l’obscurité, les deux mains qui fouillent l’intimité de ma jeune femme. Les doigts qui s’activent, tendres et pénétrants, jouant dans ce nid humide.Mary est surprise. Que des inconnus la regardent prendre son plaisir et que ça l’excite à ce point est une découverte pour elle.Se penchant plus en avant, le spectateur qui lui a retroussé la jupe attrape le slip par l’élastique et tire vers lui.— Soulève-toi un peu.Mary se fait plus légère sur son siège. Les doigts tirent vers le bas et le slip glisse, découvrant son bas-ventre et bientôt sa fine toison brune et soyeuse.Les deux mains qui la fouillent sont obligées de lâcher un instant leur proie, le temps de laisser passer la culotte, mais reprennent bien vite leur place. Je maintiens la cuisse largement écartée alors que l’inconnu de droite, son index pénétré à fond entre les lèvres, planté fermement dans le sexe, ses autres doigts s’arrimant au bas du ventre pour ne pas lâcher la prise et pouvoir pistonner le sexe offert.Maintenant, presque tout le monde est penché sur notre couple.Mon voisin de gauche s’est engaillardi et a glissé sa main par la jambe de mon short, et après avoir soupesé le volume de ma verge tendue à mort, il introduit deux doigts sous mon slip, attrape mon sexe dressé, tire dessus et arrive à le sortir du vêtement. Il l’empoigne alors et commence une caresse lente et ferme qui le gonfle et le congestionne dans l’obscurité relative de la salle.Plus personne ne regarde le film. Le spectacle de la salle est bien plus réaliste.Mary, légèrement basculée en arrière sur son siège, donne de grands coups de reins pour mieux sentir le doigt qui la possède. Sa tête rejetée, les yeux fermés pour mieux savourer son plaisir.Derrière elle, un spectateur s’est levé, il se penche sur elle, attrape le corsage, écarte l’échancrure et plonge une main curieuse et avide. Je devine sous le tissu les doigts qui cherchent le soutien-gorge, empaument un sein et resserrent leur étreinte. Mal à l’aise dans son mouvement, il ressort la main, attrape les pans du chemisier et tire dessus faisant sauter les boutons.Dans l’obscurité, le soutien-gorge blanc révèle ses trésors. Mary adore les soutiens-gorge pigeonnant, ils mettent en valeur sa poitrine, pense-t-elle. C’est faux, car ses seins sont parfaits, ronds, fermes, hauts perchés avec leurs pointes roses dressées.Je me tourne vers Mary et lui murmure : -Je t’aime, embrasses moi.Nos bouches s’unissent, nos langues se mêlent, nos lèvres s’écrasent l’une contre l’autre.Derrière nous, une main anonyme plonge dans le dos de Mary à la recherche de l’attache du soutien-gorge, et d’un geste preste la fait sauter. Les seins libérés balancent accrochent la lumière venant de l’écran. Devant des mains se tendent pour les attraper, les palper, meurtrir leur peau délicate, pincer ses tétons.L’inconnu de droite, de sa main libre, a ouvert son pantalon et sorti son sexe long et épais. Il le branle au même rythme dont-il pilonne Mary.Du rang devant nous, une voix sourde murmure alors :— Baises-la. Prends-la devant nous, c’est trop beau.Deux mains tendues vers ma femme lui saisissent les mains et tirant, la forcent à se lever.Profitant du mouvement, le jeune beurhe lui lâche le sexe humide et glisse sur son siège, la retenant à l’instant de s’asseoir. Il pose ses mains sur les fesses rondes et fermes, et la repose doucement juste sur sa verge tendue.Lorsque Mary sent la tête lisse au contact de ses lèvres intimes, elle me dit assez fort pour que tout le monde puisse entendre:— Chéri, mon amour, il va me prendre.— Je t’aime mon amour, n’ai pas honte du plaisir que tu as. Je suis avec toi.Alors, le jeune et très membré beurhe, la dépose sur son membre impressionnant, appuyant sur ses hanches pour qu’elle s’empale profondément et totalement.La pénétration ne semble pas finir tellement le sexe est long, il prend tout son ventre.Mary se penche, prend appui sur le dossier du rang devant elle, soulève ses fesses légèrement, les repose, recommence plus fort, sert les muscles de son sexe pour mieux sentir cette présence qui l’envahit. Elle impose un rythme de plus en plus endiablé à son partenaire.Devant, l’homme qui a arraché le slip de Mary, a dégagé son sexe de son pantalon et l’on devine qu’il se masturbe vigoureusement. Il enjambe son fauteuil, vient se placer devant ma femme, et, tenant son sexe d’une main et posant l’autre derrière la tête de Mary, l’attire vers lui.La tête de son membre vient buter contre sa bouche fermée.Mais il appuie jusqu’à ce que les lèvres puis la bouche cèdent. Le membre franchit cette barrière et vient glisser sur la langue. L’odeur est forte mais le goût agréable. La bouche se referme sur la hampe et suce, suce encore, suce plus fort.Les fauteuils grincent dans la salle. Les spectateurs du fond entourent notre groupe, des sexes sont sortis de leurs pantalons et chacun se masturbe ou masturbe son voisin.Mon voisin, penché en avant, embouche mon sexe qu’il caresse depuis tout à l’heure et me fait une fellation qui me mène au bord de la jouissance et de l’éjaculation. Je suis sauvé par un autre spectateur qui vient se planter devant lui et lui impose son propre membre dans la bouche.Me tournant vers ma femme, je l’embrasse de nouveau avec passion, tout en prenant possession de ses seins que j’adore adore et les palpe à pleines mains.Mary a perdu le sens de ce qui se passe. Elle est prise de partout, elle se laisse aller à la recherche du plaisir, des sensations les plus fortes. Elle se sent souillée, offerte, sans résistance, objet du désir de toutes ces ombres aux mains et aux sexes biens réels.Son vis-à-vis qui occupe sa bouche, accentue son mouvement, sa verge se fait encore plus présente, plus grosse, plus dense, plus vibrante.De sa gorge, un son rauque marque ses va et viens. La mâchoire serrée, il lui souffle :— Que c’est bon, je n’en peux plus, je vais t’inonder.Dans un ultime sursaut, plaquant la tête de Mary encore plus fort contre son ventre, il lui explose au fond de la gorge, en de longue saccade, son sperme jaillit, avalé au fur et à mesure, autant par désir que par nécessité pour ne pas étouffer.Épuisé, il s’affale sur son siège, aussi je prends sa place face à ma femme.Je l’oblige à se lever.Elle le fait à contrecœur. Son amant, qui toujours la pilonne, surpris, la lâche et sort de son sexe.Attrapant une jambe de Mary sous le genoux, je la force à passer le pied par-dessus le siège où je m’appuie, puis la retenant sous les fesses, fait passer l’autre jambe. Elle est maintenant à califourchon contre moi et comprend ce que je veux faire. Elle passe un bras autour de mon cou pour se tenir droite et cherche de l’autre main mon membre, le trouve et le guide vers son intimité ou elle le fait pénétrer.Elle est surprise de la différence de taille entre les deux sexes qui viennent de la prendre. Le mien, plus épais la possède plus que le plus fin mais plus long de son jeune amant.Dans le mouvement, chacun peut voir ses belles fesses blanches et rondes se balancer de haut en bas.Le jeune beurhe, qui est resté très tendu, ne peut résister. D’un doigt, il va chercher au bord des lèvres du sexe de ma femme un peu de cyprine et vient en imprégner l’œillet rose de son cul. Du bout du doigt, il force le passage après une rapide caresse. Enfin, il se lève, guide son membre vers le cul de Mary, le pose contre sa rosette, appuie doucement. Tous peuvent voir la tête ronde et lisse franchir la limite secrète. Ma femme se cambre sous l’attaque. D’un coup de rein ferme, les mains accrochées sur les tendres hanches, le jeune homme s’enfonce dans le fourreau étroit.Mary crie, de douleur, puis après quelques instants de plaisir. Sa bouche est encore pleine du parfum du sperme. Ses seins balancent dans l’obscurité, palpés au passage par des mains inconnues, dans son ventre, je la pilonne longuement et maintenant son cul envahi et défoncé.Tout est brouillé dans sa tête et dans son ventre, elle est toute occupée, prise, pistonnée, possédée. Ça coule le long de ses cuisses, entre ses seins, dans son cou, sur son front.Elle est déchaînée, réclamant plus fort ses amants. Attendant le moment fatal et sublime ou ils vont exploser en elle.Soudain, la lumière s’allume.Personne n’a vu la fin du film, mais tout le monde va voir la fin du ballet torride.Le fait d’être, en plus, offerte aux regards de tous, déchaîne Mary. Elle se secoue dans tous les sens, resserre ses fesses et son sexe, crie son plaisir à tous.Des mains se tendent vers elle, attrapent un sein, son ventre, ses cuisses. Un doigt se plante dans sa bouche. Elle le tète avec volupté.Chacun en veut un morceau, un peu de peau douce, un baiser, goûter sa langue ou son sexe.Quelques cris sourds dénoncent des verges qui, n’en pouvant plus, explosent sur des mains ou dans des bouches accueillantes.Mary sent dans son ventre et dans son cul les deux sexes qui la possèdent, augmenter leur cadence, vouloir aller plus loin, l’étreinte de ses amants se resserre, elle manque de souffle.La bouche sèche, les narines dilatées, le corps en eau, elle se lance dans un dernier sprint.La tension monte encore d’un cran. Elle sent l’arrivée toute proche.Dans un dernier râle, nos deux sexes qui la possèdent explosent en elle, ensemble nous jaillissons dans ses entrailles, apaisant le feu qui la brûlait.Épuisée, toujours accrochée à moi, elle remet pied à terre sous les applaudissements de la salle.Un léger sourire aux lèvres, elle se rajuste, découvrant mieux les regards d’envie de tous ces hommes qui nous entourent.Se penchant, elle dépose un baiser sur la bouche du jeune beurhe qui a honoré son derrière.Puis me prenant par la main, m’entraîne hors de la salle.Le soleil fait mal aux yeux, mais elle se sent légère, heureuse et comblée.— Viens vite, on rentre à la maison, me murmure-t-elle. J’ai encore très envie de toi.